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28/07/2014

Respect - droits et dignité des femmes

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Loi sur l'égalité femmes-hommes

Heureusement que ce gouvernement animé par des socialistes n'a pas tout faux, mais '' on '' ne peut pas en dire autant de certains élus UMP

 

L'UMP a donné à voir une image qui n'est pas à son honneur, puisque ce qui a prédominé dans les hémicycles c'est la volonté de certains députés de profiter de ce débat sur l'égalité femmes-hommes pour déposer un amendement tendant à remettre en cause complètement le remboursement de l'IVG par la Sécurité sociale - en outre ils ont, sans le moindre scrupule, annoncé vouloir saisir le Conseil Constitutionnel pour faire abroger une loi qui ( fort heureusement ) supprime, figurant dans la loi Veil, la désopilante ou injuste notion de '' détresse ''

 

À présent, sans culpabiliser ou faire semblant de culpabiliser une femme pourra choisir d'interrompre sa grossesse

Ces traces d'obscurantisme révélées dans la droite UMP nuisent non seulement à l'ensemble de la classe politique mais encourage l'intolérance propre aux religions monothéistes qui n'admettrons jamais que les femmes puissent disposer librement de leur corps non pas parce qu'elles sont en détresse mais parce qu'elle choisisse librement en toute conscience, selon leur propre entendement d'interrompre une grossesse

 

Ce qui fait l'identité de la France : c'est l'égalité des droits entre femmes-hommes, aussi selon les sexualités et le droit laïque de ne pas croire ou de croire

Ces vieux graves phallocrates, fossiles d'âges révolus, n'ont toujours pas compris que la suprématie de l'homme sur la femme, que l'homme propriétaire du corps de la femme ne fait plus partie de la culture française ni de ce qui fait, désormais, l'identité de notre pays

Crab 28 Juillet 2014

 

Suites : Le conflit la femme et la mère

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/le-conflit-la-femme-et-la-mere/

 



 

25/11/2013

Prostitution

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Sur cette page, je reproduis une interviewe d'Élisabeth Badinter publiée dans '' Le Monde '' :

 

" L’État n’a pas à légiférer sur l’activité sexuelle des individus "

Le Monde.fr | 19.11.2013

Elisabeth Badinter, 69 ans, est philosophe. Elle a souvent pris des positions à contre-courant sur les grands sujets de débats parmi les féministes: opposée à la loi sur la parité en 2000, elle est favorable à la grossesse pour autrui sous certaines conditions. Dans son dernier ouvrage, Le Conflit: la femme et la mère (Flammarion, 2010), elle dénonçait le retour du naturalisme et de la culpabilisation des mères.

 

Qu'avez-vous pensé de l'appel des "343 salauds", qui s'opposent à la pénalisation des clients de prostituées au nom du respect de la liberté?
C'était une intervention nécessaire, car je suis frappée du silence des hommes dans ce débat. Deux catégories d'individus ne s'expriment pas: les hommes, prochaines cibles de la loi, et les prostituées. La forme était contestable. Mais je n'ai pas de critiques sur le fond.

 

Pourquoi êtes-vous défavorable à la pénalisation des clients de prostituées?
La pénalisation, c'est la prohibition. Je préfère parler de prohibition plutôt que d'abolitionnisme, car c'est l'objectif des auteurs de la proposition de loi. Ils font référence à l'abolition de l'esclavage ! La vente d'un individu n'est pas comparable à la prostitution, qui est une mise à disposition de son corps à des fins sexuelles, que l'on peut accepter ou refuser dès lors que l'on n'est pas prisonnière d'un réseau. Leur argument est qu'il faut tarir la demande pour qu'il n'y ait plus d'offre. Je n'arrive pas à trouver normal qu'on autorise les femmes à se prostituer, mais qu'on interdise aux hommes de faire appel à elles. Ce n'est pas cohérent et c'est injuste.

