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11/06/2016

Femmes - femmes – femmes-infidèles - je vous-aime

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Couvrez ce sein que je saurais voir

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Ici, je reproduis un article publié par CINÉ TÉLÉ REVUE - Actu | 08 Juin 2016

Frédéric Beigbeder : " Restons sexuels ! "

En pleine promo de sa comédie satirique "L'Idéal", le réalisateur et écrivain répond à la polémique née après la diffusion de la publicité Dim, traitée de "sexiste", dans laquelle il apparaît.

En pleine promo de sa nouvelle comédie,
"L'Idéal" (sortie le 15 juin), satire du milieu de la mode et de la publicité, le réalisateur, écrivain et directeur de rédaction du magazine "Lui" Frédéric Beigbeder est revenu sur la publicité Dim censée "scandaliser la France".

Elle le met en scène tentant d'écrire alors qu'une accorde jeune fille en sous-vêtements de la marque le distraie en faisant le ménage, tondant la pelouse, juste qu'à ce qu'il craque et ferme son ordinateur portable. "La littérature peut attendre". Aussitôt, une multitude de commentaires accusant la pub de sexisme ont fait le tour des réseaux sociaux et de certains journaux. Un torrent de méchanceté qui étonne, chagrine et surtout inquiète Frédéric Beigbeder. D'autant plus que ces commentaires viennent s'additionner à ceux nés après la publication dans «Lui» des photos dénudées d'
Audrey Fleurot, l'actrice de «L'Idéal».

Voici la réponse sincère et pleine de bon sens qu'il nous a donnée : «Moi, je croyais que c'était drôle, la pub Dim. Et si ça se trouve, je suis un horrible sexiste. Le problème de cette pub, je crois, c'est : ne nous trompons pas d'ennemi. Si on lutte contre le sexisme, c'est très bien, mais ne luttons pas contre le sexy. Que les femmes puissent être sexy, ce n'est pas dégradant. Le désir masculin est un hommage qu'on rend aux femmes. Si chaque fois qu'on voit une femme en petite culotte, on considère que c'est humiliant, on va entrer dans un monde asexué. Ce sont des problèmes très graves, car il y a des gens qui sont pour voiler le corps des femmes, qui traitent une fille en minijupe de pute. Attention ! Ne disons pas à toutes les filles qui montrent leurs jambes ou sont en culotte dans une publicité que c'est dégueulasse et qu'elles sont des victimes. Ce n'est pas du tout ça. Elles ont un pouvoir. Moi, je suis là en train d'écrire, et je n'arrive pas à me concentrer tellement elle est belle. Elle use de son pouvoir. C'est un pouvoir le corps de la femme.
Or, il y a beaucoup de féministes qui ont été choqués. Ho, quelque part, elles ont un peu raison. Je dis juste : ''Attention, j'entends ce que vous dites mais gardez l'aspect sexy pour notre vie entre hommes et femmes. C'est un jeu magnifique. Restons humains, restons sexuels.'' Le sexuel n'est pas du sexisme. Il faut faire très gaffe à ça, car le jour où on ne pourra plus montrer un corps de femme sans être un gros porc approche. Audrey Fleurot, et c'est plus grave, reçoit des commentaires sur Internet pour avoir posé dans ''Lui'' : ''Vous étiez quelqu'un de bien, comment avez-vous pu… je vous aimais bien maintenant je n'irai plus voir vos films''. Des trucs d'une méchanceté... alors que ce qu'elle fait est très beau.

Ce sont des images sublimes de grands photographes, un hommage à ''Belle de jour''. Tout ça est considéré maintenant comme de la prostitution ! C'est fou ! Si Buñuel, paix à son âme, ne peut plus tourner aujourd'hui ''Belle de jour'', l'histoire d'une bourgeoise qui se prostitue l'après-midi, si on considère que tout ça, c'est de l'humiliation, on risque de beaucoup se faire chier au XXI e siècle !
» - rapporté par Jean-Jacques Lecocq

Face à l’emprise, à la pression qu’exerce ceux et celles qui sans se l’avouer ni vraiment le dire détestent le désir sexuel, et même parfois quand tout simplement charmé il arrive ( et c’est heureux ) que l’on ne puisse se concentrer, Frédéric Beigbeder leur adresse une réponse judicieuse, pleine de bon sens...

