VIRGINITÉ - Malek Chebel (09/11/2010)
Fichier – Wikimedia Commons -
Malek Chebel,
spécialiste reconnu de l’Islam
A propos de son dernier livre le - Dictionnaire amoureux des Mille et une nuits
Paru en 05/2010
Le Mot de l'éditeur
Le roi d'un immense empire découvre que son épouse, esseulée, le trompe avec ses esclaves. Fou de jalousie, il tire son sabre de son fourreau et les achève tous. Le roi décide alors qu'à l'avenir il ne passerait qu'une seule nuit avec de jeunes vierges, avant de leur trancher le cou. Shéhérazade devient l'épouse du roi. En magicienne des mots, elle cherchera à sauver sa tête en enchaînant des histoires plus passionnantes les unes que les autres.
A sa façon, elle a inventé l'intrigue à rebondissements, le feuilleton du désir. Nées à Bagdad vers l'an mil, inspirées par les légendes de la Perse et de l'Inde, puis enrichies par celles du Caire et de Damas, les Mille et Une Nuits sont un miroir de l'humanité sous toutes ses facettes. Ce livre, redécouvert au XVIIIe siècle par le Français Antoine Galland, est l'un des plus lus clans le monde. Fin de la présentation
Mais Shéhérazade c'est avant tout le mythe de l’amour et [ de la transmission par les femmes, c’est-à-dire de deux valeurs de culture et de civilisation qui sont très malmenées aujourd’hui.
De l’amour, de toutes les formes de l’amour, en premier lieu de ce qui le fait durer c’est-à-dire le désir renouvelé, car telle est la stratégie de Shéhérazade, c’est d’amener le désir de savoir à un point tel qu’il arrête la violence contre les femmes et le meurtre d’un crime d’honneur encore présent dans bien des sociétés – selon Nicole Barrière ]
[ Le calife est subjugué par le conte et consent à ne pas tuer Shéhérazade au petit matin. Ses contes sont si divers et riches que le Calife consent à ne pas l’exécuter, au bout de la 1001ème nuit, reconnaissant son intelligence et sa bonté. D'après Soyème Bekhouche ]
Un grand bémol vis à vis de ces interprétations angéliques rédigées pour un bien-être masculin daté d'un âge révolu - c'est avec beaucoup de lucidité dans son '' J'ai tué Shéhérazade '' que Joumana Haddad donne une interprétation qui ne doit plus rien à la vision phallocrate des rapports entre femmes-hommes ;
un aperçu curieusement « oublié » par les auteurs, auteures ou analystes plus timorés les uns, les unes que les autres, qui l'on précédée à l'examen d'un conte qui confine ( voire confirme ) la femme, en effet, dans un rôle subalterne, une histoire qui ne participe en rien à ré-hausser le statut de la femme, bien loin de l'égalité femmes-hommes
Pourquoi Shéhérazade, dit-elle ? Parce que ce personnage de fiction, qui a trompé un sultan sanguinaire en lui racontant une histoire pendant mille et une nuits, est un très mauvais exemple : " On persuade les femmes que, pour réussir dans la vie, il faut satisfaire l'homme : par un récit, un bon repas, une paire de seins siliconés, ou une bonne partie de jambes en l'air."
Toutes les femmes arabes, remarque Joumana Haddad, ne courbent pas l'échine. " Moi et beaucoup de mes semblables ne sommes pas voilées, effacées, illettrées, opprimées, et certainement pas soumises."
Le mental mahométan
Comment font les musulmans ( surtout les femmes ) pour ne pas s'apercevoir que le texte du coran '' parle '' des femmes à la troisième personne ? [ C'est fou... !!!! ??? ]
Les pires affres qu'a connus l'humanité aura eu et sera toujours perpétué par le contrôle de la sexualité, émanant d'un égocentrisme masculin parmi les plus pathologiques, visant plus particulièrement les femmes ; d'où '' l'importance de la virginité ''
Cela fut vrai un temps majoritairement dans la chrétienté - le demeure très, très majoritairement vrai dans l'islamique où dans cette dernière '' culture '' la femme à travers un accoutrement vestimentaire en rapport avec la sharia est définie comme le bétail, la propriété exclusive de '' l'homme musulman '' *
Le '' nos filles '' ou le '' nos femmes ''...
* '' L'homme musulman ''; une invention de pseudo antiracistes pour tenter d'empêcher la critique d'une religion totalitaire et les conséquences pathologiques quelle génère...
Dans l'histoire récente [ et actuelle ] en tant qu'incroyants nous ne nous sommes jamais privé de critiquer les religions duelle surtout [ plus particulièrement ] dans leur volonté d'aliéner les femmes à la maternité sans autres perspectives d'existence – avec pour corrollaire le principe de filiation exclusivement issu du biologique – mais, mais du propriétaire...
« Pensez donc, '' mon bon monsieur '', laisser toute liberté aux femmes et pire vous imaginez si la polyandrie était acceptée [ institutionnalisée comme la polygamie ] saurait-on qui est le père de l'enfant? »
[Rire si possible]
Certes Malek Chebel est un spécialiste de l'islam, je préférerais dire de l'islamique – mais sous le prétexte en fait de chercher quelques lumières dans l'islam - à l'appel du corps par sa ré-écriture ou ses interprétation de la virginité des femmes il ne fait finalement que conforter la répression sexuelle qui dans l'islamique ou le mental mahométan place l'honneur de la famille au-dessous de la ceinture de la femme
Est-il besoin de rappeler que les religions duelle et leur moraline [ monothéistes ] ont été inventées par des individus vivant dans l'angoisse de ne pas savoir expliquer, effrayés par ce qu'ils ne contrôlent pas et surtout et avant tout épouvantés à l'idée de finir cocus?
Pressentant les invariants à venir de cet auteur j'avais rédigé le 24 Octobre 2009 une fable à lire sur
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/le-paradis-d-allah/
Crab
11:42 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : athéophobie, islam, virginité, religion, sexualité, malek_chebel, joumana_haddad, shéhérazade, voltaire, shakespeare, diderot, féminisme | Facebook | | | Imprimer |