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La Nuit Salafiste (14/06/2012)

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Le Printemps des Arts

Il me paraît utile de revenir sur le seul pays arabe que tous les islamistes partout dans le monde voudrait broyer pour le jeter dans l'obscurantisme religieux ; '' Des islamistes ont jugé « choquantes » et « indécentes » certaines peintures exposées au palais Abdellia, dans la ville de La Marsa, près de Tunis ''

Ce sont des hommes, des salafistes, de se livrer à des actes violents, alliés pour la circonstance avec de grands et petits voyous

Ce même phénomène d'alliance existe dans nos propres banlieues entre une partie des salafistes où des frères musulmans pour contrôler avec de petits caïds les zones dites '' de non droits '' [ La majeure partie des habitants dans ces quartiers n'osent plus témoigner devant les caméras par peur des représailles ]

Ce type de collusion s'exerce dans le même temps contre la liberté d'expression dans le but d'empêcher dans notre pays le développement de la mixité sociale

Pour les premiers regagnant l'intérêt des autres d'empêcher la police de reconquérir le quartier sous l’œil compréhensif de la plupart des instances dites représentatives des musulmans toujours prêtes à en toute circonstance de hurler à l'islamophobie ou de prétendre craindre pour limiter l'action des pouvoirs publics la stigmatisation des musulmans

 

En Tunisie c'est d'autant plus grave que le pouvoir est entre les mains d'un islamiste modéré qui considère que l'incroyance c'est plus grave qu'un crime, et selon l'hypocrisie qui caractérise les partis ou mouvements islamistes [ partout dans le monde ] déclare inadmissible * le saccagent d’œuvres d'art à La Marsa [ Le Printemps des Arts ], mais dans le même temps poursuit en Justice la directrice de l'exposition au motif ( tenez-vous bien ) : '' ne pas tolérer une quelconque atteinte au sacré et à la religion ''

* Optant pour de diverses pressions ces mouvements ou partis religieux ne découragent pas les menées violentes au lieu de répondre en opposant des arguments aux gens qui ne pensent pas comme eux ou ne veulent pas du clonage des esprits par la religion

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La peur des images

Une religion dont les adeptes ont peur des images, cela ferait sourire si la vie des femmes et des hommes émancipés [ insoumis ] n'était pas continuellement menacée par ces mouvements religieux sexistes, sexo-séparatistes et xénophobes appuyés par un pouvoir ou des instances religieuses qui tiennent un double discours du genre la liberté d'expression oui, mais le principe du débat d'idées s'arrête là ou commence la religion ce qui est le propre, la définition même de l'intolérance

 

Citation :L’inacceptable violence

Karim Ben Smail, directeur des éditions Cérès, écrit à cet égard : «L'enjeu peut sembler dérisoire, (…) certains trouveront même des justifications "ils ont exagéré, nous sommes un pays musulman". Mais ne nous y trompons pas, c'est l'avenir du pays qui se joue dans ces micro-affrontements: l'enjeu est majeur, c'est celui de la sécurité des individus.

 

Si l’État tolère qu'un millier de voyous envahisse des locaux municipaux et touche aux propriétés privées alors nul n'est à l'abri de ces excités.

Ni nous, ni nos biens, ni nos enfants. N'importe quel bandit de quartier ou ex voleur à la tire pourra se cacher derrière une barbe et imposer sa loi débile. Le rôle de l'état est d'y mettre un frein ferme et immédiat».

 

Il est clair que dans un État de droit digne de ce nom, la force publique est à l’usage exclusif des seules autorités légitimes. Les dépassements devenus courants sont inacceptables quels qu’en soient les auteurs. La police a pu, en fin d’après-midi, s’opposer aux salafistes, qui ont même dû finalement battre en retraite. Le «Printemps des Arts» a bien eu lieu. Mais l’Art tunisien peut-il pour autant crier victoire ? Aux dernières nouvelles, selon le portail Nawaat citant les propos de Jérôme Benoît, l’un des responsables au Palais Abdellia, «vers 1 heure du matin les salafistes ont pu finalement s’infiltrer au palais, ils ont tagué les murs et à l’intérieur ils ont lacéré une dizaine d’œuvres». Mais… A qui profite le «crime» ? Aux salafistes, qui ont montré une nouvelle fois de quoi ils sont capables ? Au camp «progressiste», qui a pris fait et cause pour les artistes ? Aux peintres eux-mêmes, qui ont (pour une fois) bénéficié d’une couverture médiatique inespérée ? Ou… à Ennahdha ? S’agirait-il de tourner un remake de Persepolis, au moment même où des activistes de la société civile tentent de faire la lumière sur le procès des Martyrs de la Révolution 

Soufia Ben Achour

 

Sur les réseaux sociaux, certains sympathisants d'Ennahda ont vite compris tout l’intérêt qu’ils pouvaient tirer de cette affaire. Ils ont ainsi diffusé des photomontages, rajouté des tableaux qui n’étaient pas exposés lors de cet événement, pour le décrédibiliser et le livrer à la vindicte des Facebookeurs

Ainsi, on a vu circuler une «œuvre» mettant en scène de manière sommaire le Prophète chevauchant El Bouraq, en survolant la Kaâba. Alors que cette image n’a aucun rapport avec l’exposition. On a également pu apercevoir circulé un slip accroché à une plaque de plexiglas avec des pinces à linge. Là aussi, il s’agit d’une intox caractérisée. La lingerie, fusse-t-elle de luxe n’a en effet pas été exposée à El Abdellia.

« Sobhann Allah » [ proche de '' gloire à dieu '' ]
Or les apprentis salfistes n’avaient pas besoin de se donner autant de peine. En effet, un tableau accroché en bonne place,  retranscrivait en arabe les mots «Sobhann Allah», avec des lettres formées par des insectes. La dernière lettre faisant office de corde tendue pour pendre un personnage. Difficile d’accéder à un quelconque second degré. Autant dire que ce tableau a été voué aux gémonies sur les réseaux sociaux. Mais est-ce vraiment une surprise ? - Fin des extraits de presse

Mais, en réalité ???

Citation : Remettre en cause l’ordre établi

Un monstre barbu aussi délicieusement que délictueusement coloré, semble exploser la toile en autant de bulles de bandes dessinées. Une femme, se servant d’un plat de couscous comme d’une feuille de vigne, entourée de sombres démons, s’adresse dans sa nudité, directement à notre imaginaire, à nos rites magico-religieux ancestraux. Une profondeur vertigineuse initiée par le contraste clair-obscur d’une image qui semble, à elle seule, transfigurer les rapports hommes-femmes, remettre en cause l’ordre que voudraient imposer les tenants de l’obscurantisme. Une installation symbolisant la lapidation, qui semble également chercher son inspiration dans les jardins Zen japonais, trônera au cœur d’une salle, comme un appel à l’aide étouffé.

/... Fin de citation - Crab 14 Juin 2012

 

Suite :

http://laicite.over-blog.com/article-la-face-d-allah-106861102.html

 

http://laicite.over-blog.com/article-lina-ben-mhenni-103765031.html

 

 

 

13:52 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tunisie, france, islam, fanatisme religieux, laïcité |  Facebook | | Pin it! |  Imprimer |