14/12/2007
Justice
24.06.2007
Loi et réglementation
F........ m'écrit
« .../...[ ]
Et je ne crois pas que l'on ait besoin de savoir plus d'une centaine de lois
relativement simples, pour connaître les limites du permis et de l'interdit.
En conséquence les juges font ce qu'ils veulent» Fin de sa remarque
Non!
Un citoyen doit faire preuve d’esprit citoyen
Donc - Toute personne avant de créer ou d’entreprendre se doit nécessairement de prendre connaissance de la législation et de la réglementation en vigueur dans le domaine lié à l’exercice
Il doit en être de même, avant de s’engager, chaque fois que l’on fait un choix; Culturel, social, économique et politique
Cela s’appelle se conduire en citoyen - Donc en personne responsable, consciente
Dans un État de Droit comme le nôtre il est sain que les rapports entres les personnes soient contractuels
Les seuls domaines, exception faite du cadre institutionnel accepté par toutes les personnes qui en ont fait le choix (mariage par exemple), ne peut ou en tous cas être régis par la loi; Ce sont, d’une manière générale, les amours.
Il n'y a que les intégristes, à propos des modes de vies, pour dire et tenter d'imposer le contraire
Donc, les juges ne font pas ce qu’ils veulent, dans le cas des sanctions positives ou négatives rendues par les Tribunaux, ils appliquent la loi
Crab
17.08.2007
LOI
La récidive; Fallait-il vraiment une loi nouvelle?
Fable
Un jeune Enfant ayant dérobé un Livre à l'un de ses compagnons d'étude, le donna à sa mère. Elle prit le Livre, sans faire aucune réprimande à son fils ; au contraire elle l'embrassa, et lui fit des caresses. Quand il fut devenu plus grand, il s'accoutuma à dérober des choses d'une plus grande conséquence. Ayant été un jour pris sur le fait, on le livra entre les mains de la Justice, et il fut condamné à la mort. Sa mère le suivait en pleurant tandis qu'on le conduisait au supplice. Il demanda permission au Bourreau de lui parler en particulier. Elle approcha son oreille de sa bouche, il la mordit et l'arracha à belles dents. Sa mère et tous les assistants se récrièrent, et lui reprochèrent sa cruauté, lui disant qu'il ne se contentait pas d'être un voleur, mais qu'il avait encore commis une impiété à l'égard de sa mère. " C'est elle seule, répliqua-t-il, qui est la cause de mon malheur ; car si elle m'eût fait de sérieuses remontrances, lorsque je lui portai la première fois un Livre que j'avais volé, j'aurais discontinué de le faire, et je ne serais pas tombé dans le malheur où je me vois aujourd'hui. "
Esope (v. 484-v.420 av. JC)
14.11.2007
Jugement ou vengeance?
Le schizophrène n’a pas la notion de bien ou de mal, au sens que lui donne la société civile - c’est la nature même de cette maladie
L’expérience, depuis de nombreuses décennies, à démontrer que c’est en suivant un traitement chimiothérapique que le schizophrène recouvre ''le sens moral''
Tous les ''accidents'', petits ou extrêmement graves, selon le degré de dangerosité des malades sont dus chaque fois qu’est interrompu le traitement psychiatrique
Dire «que ce n’est pas aider le malade que de le dire malade», revient à dire qu’il ne faut pas appeler un chat un chat, la médecine n’a pas pour fonction les guérisons miraculeuses.
Dire «qu’il il n’est pas toujours en crise et donc il peut entre deux crises assister à un procès», est un non sens
Sous l’effet de la prise de médicament, le prévenus est en effet conscient - donc n’est plus comme au moment des faits ''dépourvu de tout sens moral''
reconnaître ''son délit'', ce qu’il ferait volontiers, compte tenu de ''sa moralité'' obtenue parce qu’il est assujetti à un traitement...
Ce n’est pas la tenue d’un procès, ce qui importe c’est une enquête menée à son terme, pour vérifier s’il n’y a pas d’autres responsabilités ''ayant favorisé'' le passage à l’acte du malade - cela est dû aux victimes
S’il y avait d’autres responsabilités d’établies, là (en effet) il pourrait et ce serait légitime se tenir un procès pour juger du degré de responsabilité des personnes qui elles ne sont pas malades
Les victimes sont en droit d’attendre cela
Crab
22.11.2007
Jacquot le croquant
Crocodile et du Renard (Du)
Le Crocodile méprisait le Renard, et ne lui parlait que de sa noble extraction. " Faquin, lui disait-il d'un ton arrogant, je te trouve bien hardi d'oser te faufiler avec moi. Sais-tu bien qui je suis ? Sais-tu que ma noblesse est presque aussi ancienne que le monde ? - Et comment pourrez-vous me prouver cela ? répliqua l'autre fort surpris. - Très-aisément, reprit le Crocodile. Apprends que dans la guerre des géants, quelques-uns d'entre les dieux prirent la fuite, et vinrent, transformés en Crocodiles, se cacher au fond du Nil. C'est de ceux-là dont je descends en droite ligne. Mais toi, misérable, d'où viens-tu ? En vérité, repartit le Renard, c'est ce que je ne sais point, et ce que je n'ai jamais su. Croyez, Seigneur Crocodile, que je suis beaucoup plus en peine de savoir où je vais, que d'apprendre d'où je viens"
Esope
Crocodile et de la juge (De la)
Le crocodile méprisait la juge, et ne lui parlait que de sa noble extraction. «Coquine, lui dit-il d’un ton arrogant, je te trouve bien hardie d’oser te faufiler dans les affaires de la Mairie de Paris. Sais-tu qui je suis? Sais tu que ma notoriété est presque aussi ancienne que le monde?»
