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03/04/2016

L’ordre moral

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Visions morales du monde

Ambiances de discours et de débats plus moralisateurs les uns que les autres, en réalité relevant plus d’un prêchi-prêcha d’inspirations chrétiennes dans lesquels ne manquent pas de s’enfoncer quelques « mouvements féministes » peu aptes à emprunter les chemins de traverses

Réclamer l’abolition de la pornographie ne relève plus du féminisme mais de l’ordre moral ou d’un mode de pensée totalitaire
Dans le cinéma y compris pornographique, il y a de bons et de très très mauvais films, parfois infects à différents niveau de ce qui est répréhensible du point de vue de ce qui fait notre culture, notre humanisme - ainsi qu’au regard de nos lois

La morale est une affaire privée qui ne peut servir de politique et s’imposer à tous

Les tentatives abolitionnistes émanant de mouvements pudibonds, derrières lesquels se dissimulent conscientes ou inconscientes des mentalités chrétiennes fondamentalistes, n'ont rien à voir, ni de près ni de loin, avec l'action féministe pour finalement se retrouver assis à aux cotés des pires ennemis des libertés individuelles concernant tout autant les femmes que les hommes qui imaginent leurs modes de vies ailleurs que dans le cadre de la « famille traditionnelle »

Il serait grand temps que certains « mouvements féministes » se reprennent car sans restaurer un ordre social qui j’y compte bien ne verra plus le jour - dans le respect des lois, certains films peuvent faire l'objet de poursuites, dans ces cas là ce sera à la Justice trancher - Crab - 03 Avril 2016

I

Arte – extrait vidéo :

http://blvids.free.fr/Porno_feminin.mp4

I

Suites : Prostitution - 2016

http://laicite-moderne.blogspot.fr/2016/03/prostitution-2016.html

ou sur :

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2016/03/21/prostitution-2016-5777214.html

 

21/03/2016

Prostitution - 2016

Élisabeth Badinter.png

Réponse aux lectrices et lecteurs peu sensibles aux couleurs du désir qui me somment de prendre position contre la prostitution ou encore pour d’autres d’estimer que je ne suis pas assez clair sur ce sujet

I

Liminaire

Assez régulièrement, je prends fait et cause aux coté des femmes dans le débat publique ce qui ne signifie pas que j’adhère mécaniquement à toutes les propositions émanant des cadres de nombreuses associations féministes y compris parfois celles pour lesquelles j’éprouve le plus de considération - en quelques mots : je m’exprime en toute indépendance, et aussi souvent que j’en ai envie -

I

Ma position,

puisqu’il s’agit bien de cela, est bien connue [ voir - *1 publié en 2010 ] depuis des années, bien longtemps avant que le gouvernement ne propose sur la prostitution une loi débile devenue sur un plan plus général la marque de fabrique de son inefficacité

[ à noter au crédit de cette gauche au pouvoir, une fois n’est pas coutume, le « mariage pour tous » puisqu’il donne les mêmes droits à tous les ressortissants de notre pays ]

Pour être encore plus clair, ma position peut de calquer sur celle de madame Élisabeth Badinter philosophe, femme de lettre, vraie féministe, vraie républicaine que pour ma part, et ce depuis plusieurs décennies, je considère comme l’Olympe de Gouges de notre époque contemporaine

I

Posture victimaire ?

Animée d’un état d’esprit de liberté et de justice, scrupuleusement Élisabeth Badinter ne craint jamais en rapport avec l’actualité de prendre parfois position contre des femmes ou des hommes qui se targuent de féminisme, en réalité enfermés, captifs d’idéologies dont les effluves révélées ont l’odeur des poubelles de la pudibonderie, en fait très éloignés de la volonté d’harmoniser les rapports, les relations pour réaliser dans les faits l’égalité entre les femmes et les hommes de notre temps

Philosophe préoccupée de l’intérêt réel dû à la condition humaine dont plus particulièrement la condition des femmes sans pour autant vu du seul préjugé tenter de faire accroire cette idée que toutes les femmes seraient ou sont les éternelles victimes de la domination masculine

I

La prostitution une affaire de femmes ?

Soucieuse de défendre l’essentiel des acquis historiques en préservant ce qui est était et reste majeur dans le combat féministe, c’est à dire pour la femme " la libre disposition de son corps " - en matière de prostitution dit-elle : " louer n’est pas vendre son corps " - et de faire observer que dans l’ensemble des personnes qui se prostituent environ 25 % sont des hommes - la prostitution des hommes escamotée ou extrêmement minorer ne doit rien au hasard, elle est due pour une large part à la volonté émanant d’association « féministes » de nier cette réalité pour mieux victimiser les femmes - par voie de conséquence cette question est profondément ignorée dans le projet de loi gouvernemental

I

Haro sur le mâle !

