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22/07/2015

Mariage forcé

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Lu dans la presse :

L'association Voix de femmes a lancé une campagne de lutte contre le mariage forcé à l'occasion des grandes vacances, une période particulièrement à risque.

 

Elle envoie des messages à son éducatrice à 1 heure ou 2 heures du matin. Un moment de répit pendant lequel elle se sait seule, non surveillée. Shaïma (1), une jeune Algérienne de bientôt 20 ans, a été envoyée au pays à la mi-juin, promise à un cousin qu’elle ne souhaite pas épouser. «Elle n’a pas le droit de sortir. Son passeport et sa carte de séjour sont chez son oncle», raconte Marie, l’éducatrice spécialisée qui la suit depuis quelques mois. Shaïma est loin d’être seule dans cette situation, mais il est difficile d’évaluer précisément le nombre de jeunes filles menacées de mariage forcé en France. Le chiffre de 70 000 revient souvent, issu d’un rapport du Haut conseil à l’intégration de 2003, mais sa véracité est remise en question.

 

Reste que le mariage forcé est une réalité, et l’été une période particulièrement à risque. «Souvent, les mariages forcés sont déguisés en vacances», prévient Sarah Jamaa, directrice de Voix de femmes. Cette association a donc lancé une campagne début juillet, qui vise à empêcher les départs contraints et va courir sur un an. Depuis 2013, le fait de tromper quelqu’un pour l’emmener à l’étranger afin de le marier est passible de trois ans de prison et 45 000 euros d’amende.

 

La mère de Shaïma l’a fait venir en France il y a quatre ans pour s’occuper de ses petits frères et sœurs. Pas question de l’autoriser à faire autre chose, si ce n’est les allers-retours entre la maison et le lycée. Lorsqu’elle réalise que Shaïma commence à avoir des amis, à plaire aux garçons et souhaite poursuivre ses études après le bac, sa mère décide de la marier : c’est le seul moyen de «s’en débarrasser proprement». Sans déshonneur. Shaïma «s’est inscrite sur des sites de rencontres communautaires pour organiser son propre mariage forcé», explique Marie. La jeune femme se dit qu’elle trouvera peut-être un homme à qui cela rendrait service aussi, homosexuel pourquoi pas. Mais un cousin l’attend au pays. Prétextant des vacances en Algérie, sa mère l’y envoie, sans lui laisser le temps de passer les épreuves de rattrapage du bac. Depuis, donc, la voilà «séquestrée». Sa mère, elle, est rentrée en France. Marie fait depuis des pieds et des mains pour faire revenir Shaïma.

 

«Pour moi, ma vie était foutue»

«En général, on leur dit clairement [qu’on veut les marier, ndlr]. Ou alors elles voient qu’un oncle ou une tante appelle souvent. Ou qu’un cousin envoie des cadeaux», énumère Sarah Jamaa. Celles qui se rebellent, «on les menace de renvoyer leur mère au bled ou de marier leur petite sœur à leur place». Nombre de mariages sont prévus dès la grossesse ou la naissance, souvent avec un cousin. D’autres s’organisent à l’adolescence, «lors de la découverte d’une relation amoureuse avec quelqu’un qui ne correspond pas aux critères de la famille, constate Sarah Jamaa. Cela entraîne des ruptures de scolarité, des grossesses non désirées, pas mal de "mariés" exigent que leur femme arrête les études, il y a des amours brisées…» Et rappelons que le mariage implique généralement des relations sexuelles. Non consenties, donc.

 

A 13 ans, Mariam (1) a, elle, été promise à un homme d’une cinquantaine ou une soixantaine d’années, elle ne saurait dire précisément. Elle vit au Sénégal, lui en France. Mariam doit devenir sa quatrième épouse. «Ma tante a dit d’accord sans me demander, se souvient-elle, quatorze ans plus tard. Je me sentais très mal, pour moi ma vie était foutue.» La voyant passer beaucoup de temps avec les garçons, sa famille souhaite la marier rapidement pour la «calmer», éviter qu’elle fasse des bébés hors mariage. «J’étais un garçon manqué, je ne pensais même pas à me marier, rétorque-t-elle. Chez nous, normalement, tu dois te marier à temps, sinon les hommes ne te regardent plus. A 20, 21 ans, c’est trop tard.»

