IPHIGENIE (de); et d'un mythe humaniste... (10/01/2007)
Prologue
Les monothéistes non seulement n’ont jamais rien inventé, tout au long de la fastidieuse rédaction de leurs textes, pratiquaient couramment le copié collé.
Comprenant les arrangements nécessaires pour assoir la suprématie du fils sur la fille, la suprématie de l’homme sur la femme.
Peinture numérique - Crab -
IPHIGÉNIE (de); et d'un mythe humaniste...
Artémis sacrifie un animal -cette fois c'est une jeune fille qui échappe au sort que lui destinait son père sans aucune intervention divine.
Citation
« Fille d’Agamemnon et de Clytemnestre, suivant la tradition la plus commune, Iphigénie était destinée par son père, sur le conseil du devin Calchas, a être sacrifiée à la déesse Artémis, qui retenait la flotte grecque à Aulis et l’empêchait de gagner Troie. Appelée par son père sous le fallacieux prétexte qu’elle allait devenir l’épouse d’Achille, elle devait périr sous le couteau du sacrificateur, quand Artémis, prise de pitié, lui substitua une biche, l’enleva dans une nuée, et la transporta à Tauride ». Fin de citation.
ABRAHAM (de); et d'un acte déshumanisant...
Figure de parents infanticide
Dans les religions Abrahamiques [prétendues d'origine divine], le sacrifice est ordonné à un homme [le père] et non pas à une femme [la mère] car dans cette idéologie [religion] le garçon est considéré comme plus important que la fille, - pour marquer l'évènement doit-être sacrifier
C'est à ce moment précis ici que ce fait une différence fondamentale entre la pensée humaniste des Grecs et l’idéologie phallocrate des textes du monothéisme
La fonction du sacrifice d'Abraham, n'a pas d'autre finalité aux yeux de la tribu – celle d'asseoir la suprématie du garçon sur la fille, de l'homme sur la femme
Le père d’Iphigénie croyant et fasciné par le devin Calchas suit l’oracle qui lui commanderait de sacrifier sa fille pour gagner la bataille...
Mais ce qui suis est bien loin, des textes des monothéistes - ici il ne s'agit pas seulement ''d’un commandement divin et son corollaire la soumission à un dieu'', mais bien d'un moment ou la pensée critique l'emporte sur l'idéologie, la religion ou encore le dogme
Cette croyance absurde dans les oracles est parfaitement identifiées par Artémis – Révélateur de la pensée humaniste des poètes de l'antiquité grecque Artémis ne sombre pas dans la confusion
C'est à ce moment, ici, que ce fait une différence fondamentale entre la pensée humaniste et l’idéologie phallocrate des textes de chaque religion monothéiste
Le père d’Iphigénie complice du devin persuadé d'obéir à un présumé ordre divin donne de faire assassiner sa fille [ '' la très sérieuse appellation de sacrifice '']
Mais cette croyance dans la volonté divine [issue de l'endoctrinement...], par l'intervention d'Artémis est défaite [ contestée ] agit comme le révélateur de la pensée humaniste des anciens grecs - Artémis sauvera Iphigénie d'un destin horrifiant - un destin que lui assignait la superstition dominante à cette époque Crab
Notes
Iphigénie est l'une des filles d'Agamennon et de Clytemestre.
L'incohérence des textes monothéistes n'est plus à démontrer: Dans la bible, livre du Lévitique Chapitre 18 v 21 ; " Tu ne livreras aucun de tes enfants pour le faire passer à Moloc "
Et encore moins connu que celui d'Isaac, le fils d'Abraham, la seule enfant de Jephté et là il s'agit d'un sacrifice votif, promis à Yahvé en action de grâce d'une victoire militaire. Cette enfant ne sera pas sauvée, bien que son père, d'après le récit biblique, ait attendu deux mois avant d'accomplir son vœux.
L’hellénisme
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2011/01/01/2011-l-hellenisme.html
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