Il apparaît que ce projet de loi inspiré par l’injuste et débile terme de « prostituteurs », ce concept inventé par une partie des « féministes » n’est qu’un prétexte pour crier haro sur le mâle – somme toute un concept initié contre la sexualité des hommes, vise à essentialiser les hommes sous les couleurs les plus sombres, pour in fine en faire des délinquants sexuels à vie

En conséquence, le politicard ( ou la ) se saisi de l’opportunité, ( fin du fin ), pour se payer d’une loi inventée de toute pièce pour ne pas s’occuper de la seule chose qui compterait sans créer l’injustice : exiger des pouvoirs publics de tout mettre en œuvre efficacement pour en finir avec les proxénètes, car rien n’empêchera jamais une femme ou un homme de se prostituer - ni rien ne pourra jamais défaire la sexualité masculine dont la sexualité des femmes de plus en plus se rapproche ( dont le recours aux services sexuels d’hommes prostitués ) depuis que la contraception est entrée massivement dans les mœurs - n’en déplaise à « nos » hyper-sectaires pudibonds, dans les faits, même si la loi est adoptée et appliquée, ils perdront une partie qui toujours les dépasse - et hélas le proxénétisme y survivra, voire se renforcera...

I

Combien de femmes ou d'hommes sont en couple pour l'argent ? - qui songe à y aller voir ?

Femmes et Hommes ont des ressemblances, sont, ensemble, « porteurs du progrès de la condition féminine », en ce sens la réponse à faire contre une pudibonderie ambiante des plus nauséabondes favorable à cette loi [ ICI ] dans la mesure ou je partage sans réserve la position de madame Élisabeth Badinter, je propose en priorité à mes détracteurs, d’écouter son interviewe, certes pas récente, mais plus que jamais d’actualité - la position d’Élisabeth Badinter, vidéo :

http://blvids.free.fr/Elisabeth_Badinter_interdire_la_prostitution.webm

I

*1 : sur la prostitution en 2010 j’écrivais - En finir avec les idées reçues

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2010/04/22/en-finir-avec-les-idees-recues.html

I

Suites 2: Réaliser un féminisme libertin

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2016/03/18/realiser-un-feminisme-libertin-5775975.html

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Suite 3 : le conflit la femme et la mère

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/le-conflit-la-femme-et-la-mere/

Crab - 21 Mars 2016

07/10/2014

Prostitution

Elisabeth Badinter.png

Réponse à une lectrice

JE partage ( comme dans de nombreux domaines ), sans faire fausse route, la position de madame Élisabeth Badinter :

°

Pourquoi êtes-vous défavorable à la pénalisation des clients de prostituées ?

'' La pénalisation, c’est la prohibition. Je préfère parler de prohibition plutôt que d’abolitionnisme, car c’est l’objectif des auteurs de la proposition de loi. Ils font référence à l’abolition de l’esclavage ! La vente d’un individu n’est pas comparable à la prostitution, qui est une mise à disposition de son corps à des fins sexuelles, que l’on peut accepter ou refuser dès lors que l’on n’est pas prisonnière d’un réseau. […]

 

Pourquoi, selon vous, les hommes sont-ils une "cible" de cette loi ?
Je ressens cette volonté de punir les clients comme une déclaration de haine à la sexualité masculine. Il y a une tentative d'aligner la sexualité masculine sur la sexualité féminine, même si celle-ci est en train de changer. Ces femmes qui veulent pénaliser le pénis décrivent la sexualité masculine comme dominatrice et violente. Elles ont une vision stéréotypée très négative et moralisante que je récuse

[ … ] '' - Élisabeth Badinter

 

Ci-dessous : reproduction de l'intégralité de l'interviewe :

Prostitution : " L’Etat n’a pas à légiférer sur l’activité sexuelle des individus " Le Monde.fr - 19.11.2013

Elisabeth Badinter, 69 ans, est philosophe. Elle a souvent pris des positions à contre-courant sur les grands sujets de débats parmi les féministes: opposée à la loi sur la parité en 2000, elle est favorable à la grossesse pour autrui sous certaines conditions. Dans son dernier ouvrage, Le Conflit: la femme et la mère (Flammarion, 2010), elle dénonçait le retour du naturalisme et de la culpabilisation des mères.

 

Qu'avez-vous pensé de l'appel des "343 salauds", qui s'opposent à la pénalisation des clients de prostituées au nom du respect de la liberté?
C'était une intervention nécessaire, car je suis frappée du silence des hommes dans ce débat. Deux catégories d'individus ne s'expriment pas: les hommes, prochaines cibles de la loi, et les prostituées. La forme était contestable. Mais je n'ai pas de critiques sur le fond.

 

Pourquoi êtes-vous défavorable à la pénalisation des clients de prostituées?
La pénalisation, c'est la prohibition. Je préfère parler de prohibition plutôt que d'abolitionnisme, car c'est l'objectif des auteurs de la proposition de loi. Ils font référence à l'abolition de l'esclavage ! La vente d'un individu n'est pas comparable à la prostitution, qui est une mise à disposition de son corps à des fins sexuelles, que l'on peut accepter ou refuser dès lors que l'on n'est pas prisonnière d'un réseau. Leur argument est qu'il faut tarir la demande pour qu'il n'y ait plus d'offre. Je n'arrive pas à trouver normal qu'on autorise les femmes à se prostituer, mais qu'on interdise aux hommes de faire appel à elles. Ce n'est pas cohérent et c'est injuste.