 

Mariam refuse le mariage. Son oncle la soutient et organise son départ vers la France. Mais ici, rebelote. A 15 ans, alors qu’elle rentre de l’école, elle trouve la maison remplie. «C’était mon mariage [religieux, ndlr], je ne savais même pas». Alertée par une voisine, la police débarque. Mariam finira par plier bagage et rejoindre un foyer. «Je ne peux pas me mettre avec un homme que je n’aime pas, justifie-t-elle. J’ai envie de faire ma vie à ma façon, je ne veux pas qu’on décide à ma place.»

 

Dénoncer, c’est stigmatiser ?

Le site '' Stop-mariage forcé liste les recours '' existants pour les personnes menacées de mariage forcé, et un numéro de téléphone leur offre un accompagnement (01 30 31 05 05). L’association Voix de femmes a déjà pu rapatrier des jeunes filles, mais la tâche est plus compliquée que d’empêcher des départs. «L’important, c’est le travail de prévention. Mais on a très peu de moyens pour en faire en milieu scolaire, regrette Sarah Jamaa. Et on vient de perdre une subvention du ministère de l’Intérieur pour l’accueil des femmes. Ça nous supprime un poste d’accompagnement.» La lutte contre le mariage forcé est par ailleurs de plus en plus entravée par «un retour en force du relativisme culturel, regrette Sarah Jamaa. Souvent, les éducateurs ont peur de stigmatiser, ils se disent qu’on va faire augmenter le racisme. Ils ont l’idée que, parce que c’est culturel, on ne peut pas y toucher.»

 

Samira (1), 21 ans aujourd’hui, a pour la première fois entendu parler de mariage à 14 ans, lorsqu’elle vivait en Algérie. A 18 ans, cette Franco-Algérienne finit par accepter de rencontrer son prétendant, le frère du mari de sa sœur. «Je suis tombée amoureuse de lui, c’était un grand parleur.» Lui n’a d’intérêt que pour ses papiers français. Elle finit par s’en rendre compte et décide de mettre un terme à cette relation. «Ma mère m’a frappée avec la canne de ma grand-mère», raconte-t-elle. Le mariage civil aura bien lieu. Mais pas le mariage religieux, gage pour Samira d’avoir des enfants, dont elle a tant envie. Pas de robe de mariée, pas de fête, juste un acte administratif sans charme. Mais son mari le lui promet : le mariage aura bien lieu. Une fois qu’ils seront installés en France. Lui faisant miroiter mariage et bébés, son mari parvient à la faire venir en France. Elle n’y trouvera qu’un rendez-vous à la préfecture pour qu’il obtienne une carte de séjour, des violences et des restrictions de liberté. Samira est aujourd’hui en instance de divorce.

 

Si elles s’en sont sorties, Mariam et Samira ont des rapports totalement troublés aux hommes aujourd’hui. Elles ont bien eu des relations, mais rien de satisfaisant. Samira se dit prête à finir ses jours seule s’il le faut. Et son rêve d’enfants ? «J’y pense. Ça me touche vraiment en plein cœur. »

(1) Les prénoms ont été changés.    Elsa MAUDET

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Marier de force une jeune fille s'il est bien un mode sociétal traditionnel phallocrate visant à interdire l'espace public aux femmes pour les maintenir dans le rôle de ventre destiné à produire des « petits musulmans », il est surtout, par dessus tout pour parvenir à bonnes fins l'expression majeure d'une xénophobie qui trouve sa source dans le coranune xénophobie à placer, dans ce '' meilleur des mondes musulman '' de l'athéophobie, au même niveau que l'interdiction de changer de religion ou encore d'avoir l'audace de se déclarer publiquement incroyant*1 - ( *1 : et d'encourir la mort ou l'emprisonnement pour athéisme )

 

Dans notre pays rien ne change, pour faire respecter les valeurs de la République, il ne faut pas compter sur nos gouvernants socialistes qui auraient trop peur d'être accusés d'islamophobie pour ne pas perdre les voix d'une bonne partie de leur électorat qui se déclare musulman, en 2010 J'écrivais : Le ''prix'' d'une femme - sous loi islamique, suites 1:

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/chaos-de-coline-serreau/

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Suite 2 : Mariage de force - excision - polygamie - racisme - scolarisation des filles

http://laicite-moderne.blogspot.fr/search?q=Mariage+forc%C3%A9

Crab 22 Juillet 2015

 

12/08/2011

Mariages non consentis

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'' Mariages forcés ''

Royaume-Uni

Il y a de cela trois ans, le Royaume-Uni avait promulgué de nouvelles lois contre les mariages forcés qui ont donné notamment à la justice des pouvoirs renforcés pour protéger les victimes potentielles et empêcher leur départ contraint à l'étranger

Selon le Bureau des mariages forcés du Royaume-Uni (FMU), en 2008, 65% des cas connus de mariages forcés impliquent le Pakistan. Cette année là, le FMU s'était préoccupé de plus de 1.500 cas de mariages forcés.

À l'époque, M. Miliband avait pointé du doigt dans la presse du dimanche non seulement " ceux qui s'adonnent aux mariages forcés mais également ceux qui les excusent et ceux qui les ignorent " Fin de citation



France

Mettre fin sur le sol français à des pratiques inacceptables

La France, mais c'est insuffisant, sous la pression du Sénat s'est contentée d'élever l'âge légal du mariage, sans aggraver les peines encourues

Cependant en juin dernier, une étude de l'Ined et l'Insee révèle qu'en France, les cas de mariages non consentis ont régressé chez les femmes immigrées

Une tendance qui s'expliquerait par une amélioration globale du droit des femmes et par la scolarisation dans leur pays d'origine, selon l'enquête " Trajectoires et origines "



Saisir l'opportunité

Les femmes ont de moins en moins peur d'en parler, c'est le moment de profiter que les jeunes filles ou les jeunes femmes se servent de plus en plus d'internet pour alerter, contrecarrer les tentatives familiales pour encore plus qu'auparavant enfoncer le clou, car selon une étude, notamment les '' mariages forcés '' sont en recul en France

 

Sur un traitement d'environ ou en moyenne de 150 à 200 situations par an, les jeunes filles victimes de ces mariages forcées contactent '' Voix de femmes "directement ou par l'intermédiaire d'un professionnel de terrain

Crab– 12 Août 2011

 

Ci-dessous :

En référence à l'article du journal : LEMONDE avec AFP | 23.06.11 |

L'étude, menée par la chercheuse Christelle Hamel, fait partie de l'enquête " Trajectoires et origines " de l'Institut national d'études démographiques et de l'Institut national de la statistique et des études économiques, qui porte sur la diversité des populations en France.

Les immigrées originaires du Maghreb, de la Turquie et de l'Afrique subsaharienne où le célibat est réprouvé et la sexualité pré-maritale prohibée par l'islam sont les premières concernées.
Elles sont moins nombreuses quand elles viennent de zones où le mariage est en déclin comme l'Asie du Sud-Est, l'Europe et l'Afrique centrale ou encore les pays riverains du golfe de Guinée.

 

Unions conclues dans le pays d'origine. Il ressort de l'étude que neuf pour cent des immigrées ayant entre 51 et 60 ans ont été mariées contre leur gré et 13 % ont vécu une situation où leur consentement a pu se trouver altéré. Deux fois sur trois, ce sont des unions conclues au pays d'origine, avant la migration en France.

Chez les plus jeunes ( entre 26 et 30 ans ), la proportion est en baisse : deux pour cent ont été mariées contre leur gré et sept pour cent avec un consentement " vraisemblablement altéré ". Au même âge, les filles d'immigrés sont deux fois moins nombreuses à déclarer un mariage non consenti : elles sont un pour cent à avoir été mariées contre leur gré et trois pour cent avec un consentement éventuellement altéré.

Dans le reste de la population française, 5 % des femmes de 51 à 60 ans évoquent une pression familiale sur le choix du conjoint, alors que le phénomène a totalement disparu pour les moins de 30ans.

 

Faible niveau d'instruction. A l'expression " mariage forcé ", Christelle Hamel préfère celle de " mariage non consenti " qui regroupe le mariage "non souhaité" et le mariage "accepté" où la volonté individuelle a pu être altéré par le conjoint, la famille ou par le poids des normes sociales.

