10/12/2010
Qui veut du clonage ?
Qui veut du clonage ?
Insupportable !!!... cette prétention prôner par ces négationnistes de la personne qui considèrent que les femmes ou les hommes ayant choisi de vivre en couple n'aurait d'autres façons d'être ou d'exister que clonés - Crab
Citation d'un article de presse
Rachida Brakni répond à Bachelot : « Je suis une femme libre »
Leçon de féminisme de Rachida Brakni à Roselyne Bachelot
Par Blandine Grosjean | Rue89 | 10/12/2010
Photo: (Philippe Wojazer/Reuters).
Assauts des grands machos du camp gaulliste, puis RPR. A sa façon encore, elle est aussi une langue de vipère, et bien pendue au service de son camp. L'UMP d'abord, et toujours.
Alors quand il s'est agi de discréditer l'appel d'Eric Cantona aux internautes pour qu'ils retirent leur argent des banques, la « Godillotte » s'en est prise à son épouse Rachida Brakni.
L'angle d'attaque était facile : la comédienne a tourné une pub pour une banque.
Les « éléments de langage » avaient été distribués aux élèves du gouvernement susceptibles de réagir à l'histoire : mettre l'accent sur la fortune de l'ex-star du foot et acteur.
Mais aussi rappeler que sa femme avait été payée pour vanter les qualités d'une banque. C'est Roselyne Bachelot, et seulement elle, qui s'est collée à « la femme de ». Parce qu'il est plus difficile d'accuser une femme de misogynie ? Parce qu'il est plus jouissif pour une femme d'en délégitimer une autre ?
A Rachida : « Il faut avoir un peu de responsabilité dans la vie »
Sur France Info mardi matin, la ministre des Solidarités, Roselyne Bachelot, a fustigé une initiative qui pourrait pénaliser « les Français les plus modestes ». Elle a rappelé qu'Eric Cantona faisait « de la publicité pour des voitures, des rasoirs » et que « son épouse fait de la publicité pour un système bancaire » :
« Il faut avoir un peu de responsabilité dans la vie quand on est justement un des chantres de la société de consommation. »
A Roselyne : « Ce contre quoi nos mères se sont battues »
Voici la réponse de la comédienne à la ministre publiée ce vendredi par le quotidien Libération, dans ses pages Rebonds :
« Madame la ministre, depuis quelques temps, on parle beaucoup de mon époux Eric Cantona. Inutile de vous rappeler pourquoi.
A ma grande surprise, je me retrouve au cœur de toute cette polémique initiée par vous alors qu'à aucun moment je ne me suis exprimée sur le sujet.
Que je partage ou non les idées de mon époux n'est pas le problème, celui-ci est ailleurs. Dans notre société, la femme est-elle inféodée au point de lui prêter toutes les pensées de son époux ? Dispose-t-elle de son libre arbitre ?
Au vu de vos déclarations, je m'interroge. Je n'ai pas été élevée selon ces préceptes et j'ai toujours mis un point d'honneur à être une femme libre et indépendante. C'est pourquoi je suis choquée et scandalisée par vos propos car ils placent la femme dans ce qui me fait horreur et remettent en cause ce contre quoi nos mères se sont battues.
Dois-je vous rappeler que vous-même êtes une femme ? Je ne m'abaisserai pas à faire le jeu de la politique qui consiste à réclamer la démission d'un ministre lorsqu'il commet un tel dérapage. » - Fin de l'article
Suite sur
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/politique_interieure/
Note
Je ne souscris pas au mot d'ordre d'Eric Cantona...
18:26 Publié dans Qui veut du clonage ? | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : féminisme, clonage, politique | Facebook | | | Imprimer |