04/10/2015
Vraies et Fausses rivières - Octobre 2015
Orages urbains, définition : terminologie cache misère de situations de catastrophes attendues
Dans les villes des Alpes-maritimes une vague d'eau déferle dans les rues, le litdes rivières réduites au fil des temps dans leurs largeurs est dû à une urbanisation des territoires communaux non maîtrisée : une urbanisation que l'on peut qualifier de sauvage au regard de l'incompétence des pouvoirs de l'État et des élus territoriaux qui ont laissé faire, voire encouragé sans prévoir, en compensation du bétonnage et du goudronnage, l'implantation de bassins de retenues et surtout l'ouverture de fausses rivières traversant les « quartiers » nouveaux de chaque agglomération
Partout en France les mêmes causes, les urbanistes proposaient, réclamaient avec insistance, depuis plusieurs décennies, que l'extension des villes, des petits bourgs, des villages et des hameaux soit programmée par le prolongement*1 de la structure, ilsse sont toujours vus opposer une fin de non recevoir au nom de « la liberté » de rendre des parcelles constructibles « libérée » par le foncier : ainsiétait et reste encore la règle ( les POS ou des équivalents n'y ont pas changé grand chose )
*1 : à titre d'exemple, la rue A prolongée prend le nom de la rue du faubourg A
Bétonner, goudronner, minéraliser sans tenircompte de la typo-morphologie des territoires destinés à recevoir les extensions urbaines était la règle depuis le début des années 50 au siècle dernier - aujourd'hui, '' on parle pudiquement « d'orages urbains » pour qualifier ces régions outrageusement densifiées où faute d'infiltration lente dans les sols la circulation des eaux de pluies ne se fait plus qu'en surface avec pour conséquence de très nombreuses villes désormais destinées, si l'on ne crée pas d'urgence ( quel qu'en soit le coût ) de fausses rivières, à subir régulièrement de graves inondations – Crab – 4 Octobre 2015
Suites : Fausses rivières - vraies pistes
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08/10/2014
Fausses rivières - vraies pistes
Fausse rivière à Coulommiers en Seine et Marne
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Historique ( résumé )
Pompidou, contre l'avis des urbanistes ( parmi les plus lucides ), voulait adapter les villes à la voiture au lieu de faire la promotion des transport urbains ;
durant un temps cela s'est fait au prix de profondes déchirures divisant en deux parties des pans entiers de quartiers ;
à un tel point que dans le courant des années 70 il fallait reconstruire en rives de ces voies nouvelles ( parfois appelées pénétrantes comme, par exemple, dans la ville de Meaux ) afin de restructurer, de redonner à ces quartiers ce qui leur manquait ou perdu : le caractère convivial inhérent à tout morceau de ville
Préservation des espaces agro-pastoraux
Sans être écouté ni des élus ni des écologistes* « * " protecteurs des paysages " », les urbanistes pourtant expliquaient inlassablement, dans un contexte de nécessaire production de logements, qu'il était préférable de construire sur des crêtes ou dômes et pentes des collines, là, ou l'érosion est la plus forte et non sur les terres arables, ( si chères aux agriculteurs et aux éleveurs ), des vallées ou parties de territoire plus plates afin de préserver, de pérenniser au maximum du possible, compte tenu de la pression foncière pour l'urbanisation et la construction, le capital de l'espace agricole préexistant dans chaque commune ;
que l'extension de la ville devait se faire dans la prolongation des voies préexistantes sans omettre pour ces lotissements urbains nouveaux d'aménager régulièrement des bassins de recueil des eaux de pluies ou plus sûrement ou pour plus d'efficacité de creuser de fausses rivières afin de protéger de grandes parties de la ville, du village des inondations
Il faut avoir à l'esprit que beaucoup de villes et villages sont situés en parties sur des zones inondables ;
fautes de routes carrossables, le transport des marchandises jusqu'au début du XXe siècle s'effectuait essentiellement par les rivières et les canaux, ce qui explique que la plupart des villes ou villages ont été bâtis en rives des cours d'eau et par voie de conséquence sont partiellement pour partie de leur surfaces exposées régulièrement à des inondations
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Aménagement de « fausses rivières » pour limiter ou supprimer les inondations en partie des bourgs ou petites villes
À titre d'exemple il est bienvenu, et surtout en rapport avec les inondations les plus récentes dans la ville et la région de Montpellier et sous d'autres cieux, de citer les petits canaux urbains historiques, ou « brassets » sur les villes de Crécy-la-Chapelle ( a ) et de Coulommiers
[ ( a ) : Dans cette ville de Crécy-la-Chapelle un emplacement libre de toutes constructions permettrait en parallèle de doubler, sur sa longueur, le brasset préexistant – cela aurait pour effet d'en finir en totalité avec les inondations résiduelles subies par une petite partie de la ville ]
Cette même ville de Coulommiers possède en plus un bras artificiel rectiligne dit « La Fausse Rivière », sur 4 km ; creusée en 1620 au moment des aménagements de l'ancien château de parc de Coulommiers pour Catherine de Gonzague, princesse de Clèves et duchesse de Longueville
A Coulommiers, ce bras artificiel rectiligne appelé « la fausse rivière » de 4 km de long, plus large et plus bas que le Grand Morin, a été aménagé dans les années 1970 pour tamponner le débit des crues du Grand Morin
L’Aubetin a également été recalibré dans le but de drainer les terrains bordant la rivière
Particularité : la ville de Coulommiers qui agit sur sa capacité de retenir un grand volume d'eau dans la fausse rivière jouant ainsi le rôle de bassin de retenue
Si l'État et les édiles de Montpellier avaient envisagés une fausse rivière d'une implantation définie dans le cadre de la programmation des importantes extensions de la ville décidées par la municipalité les inondations récentes n'auraient pas manquées d'être évitées
À présent : est-il possible de construire une fausse rivière à Montpellier sans détruire de nombreux immeubles pour en dégager l'emplacement ?
En tous cas bien des villes et villages feraient bien de réfléchir à la solution '' fausse rivière '' pour pallier et penser les inévitables extensions liées à la production nécessaire d'habitats correspondant aux besoin des populations locales
Crab - 8 Octobre 2014
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