29/08/2012
Tunisie - Jamel Gharbi et les autres
Des artistes tunisiens manifestent pour la liberté d'expression
Jamel Gharbi, 62 ans, l’élu socialiste de la Sarthe a été violemment frappé, roué de coups par des salafistes, le 16 août dernier à Bizerte
Le ministère tunisien des Affaires étrangères a présenté ses excuses au conseiller régional des Pays de la Loire, mais ce dernier avec raison maintient sa plainte
L’agression s’était déroulée en marge de la soirée du festival de Bizerte qui a été pris d’assaut par « environ 200 personnes affiliées au courant salafiste » armées de sabres et de bâtons
« Celui qui insulte le prophète doit être tué même s'il s'excuse, c'est une règle de l'Islam » - al-Khatib al-Idrissi, chef des salafistes tunisiens -
Je rappelle, ici, que dans de ce pays les salafistes ne sont pas les seuls responsables des violences, à porter atteinte à l'intégrité morale d'une partie des tunisiennes et des tunisiens, le pouvoir Ennahda est le premier fauteur de désordres publics en laissant les tribunaux tunisiens condamner à la prison des incroyants, au nom de l'interdiction de critiquer la religion, et en prônant d'insérer dans la future Constitution l'inégalité femmes – hommes [ voir notes ]
Les conséquences de ces absurdités, cet élu français en a fait les frais, parce que, à ses cotés, son épouse et sa fillette se promenaient tranquillement dans les rues de la ville non revêtues de la camisole islamiste
Pour aider les femmes du Maghreb, qu'attendons-nous en France pour interdire tous les voiles islamiques ?
Œuvre de Mohamed Ben Slama lacérée par les extrémistes religieux, lors d'une exposition intitulée '' le Printemps des Arts ''
Le pouvoir Ennahda ne garantit pas la sécurité de toutes les personnes et des biens, laisse la Tunisie se transformer en champ de bataille
Ennahda, le parti islamiste qui constitue le groupe politique le plus important de l’Assemblée nationale constituante ( A N C ), a déclaré qu’il introduirait une loi pour pénaliser les atteintes à la sacralité de l’islam
De telles lois relèvent ni plus ni moins de l'interdiction de penser, sont celles habituelles de la censure, l'interdiction de la liberté d'expression sous couvert de la protection de la religion
http://crab.painter.free.fr/textes/univers_evolution.odt
Crab 29 Août 2012
Suite :
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2012/08/14/ne-touche-a-mes-droits.html
13:10 Publié dans Tunisie - Jamel Gharbi et les autres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tunisie, jamel gharbi, ennahda, salafistes, islam, censure, google images | Facebook | | | Imprimer |
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