Et comment pourrez-vous me prouver cela? Répliqua la juge fort surpris
«Très aisément,[ répliqua le crocodile], apprend que dans la guerre des candidats, quelques uns face à la montée du FN prirent la fuite, et vinrent transformés en crocodiles me faire élire avec plus de quatre vingt deux pour cent des voix - c'est de ceux-là dont je descends en droite ligne - Mais toi, misérable coquine, d'où viens-tu?»
«En vérité, [repartit la finaude], c'est ce que je ne sais point, et ce que je n'ai jamais su. Croyez, Seigneur Crocodile, bien que je sois beaucoup plus en peine de savoir où je vais, j’y parviendrais, plutôt que d'apprendre d'où je viens»
Mille remerciements à Esope – Crab
13.12.2007
Colonna
Un avocat de Colonna, lors de sa plaidoirie - «Ne faites pas de Colonna un Dreyfus corse»
Entendre cela dans la bouche du défendeur d’un nationaliste c’est un non sens inacceptable - il n’y à pas plus xénophobe et raciste que le nationalisme identitaire de cette minorité de Corse
Crab
14.12.2007
Dans les couloirs du Palais de Justice, les proches d’Yvan Colonna s’insurgent contre la décision des juges.
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Se sont-ils insurgés après le lâche assassinat du Préfet ?
Fut-il le préciser, à nouveau ; d’une balle tirée dans son dos par de potentiels futurs martyrs de « la cause Corse » ? (Tenir compte des guillemets).
A proximité du tribunal d’Ajaccio, un bâton de dynamite a par ailleurs été lancé en direction d’un fourgon de CRS sans faire de dégâts. A Bastia, des pneus et des conteneurs à ordure ont été brûlées près du palais de justice. Le calme est revenu vers 21 heures. Source, Libération.
Michèle Alliot-Marie a dénoncé ces attentats «contraires à l’éthique, et au sens de l’honneur des Corses». Et d’ajouter ; «Ces actes sont indignes de la République».
Ah oui!!! Il aurait donc toutes sortes de sens de l’honneur - Un sens Corse et d’autres ceux [ou celui] des autres.
Comment s’en sortir, comment éradiquer toutes les formes d’extrémisme ou de terrorisme, quand successivement, quelque soit l’affaire ou les dérives de toutes origines, depuis des années, les ministres les uns après les autres et aujourd’hui par mimétisme de l’ex ministre de l’intérieur devenu depuis chef de l’État accumulent les non sens sémantique?
Ce qui caractérise ce pouvoir c’est de plus en plus l’improvisation et l’amateurisme poussé à son paroxysme comme en témoigne toutes les confusions ou contradiction observées, ces temps derniers, à propos des Droits de l’Homme
Et qu’ose déclarer ces prétendus nationalistes, ces ennemis de la Démocratie qui ont le culot de se faire passer pour victime comme ils disent, ''d’une dictature'', celle de la France
Citation
«Jean-Philippe Antolini, porte-parole du Comité anti-répression avait prévenu : «Ce verdict inique ne peut être que très mal accueilli en Corse. Il sera très mal vécu. Nous avons eu des justiciers qui ont rendu une vengeance d’Etat. C’est un véritable scandale d’Etat que nous ne tolérerons pas». Le Comité anti-répression a appelé les nationalistes à se réunir lundi à Corte pour «apporter une réponse à la hauteur de la provocation. «Je pense que nous allons vers des tensions nouvelles», a pour sa part déclaré Jean-Christophe Angelini, élu autonomiste à l’Assemblée de Corse. Source Libération
Qu’un élus Corse se permettent de dire
«Je pense que nous allons vers des tensions nouvelles», au lieu, justement pour éviter tout acte irresponsable, de rappeler avec force que la France est une démocratie, que la Justice est indépendante, il devrait être aussitôt être destitué, pour incitation à la haine et à la violence
Comment peut-on parler d’un procès politique, quand dans une démocratie un groupe décide de d’assassiner un représentant de l’Etat?
Qui à armer Colonna, son groupe, des politiques?
Des mafieux, préoccupés ou espérant dans un avenir de prétendue indépendance de bétonner d’hôtels ou de villages de vacances la côte Corse?
Non! Non et non, ces gens qui pratiquent l’assassinat ne peuvent en aucun cas être apparentés à un mouvement dominé par un esprit de liberté
Crab
19:57 Publié dans Justice | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : justice, société, droit | Facebook | | | Imprimer |
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