 

La deuxième raison de mon opposition est que l'on prétend qu'il n'y a que la prostitution esclavagiste, dominée par les réseaux, où les femmes n'ont pas moyen de dire non. Mais il y a aussi des indépendantes et les occasionnelles, qui veulent un complément de ressources. Leur interdire de faire ce qu'elles veulent avec leur corps serait revenir sur un acquis du féminisme qui est la lutte pour la libre disposition de son corps. Même si c'est une minorité de femmes. Ce n'est pas une affaire de quantité mais de principe.

 

Pourquoi, selon vous, les hommes sont-ils une "cible" de cette loi?
Je ressens cette volonté de punir les clients comme une déclaration de haine à la sexualité masculine. Il y a une tentative d'aligner la sexualité masculine sur la sexualité féminine, même si celle-ci est en train de changer. Ces femmes qui veulent pénaliser le pénis décrivent la sexualité masculine comme dominatrice et violente. Elles ont une vision stéréotypée très négative et moralisante que je récuse.

 

Peut-on parler de choix lorsqu'on est dans une stratégie de survie?
Toutes les femmes qui ont besoin d'argent ne se prostituent pas pour survivre! Pour les victimes des réseaux, on ne peut plus parler de choix car il est quasiment impossible de revenir en arrière. La lutte contre l'esclavage des femmes doit donc être sans merci. Pour lutter contre les réseaux, il faut une condition sine qua non: que les prostituées puissent dénoncer leurs proxénètes à la justice sans craindre pour leur vie. Elles doivent être assurées de leur sécurité, d'avoir des papiers, et d'être aidée. La loi contient des dispositions en ce sens, mais qui me paraissent vagues. Quel est le budget? Comment le prévoir quand on ne connaît même pas le nombre de prostituées? Est-ce que la lutte contre les réseaux sera une priorité pour la police? Je n'ai pas le sentiment que cela soit le cas.

 

Vous acceptez que des femmes se livrent à un travail très pénible, avec parfois des séquelles psychologiques lourdes?
Je n'ai jamais pensé que la dignité d'une femme reposait sur la sexualité. Je suis favorable à la pédagogie sur la prostitution et les séquelles qui peuvent en résulter. Mais toutes les femmes n'ont pas le même rapport à leur corps. Dans certaines conditions, la prostitution est difficile à vivre, mais il y a des femmes pour lesquelles ce n'est pas aussi destructeur qu'on le dit. Je regrette qu'on n'entende pas davantage les prostituées. Elles seules sont habilitées à parler. Mais quand l'une affirme:
"Je le fais librement", on dit qu'elle ment et qu'elle couvre son proxénète. Ce sont les seuls êtres humains qui n'ont pas le droit à la parole.

 

Quelles seront les conséquences de la loi selon vous? Est-ce qu'elle va mettre fin à la prostitution?
Bien sûr que non. Je ne connais aucune prohibition qui fonctionne. Elle démultiplie le pouvoir des mafieux. Les prostituées disent qu'elles ont besoin de parler avec le client pour savoir qui il est. Elles apprennent à détecter les pervers. Dans la négociation, la prostituée peut dire ce qu'elle fait ou ne fait pas. Je suis inquiète pour celles qui vont passer par Internet: elles n'auront plus la possibilité de faire cet examen. Une loi qui veut venir au secours des plus faibles va en fait multiplier les dangers. D'ailleurs, la Norvège veut revenir sur la prohibition décidée en 2009.

 

L'Etat ne doit-il pas dire ce qui est acceptable ou non, comme lorsqu'il interdit la vente d'organes ou fixe un salaire minimum?
La vente d'organes est une mutilation définitive, le salaire minimum permet de lutter contre la misère. Ce n'est pas comparable. Sous prétexte de lutter contre les réseaux, c'est la prostitution qu'on veut anéantir. L'Etat n'a pas à légiférer sur l'activité sexuelle des individus, à dire ce qui est bien ou mal. Où commence et où finit la prostitution? Combien de femmes ou d'hommes sont en couple pour l'argent? Personne ne songe à aller y voir. On ne parle jamais de la prostitution masculine. Il y a aussi une misère sexuelle féminine et des femmes qui font appel à des prostitués. Il n'est plus alors question de domination masculine dénoncée par les auteurs de la loi.

 

La prostitution est-elle nécessaire pour l'assouvissement de certains besoins sexuels, faut-il en faire un métier comme un autre?
Oui, et c'est pour cela qu'on ne pourra pas l'éradiquer. Sur la légalisation, il faut être prudent. On voit qu'en Allemagne, les choses dérapent, les mafieux profitent de la reconnaissance de la prostitution. Il faut donc en faire une activité sécurisée, donner aux prostituées les droits qu'elles réclament, comme celui de s'associer ou de louer un studio. Je voudrais tellement qu'on arrête de traiter les prostituées comme des rebuts de l'humanité. Un certain discours bien-pensant ne peut que les enfoncer davantage dans l'humiliation.   Source : Le Monde.fr

http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/11/19/prostitution-pour-elisabeth-badinter-l-etat-n-a-pas-a-legiferer-sur-l-activite-sexuelle-des-individus_3516272_3224.html

