20/05/2011
Tunisie
Suède - 26 ans – jeune femme turque -
...fut tuée par son père au nom de l'honneur, avait-il dit, sans manifester le moindre regret et pour toute explication...
Elle avait refusé de se laisser marier contre sa volonté – avocate elle défendait toutes les jeunes filles qui refusaient le mariage forcé
http://www.dailymotion.com/video/xf7grk_mariee-de-force-islam_news
Pourquoi j'ai quitté l'islam ?
On me demande souvent pourquoi j'ai quitté l'Islam ? Aussi absurde que cela puisse être, des Musulmans ne peuvent même pas se permettre de penser que le fait de quitter l'Islam est un choix, ou que c'est même possible - Ali Sina
Tunisie
La morale est différente suivant les cultures, sauf quand le foncier est patriarcal...comme dans toutes les religions duelle...aussi quand se substitue à la Culture la religion, et surtout si elle devient la religion d'un État... vite antidémocratique comme la grande majorité des États arabes, Perse...
C'est toujours cette même emprise persistante et délétère de l'islamique que l'on constate dans l'actualité qui nous parvient des pays qui viennent de chasser quelques dirigeants - Crab
L’activisme des islamistes inquiète le camp laïque
Les partisans d’Ennahda se plaisent à cultiver une image policée, tout en tentant de construire une hégémonie sociale et politique. Tunis, envoyée spéciale.
Il était aux premières loges pour voir défiler les premières manifestations à caractère politico-religieux qui ont fait leur apparition, le vendredi, sur l’avenue Habib-Bourguiba, dans le centre-ville de Tunis. Salarié de la librairie Al Kitab, à Tunis, Ziad s’alarme, comme de nombreux Tunisiens attachés à la laïcité, de « la montée des mouvements islamistes financés par les pétromonarchies du Golfe ». « Nous voulons une république de citoyens, pas une république de croyants », tranche ce trentenaire qui reproche au parti islamiste Ennahda (renaissance) de s’appuyer sur « le réseau des mosquées pour diffuser sa propagande politique ». Cible d’une répression féroce sous Ben Ali, les islamistes tunisiens, très discrets pendant le soulèvement populaire, sont sortis de l’ombre. Ils font désormais preuve d’un activisme ostentatoire, plaçant leurs imams dans les mosquées, multipliant les meetings et les œuvres de bienfaisance en direction des plus démunis ou des réfugiés libyens qui affluent en Tunisie. Légalisé le 1er mars dernier après trente ans de clandestinité, le parti Ennahda espère se poser en alternative pour arriver en tête du scrutin qui doit désigner, le 24 juillet prochain, les élus à l’Assemblée constituante.
Prompt à se référer aux islamistes de l’AKP au pouvoir en Turquie, le chef d’Ennahda, Rached Ghannouchi, tente de cultiver une image policée. « La phase de transition en Tunisie d’un régime policier dictatorial vers un régime démocratique doit réussir », répète-t-il, en fustigeant « ceux qui continuent d’utiliser la peur des islamistes ». Cette formation n’hésite pourtant pas à envoyer ses militants perturber, parfois de façon agressive, les meetings des démocrates, comme ce fut le cas, il y a quelques semaines, à Kairouan, lors d’une réunion publique organisée par l’Association tunisienne des femmes démocrates. Une surenchère qui s’explique sans doute par la concurrence opposant Ennahda à des mouvements salafistes plus radicaux, comme Hizb Ettahrir, un parti intégriste qui défend ouvertement le projet d’une société régie par la charia. R. M
Notes
Citation: L'islam a vocation à se répandre sur toute la planète pour le bien de l'humanité, et le djihad - le combat dans la voie de Dieu - doit l'y aider. Le terme, qui renvoie autant à la notion d'effort qu'à celle de lutte, est employé 22 fois par le Coran dans un sens général, 3 fois dans un sens spirituel et 10 fois dans un sens strictement guerrier. « Combattez dans le chemin de Dieu ceux qui luttent contre vous, [...] tuez-les partout où vous les rencontrerez », dit la sourate II. Dans le verset 91 de la sourate IV, les fidèles sont sommés de passer au fil de l'épée les polythéistes (païens) et les mécréants qui refusent de se soumettre à la loi d'Allah : « S'ils ne déposent pas leurs armes, saisissez-les, tuez-les partout où vous les trouverez. »
Certes, le texte coranique ne prêche pas la violence gratuite. Il incite à la miséricorde envers l'ennemi qui se soumet et prévoit un traitement particulier pour les « gens du Livre » ; bien qu'accusés de l'avoir pervertie, juifs et chrétiens ont reçu la Révélation et n'adorent qu'un seul Dieu. Ils ont donc droit à la vie sauve et peuvent pratiquer leur culte avec discrétion, à condition de payer un impôt. Cette tolérance, qui perdurera tout au long de l'histoire musulmane - et qui est remise en question de nos jours - « dépassait largement celle que les chrétiens accordaient aux juifs dans la chrétienté occidentale », relève l'historien Jean Flori
Mais elle avait aussi ses limites.
