WALLÂDA DE CORDOUE (de); et de l'Anté-islam... (04/07/2009)
WALLÂDA DE CORDOUE ( de ) ; et de l'Anté-islam...
Je sais ce que je suis grâce à ce que nous sommes tous -
pour cela aucune femme ne peut me cacher
ni ses cheveux ni son visage
Crab
La princesse Wallâda de Cordoue, avait inspiré à son amant, le vizir Ibn Zaydoun, ses meilleurs poèmes : « Bonheur ! Corps contre corps enlacés ; bouche contre bouche écrasées. Pur délice ! » Et, quand vint la séparation : « Tu t'es éloignée ; je me suis éloigné. Ni nos cœurs n'ont guéri ; ni nos larmes n'ont séché. »
Vers de la poétesse
« sois prêt pour ma visite à l’obscurité,
parce que la nuit est la meilleure gardienne des secrets.
Si le soleil sentait l’étendue de mon amour pour toi,
il ne brillerait plus,
la lune ne se lèverait plus,
et les étoiles s’éteindraient d’émoi.»
Sukeina
Sukeina, fille de l’imam Hussein le martyr de Kerbela, arrière petite fille du prophète Mohamed ne s’est jamais voilée et cela malgré sa jeunesse, sa beauté et la noblesse de son rang elle refusa également d’abdiquer sa personnalité et ne consentit jamais au principe d’obéissance au mari : « Taa » ni au droit de ce dernier à la polygamie. Elle stipulait cette contestation de l’autorité masculine dans ses contrats de mariage
En outre; en récusant l’institution du Hijab cette féministe d’avant garde sapa son symbolisme en tant que séparation institutionnelle de deux espaces distincts, un espace privé réservé à la femme et un espace public géré par l’homme. Loin de se soumettre aux lois de la claustration, la pétillante Sukeina tenait, en effet, un salon littéraire à Médine et organisait des soirées interminables où se côtoyaient artistes, poètes et hommes de Lettres de diverses tendances et de différentes religions
Très fréquemment, les grands poètes de! '' ghazal '', poésie érotique, de l’école du Hijaz venaient à la résidence de Sukeina réciter leurs poèmes, vanter leurs talents et écouter les critiques. Aux cotés du célèbre Omar Ibn Abi Rabiaa on cite al Awas, Djarir mais surtout al Farazdak semble s’y être rendu quand il se trouvait dans les lieux
Sukeina ouvrait les discussions stimulait les débats littéraires, émettait des remarques, des commentaires sur l’emploi inadéquat d’un terme , d’un croisement , ou d’un motif inclus dans les vers cités les interventions de Sukeina relevaient une bonne connaissance de la poésie et de la culture de son époque
Elle a ainsi réussi à préserver l’école de la poésie « Ghazal » puisque ses adeptes étaient protégés et encouragés en bénéficiant de la caution des plus hautes sphères de la société médinoise
[.../...] Source Ikbal El Gharbi - Université Ezzeytouna
Belle et mourir
Ce que l'histoire des religions nous a enseigné, c'est qu'une femme belle est un démon, qui ne peut que pervertir les hommes - qu'il faut la châtier - la tuer - la brûler
Aujourd'hui cette haine de la femme réduite à une peau de chagrin dans la plupart des religions monothéistes voit le flambeau repris par les islamistes - les voiles, la burqa ou le voile intégral en sont le révélateur le plus signifiant - Crab
Suite...
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