 

Suites : Le conflit la femme et la mère

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/le-conflit-la-femme-et-la-mere/

Crab - 7 Octobre 2014

 



 

25/11/2013

Prostitution

sexualité,prostitution,féminisme,enfant, amours, mère, religions,pudibonderie

Sur cette page, je reproduis une interviewe d'Élisabeth Badinter publiée dans '' Le Monde '' :

 

" L’État n’a pas à légiférer sur l’activité sexuelle des individus "

Le Monde.fr | 19.11.2013

Elisabeth Badinter, 69 ans, est philosophe. Elle a souvent pris des positions à contre-courant sur les grands sujets de débats parmi les féministes: opposée à la loi sur la parité en 2000, elle est favorable à la grossesse pour autrui sous certaines conditions. Dans son dernier ouvrage, Le Conflit: la femme et la mère (Flammarion, 2010), elle dénonçait le retour du naturalisme et de la culpabilisation des mères.

 

Qu'avez-vous pensé de l'appel des "343 salauds", qui s'opposent à la pénalisation des clients de prostituées au nom du respect de la liberté?
C'était une intervention nécessaire, car je suis frappée du silence des hommes dans ce débat. Deux catégories d'individus ne s'expriment pas: les hommes, prochaines cibles de la loi, et les prostituées. La forme était contestable. Mais je n'ai pas de critiques sur le fond.

 

Pourquoi êtes-vous défavorable à la pénalisation des clients de prostituées?
La pénalisation, c'est la prohibition. Je préfère parler de prohibition plutôt que d'abolitionnisme, car c'est l'objectif des auteurs de la proposition de loi. Ils font référence à l'abolition de l'esclavage ! La vente d'un individu n'est pas comparable à la prostitution, qui est une mise à disposition de son corps à des fins sexuelles, que l'on peut accepter ou refuser dès lors que l'on n'est pas prisonnière d'un réseau. Leur argument est qu'il faut tarir la demande pour qu'il n'y ait plus d'offre. Je n'arrive pas à trouver normal qu'on autorise les femmes à se prostituer, mais qu'on interdise aux hommes de faire appel à elles. Ce n'est pas cohérent et c'est injuste.

La deuxième raison de mon opposition est que l'on prétend qu'il n'y a que la prostitution esclavagiste, dominée par les réseaux, où les femmes n'ont pas moyen de dire non. Mais il y a aussi des indépendantes et les occasionnelles, qui veulent un complément de ressources. Leur interdire de faire ce qu'elles veulent avec leur corps serait revenir sur un acquis du féminisme qui est la lutte pour la libre disposition de son corps. Même si c'est une minorité de femmes. Ce n'est pas une affaire de quantité mais de principe.

 

Pourquoi, selon vous, les hommes sont-ils une "cible" de cette loi?
Je ressens cette volonté de punir les clients comme une déclaration de haine à la sexualité masculine. Il y a une tentative d'aligner la sexualité masculine sur la sexualité féminine, même si celle-ci est en train de changer. Ces femmes qui veulent pénaliser le pénis décrivent la sexualité masculine comme dominatrice et violente. Elles ont une vision stéréotypée très négative et moralisante que je récuse.

 

Peut-on parler de choix lorsqu'on est dans une stratégie de survie?
Toutes les femmes qui ont besoin d'argent ne se prostituent pas pour survivre! Pour les victimes des réseaux, on ne peut plus
parler de choix car il est quasiment impossible de revenir en arrière. La lutte contre l'esclavage des femmes doit donc être sans merci. Pour lutter contre les réseaux, il faut une condition sine qua non: que les prostituées puissent dénoncer leurs proxénètes à la justice sans craindre pour leur vie. Elles doivent être assurées de leur sécurité, d'avoir des papiers, et d'être aidée. La loi contient des dispositions en ce sens, mais qui me paraissent vagues. Quel est le budget? Comment le prévoir quand on ne connaît même pas le nombre de prostituées? Est-ce que la lutte contre les réseaux sera une priorité pour la police? Je n'ai pas le sentiment que cela soit le cas.

 

Vous acceptez que des femmes se livrent à un travail très pénible, avec parfois des séquelles psychologiques lourdes?
Je n'ai jamais pensé que la dignité d'une femme reposait sur la sexualité. Je suis favorable à la pédagogie sur la prostitution et les séquelles qui peuvent en
résulter. Mais toutes les femmes n'ont pas le même rapport à leur corps. Dans certaines conditions, la prostitution est difficile à vivre, mais il y a des femmes pour lesquelles ce n'est pas aussi destructeur qu'on le dit. Je regrette qu'on n'entende pas davantage les prostituées. Elles seules sont habilitées à parler. Mais quand l'une affirme: "Je le fais librement", on dit qu'elle ment et qu'elle couvre son proxénète. Ce sont les seuls êtres humains qui n'ont pas le droit à la parole.