Les païens n'ont d'autres choix que la conversion, l'exil ou la mort
Certains versets conspuent les monothéistes non musulmans. « Si les gens du Livre croyaient, ce serait meilleur pour eux. Parmi eux se trouvent des croyants, mais la plupart d'entre eux sont pervers », affirme ainsi la sourate III. « Nous devons reconnaître avec honnêteté qu'il existe deux lectures du Coran et de la sunna : une lecture légitime, qui sélectionne les versets invitant à la tolérance envers les autres croyants, et une autre, tout aussi légitime, qui préfère les versets appelant au conflit », écrit l'islamologue égyptien Samir Khalil Samir, copte et jésuite. Les païens n'ont, eux, d'autres choix que la conversion, l'exil ou la mort. Ces versets belliqueux sont pourtant liés à un contexte historique bien précis. En 622, Mahomet, chassé par les polythéistes de La Mecque, fuit à Médine, d'où il déclare la guerre à ses voisins païens. D'après la sira, la « vie du Prophète », Mahomet a pris part à 19 combats et razzias durant ses dix années de prédication médinoise. Après sa disparition, la portée du djihad s'amplifie. Interprété dans un sens spirituel chez les mystiques soufis, il prend également une tonalité conquérante avec la fulgurante propagation de l'islam. A l'intérieur de l'empire, il sert aussi à traquer les apostats et les rebelles. A partir du xe siècle s'impose l'idée d'un djihad offensif permanent, explicité dans de nombreux traités. La figure du martyr, peu présente dans le Coran, acquiert ses lettres de noblesse. On met en exergue les paroles du Prophète qui encensaient le combattant mort au champ d'honneur, guerrier de Dieu auquel seraient réservées toutes les délices du paradis. Aujourd'hui, quatorze siècles plus tard, les islamistes prétendent plaquer ce modèle belliciste sur la modernité. Comme si l'Histoire s'était enlisée dans les sables d'Arabie. Source – L'Express
Quels jeux jouent les régimes arabes vis-à-vis des musulmans européens ?
Olivier Roy. Audelà de l’affaire des caricatures, les différents Etats arabes acceptent mal l’idée qu’un islam européen autonome se constitue. Ils font tout pour garder une influence sur les musulmans en Europe en jouant soit sur l’islam, soit sur la nationalité d’origine. Ils veulent garder un parrainage sur les musulmans européens pour avoir un levier d’influence sur les Etats Européens. Au départ, l’incident des caricatures est un incident isolé purement danois. Ce sont des imams au Danemark qui ont été au Moyen-Orient pour demander des soutiens, en décembre 2005. C’est à ce moment-là qu’on a vu une offensive diplomatique. Et là, il y a eu une demande d’audience des ambassadeurs des pays musulmans à Copenhague. Ça a mis en exergue cette volonté de tutelle.
/(1) Olivier Roy est professeur à l’EHESS (école des hautes études en sciences sociales). Auteur notamment de La Laïcité face à l’islam, Stock, 2000./
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18:41 Publié dans Tunisie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tunisie, islam, laïcité | Facebook | | | Imprimer |
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