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04/04/2016

Féministe de toujours

Élisabeth badinter

Déni des réalités

C’est difficile pour la classe politique qui nous gouverne depuis bientôt 35 ans d’admettre ses errements quand Elisabeth Badinter, spécialiste des Lumières, déclare dans L’OBS daté du 02 Avril 2016 : « on assiste à une véritable " régression " des droits des femmes " dans certains quartiers " où les imams les plus rétrogrades ont gagné la partie ".

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« Parce qu'elle est [ Nadia Remadna ] lucide et courageuse. Quand elle raconte le quotidien des femmes et des enfants qui vivent à quelques kilomètres du centre de Paris, on se croirait dans un autre monde. Je considère que Nadia Remadna, au même titre qu'un nombre croissant d'intellectuels arabo-musulmans qui prennent la parole avec courage, sont les représentants actuels des Lumières.

Elle appelle les femmes, réduites au silence par l'injonction des Frères musulmans et imams salafistes, à reprendre leur destin en main.

Quant à ceux qui la traitent d'islamophobe, je trouve cela inadmissible. Cela n'est pas du féminisme, c'est de la politicaillerie, insensible et méprisante à l'encontre des femmes

« Le féminisme concerne les femmes de toute la société. Les plus privilégiées ou celles des classes moyennes ont vu satisfaire un certain nombre nombre de revendications ; aujourd'hui ces libertés et l'égalité des sexes ne sont plus accessibles aux femmes de certains quartiers. C'est normal qu'elles se mobilisent pour être traitées comme toutes les Françaises.

Elles veulent bénéficier des lois qui ont été votées et des changements de mentalité dont ont bénéficié les femmes. Je pense que toutes les femmes ont besoin d'être libres et le critère le plus évident d'une démocratie moderne est l'égalité des sexes. Nadia Remadna se bat pour l'application des lois et veut tout simplement stopper la régression dont les femmes sont victimes. »

[ … ]

Dans la même interviewe elle rappelle que le voile est définitivement pas défendable

Je ne crains nullement de dire que les porteuses « volontaires » du voile poignardent toutes les autres femmes dans le dos - et sont à la pointe de toutes les tentatives de rétablir " l’ordre moral " contre " les droits des femmes " - contre toutes les libertés individuelles qui font notre culture, notre humanité

 

Pour ma part je considère que la gauche au pouvoir porte une plus lourde responsabilité que la droite car depuis le « règne » de Mitterrand et son épouse, puis de Jospin premier ministre ou encore dans l’actualité de Valls qui déclarait " qu’il « respecte tous les textes sacrés » ", s’ajoute le déni incessant, le refus quasi permanent des cadres du PS de nommer les réalités des assauts théocratiques contre la laïcité émanant pour l’essentiel du milieu musulman - plus grave pour ces cadres « socialistes » et « intellectuels » proches de la gauche vantant au nom des valeurs de la République l’égalité femmes-hommes, dans le faits, dans la réalité par le plus vil électoralisme, par le plus lâche des clientélismes s’évitent de dénoncer l’idéologie phallocrate de la religion des musulmans et passent leurs temps à hurler à l’islamophobie

En ce qui me concerne j’assume, être islamophobe c’est naturel – ce qui ne l’est pas naturel, c’est de défendre une religion misogyne qui infiniment plus que les autres « textes sacrés » sacralise les patriarcats

J’ajoute qu’il suffit de lire ces quelques sourates pour comprendre qu’on ne trouve dans l’infantile et égoïste coran, au contraire des « textes sacrés » qui l’on précédé, aucun rôle tenu par les femmes mais dans ce texte rédigé par des hommes pour le seul bénéfice des hommes en bonne logique musulmane on y parle quand même des femmes, certes, mais à la troisième personne, suites : extrait du coran, " Les diktats musulmans "

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2010/06/01/la-sourate-dite-les-lumieres.html

ou sur :

http://laicite-moderne.blogspot.fr/search?q=Les+diktats+musulmans

Crab – 05 Avril 2016

I

N’étant pas sans ignorer que Madame Élisabeth Badinter est la philosophe et la femme de lettres qui compte très probablement le plus grand nombre de pourceaux d’Épicure - conséquence de cette situation indigeste, ici, il me paraît bienvenu de porter à connaissance cette petite note :

Ctitation : Elisabeth Badinter, née à Paris en 1944, est la fille du publiciste Marcel Bleustein-Blanchet et la petite-fille du député socialiste Edouard Vaillant. Agrégée de philosophie, elle a été professeur à l'Ecole polytechnique. Son premier livre, l'amour en plus, histoire de l'amour maternel, est paru en 1981, suivi d'une vingtaine d'autres, dont une biographie de Condorcet écrite à quatre mains avec son mari Robert Badinter. Nombre de ses livres sont des portraits de femmes du siècle des Lumières, Emilie du Chatelet, Madame d'Epinay, ou du XXè siècle, les trois grands auteurs de langue française que sont Simone de Beauvoir, Marguerite Yourcenar et Nathalie Sarraute ou abordent le thème des rapports hommes-femmes ou celui de l'équilibre entre vie professionnelle et maternité, et Elisabeth Badinter a d'abord été considérée comme une philosophe féministe. Cependant sa réflexion l'amène à vouloir dépasser un clivage trop brutal, à refuser une trop grande victimisation de la femme, afin d'éviter une sorte de guerre des sexes qui lui paraît préjudiciable à la juste lutte pour l'égalité des salaires, devant les tâches ménagères et le partage de l'éducation des enfants. Elle prône plutôt une complémentarité des sexes, ce que lui reprochent certaines associations féministes. Son dernier ouvrage paru, Le conflit, la femme et la mère, paru en 2010, revient sur ces questions cruciales pour la société d'aujourd'hui.

 

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