 

Quelles seront les conséquences de la loi selon vous? Est-ce qu'elle va mettre fin à la prostitution?
Bien sûr que non. Je ne connais aucune prohibition qui fonctionne. Elle démultiplie le pouvoir des mafieux. Les prostituées disent qu'elles ont besoin de parler avec le client pour savoir qui il est. Elles apprennent à détecter les pervers. Dans la négociation, la prostituée peut dire ce qu'elle fait ou ne fait pas. Je suis inquiète pour celles qui vont passer par Internet: elles n'auront plus la possibilité de faire cet examen. Une loi qui veut venir au secours des plus faibles va en fait multiplier les dangers. D'ailleurs, la Norvège veut revenir sur la prohibition décidée en 2009.

 

L'Etat ne doit-il pas dire ce qui est acceptable ou non, comme lorsqu'il interdit la vente d'organes ou fixe un salaire minimum?
La vente d'organes est une mutilation définitive, le salaire minimum permet de lutter contre la misère. Ce n'est pas comparable. Sous prétexte de lutter contre les réseaux, c'est la prostitution qu'on veut anéantir. L'Etat n'a pas à légiférer sur l'activité sexuelle des individus, à dire ce qui est bien ou mal. Où commence et où finit la prostitution? Combien de femmes ou d'hommes sont en couple pour l'argent? Personne ne songe à aller y voir. On ne parle jamais de la prostitution masculine. Il y a aussi une misère sexuelle féminine et des femmes qui font appel à des prostitués. Il n'est plus alors question de domination masculine dénoncée par les auteurs de la loi.

 

La prostitution est-elle nécessaire pour l'assouvissement de certains besoins sexuels, faut-il en faire un métier comme un autre?
Oui, et c'est pour cela qu'on ne pourra pas l'éradiquer. Sur la légalisation, il faut être prudent. On voit qu'en Allemagne, les choses dérapent, les mafieux profitent de la reconnaissance de la prostitution. Il faut donc en faire une activité sécurisée, donner aux prostituées les droits qu'elles réclament, comme celui de s'associer ou de louer un studio. Je voudrais tellement qu'on arrête de traiter les prostituées comme des rebuts de l'humanité. Un certain discours bien-pensant ne peut que les enfoncer davantage dans l'humiliation - Fin de l’interviewe

 

[ Je fais mien ce point de vue : " L’État n’a pas à légiférer sur l’activité sexuelle des individus " - Crab ]

 

Suite :

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/le-conflit-la-femme-et-la-mere/

 

 

 

 

 

30/03/2013

Prostitution

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In Secula Seculorum

Phrase terrible de Théophile Gautier : " La prostitution est l'état ordinaire de la femme. ", peut rappeler à bien des égards que, pendant des siècles et des siècles, '' l'inexistant droit des femmes à être indépendantes '' ne leur laissait pour la plupart d'entre-elles pas d'autres choix que la prostitution, de subir le mariage arrangé ou contraint, ou encore le mariage '' ordinaire '' sous la dépendance financière de l'homme, devenir nonnes rarement de gré, mais souvent forcées ou bien par la force des choses

Corps sous contrôle, condition de la femme dans l'obligation de vivre ( prostituée ou maman ) sous le regard du clan est encore une réalité dans le monde...y compris dans notre pays, sans que ce soit en France moins qu'ailleurs, fort heureusement, la règle générale ou inscrit dans toutes les mentalités ( Nos lois ont au moins le mérite d'interdire l'inégalité femme-homme )

 

Sécurité des personnes

'' le délit de racolage passif '' avait pour effet pervers d'instaurer une forme nouvelle de non-assistance à personnes en danger ;

cet article de la loi ne permettait pas d'assurer la sécurité des femmes ou hommes prostitués

Fragiliser '' économiquement, socialement et juridiquement '' les personnes prostituées ( dont une forte proportion d'entre-elles sont des '' victimes '' ), le délit de racolage ne faisait pas honneur à notre société !

 

L'article 225-10-1 du code pénal est abrogé

Voté par le Sénat, jeudi dernier, le texte sur le racolage passif prévoit de retirer du Code pénal ce délit institué par la loi sur la sécurité intérieure de 2003

 

Vidéos :

http://crab.painter.free.fr/videos/Prostitution.flv

 

Abroger ce délit ne signifie aucunement admettre une quelconque forme d'impunité à l'égard des proxénètes       - Crab 30 Mars 2013

 

Notes :

[ " L'amour c'est le goût de la prostitution ! " Beaumarchais ]

 

Suites :

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/indes-galantes/

 

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/20-rouvrir-les-maisons-sequentielles-du-sexe/

 

http://laicite.over-blog.com/article-bien-etre-sexuel-et-erotique-116424250.html

 

 

 

22/03/2013

Bien-être sexuel et érotique

Handicapés.jpg

La vie sexuelle des handicapés

Jérôme Guedj, le Président socialiste du Conseil général de l’Essonne, est l'origine d'un « service public de l’éveil à la sexualité »

Propose et défend « une intervention solide de la puissance publique sur la question de la sexualité des personnes handicapées » 

En outre voir cette « aide » fournie par les services d’accompagnement à la vie sociale ( SAVS ), ces structures médico-sociales pour les adultes handicapés financées par le Conseil général et gérées par des associations

À noter que cette initiative a reçu le soutien de de l'Association des paralysés de France

 

Réalités dérangeantes ?

