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15/06/2012

On l'appelait le dénicheur de - Papy Dany -

 « On a sacrément bien fait. Tous mes camarades peuvent me mettre un cierge »  déclaration de Jean-Vincent Placé - article de Chloé Demoulin dans France Soir

Source : http://www.francesoir.fr/actualite/politique/europe-ecologie-les-verts-pourquoi-jean-vincent-place-jubile-237169.html

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Jean-Vincent Placé jubile, principal artisan de l'accord conclu avec le PS :

« Quand je suis faible, je m'allie. Quand je suis fort, j'y vais », jubile sans doute pour avoir dénicher Papy Dany [ surnom donné par Placé à D. Cohn Bendit ] et son noyau d'apôtres restés durant la campagne captifs dans leur idée de non représentation d'un groupe d'écologistes à l'Assemblée Nationale

Cécile Duflot pourrait siéger au Parlement, au vu de la campagne d'Europe Écologie, est-ce vraiment souhaitable pour la France ? - Crab 15 Juin 2012

 

Censuré

Mon article ci-dessus ayant été censuré sur le forum '' envoyé spécial '' de France télévision, au motif de '' provocations/insultes '', je place ci-dessous l'article de presse publié par France Soir [ le 14 06 2012 ] qui m'a inspiré l'idée de cette caricature

 

Europe Ecologie-Les Verts : Pourquoi Jean-Vincent Placé jubile

Élections législatives 2012

Principal artisan de l'accord conclu avec le PS, le bras droit de Cécile Duflot souligne combien les écologistes ont eu raison de s'entendre avec les socialistes... longtemps à l'avance.

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Le bras droit de Duflot a négocié l'accord conclu entre les écolos et le PS.AFP/Joel Saget

« On a sacrément bien fait. Tous mes camarades peuvent me mettre un cierge », savoure Jean-Vincent Placé, principal artisan de l'accord conclu avec le PS cet automne. Avant même le second tour des législatives, le n°2 d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) ne cache pas sa satisfaction. En décrochant 5,46% des voix, les écologistes doublent le score désastreux récolté par Eva Joly à la présidentielle et ont surtout « bon espoir », dit-il, de faire élire « 15 à 17 » des leurs au Palais Bourbon, où ils pourront ainsi former un groupe.

« Il y a encore du boulot », concède Placé. En fin connaisseur de la carte électorale, il n'ignore pas l'effondrement des écolos dans les zones rurales et même, fait-il remarquer, dans les quartiers populaires. Pour lui, il y a deux « fortes déceptions » : à Lyon, où Philippe Meirieu (officiellement soutenu par le PS) a dû se désister en faveur du radical de gauche soutenu par le maire PS Gérard Collomb et à Roubaix, où Slimane Tir va affronter dimanche un dissident PS qui a viré en tête. De telles dissidences, les écolos y ont été confrontés, au total, dans une vingtaine de circonscriptions. Et dans la moitié d'entre elles, ce sont les dissidents qui l'ont emporté.

"On n'en fera jamais trop"

Comparés au Front de gauche ou au MoDem, les écolos tirent leur épingle du jeu. « On constate l'échec absolu de la stratégie Mélenchon défendue par certains de nos camarades, qui souhaitaient des candidatures ultra-radicales, ultra-écolos », jubile Placé, qui voit sa propre stratégie d'alliance avec le PS validée. Un pied-de-nez à la vieille garde écolo emmenée par « papy Dany » - comme Placé surnomme Daniel Cohn-Bendit- et aux « gamins » qui pensaient pouvoir « faire de la politique autrement ». Un triomphe, surtout, pour la « génération Duflot », symbolisé par l'entrée au gouvernement de la patronne des écolos à un poste où on ne l'attendait pas (Egalité des Territoires et Logement). Bref, l'arrivée au pouvoir de « gens qui veulent faire, et pas seulement gueuler », se plaît à résumer Placé.

Cette génération ambitieuse – qui a donné à certains le sentiment de se compromettre pour quelques maroquins – en fait-elle trop ? « On n'en fera jamais trop », rétorque Placé, toujours provocateur. Et puis cette course à l'échalote aura eu l'avantage de faire oublier la débâcle Joly. Un « besoin vital », souligne-t-il, pour la soixantaine de candidats écolos sur la grille de départ des législatives avec le dossard PS dans le dos.

"Quand je suis faible, je m'allie. Quand je suis fort, j'y vais"

L'inversion du calendrier avait fait de la présidentielle le cauchemar des écolos. Pour eux, le plus dur est donc derrière. Féru de football, Jean-Vincent Placé - pour qui le score historique d'Europe Ecologie aux européennes de 2009 (16,28%) n'a été qu'un « coup de bol » -  joue toujours le coup d'après. « Quand je suis faible, je m'allie. Quand je suis fort, j'y vais », s'amuse-t-il, assurant qu'aux prochaines échéances (municipales et européennes de 2014), les écolos se lanceront cette fois dans la bataille en solo.

En attendant, Placé profite de son aura grandissante. Consécration médiatique, il vient de faire son entrée dans le baromètre mensuel de popularité de l'Ifop pour Paris Match. Fort de sa position de président du premier groupe écolo au Sénat, Placé cultive aussi ses -déjà très bonnes- relations avec les socialistes, notamment avec François Rebsamen, président du groupe PS au Palais du Luxembourg, lors de réunions hebdomadaires. « Rebsamen m'a dit : "C'est toi qu'on devrait mettre aux relations avec le Parlement!" », éclate de rire Placé. Et pourquoi pas ? « Tout me convient », clame le n°2 des écolos, assurant ne pas être « malheureux » d'avoir échappé aux tracas auxquels est déjà confrontée Cécile Duflot. Mais à propos de sa camarade devenue ministre, Placé utilise une métaphore qu'il aimerait sans doute un jour -si l'opportunité lui en est donnée- s'appliquer à lui même : « C'est comme apprendre à nager, il faut plonger! »

Source :

http://www.francesoir.fr/actualite/politique/europe-ecologie-les-verts-pourquoi-jean-vincent-place-jubile-237169.html

Par Chloé Demoulin

Suite :

http://laicite.over-blog.com/article-la-reine-du-blablabla-103679766.html

Crab - 15 Juin 2012