En ce qui me concerne, j’ai tendance à penser qu’il s’agit de postures pudibondes des plus nauséabondes quelque part anti-jeunes émanant de personnes qui très tôt dans leurs histoires personnelles ont eu peur panique de leurs propres sexualités

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L’abaissement du statut des femmes

Au moment du siège de Constantinople le 29 mai 1453. Alors que les forces turques s'apprêtaient à entrer dans la ville, les religieux byzantins étaient occupés à discuter de la question théologique du sexe des anges, facilitant la prise de Constantinople - côtoyant les chrétiens, dans ces régions du monde où subsistaient tant bien que mal quelques populations polythéistes l’athéisme était relativement toléré ; mais après la prise de la ville, désormais dominée par les fous d’Allah, c’est l’ensemble des populations qui furent frappées de plein fouet par le monothéisme musulman dont la visée essentielle fut d’imposer l’abaissement aggravé du statut des femmes : sa disparition de l’espace publique pour en faire des machineries à fabriquer des enfants et en deuxième lieu chargées de les éduquer non pas pour en faire des citoyennes et des citoyens mais des musulmans

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Histoires de OUF

À notre époque ce type de querelle byzantine est le fait de mouvements plus marqués par une sorte de pudibonderie anglosaxonne - grands défenseurs ou défenderesses du seul modèle famille de concert avec les pro-allaitement maternel qu’Élisabeth Badinter n’a cessé ne dénoncer d’une année sur l’autre - mouvements ou associations qui aiment à désigner haineusement l’infidélité des seuls hommes et ne rêvent que de fidélité conjugale dans le couple*, de l’imposer et autant que possible par dessus-tout d’en finir avec le désir sexuel et la diversité des sexualités

* : ( - réactiver ou maintenir le désir sexuel à l’aide de médicaments, les labos pharmaceutiques y voient une manne future, voilà qui devrait réjouir « nos économistes bien pensants » très médiatisés qui ne jurent que par l’Europe politique et les bienfaits de la croissance démographique )

C’est bien dommage pour tous ces manipulateurs liés les uns les autres à la sauvegarde de l’espèce - la nature sous certains aspects est très bien faite et en toutes circonstances pour ces idéologues belle et bien contrariante, car notez bien ces deux points-ci ; rien ne se passe comme voudraient « nos pudibonds-es » car si la plupart des hommes sont des coureurs de jupons, il se fait que la plupart des femmes ne sont pas des madones – OUF !

- Donc, rien ne sera jamais perdu ; en effet selon un reportage diffusé sur arte, j’ai noté que la science contemporaine a découvert que les femmes ne sont pas des créatures monogames - OUF ! OUF ! OUF !

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L’infidélité est donc naturelle, c’est la fidélité qui ne l’est pas

Toutes les enquêtes ont montré que les « très belles femmes » sont moins infidèles que les « moins belles femmes », pourtant ce sont surtout les fesses des « très belles femmes » tant à l’écran que sur les supports papiers qui heurtent le plus « nos pudibond-e-s » alarmistes grands défendeurs et grandes défenderesses d’une société exclusivement hétérosexualisée ; il faut toujours se souvenir, car de nos jours c’est encore non sans impact sur notre société, que les religions monothéistes haïssaient les belles femmes considérées comme des ensorceleuses ou des sorcières - qu’encore au XIXe siècle certaines d’entre-elles furent brûlées sur le bûcher dans la clameur tragico-heureuse de populations hystériques – Crab ( athée, libertin, libertaire et amoureux des arts ) - 11 Juin 2016

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Suites : Réaliser un féminisme libertin

http://laicite-moderne.blogspot.fr/2016/03/realiser-un-feminisme-libertin.html

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ou sur :

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2016/03/18/realiser-un-feminisme-libertin-5775975.html