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07/10/2020

L’islam par les nuls

Riss ·

L es jours passent, et peu à peu on nous livre des éléments sur ce qui s’est déroulé le 13 novembre. Ainsi, la plupart des terroristes ayant agi ce jour-là étaient des petits voyous comme il y en a des milliers en France. Ni plus ni moins. Modestes trafiquants de shit, quelques condamnations, rien d’extraordinaire. Certains tenaient un bistrot, aimaient boire de l’alcool et semblaient à des années-lumière du rigorisme coranique. On s’interroge sur des parcours si chaotiques. Et au passage on en profite pour mettre en avant le côté minable de ces bouffons tragiques, pour faire peu à peu disparaître l’élément déclencheur de cette violence, la religion. Comme si l’attaque du 13 novembre n’avait été rien d’autre qu’un crime crapuleux commis par de petits délinquants drogués. Un fait divers presque. Tout doucement on efface la religion de cette affaire.

Les idéologies totalitaires ont toujours puisé parmi les criminels pour grossir leurs troupes. En 1929, un proxénète nommé Horst Wessel adhéra au parti nazi. Dès lors, il put exercer sa violence sans retenue jusqu’en février 1930, où il fut tué pendant une rixe contre des communistes. La propagande nazie en fit un héros, et le chant qu’il avait écrit devint l’hymne des hitlériens. D’innombrables autres voyous endossèrent l’uniforme nazi, avec lequel tout leur était pardonné. Et, pendant la guerre, les gestapistes français de la rue Lauriston trouvèrent dans la pègre de dévoués serviteurs qui mettaient leur science de la violence au service de l’idéologie collabo.

Les petits voyous du 13 novembre ont fait de même. Même si l’on s’étonne de leur conversion rapide et de leur zèle, il n’en reste pas moins que c’est bien la religion qui est à l’origine de ces horreurs.

Dans le même temps, les responsables de l’islam de France répètent comme un vieux gramophone cassé que « l’islam est une religion de paix, l’islam est une religion de paix, l’islam est une religion de paix… ». C’est la seule chose qu’ils trouvent à dire quand les fondements mêmes de notre démocratie sont attaqués. Car jamais on ne les entend affirmer haut et clair leur attachement aux valeurs de la démocratie, comme la liberté de conscience ou la laïcité. Ce qui montre que, pour eux, leur religion est au-dessus de tout, y compris de la démocratie. Cette hiérarchie des choses est exactement celle des islamistes et des fascistes religieux.

Les tueurs du 13 novembre ignoraient déjà les lois de la démocratie en commettant leurs petits larcins. Les responsables du culte musulman en France ont la même démarche en mettant au second plan les valeurs démocratiques. Les lois françaises passent après les lois de leur religion.

Pour rassurer les esprits, on fait venir place de la République des gamins des « quartiers difficiles » et on leur fait chanter La Marseillaise devant les caméras. On ose instrumentaliser ces enfants en leur faisant jouer le rôle du bon petit patriote pendant que les adultes responsables de l’islam de France continuent de ne jamais dire clairement leur attachement aux valeurs démocratiques.

Beaucoup de musulmans ont la trouille de parler et de dénoncer les incohérences de leur religion. Critiquez l’islam sans être musulman, et on vous traitera d’islamophobe. Critiquez l’islam en étant musulman, et vous serez condamné à l’exil par votre famille.

Peut-on simplement réfléchir, se poser des questions sur cette religion, sur ses origines et sa construction ? Gérard Mordillat et Jérôme Prieur, qui avaient réalisé il y a quelques années une extraordinaire série sur Jésus, Corpus Christi, diffusée sur Arte, ont renouvelé l’aventure dans un nouveau documentaire, consacré à Jésus et Mahomet (voir pages 8–9).

Le premier tabou autour du Coran est celui de ses origines. Un texte sans contexte, disent les spécialistes. C’est-à-dire un texte surgi de nulle part, qu’on ne peut mettre en perspective avec aucun autre écrit, comme cela est possible avec le Nouveau Testament, découlant de l’Ancien, ainsi qu’avec d’innombrables textes chrétiens primitifs qui fourmillent à cette époque. Avec le Coran, rien de tout cela. Les mystiques diront que c’est la preuve de sa sainteté. Les rationnels seront plus dubitatifs. La réponse à cette question sera longue à trouver, car le Coran n’a pas bénéficié d’autant d’études que les textes chrétiens. Pourquoi ? Une seule question suffit pour se brûler les doigts. Qui a écrit le Coran ? Poser cette question, qui suppose que d’autres auteurs que Mahomet sont intervenus pour sa rédaction, est quasiment blasphématoire. Car, depuis le xii e siècle, les discussions sur le Coran sont interdites, et l’islam s’est depuis enfermé dans une bulle où tous les musulmans sont prisonniers. Quand on mesure tout ce qui reste à faire, à penser, à découvrir sur l’islam, on perçoit l’indigence abyssale des responsables musulmans actuels, qui répètent, quelles que soient les circonstances, que « l’islam est une religion de paix » . Avec tous ces imams tartuffes quasi analphabètes, l’islam aujourd’hui n’est qu’une religion de cancres. C’est en laissant les chercheurs étudier scientifiquement et rationnellement le Coran que l’islam aura une chance de réellement devenir un jour une religion de paix.

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