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08/05/2012

Sale Pute

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Honoré de Balzac : La peau de chagrin -1838

 

L'expression « peau de chagrin » est entrée dans le langage commun pour désigner tout ce qui se réduit invinciblement à l'usage, c'est ce qu'il advient par l'excès de la pratique du militantisme, à un moment où à un autre dans la plupart des associations, sorte de dérive...un peu comme un vieux rafiot pour finir de s'échouer sur la grève des rivages de la '' bien pensance ou de la bienséance ''

 

Cit/ : Face à Ni Putes Ni Soumises, Orelsan défend sa liberté de création [ le 07-05-2012 ]

Aurélien Cotentin, plus connu sous son nom de rappeur " Orelsan ", a brandi lundi la liberté de création devant le tribunal correctionnel de Paris où il était poursuivi pour " provocation au crime " par le mouvement féministe Ni Putes Ni Soumises (NPNS) pour une de ses chansons. (c) Afp

C'est un fossé d'incompréhension qui semblait séparer lundi le rappeur Orelsan de l'association Ni Putes Ni Soumises et même du tribunal correctionnel de Paris qui le jugeait pour "provocation au crime" après la diffusion d'un de ses clips sur internet.

- " Je ne pense pas que les gens soient suffisamment bêtes pour réitérer ce qui est dit dans une chanson, ou alors c'est qu'ils sont dangereux dès le départ ", explique le chanteur de 29 ans, pour qui le titre " Sale Pute ", qu'il a écrit en 2006 puis diffusé sur internet en 2009, ne contient "aucune provocation, aucune incitation " à agresser les femmes.

Ni Putes Ni Soumises ( NPNS ), qui défend notamment les filles des quartiers populaires contre la violence et le machisme, n'est pas de cet avis.

L'association a engagé des poursuites contre Aurélien Cotentin, plus connu sous son nom de rappeur Orelsan, pour provocation au crime.

L'objet du litige est un clip, diffusé à l'audience: on y voit un jeune homme qui se saoule, chez lui ou sur la plage, après avoir découvert que sa copine le trompe. Entre colère et amertume, il la menace, en termes très crus, de toute une série de sévices comme de l' " avorter à l'opinel ". Accablé, le garçon oscille entre des " Je t'aimais " et des propos très violents.

" J'ai fait cette chanson comme j'aurais pu faire n'importe quelle autre chanson ", témoigne le rappeur, " afin de faire passer une émotion, de montrer comment un être humain, quand il est jaloux, peut devenir une espèce de monstre ".

- relaxe requise -

- " Je ne la vois pas très bien cette émotion...", ne peut s'empêcher de remarquer la présidente de la 17e chambre, Marie Mongin.

 

  • " Mais si, se défend l'artiste originaire de Caen, qui a raflé deux prix aux dernières Révélations de la musique, y a beaucoup d'amour, beaucoup de haine, beaucoup d'ironie aussi ".

  • -" Il y a également des menaces, de la torture..."

 

  • - " C'est ça qui est intéressant dans l'histoire ", pour " montrer la monstruosité de l'humanité ", réplique le jeune homme, en revendiquant " la liberté de création de l'artiste ". " Mais c'est de la fiction ( …) Évidemment, ce ne sont pas des choses que je cautionne ".

  • " Certes, concède-t-il, le texte est très violent, mais il n'y a aucune image de violence, je n'ai pas été plus loin que n'importe quelle série sur T F 1 où il y a un meurtre direct ".

    Incompréhension sur le banc des parties civiles. " Pour nous cette chanson est vraiment un appel à la haine ", s'émeut la présidente de NPNS, Asma Guénifi.

  • " Une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son compagnon et ça, ce n'est pas fictif", renchérit son avocate, Me Samia Megouche, pour laquelle " on ne peut laisser dire tout et n'importe quoi ".

  • " Oui, il y a des crimes horribles ", rétorque Orelsan,

    " mais ce n'est pas pour ça qu'il faut interdire aux chansons d'en parler ", sinon plus d'Orange Mécanique, " on ne fera que des films et des chansons bien-pensants ".

  • Le parquet acquiesce : " je crois qu'on se trompe d'ennemi ", argue le procureur Aurore Chauvelot, rappelant que les femmes battues ne sont " pas victimes des propos d'un chanteur qui s'exprime dans le cadre de sa liberté d'expression artistique ".

    Et de citer Baudelaire ou Nabokov, eux-mêmes controversés à leur époque.

  • " Vous n'êtes pas les juges du bon goût, de l'éthique ou de l'esthétique", mais ceux "de la liberté d'expression artistique ", rappelle-t-elle, avant de requérir la relaxe.