La deuxième raison de mon opposition est que l'on prétend qu'il n'y a que la prostitution esclavagiste, dominée par les réseaux, où les femmes n'ont pas moyen de dire non. Mais il y a aussi des indépendantes et les occasionnelles, qui veulent un complément de ressources. Leur interdire de faire ce qu'elles veulent avec leur corps serait revenir sur un acquis du féminisme qui est la lutte pour la libre disposition de son corps. Même si c'est une minorité de femmes. Ce n'est pas une affaire de quantité mais de principe.

 

Pourquoi, selon vous, les hommes sont-ils une "cible" de cette loi?
Je ressens cette volonté de punir les clients comme une déclaration de haine à la sexualité masculine. Il y a une tentative d'aligner la sexualité masculine sur la sexualité féminine, même si celle-ci est en train de changer. Ces femmes qui veulent pénaliser le pénis décrivent la sexualité masculine comme dominatrice et violente. Elles ont une vision stéréotypée très négative et moralisante que je récuse.

 

Peut-on parler de choix lorsqu'on est dans une stratégie de survie?
Toutes les femmes qui ont besoin d'argent ne se prostituent pas pour survivre! Pour les victimes des réseaux, on ne peut plus
parler de choix car il est quasiment impossible de revenir en arrière. La lutte contre l'esclavage des femmes doit donc être sans merci. Pour lutter contre les réseaux, il faut une condition sine qua non: que les prostituées puissent dénoncer leurs proxénètes à la justice sans craindre pour leur vie. Elles doivent être assurées de leur sécurité, d'avoir des papiers, et d'être aidée. La loi contient des dispositions en ce sens, mais qui me paraissent vagues. Quel est le budget? Comment le prévoir quand on ne connaît même pas le nombre de prostituées? Est-ce que la lutte contre les réseaux sera une priorité pour la police? Je n'ai pas le sentiment que cela soit le cas.

 

Vous acceptez que des femmes se livrent à un travail très pénible, avec parfois des séquelles psychologiques lourdes?
Je n'ai jamais pensé que la dignité d'une femme reposait sur la sexualité. Je suis favorable à la pédagogie sur la prostitution et les séquelles qui peuvent en
résulter. Mais toutes les femmes n'ont pas le même rapport à leur corps. Dans certaines conditions, la prostitution est difficile à vivre, mais il y a des femmes pour lesquelles ce n'est pas aussi destructeur qu'on le dit. Je regrette qu'on n'entende pas davantage les prostituées. Elles seules sont habilitées à parler. Mais quand l'une affirme: "Je le fais librement", on dit qu'elle ment et qu'elle couvre son proxénète. Ce sont les seuls êtres humains qui n'ont pas le droit à la parole.

 

Quelles seront les conséquences de la loi selon vous? Est-ce qu'elle va mettre fin à la prostitution?
Bien sûr que non. Je ne connais aucune prohibition qui fonctionne. Elle démultiplie le pouvoir des mafieux. Les prostituées disent qu'elles ont besoin de parler avec le client pour savoir qui il est. Elles apprennent à détecter les pervers. Dans la négociation, la prostituée peut dire ce qu'elle fait ou ne fait pas. Je suis inquiète pour celles qui vont passer par Internet: elles n'auront plus la possibilité de faire cet examen. Une loi qui veut venir au secours des plus faibles va en fait multiplier les dangers. D'ailleurs, la Norvège veut revenir sur la prohibition décidée en 2009.

 

L'Etat ne doit-il pas dire ce qui est acceptable ou non, comme lorsqu'il interdit la vente d'organes ou fixe un salaire minimum?
La vente d'organes est une mutilation définitive, le salaire minimum permet de lutter contre la misère. Ce n'est pas comparable. Sous prétexte de lutter contre les réseaux, c'est la prostitution qu'on veut anéantir. L'Etat n'a pas à légiférer sur l'activité sexuelle des individus, à dire ce qui est bien ou mal. Où commence et où finit la prostitution? Combien de femmes ou d'hommes sont en couple pour l'argent? Personne ne songe à aller y voir. On ne parle jamais de la prostitution masculine. Il y a aussi une misère sexuelle féminine et des femmes qui font appel à des prostitués. Il n'est plus alors question de domination masculine dénoncée par les auteurs de la loi.