Sous le prétexte fallacieux que les femmes handicapées ne sont pas demanderesse de ce service sexuel ( ce qui n'est pas démontré pour toutes, loin s'en faut...* ), les pudibonds selon leurs déplorables habitudes ne manqueront pas de nier l'existence dans nos sociétés d'une misère sexuelle pour n'y voir dans ce cas que le seul intérêt des hommes et/ou déplorer une nouvelle forme de prostitution *

 

Une exploitation du corps des femmes

L'argument majeur des pudibonds selon Maud Olivier ( députée PS de l'Essonne ) : " L'assistanat sexuel est une forme de prostitution " - " Plus que la satisfaction d'une pulsion, les personnes souffrant d'un handicap ont, au même titre que toute personne valide ou non, un besoin beaucoup plus large d'une vie sexuelle découlant d'une relation affective "

" Une réflexion doit être menée et des actions lancées. Mais répondre d'emblée à l'isolement et aux souffrances des personnes handicapées par un service de nature sexuelle ferme le débat et porte atteinte à la dignité des personnes handicapées ", fait-elle savoir

 

Bien-être sexuel et érotique des personnes handicapées

En attendant le '' monde angélique '' de Maud Olivier, les handicapés '' purs esprits sans corps '' n'ont rien à attendre, c'est cela la réalité de leurs vies au quotidien

Nul ne songent à créer un droit au sexe pour les handicapés puisque de toutes façon les femmes et les hommes pratiquent la sexualité avec ou sans amour, c'est la nature et c'est selon les moments à des moments différends de leurs vies, à quoi bon nier cette réalité

Psychologiquement nos pudibonds, c'est un lieu commun de le rappeler, n'ont pas d'autres objectifs, sur le fond, que celui de faire la guerre à la sexualité

* : En France ( hormis ce qui se passe dans certaines des familles ), un cas isolé , répondant au nom de Pascal ( lu dans la presse ), pratique l'activité d'assistant sexuel sans rémunération...

* : Sur la prostitution

Il convient de rappeler d'autoriser des maisons gérées par les femmes prostituées ( idem pour les hommes qui se prostituent ) est le meilleur moyen de rendre caduque le proxénétisme, en tous cas faciliterait la traque de quelques proxénètes qui tenteraient '' leur chance ça et là      - Crab - 22/3/2013

 

Suite :

Le fait de la princesse

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/le-fait-de-la-princesse/

 



 

 

 

 

10/05/2012

Les barbus près de chez-nous

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La participation des femmes aux cultes :

Est ce réellement une préoccupation des femmes dans les pays du rêve islamique d'obtenir le droit de prêcher, de revendiquer un rôle d'imam ? - Crab

 

Les hommes prostitués, nouveauté dans la société iranienne

"Alors que la prostitution des femmes [en Iran] est un phénomène qui existe, clandestinement, depuis trente ans, l'apparition d'hommes se prostituant est une nouveauté".

Cette phrase n'est pas extraite d'un article publié dans un média étranger, bouc émissaire récurrent des autorités iraniennes, mais la première ligne d'un reportage publié sur le site conservateur Tabnak. Ce reportage est d'autant plus frappant que ce site appartient à Mohsen Rezaei, vice-président du Conseil de discernement, ancien gardien de la révolution et figure proche du Guide.

En Iran, la prostitution est interdite par la loi, comme tout lien entre homme et femme en dehors du mariage. C'est pourquoi, les études sociologiques et les reportages sur ce sujet s'avèrent rarissimes, voire inexistants.

Voici quelques extraits du reportage de Tabnak:

"Ce phénomène existait déjà auparavant, mais dans une moindre échelle. Les clientes ont plutôt été des femmes d'une quarantaine ou cinquantaine d'années, tandis que les "travailleurs" étaient pour la plupart des étudiants venus de province. Mais aujourd'hui, la donne a radicalement changé. L'âge moyen des filles et des femmes divorcées cherchant ce genre de rapport a sensiblement baissé, et leur nombre augmenté".

Le site Tabnak s'étonne que les filles clientes aient "un visage agréable et des diplômes universitaires", ce qui laisse entendre qu'elles ont les atouts pour se trouver un mari, mais qu'elles ont choisi un autre moyen pour parvenir à leurs "besoins".

Que cherchent-elles? "Ces femmes sont à la conquête de partenaires sexuels, issus plutôt de la classe moyenne, avec un visage et un corps beaux, et des manières acceptables. Elles veulent pouvoir présenter leur partenaire à leurs amis tel leur chat domestique".

A qui la faute? Probablement aux universités qui n'ont pas de quota pour les filles. Pour cette même raison, "la majorité des étudiants à l'université sont des filles et leur nombre grandit tous les jours".

Les entreprises sont aussi pointées du doigt, puisqu'elles préfèrent embaucher les femmes "qui réclament de manière générale moins de salaire et d'avantages". Résultat: "Les hommes, ayant le même niveau d'éducation, un bon emploi, ainsi qu'un physique acceptable sont moins nombreux qu'elles. Cela pousse les filles à se chercher des partenaires temporaires qui répondent à leurs besoins, dont celui mentionné au-dessus [sexuel]".