    Les deux mineurs déjà jugés pour avoir posté la vidéo sur internet ont d'ailleurs été relaxés.

    Décision le 12 juin. Fin des extraits pris dans presse

 

Pour ma part je compte bien, ayant pris connaissance du texte ( donc sans écouter la chanson, car je concède ne m'intéresser que très rarement au showbiz ) que la Justice relaxera le chanteur Orelsan

 

Pour moi il n'y aucune ambiguïté sur le fond, ce texte met en scène un type plus que fêlé qui dit '' je t'aimais '' et balance à celle qui l'a plaqué '' les pires menaces '' et s'en prend à toutes les femmes qu'il méprise sur ses seules raisons ( '' valeurs '' ) à lui

 

Oui, ce chanteur [ qui n'est pas un grand parolier , enfin de mon point de vue ] à raison de dire qu'on se " trompe de cible ", et toujours de mon point de vue il n'aurait pas même dû s'excuser un tant soit peu

 

Ici ce n'est toutefois de ma part qu'un jugement esthétique, il m'est personnel, donc ne vaut pas force loi ni règle de l'Art

En effet ce je reproche à ce genre de texte c'est d'être trop simplement descriptif, anecdotique, représentatif, soit sans surprise...

Ce n'est pas du Baudelaire, loin de l'Art poétique, un phrasé ni symbolique ni métaphorique, ce n'est pas un texte qui trouvera sa place dans ma bibliothèque,

 

Peu de femmes militantes peuvent se revendiquer du féminisme universel, bien des associations dans notre pays sont des '' copies '' de modèles anglo-saxons '' bigots pour la plupart et sombrent dans les méandres les plus noirs de la pudibonderies à ce point coincées de réclamer la censure pour le plus grand bonheur de tous les anti-prochoix

 

Mesdames de NPNS prenez un peu de temps pour lire la Comédie Humaine de Balzac, c'est plus profitable à l'esprit que tous les monothéisme réunis et vous ferez avancer plus rapidement la juste cause des femmes

 

" Ni putes, Ni soumises " veut faire abroger définitivement la " loi pantalon "

Une ordonnance du 26 brumaire an IX (17 novembre 1800), qui n’a jamais été abrogée – digne de la misogynie la plus ordinaire

 

Cette loi est tombée en désuétude [ perdue dans les oubliettes de l'histoire ]ne s'applique pas depuis bien longtemps, Ni Putes ni soumises ferait mieux de redéfinir son enseigne en effaçant définitivement '' ni putes '' ce qui a le don de m'irriter chaque fois que je lis leur site

 

Et de s'informer sur le sort réservé aux femmes qui font commerce de leur corps un peu partout dans le monde et notamment en Floride

 

Ma position est invariable ; mettre hors d'état de nuire les proxénètes est parfaitement réalisable, mais c'est un sujet que j'ai déjà traité, je n'y reviens pas [ ici ] car pour l'essentiel, non seulement les autorités publiques ne sécurisent pas les femmes, mieux elles les enfoncent et je n'ai pas assez de mots pour exprimer mon écœurement

 

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Cela s'est passé en Floride

 

Sale pute

Cit/ :

Alors qu'il cherchait à appréhender des prostituées, un policier américain s'est vu offrir une drôle de proposition.

Les faits se sont déroulés dans la ville de Bradenton, en Floride. En pleine enquête, un détective en civil repère Christine Faith Baker, 47 ans, suspectée de se prostituer. L'homme lui propose alors un trajet en voiture et engage une conversation portée sur le sexe. Il lui explique clairement qu'il est à la recherche d'un rapport sexuel.

D'après le rapport de police, dévoilé par le site "The Smoking Gun", la femme lui explique alors qu'ils "peuvent avoir des rapports sexuels s'il lui achète deux cheeseburgers chez McDonald's". Le policier accepte cette requête et lui apporte deux sandwiches, pour un montant total de 2,75 dollars (1,75 euro).

Christine Faith Baker lui demande ensuite un pourboire. L'officier de police lui tend alors 60 dollars (40 euros), et lui demande de prendre "ce dont elle a besoin". La prostituée s'empare de 40 dollars (31 euros) et de son repas, puis indique à son client de se diriger vers un parking vide.

Une fois à destination, l'homme reprend son uniforme de policier et arrête la femme. Accusée de délit de prostitution, elle devra se présenter le 1er mai devant les juges – Fin de l'article de presse


Non, vraiment, je n'ai pas assez de mots pour dire mon écœurement

Crab – 06 Mai 2012

 

Suite :

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/0-2011-0-2011-presumes-innocents/