Mais quelle que soit la situation, l'enquête observe que le mariage non consenti va de pair avec la faiblesse du niveau d'instruction des parents et des femmes concernées. "Les immigrées mariées contre leur gré sont 53 % à n'avoir aucune qualification, et les filles d'immigrés 34 %, ce qui est très élevé compte tenu du fait qu'elles ont grandi en France ", observe l'étude. Pour autant, 30 % des immigrées et un quart des filles d'immigrés n'ayant pas donné leur plein consentement au mariage avaient des parents bacheliers ou diplômés du supérieur.

 

Régulariser une relation pré-maritale ou une grossesse. Si pour les immigrées il s'agit de mariages arrangés et conclus avant leur migration, pour les filles d'immigrés nées en France, il s'agit, dans la moitié des cas, de régulariser une relation pré-maritale, voire une grossesse qui ne sont pas tolérées par les parents. Pourtant, les concernés auraient préféré la cohabitation voire l'avortement.

 

Mais 65 % des immigrées et 68 % des filles d'immigrés mariées contre leur gré finissent par divorcer," un signe clair, s'il en est, de leur désir d'autonomie "dans le contexte français.
Certaines s'installent ensuite dans le concubinage, un choix impossible dans les pays musulmans.

 

Notes :

Un site internet consacré entièrement à la prévention et à l'information sur les mariages forcés vient d'ouvrir. C'est le premier du genre, initié par le Mouvement Français pour le Planning familial (MFPF). Latifa Grif, membre du mouvement, explique l'intérêt de ce site :

http://www.mariageforce.fr/index.php

Site :

http://www.mariageforce.fr/

 

LE MARIAGE EST UN CHOIX

Il n'est pas obligatoire.

En France, on a aussi le droit de vivre en couple sans se marier.

Le mariage est un acte heureux et important dans la vie d’un couple. C’est un acte civil, célébré à la mairie, fondé sur le consentement mutuel entre un homme et une femme majeur-e-s. En France, seul le mariage civil qui donne lieu à la délivrance d’un acte de mariage par la mairie, est reconnu par la loi.

Le consentement c’est avoir envie de se marier, être d’accord pour se marier. Personne n’a le droit de décider à ta place, de t’imposer quelqu’un que tu n’as pas choisi : ni ton père, ni ta mère, ni tes grands-parents, ni ton frère, ni aucun autre membre de ta famille,...

 

PERSONNE N'A LE DROIT D’ALLER CONTRE TA DÉCISION!

Chacun, chacune a le droit de choisir librement son mari ou sa femme.

Avoir le choix, c’est aussi avoir le droit de ne pas se marier et avoir le droit de dire NON.

 

SI LA PERSONNE N’A PAS CHOISI C’EST UN MARIAGE FORCÉ!

RESPECT DE TON CORPS, LIBERTE DE TES CHOIX

Toute personne a le droit de choisir son époux ou son épouse. Le respect que tu portes à ta famille et à tes parents ne justifie pas que tu dois tout accepter.

Dire non à un mariage imposé par tes parents (ton père, ta mère ou ton frère par exemple), ne signifie pas que tu ne les aimes pas ou que tu ne les respectes pas. Cela signifie simplement que tu n'es pas d'accord avec un projet qui te concerne toi et uniquement toi. Certes, oser dire non à ses parents peut être difficile mais il s'agit là de ta vie. Toutes les personnes ont le droit de choisir, par exemple :

Tu es libre de choisir, tu as le droit de mener ta vie comme tu l'entends

Tu as le droit au respect

Tu as le droit de t'exprimer librement et d'être écouté-e

Tu as le droit à une éducation sexuelle

Tu a le droit d'avoir une sexualité active ou non

Tu as le droit d'être protégé-e contre les agressions physiques ou verbales

Tu as le droit de prendre un contraceptif si tu le souhaites

Tu as le droit de décider d'avoir ou de ne pas avoir des enfants

Tu as le droit d'acquérir des savoirs - fin de l'extrait

 

Suite à partir de la page

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/aicha-et-psycholuc...