Que faire pour endiguer ce problème inquiétant? Le site Tabnakplaide pour deux prêts bancaires de 50 millions de tomans [20,000 euros] pour chaque couple: un avant le mariage et l'autre pour "la solidification de la vie conjugale après 2 à 5 ans de mariage". 

"Ce phénomène [prostitution des hommes] débouchera sur la hausse du nombre d'avortements [interdits en Iran] et une baisse démographique", met en garde Tabnak. Finalement, la rédaction de ce site demande aux autorités de prendre ce problème grave au sérieux, car "il pourrait détruire l'identité iranienne à long terme". - Assal Reza - Source Le Monde 09 Mai 2012

 

Autre article :

http://laicite.over-blog.com/article-un-fait-sans-precedent-104703245.html

 

 

 

 

 

08/05/2012

Sale Pute

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Honoré de Balzac : La peau de chagrin -1838

 

L'expression « peau de chagrin » est entrée dans le langage commun pour désigner tout ce qui se réduit invinciblement à l'usage, c'est ce qu'il advient par l'excès de la pratique du militantisme, à un moment où à un autre dans la plupart des associations, sorte de dérive...un peu comme un vieux rafiot pour finir de s'échouer sur la grève des rivages de la '' bien pensance ou de la bienséance ''

 

Cit/ : Face à Ni Putes Ni Soumises, Orelsan défend sa liberté de création [ le 07-05-2012 ]

Aurélien Cotentin, plus connu sous son nom de rappeur " Orelsan ", a brandi lundi la liberté de création devant le tribunal correctionnel de Paris où il était poursuivi pour " provocation au crime " par le mouvement féministe Ni Putes Ni Soumises (NPNS) pour une de ses chansons. (c) Afp

C'est un fossé d'incompréhension qui semblait séparer lundi le rappeur Orelsan de l'association Ni Putes Ni Soumises et même du tribunal correctionnel de Paris qui le jugeait pour "provocation au crime" après la diffusion d'un de ses clips sur internet.

- " Je ne pense pas que les gens soient suffisamment bêtes pour réitérer ce qui est dit dans une chanson, ou alors c'est qu'ils sont dangereux dès le départ ", explique le chanteur de 29 ans, pour qui le titre " Sale Pute ", qu'il a écrit en 2006 puis diffusé sur internet en 2009, ne contient "aucune provocation, aucune incitation " à agresser les femmes.

Ni Putes Ni Soumises ( NPNS ), qui défend notamment les filles des quartiers populaires contre la violence et le machisme, n'est pas de cet avis.

L'association a engagé des poursuites contre Aurélien Cotentin, plus connu sous son nom de rappeur Orelsan, pour provocation au crime.

L'objet du litige est un clip, diffusé à l'audience: on y voit un jeune homme qui se saoule, chez lui ou sur la plage, après avoir découvert que sa copine le trompe. Entre colère et amertume, il la menace, en termes très crus, de toute une série de sévices comme de l' " avorter à l'opinel ". Accablé, le garçon oscille entre des " Je t'aimais " et des propos très violents.

" J'ai fait cette chanson comme j'aurais pu faire n'importe quelle autre chanson ", témoigne le rappeur, " afin de faire passer une émotion, de montrer comment un être humain, quand il est jaloux, peut devenir une espèce de monstre ".

- relaxe requise -

- " Je ne la vois pas très bien cette émotion...", ne peut s'empêcher de remarquer la présidente de la 17e chambre, Marie Mongin.

 

  • " Mais si, se défend l'artiste originaire de Caen, qui a raflé deux prix aux dernières Révélations de la musique, y a beaucoup d'amour, beaucoup de haine, beaucoup d'ironie aussi ".

  • -" Il y a également des menaces, de la torture..."

 

  • - " C'est ça qui est intéressant dans l'histoire ", pour " montrer la monstruosité de l'humanité ", réplique le jeune homme, en revendiquant " la liberté de création de l'artiste ". " Mais c'est de la fiction ( …) Évidemment, ce ne sont pas des choses que je cautionne ".

  • " Certes, concède-t-il, le texte est très violent, mais il n'y a aucune image de violence, je n'ai pas été plus loin que n'importe quelle série sur T F 1 où il y a un meurtre direct ".

    Incompréhension sur le banc des parties civiles. " Pour nous cette chanson est vraiment un appel à la haine ", s'émeut la présidente de NPNS, Asma Guénifi.

  • " Une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son compagnon et ça, ce n'est pas fictif", renchérit son avocate, Me Samia Megouche, pour laquelle " on ne peut laisser dire tout et n'importe quoi ".

  • " Oui, il y a des crimes horribles ", rétorque Orelsan,

    " mais ce n'est pas pour ça qu'il faut interdire aux chansons d'en parler ", sinon plus d'Orange Mécanique, " on ne fera que des films et des chansons bien-pensants ".

