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28/03/2010

Inanna la dame du ciel

le saviez-vous ?

 

La première féministe était Sumérienne

femme,amour,racisme,société

Peinture numérique - Crab -

Inanna la dame du ciel

 

Inanna - Le récit mythologique d'Ishtar raconte sa descente aux enfers où elle est retenue prisonnière – finaude pour s'en évader elle conclut un marché qui laisse son amant Dumuzi captif à sa place

 

Depuis ce temps plus personne ne s'étonne de voir un homme vivre dans les odeurs de café, repasser des petites culottes, langer les bébés...et d'il en fût - il en est désormais ainsi...n'est-ce pas?

Ah, j'allais oublier de dire que néanmoins ces braves garçons, après de dures journées, trouvent un peu de temps pour militer au MRAP et à SOS Racisme - que voulez-vous, personne n'est parfait...Mais -soyons objectif - la préoccupation essentielle '' de ces braves'' n'est-elle pas les droits de l'homme?   - Crab

Notes :

[ Ishtar en Akkadien ] associé à la planète Vénus – étoile du soir qui devient étoile du matin après sa disparition

 

Remarques

Le mythe de Inanna est intéressant car il propose [ plusieurs siècles avant l'invention du patriarcal monothéisme ] une histoire féministe de la création '' du monde '', l'autonomie des relations amoureuses entre hommes et femmes et à l'image des Égyptiens la fable de la résurrection   - Crab

 

Citation

Inanna - Grande déesse sumérienne, puissance de la vie et de la mort, Inanna " la dame du ciel ", " la mémoire du temps " est la divinité féminine la plus intéressante et la plus populaire de la Mésopotamie antique.

Inanna vierge guerrière, prônant l'amour libre et la discorde, représentée par une étoile, incarnait la planète Venus. Représentée avec son arc et son carquois elle fit plus tard la gloire de l'Assyrie, devenant l'alibi de la barbarie de ses rois. Toujours amoureuse et vierge, elle retrouvait sa virginité en se baignant dans un lac.

Déesse ailée de l'amour et de la guerre. Déesse principale d'Uruk. Déesse mésopotamienne.

Inanna est selon les légendes soit la fille du dieu An, soit la fille de son fils Enlil, le dieu des airs. Chaque grande ville de Sumer lui consacrait au moins deux temples.

[…]

L'histoire de Dumuzi et de la déesse Inanna

Le berger Dumuzi également né dans une caverne est en sumérien l'équivalent de Tammouz, le futur dieu babylonien des récoltes et de la végétation né d'une vierge, il est aussi le petit dieu des brasseurs de bière.

De même Inanna, l'épouse de Dumuzi, est considérée comme la déesse de l'amour et de la fertilité. Elle est la première déesse-femme et se classe dans la hiérarchie suprême de l'assemblée des divinités sumériennes à la 4è place immédiatement après la " triade " : An, Enlil et Enki. Elle sera plus tard assimilée à la déesse Ishtar des babyloniens.

Une vieille légende raconte que lors d'une incarnation terrestre la grande déesse avait épousé le berger Dumuzi. Comme elle s'ennuyait la déesse Inanna se rendit parée de ses plus beaux bijoux au royaume des morts, où régnait sa soeur la terrible Ereshkigal. Elle traversa les sept portes qui gardent le pays de non-retour en acceptant de déposer à chaque porte un bijou et même ses vêtements royaux pour payer son droit de passage.

C'est donc toute nue qu'elle se présenta devant le trône de sa soeur entourée des sept juges des morts. Sans complexe elle déposa sa soeur de son titre et s'installa sur son trône. Mais les sept juges la condamnèrent à mort et la firent pendre à un crochet où son corps se décomposa rapidement.

Après trois jours et trois nuits, la servante d'Inanna Ninshubur, alla se plaindre en pleurs à Enlil qui déclara que les enfers n'étaient pas de sa compétence. Sans se décourager Ninshubur demanda audience à Enkil qui ne put supporter l'idée de voir sa soeur finir sa vie comme un vulgaire morceau de viande. Il créa donc deux êtres sans sexe à qui on ne pourrait pas empêcher l'entrée au pays de la stérilité et leur remit les herbes et l'eau de la vie éternelle qui seules pourront la faire renaître.

Arrivées au monde des morts, les deux créatures eurent le droit de ressusciter Inanna à condition qu'un remplaçant lui fut trouvé! Revenue au pays des vivants accompagnée d'une escorte de petits démons (les Gallas), Inanna revint à Ourouk où elle eut la surprise de trouver son mari Dumuzi en train de festoyer joyeusement au lieu de prendre le deuil. Inanna très indignée le désigna pour être son remplaçant aux enfers. Immédiatement les vilains petits démons l'emportèrent au royaume de non retour.

Pour alléger son sort, la déesse Inanna autorisa Geshtinanna, la soeur de Dumuzi, déesse du vin à prendre sa place tous les six mois par alternance.

Inanna la Reine du ciel, devient elle aussi un symbole de la résurrection, comparable aux pouvoirs de légende détenus par la déesse égyptienne Isis qui a fait revivre son époux Osiris assassiné et déchiqueté par son méchant frère Seth et s'est même fait féconder post-mortem par l'esprit de son époux d'un fils qu'elle nommera Horus.

Comme on le constate cette idée de résurrection fait déjà son chemin dans les pays du Moyen-Orient : 5 à 8 siècles avant la période Abraham.

Source home.nordnet.fr/~caparisot/zip/dieuxsumeriens.rtf

 

 

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'' Merci les filles ''

Écrit par Valérie Ganne

Présentation de l'éditeur

Le printemps 1970 est celui des femmes. En quelques mois, elles marinent la parole, créent le MLF, le Mouvement de libération des femmes, font exploser les cadres, bousculent la société. Pas question d'enterrer la passion, l'intensité, l'énergie de ces années-là. Rabat-joie, masculines, tue l'amour, les féministes ? Non, leur histoire est la nôtre. Sans le savoir, en mules ou en talons de 12, dans le métro ou au boulot, en solo ou accompagnées, mères ou pas, en ce début de XXIe siècle, nous faisons toutes du féminisme. Pour celles qui ont oublié, qui sont trop jeunes ou qui croient que tout ça, c'est de l'histoire ancienne, voici notre version d'une épopée passionnée, tonitruante et polémique, une aventure qui démarre bien plus tôt que 1970 et a l'avenir devant elle. Cette petite boutique du féminisme, à parcourir dans l'ordre ou le désordre, mêle retours en arrière et clins d'oeil ludiques. Une version attendrie mais décalée, pleine d'informations sérieuses mais qui ne se prend pas au sérieux.

Suite sur  ELLE

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/01-elle-la-plus-antique-histoire-de-l-histoire/

 

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