 

La prostitution est-elle nécessaire pour l'assouvissement de certains besoins sexuels, faut-il en faire un métier comme un autre?
Oui, et c'est pour cela qu'on ne pourra pas l'éradiquer. Sur la légalisation, il faut être prudent. On voit qu'en Allemagne, les choses dérapent, les mafieux profitent de la reconnaissance de la prostitution. Il faut donc en faire une activité sécurisée, donner aux prostituées les droits qu'elles réclament, comme celui de s'associer ou de louer un studio. Je voudrais tellement qu'on arrête de traiter les prostituées comme des rebuts de l'humanité. Un certain discours bien-pensant ne peut que les enfoncer davantage dans l'humiliation - Fin de l’interviewe

 

[ Je fais mien ce point de vue : " L’État n’a pas à légiférer sur l’activité sexuelle des individus " - Crab ]

 

Suite :

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/le-conflit-la-femme-et-la-mere/

 

 

 

 

 

18/11/2010

La maman et la mignonne

Mamans et fières d'être catholique

''...et tant pis si le défunt Georges Frèche n'est pas d'accord...''

van_gogh_terrasse_cafe_l.jpg

Van Gogh

 

Historiette à lire en cachette des enfants

C'est un court moment de l'histoire de quatre mamans très, très, très catholiques : de Captieux, d' Artifice, de Sucré et d'Éros, que rien que pour vous, nous allons bien heureux lecteur et lectrice vous conter

 

CE

 

Conte

pour futures mamans

d'enfants à nourrir au Saint

 

Quatre ! Est-ce bien sûr ?

Aujourd'hui, le ciel est accueillant, après plus de vingt cinq années sans se voir, nos quatre héroïques mamans se sont données rendez-vous au petit bar '' Le pèlerin malgré Lui '', lieu limite de perdition où étudiantes en théologie elles aimaient autrefois se ressourcer et se retrouver entre elles

Au sein de l'école l'une d'elles avait la réputation de faire preuve d'un certain scepticisme, mais à l'abri du péristyle la plupart parlaient d'elle comme d'un vilain petit canard

Le petit bar a gardé '' son même décor d'autrefois '', c'est que Judas le patron y veille, malgré un âge avancé il maintient que lui seul connait la vérité sur Jésus, il tient toujours la caisse - nos quatre mamans se sont attablées autour de l'unique table ronde de la terrasse non fumeur

Captieux enjouée et pressée de dire, s'adresse à ses amies: « Savez-vous, mon fils est prêtre et il peut se présenter n'importe où et tout le monde lui dit : Mon Révérend »

Artifice rayonne : « Eh bien, mon fils est évêque et tout le monde lui adresse la parole par : Son Excellence »

Sucré quelque peu enflammée : « Bien que je ne veuille en aucun lieu vous offenser et diminuer leur mérite mais mon fils est Cardinal et quand il entre tout le monde s'adresse à lui par : Son Éminence »

Éros paraît songeuse... sirote son verre '' d'Eau de Paradis ''... ne dit mot

 

Cependant, Éros [ qui vient tout juste de fêter son sixième mariage ] devine tourné vers elle, le regard quelque peu inquisiteur des ses meilleures amies

 

Alors dans le bleu profond de ses yeux s'allument de petites lumières, son visage s'anime  d'un léger sourire...

Sans plus attendre, susurre non sans délectation: « Mon fils est un être sans pareil, surnaturel, d'une beauté sans égale à faire pâlir d'envie Narcisse, il est strip-teaseur, toutes les femmes sont folles de lui, même les hommes, quand il entre en scène dans la salle toutes et tous s'écrient : Oh ! Mon dieu ! »

Crab

 

Notes

'' l'Eau de Paradis ''

Le témoignage le plus ancien qui pourrait concerner la consommation par l'homme de l'alcool, date de la guerre de Troie : c'est '' l'Eau de Paradis '' que Médée offre au père de Jason pour renouveler ses forces. Et l'on sait que les premiers alambics en cuivre étaient Égyptiens pour faire de '' al-khol '' ( fard ) et pour fabriquer des parfums féminins et une nouvelle poudre à paupières à base d'antimoine et de khol ( nom donné au produit issu de l'alambic )

mamans cathos.jpg

Photo modifiée par Crab

 