  • Le parquet acquiesce : " je crois qu'on se trompe d'ennemi ", argue le procureur Aurore Chauvelot, rappelant que les femmes battues ne sont " pas victimes des propos d'un chanteur qui s'exprime dans le cadre de sa liberté d'expression artistique ".

    Et de citer Baudelaire ou Nabokov, eux-mêmes controversés à leur époque.

  • " Vous n'êtes pas les juges du bon goût, de l'éthique ou de l'esthétique", mais ceux "de la liberté d'expression artistique ", rappelle-t-elle, avant de requérir la relaxe.

    Les deux mineurs déjà jugés pour avoir posté la vidéo sur internet ont d'ailleurs été relaxés.

    Décision le 12 juin. Fin des extraits pris dans presse

 

Pour ma part je compte bien, ayant pris connaissance du texte ( donc sans écouter la chanson, car je concède ne m'intéresser que très rarement au showbiz ) que la Justice relaxera le chanteur Orelsan

 

Pour moi il n'y aucune ambiguïté sur le fond, ce texte met en scène un type plus que fêlé qui dit '' je t'aimais '' et balance à celle qui l'a plaqué '' les pires menaces '' et s'en prend à toutes les femmes qu'il méprise sur ses seules raisons ( '' valeurs '' ) à lui

 

Oui, ce chanteur [ qui n'est pas un grand parolier , enfin de mon point de vue ] à raison de dire qu'on se " trompe de cible ", et toujours de mon point de vue il n'aurait pas même dû s'excuser un tant soit peu

 

Ici ce n'est toutefois de ma part qu'un jugement esthétique, il m'est personnel, donc ne vaut pas force loi ni règle de l'Art

En effet ce je reproche à ce genre de texte c'est d'être trop simplement descriptif, anecdotique, représentatif, soit sans surprise...

Ce n'est pas du Baudelaire, loin de l'Art poétique, un phrasé ni symbolique ni métaphorique, ce n'est pas un texte qui trouvera sa place dans ma bibliothèque,

 

Peu de femmes militantes peuvent se revendiquer du féminisme universel, bien des associations dans notre pays sont des '' copies '' de modèles anglo-saxons '' bigots pour la plupart et sombrent dans les méandres les plus noirs de la pudibonderies à ce point coincées de réclamer la censure pour le plus grand bonheur de tous les anti-prochoix

 

Mesdames de NPNS prenez un peu de temps pour lire la Comédie Humaine de Balzac, c'est plus profitable à l'esprit que tous les monothéisme réunis et vous ferez avancer plus rapidement la juste cause des femmes

 

" Ni putes, Ni soumises " veut faire abroger définitivement la " loi pantalon "

Une ordonnance du 26 brumaire an IX (17 novembre 1800), qui n’a jamais été abrogée – digne de la misogynie la plus ordinaire

 

Cette loi est tombée en désuétude [ perdue dans les oubliettes de l'histoire ]ne s'applique pas depuis bien longtemps, Ni Putes ni soumises ferait mieux de redéfinir son enseigne en effaçant définitivement '' ni putes '' ce qui a le don de m'irriter chaque fois que je lis leur site

 

Et de s'informer sur le sort réservé aux femmes qui font commerce de leur corps un peu partout dans le monde et notamment en Floride

 

Ma position est invariable ; mettre hors d'état de nuire les proxénètes est parfaitement réalisable, mais c'est un sujet que j'ai déjà traité, je n'y reviens pas [ ici ] car pour l'essentiel, non seulement les autorités publiques ne sécurisent pas les femmes, mieux elles les enfoncent et je n'ai pas assez de mots pour exprimer mon écœurement

 

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Cela s'est passé en Floride

 

Sale pute

Cit/ :

Alors qu'il cherchait à appréhender des prostituées, un policier américain s'est vu offrir une drôle de proposition.

Les faits se sont déroulés dans la ville de Bradenton, en Floride. En pleine enquête, un détective en civil repère Christine Faith Baker, 47 ans, suspectée de se prostituer. L'homme lui propose alors un trajet en voiture et engage une conversation portée sur le sexe. Il lui explique clairement qu'il est à la recherche d'un rapport sexuel.

D'après le rapport de police, dévoilé par le site "The Smoking Gun", la femme lui explique alors qu'ils "peuvent avoir des rapports sexuels s'il lui achète deux cheeseburgers chez McDonald's". Le policier accepte cette requête et lui apporte deux sandwiches, pour un montant total de 2,75 dollars (1,75 euro).

Christine Faith Baker lui demande ensuite un pourboire. L'officier de police lui tend alors 60 dollars (40 euros), et lui demande de prendre "ce dont elle a besoin". La prostituée s'empare de 40 dollars (31 euros) et de son repas, puis indique à son client de se diriger vers un parking vide.

Une fois à destination, l'homme reprend son uniforme de policier et arrête la femme. Accusée de délit de prostitution, elle devra se présenter le 1er mai devant les juges – Fin de l'article de presse


Non, vraiment, je n'ai pas assez de mots pour dire mon écœurement

Crab – 06 Mai 2012

 

Suite :

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/0-2011-0-2011-presumes-innocents/