La peste psychique (04/08/2012)
La peste psychique
Fort du soutien ou de la complaisance d'une partie de la population homophobe des individus qui en outre vont jusqu'à agresser physiquement deux femmes ne peuvent en aucun cas se revendiquer de culture française, sont la peste psychique, la pire des pollutions avec le sexisme observée dans notre société – il sont la plaie de l'humanité - Crab
Trans : une canadienne agressée à Paris - Publication: 02/08/2012
AGRESSION - Une jeune femme trans, canadienne, qui se promenait avec sa compagne française aurait été violemment agressée mercredi 1er août à Paris, selon le couple. L'agression s'est produite avenue de Clignancourt, vers 13h30, selon elles. "La voie était coupée, nous avons klaxonné, et un type est sorti, furieux, en se jetant sur nous", raconte Marie Eve Baron, contactée par le Huffington Post.
Voici l’agression telle que décrite par les deux jeunes femmes qui ont posté des messages sur le réseau social Facebook, relayés par le blog de leur amie Michelle Blanc, consultante conférencière et auteure marketing internet et stratégies Web : “Ils ont délibérément ouvert les fenêtres de leurs véhicule pour que leur pitbull et leur rottweiller nous attaquent. Ils m’ont frappé à terre à coup de pied et ils ont tenté de me tuer en m’étranglant avec mon collier… Ils étaient ensuite à deux contre Claire en la tirant par les cheveux et en lui donnant des coups de poing et des coups de pied au visage“. Claire Giroudeau, l’une des deux jeunes femmes, s’en tire avec “un point au front, un collier cervical”, “pas mal de bleus et une grosse bosse au front”.
“Xénophobe, homophobe et transphobe”
Les deux femmes étaient accompagnées de leurs deux enfants, âgées de 6 et 7 ans, qui ont assisté à toute la scène. “Par chance les enfants ont compris qu’elles ne devaient pas sortir”, raconte l’une des deux jeunes femmes agressées, Marie-Eve Baron, dans un message adressée à son amie Michelle Blanc et posté sur le blog de cette dernière.
Selon les deux jeunes femmes, il s’agirait d’un crime “xénophobe, homophobe et transphobe”. “Le couple qui nous a agressé savait que nous étions canadiennes, en couple et ils ont clairement dit que j’étais un gars a qui ont avait enlevé les couilles et qu’ils allaient nous rentrer dedans”, ont expliqué les deux femmes sur Facebook.
Marie-Eve Baron et Claire Giroudeau racontent aussi leur déception face à la passivité, voire à l’hostilité xénophobe, des passants: “Personne de la foule n’a rien fait et on s’est même fait dire à plusieurs reprises de rentrer dans notre pays!”. Elles semblent aussi plus profondément déçues par le sort qui leur a été réservé par la France, tant à l’hôpital qu’à la police. “Toute l’après-midi à l’hôpital, séparées aux urgences… cette ville est froide et manque cruellement d’humanité et de civisme… Le Québec nous manque et nous sommes très fières d’y demeurer. Nous sommes tellement chanceux. J’ai hâte de rentrer chez nous!“, écrivent-elles. Par téléphone, Marie-Eve a déploré que ses enfants avaient dû attendre tout seuls pendant six heures à l'hôpital, "sans être pris en charge".
“Nos contacts avec la police ont été brefs”, ajoutent-elles, regrettant n’avoir eu “aucun soutien”. "Le policier que nous avons vu mercredi a essayé de nous dissuader de porter plainte, en disant que quelqu'un lui avait dit que c'était nous qui avions agressé", déplore Marie-Eve. "Un policier ne doit pas argumenter, il doit prendre la plainte!", ajoute-t-elle.
"Cela fait trois jours de vacances de perdu", regrette Marie-Eve. "On a passé nos vacances à l'hôpital et au commissariat", ajoute-t-elle."Nous n'avons vraiment plus envie de revenir en France", conclut Marie-Eve. Le couple a porté plainte en fin d'après-midi ce jeudi 2 août. Contactée par le Huffington Post, la Préfecture de Police a confirmé le dépôt de plainte, mais n'a pas souhaité s'exprimer sur le sujet – Source : Le UFFIGTON POST
Homophobie
Partout dans le monde on tuent, mutilent, emprisonnent des gay, des bi, des lesbiennes au nom de la parole d'un dieu qui n'existe que dans la tête de ceux qui y croient
Ce n'est qu'un exemple : Une agression soulève une émotion considérable dans le Nebraska (centre des Etats-Unis). Une manifestation de soutien réunissant 500 personnes s’est même tenue dimanche à Lincoln, capitale de l’État, après qu’une femme de 33 ans a été attaquée, déshabillée et ligotée par des inconnus dans sa maison. Selon les médias locaux, des insultes homophobes auraient été tracées à l’aide d’une lame sur son corps. Elle serait parvenue à se libérer d’elle même et à sortir pour appeler à l’aide. Un départ d’incendie et des graffitis antigay ont également été constatés sur place
La nourriture sacrée
Au nom d'un dieu fruit de l'imagination de ceux qui affirment son existence vont jusqu'à soutenir la mal-bouffe en se rendant nombreux consommer pour le meilleur des profits de la chaîne de restauration rapide américaine spécialisée dans les plats à base de poulet, Chick-Fil-A est contre le mariage gay aux États-Unis. Elle a invité récemment ses clients qui partagent cette idée à venir la soutenir en venant nombreux dans leurs restaurants
Le PDG, Dan Cathy, s'est lui-même exprimé en public contre le mariage homosexuel et en appelle au " jugement de Dieu ". " Nous supportons la famille au sens biblique de sa définition […], nous vivons encore dans un pays où il est possible de partager nos valeurs et d'opérer selon des principes bibliques "
L'absurde
Comment se peut-il qu'il y ait encore dans nos sociétés des homophobes se réclamant d'un être suprême quand nous savons qu'aucun dieu ne peut exister ni de même que l'idée ne peut non plus être considérée dans la recherche comme une hypothèse de travail sérieuse ? - Crab - 4 Août 2012
Suite :
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/la-femme-debout/
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