Mignonne, allons voir si la rose...,

Pierre de Ronsard,

in Odes, 1550


Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avait déclose
Sa robe de pourpre au soleil,
A point perdu cette vesprée
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vôtre pareil.
Las! voyez comme en peu d'espace,
Mignonne, elle a dessus la place,
Las, las ses beautés laissé choir!
O vraiment marâtre Nature,
Puisqu'une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir
Donc, si vous me croyez, mignonne,
Tandis que votre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez votre jeunesse:
Comme à cette fleur, la vieillesse
Fera ternir votre beauté.

 

Commentaire

N'écoutez pas ni ne suivez les rabat-joie, car tous les codes sont des infamies, faites comme vous le dit si bien Ronsard ; faites au présent tout ce que vous avez envie de faire !  - Crab

 

Extrait des

'''Larmes d'Éros'' de Georges Bataille



SUPPLICE CHINOIS

Le monde lié à l'image ouverte du supplicié photographié, dans le temps du supplice, à plusieurs reprises, à Pékin, est, à ma connaissance, le plus angoissant de ceux qui nous sont accessibles par des images que fixa la lumière. Le supplice figuré est celui des Cent Morceaux, réservé aux crimes les plus lourds. Un de ces clichés fut reproduit, en 1923 dans le Traité de psychologie de Georges Dumas. Mais l'auteur bien à tort, l'attribue à une date antérieure et en parle pour donner l'exemple de l'horripilation: les cheveux dressés sur la tête! Je me suis faire dire que pour prolonger le supplice, le condamné recevait une dose d'opium. Dumas insiste sur l'apparence extatique des traits de la victime. Il est bien entendu, je l'ajoute, qu'une indéniable apparence, sans doute, en partie du moins, liée à l'opium, ajoute à ce qu'a d'angoissant l'image photographique. Je possède depuis 1925 un de ces clichés ( photographie ci-contre ). Il m'a été donné par le Docteur Borel, l'un des premiers psychanalystes français. Ce cliché eut un rôle décisif dans ma vie. Je n'ai pas cessé d'être obsédé par cette image de la douleur, à la fois extatique (?) et intolérable. J'imagine le parti que, sans assister au supplice réel, dont il rêva, mais qui lui fut inaccessible, le marquis de Sade aurait tiré de son image: cette image, d'une manière ou de l'autre, il l'eût incessamment devant les yeux. Mais Sade aurait voulu le voir dans la solitude, au moins dans la solitude relative, sans laquelle l'issue extatique et voluptueuse est inconcevable.

Bien plus tard, en 1938, un ami m'initia à la pratique du yoga. Ce fut à cette occasion que je discernai, dans la violence de cette image, une valeur infinie de renversement. A partir de cette violence — je ne puis, encore aujourd'hui, m'en proposer une autre plus folle, plus affreuse — je fus si renversé que j'accédai à l'extase. Mon propos est ici d'illustrer un lien fondamental: celui de l'extase religieuse et de l'érotisme — en particulier du sadisme. Du plus inavouable au plus élevé. Ce livre n'est pas donné dans l'expérience limitée qu'est celle de tous les hommes.

Je ne pouvais le mettre en doute...

Ce que soudainement je voyais et qui m'enfermait dans l'angoisse — mais qui dans le même temps m'en délivrait — était l'identité de ces parfaits contraires, opposant à l'extase divine une horreur extrême.

Telle est, selon moi, l'inévitable conclusion d'une histoire de l'érotisme. Mais je dois l'ajouter: limité à son domaine propre, l'érotisme n'aurait pu accéder à cette vérité fondamentale, donnée dans l'érotisme religieux, l'identité de l'horreur et du religieux. La religion dans son ensemble se fonda sur le sacrifice. Mais seul un détour interminable a permis d'accéder à l'instant où, visiblement, les contraires paraissent liés, où l'horreur religieuse, donnée, nous le savions, dans le sacrifice, se lie à l'abîme de l'érotisme, aux derniers sanglots que seul l'érotisme illumine. - Fin de l'extrait

Le serpent qui danse

Que j'aime voir, chère indolente,
De ton corps si beau,
Comme une étoffe vacillante,
Miroiter la peau!

