Guerres de religions (09/03/2012)
Qui parle de guerres de religions ?
Bayrou, hier soir sur le plateau de '' Parole directe '', je le cite approximativement mais sans rien trahir de son propos : « j'ai assez écrit sur les guerres de religions pour savoir qu'il vaut mieux ne plus en revoir », cela dit à propos de '' la polémique sur le halal ''
Bref l'acte d'abattage barbare et l'aspect abominable de la symbolique du sacrifice [ la banalisation de l'infanticide ] ne le trouble guère
Ici, une fois de plus, il faut dire que la polémique n'est pas nouvelle, c'est depuis plusieurs années, une des revendications des incroyants ou de toute personne qui n'accepte pas non seulement un exemple exécrable donné aux plus jeunes, ni de payer une taxe islamique qui sert à financer la construction de lieux de cultes sans le savoir puisque l'étiquetage sur les étals ne mentionne pas le halal
Ceci rappelé, qui parle de guerres de religions dans notre pays ?
À certaines époques de notre histoire les croyants s'entre-tuaient entre-eux, mais s'entendaient toujours pour emprisonner ou assassiner les incroyants où pour brûler toute personne plus ou moins sceptique ou autres accusées de sorcelleries
Pendant des siècles les incroyants et toute personne qui doutait, à l'exemple d'un Jean Meslier publié après sa mort se terraient, se taisaient pour ne pas être lâchement dénoncée puis livrée aux bourreaux, comme c'est toujours le cas dans les pays ou domine la religion musulmane, voilà la réalité d'autrefois et de notre époque
Quand ces gens là vont-ils comprendre, que dans notre pays, qu'aucun féministe, ni aucun incroyant ne pourra laisser des individus transmettre tranquillement d'une génération à l'autre leurs idéologies [ religions ] phallocrates ?
Dans ce pays les incroyants, les agnostiques, les croyants sans religions ou non pratiquants forment la majorité et l'on n'entend parler que d'arrangements, de tentatives d'imposer dans l'espace publique ou dans les lieux de savoirs leurs religions, une vision religieuse de la société et qui plus est au frais du contribuable
Pour illustrer ce dernier propos, à savoir,'' du bon usage de l'espace public '' par des religieux conscients que pour maintenir leurs privilèges de s'octroyer à leurs seules fins à notre époque l'argent des contribuables pour financer leurs écoles, je citerais D' Holbach à propos de L'Université : Établissements très utiles au clergé et sagement confiés aux soins de ses membres, qui travaillent à former des citoyens bien dévots, bien zélés, bien pauvres d'esprits, bien inutiles à la société profane, mais bien utiles au clergé – Fin de citation
Alors, aujourd'hui l'emploi de '' clergé '' est à mettre au pluriel, vous l'aurez compris l'enjeu n'est pas dans un premier temps directement l'Université, mais la manne financière que récolte les écoles dites confessionnelles toutes religions confondues
L'argent public dévoyé
La liberté de conscience n'est pas respectée dans ces écoles subventionnées par l'État, dans la meure où en en contrepartie l'on n'y enseigne pas les philosophies non matérialistes de la volonté de domination des incroyants - Crab 09 Mars 2012
Jean Meslier. 1664-1729 (DR).
" Mourir pour une religion ne prouve pas qu'une religion soit véritable ou divine ; cela prouve tout au plus qu'on la suppose telle. Un enthousiaste, en mourant, ne prouve rien sinon que le fanatisme religieux est souvent plus fort que l'amour pour la vie. "
Suite à partir de la page :
http://laicite.over-blog.com/article-innocent-101141528.html
11:01 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : athéisme, guerres de religions, religions, politique, société, socialistes, ump | Facebook | | | Imprimer |