Sur ta chevelure profonde
Aux âcres parfums,
Mer odorante et vagabonde
Aux flots bleus et bruns,

Comme un navire qui s'éveille
Au vent du matin,
Mon âme rêveuse appareille
Pour un ciel lointain.

Tes yeux où rien ne se révèle
De doux ni d'amer,
Sont deux bijoux froids où se mêlent
L’or avec le fer.

A te voir marcher en cadence,
Belle d'abandon,
On dirait un serpent qui danse
Au bout d'un bâton.

Sous le fardeau de ta paresse
Ta tête d'enfant
Se balance avec la mollesse
D’un jeune éléphant,

Et ton corps se penche et s'allonge
Comme un fin vaisseau
Qui roule bord sur bord et plonge
Ses vergues dans l'eau.

Comme un flot grossi par la fonte
Des glaciers grondants,
Quand l'eau de ta bouche remonte
Au bord de tes dents,

Je crois boire un vin de bohème,
Amer et vainqueur,
Un ciel liquide qui parsème
D’étoiles mon 
cœur

 

!

Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal

 

Commentaire

Dans Le Serpent qui danse, poème lyrique et érotique - '' une bien belle représentation, une bien belle image ambivalente '' de la femme que je pourrais, me semble t-il, qualifier de ''pré-féministe''

C'est sur la base de cette identification qu'apparaît, me semble-t-il, la volonté du féminisme universaliste d'effacer cette ambivalence pour  '' construire '' une autre femme ?  - Crab

Citation

Sainte Mère de Dieu, vous qui avez conçu sans pécher, accordez-moi la grâce de pécher sans concevoir - Anatole France ( blasphème )

Suites

ÉROS

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/0a-eros/

et sur

Le conflit, la femme et la mère

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/le-conflit-la-femme-et-la-mere/

 

 

 

 

13/02/2010

Le conflit la femme et la mère

E Badinter - le conflit....jpg

NATURALISME ( du ) ; et des fausses sciences...

 

MERCI MADAME

L'involution

Madame Elisabeth Badinter sort un excellent livre sur les femmes et l'allaitement...la blogueuse Monolecte [ qui se prend de féminisme ] se demande si la féministe n'aurait pas oublié qu'il y a encore des combats, plus importants, à mener sur les droits des femmes

Il est clair que notre blogueuse auteur de l'article publié dans Marianne2 n'a rien compris...plus sûrement pas fait l'effort de lire le livre de madame Élisabeth BADINTER

http://www.marianne2.fr/Oubliez-ce-sein-madame-Badinter!_a185110.html?com#com_880094

 

Je cite un court extrait de ce que je pourrais qualifier d'art de l'amalgame et de la désinformation ; [...] '' dans le vrai monde où je vis, on ne peut pas dire que j’ai été poussée, même gentiment, sur la voie de l’allaitement maternel. Enfin, si, juste au début, le temps de comprendre que le biberon, c’est tellement mieux, surtout pour reprendre le boulot à la fin du congé réglementaire ''. […] '' On légifère abondamment sur le tissu religieusement ostentatoire... mais surtout lorsqu’il est porté par les femmes.'' […] Fin des extraits tirés de son post

Allaiter est une liberté et n'a pas à devenir ou redevenir un dogme, voilà pour le principal ce que dit Elisabeth Badinter

Je cite Élisabeth BADINTER : " Je suis une mère médiocre et je revendique ce droit  "

" Qu’est-ce qui se passe lorsque l’on a lâché son emploi à 30 ans et que l’on se retrouve à devoir vivre avec un homme qui vous dégoûte à 50 car on n’a plus les moyens de partir? ", s’interroge-t-elle et c'est une bonne question

[ Piqûre de rappel : Sur 10 divorces, sept sont demandés par les femmes ]

Dire, je cite à nouveau Élisabeth BADINTER, " Les discours de tous ces groupes que je ne mélange pas se sont coagulés autour de l’idée de la bonne mère écologique Fin de sa remarque parfaitement fondée, ce qu'il faut comprendre c'est que l'écologie est instrumentalisée comme '' on '' instrumentalise la religion, pour tenter d'obliger les femmes à rester '' a la maison '', ce procédé patriarcal est aussi vieux que la phallocratie

Tous ces beaux discours '' sur la mère parfaite '' sont tenus par les chantres du relativismes culturels, ce qu'ils ne supportent pas c'est la femme autonome et libre

Et ce n'est pas surprenant de voir monter au créneau pas seulement des écologistes comme Cécile DUFLOT mais tous ceux qui insidieusement font preuve de laxisme, quand ce n'est de démagogies face aux tentatives de communautariser notre société

Elle à raison d'insister sur les aspect pseudo naturaliste de cette idéologie émergente, pas vraiment nouvelle dans ce monde misogyne

Ce n'est pas possible de lire autant d'ânerie en méconnaissance totale du fond de son propos

Navrant

Sur Marianne2, j'ai retenu ce commentaire, posté par yougo34 le 13/02/2010 12:53 a écrit : Je cite ; '' A mon avis au lieu d'écouter son discours sur toutes les radios vous feriez mieux au moins de faire l'effort intellectuel de lire un des chapitres du livre avant de déballer des inepties de féministe ratée à la recherche de lecteurs ratés ''   Fin d'une bonne remarque, mais ce n'est pas tenir compte que '' les malades '' dans la tête estiment que les anormaux sont les autres

Écrire sur un forum, c'est écrire pour tous ceux qui lisent sans intervenir, mais imaginer convaincre des intervenants qui vivent dans l'illusion...quelle illusion...mieux vaut en rire

Cependant il est un fait le sexisme se porte bien chaque fois qu'il prend pour habit le voile intégral ou la burqa d'un pseudo discours qui se sert du biologique ou d'une pseudo science sociale pour définir la place de la femme dans notre société - soit en faire une captive

L'auteure [ Monolecte ] de cet article qui manifestement n'a rien compris à l'analyse ou à la critique sociale formulée par Élisabeth BADINTER a censuré le texte que que j'avais posté sur son blog ce jour en même temps que sur Marianne2
[ Voir page 2: 58.Posté par Crab2 le 13/02/2010 05:22: AMALGAM ]


Pour la paraphraser; '' sans doute était-elle prédisposer à la censure '' (1)
No comment, mieux vaut en rire


(1) Sa phrase: '' Je suis aussi indisposée par les ayatollahs...'' dans son texte...

 

CHEMIN de TRAVERSE  

17 02 2010

 

Le conflit, la femme et la mère

 

Sur ce que j'ai pu lire sur une bonne quinzaine de sites ou de forums...non seulement les intervenants [ h-f ], n'ont pas lu son livre, se réfèrent à des articles de seconde main...et je note surtout une fois de plus, font chorus ses habituels pourceaux d'Épicure qui forcément font '' Fausse route '' et se compte parmi les plus virulents

Malhonnêteté intellectuelle

Quand '' on '' voit des responsables politiques donner '' son opinion '' comme Cécile Duflot, sans avoir lu son livre, qui réagit sur une tête de chapitre [ la maternité '' écolo '' ] - [ suivi des couches culottes ] il ne faut pas s'étonner que nombre de quidams en fasse de même...alors que le fond de son essai c'est de mettre en relief tout ce qui participe à faire régresser la condition de la femme dans notre pays [ la crise aidant ]

Mais c'est oublier que la thématique de son propos est constitué d'une chaîne de plusieurs livres dont un des plus important et le plus dérangeant comme '' Fausse route '' ou elle prend à contre-pieds justement même des mouvements ou personnalités féministes '' bien installés ''

Page 121: citation; '' Prôner l'allaitement à la demande aussi longtemps que l'enfant le désire revient tout simplement à priver la femme de son temps à elle

Quand on ajoute à cela ''...[ ici lire la suite de ce chapitre '' Du lait au temps '' ] et discuter après...

Page 145; citation: '' Bien que les résistances des hommes au modèle égalitaires soient indiscutables, elles ne sont pas suffisantes pour expliquer l'état de fait. Les devoirs grandissants à l'égard du bébé et du petit enfant se révèle aussi contraignants, sinon plus, que la....''

Lire la suite...

Un de mes lecteurs m'écrit ; '' Sauf erreur de ma part le seul à parler du livre c'est vous Crab. Les autres commentaires portent sur le contenus de l'article et les interviews qu'E.Badinter a donné. Sans doute avez vous lu le livre, mais si vous l'avez lu avec autant d'attention que vous lisez les réponses qui vous ont été faites, vous n'avez pas du en saisir grand chose sur le fond ''  Fin de ses amabilités

Cher ami

Je me contrefiche de vos considérations qui n'ont pas d'autre objet de masquer que vous n'avez pas lu son livre

Dans mes posts antérieurs sur ce forum [ comme sur d'autres forums ou sur mes blogs ] j'ai largement développé qu'il n'y a pas de contradiction entre les déclarations de madame Élisabeth BADINTER dans les médias et le foncier de l'analyse contenu dans son essai

Ce sont les gens comme vous [ genre Cécile Duflot et autres quidams ] qui se permettent de dénigrer un auteur-e- sans l'avoir lu qui plus sûrement polluent notre société.

Ce n'est pas le climat dans cent ans qui fait l'objet de mon attention, mais toutes les croyances ou idées reçues, Les inepties rabâchées quotidiennement par des prophètes plus faux les uns que les autres [ et de tous temps ], les particules que l'on respire dans l'air des villes, l'eau [ son traitement ] l'acidification des océans, les indispensables économies d'énergies à encourager, prioritairement les 22 millions de chômeurs en Europe [ 4 millions pour la seule France, dont sont majoritairement victime les femmes ], qu'un enfant toute les six secondes meure de faim en quelques endroits de la planète

Croire à ses fausses sciences c'est comme croire dans une religion [ la fonction de toute eschatologie (1) de faire culpabiliser ] ....passer son temps à croire à la fin du monde où à prier c'est se déresponsabiliser

C'est un comportement anti-citoyen, aussi stupide que de faire de l'allaitement (2) un dogme fondé sur une pseudo science de la santé, sorte de dénaturation du naturalisme, alors que les laits maternisé sont depuis longtemps de plus en plus fins et leur usage non seulement n'a jamais empêchés les femmes [ et parfois avec la participation au biberon de quelques hommes ] de construire de beaux enfants...de voir la durée de la vie dans nos sociétés développées augmenter pour tous d'environ deux mois chaque année.

(1) L'eschatologie et les fausses sciences se recoupent quand à propos du Sida comme savent le dire les fondamentalistes de toutes les religions, c'est pour punir les humains [ eux disent les Hommes ] d'aimer faire l'amour

(1) Lire le livre...

Inter-mezzo

Je peux résumer '' la contestation '' de son livre ainsi, une fois n'est coutume en m'en tenant '' à mes impressions '':

Celles d'entendre le monologue d'un vieux film en noir et blanc datant des années 1945 à 50 ...où madame pipelette [ dans le rôle de la concierge ] donne [ dans l'escalier ] '' son point de vue '' sur madame Élisabeth BADINTER.

'' Vous rendez-vous compte madame Lelonbec - la Badinter ne sait même pas faire un soufflé au fromage ''

'' Ôoe__madame Pipelette__ mais comment est-ce possible ? ''

'' Vous savez de nos jours les femmes ont de drôle d'idées, avec mon mari cela ne se passerait comme ça !! ''

'' Hâa__madame Pipelette__si vous connaissiez mon mari__je vous dis pas ! ''

[.../...]

Survient madame Défi, rayonnante, sure d'elle, passe devant-elles - leur adresse un petit sourire – les deux commères s'accordent d'un seul regard - « j'en sais pas, celle-là, ze' la voyons mal »

Sauront-elles un jour, [ qui sait ? ] que la gracieuse Défi revenait de l'Hotel du Sud où elle avait retrouvé monsieur Lelonbec...

A suivre...

L'homme - la femme et le string

 

LE STRING__SINON RIEN

 

Réponse aux ennemis du string

 

Discrimination

Sur les forums ou les blogs se déchaînent les ennemis (1) du string, bien qu'il n'y ait aucun rapport avec l'objet même du livre « Le conflit, la femme et la mère »

(1) Sans avoir lu le livre..

 

Pourquoi?

Vérification faites, il est avéré que se sont essentiellement, formant le gros de la troupe, les '' éternels '' pudibonds, des extrémistes religieux, des frustrés...

Le string

Plus sérieusement le string...c'est presque nu ou nue porté magnifiquement par des hommes ou des femme, donc difficile à accepter pour ces complexés...

Le nu

Le nu, c'est l'être humain dans sa robe, l'artiste le peintre ou le sculpteur [entre autres] ont fait des jeunes ou vieilles personnes [nues] des chefs d'œuvres

La danse expression du souffle intérieur du corps voit des chorégraphie interprétées par des acteurs presque ou parfois entièrement nus.

La haine

Nos pudibonds ne manquent jamais de sortir du bois, détestent Élisabeth BADINTER, parce que c'est une femme autonome, libre, indépendante financièrement...

String.jpg

Peinture numérique – Crab -

Lily13 m'écrit; '' je porte le string... j'aurais horreur à le faire sortir de mon pantalon et danser le raggaeton devant les messieurs que je croise dans le métro ( tout en conservant bien sûr un air parfaitement naturel et innocent...''

Fin d'une remarque qui démontre magistralement que la meilleure façon de porter le string c'est de l'appareiller façon lily13

lily13, comme les autres intervenants '' anti-Badinter '', à travers l'exemple choisi '' pas si innocent que cela '' affecte d'oublier que des hommes eux aussi portent le string...

Cherchez l'erreur...ou l'idéologie cachée...

Le conflit.jpg

Peinture numérique – Crab -

 

Les effets de l'instrumentalisation

 

L'allaitement [ instrumentalisé ] est devenu dans de nombreux pays le moyen de faire rentrer les femmes à la maison

C'est ce qui explique la résistance des femmes - parmi les plus qualifiées d'entre les femmes soucieuses de leur indépendance financière font le choix de ne pas enfanter

En outre ce qui ressort des propos de ceux-celles- qui traitent de corbeaux celles qui fond le choix de ne pas procréer, oublient curieusement l'essentiel, que dans le cas de la femme confinée dans la maison c'est l'homme qui tient dans son bec le fromage

Par ailleurs ces procréatrices '' folles d'enfants '' pour beaucoup d'entre elles, quand elles accusent les femmes qui veulent être mère et mener à bien une carrière sont de mauvaise foi

Pourquoi ?

Systématiquement l'homme est écarté de l'enfant, les phallocrates n'en demandait pas temps pour se réjouir d'un éventuel effondrement [ mais peu probable en France ] du féminisme prônant l'égalité hommes-femmes

L'enfant [ garçon-fille ] voit sa mère travailler à la maison mais pas son père, et reproduira adulte à la maison à son tour la passivité de lui opposée à l'activité de elle

Hypocrisie ou inconscience ?

La question peut-être posée aux '' fous d'enfants '', n'est-ce pas plus égoïste de leur part de vouloir procréer dans ce monde où la haine domine largement-où la vie est impossible pour la plupart et la survie majoritairement menacée sur la majeure partie du globe ?

Ne serait-il pas plus intelligent, de faire preuve d'amour des enfants, de parrainer ou d'adopter des orphelins ?  - Crab

Ci-dessous - la couverture de son livre - [ de l'éditeur ]

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Ci-dessous - un article de presse

 

Entretien avec Elisabeth Badinter

 par famili

Enfant ou carrière, de plus en plus, on nous oblige à choisir… Elisabeth Badinter repart au combat et déchaîne les passions.

Trente ans après la publication de L'amour en plus ( Flammarion ), dans lequel elle contestait la notion d'instinct maternel, Elisabeth Badinter provoque un nouveau débat passionné avec la sortie de son livre : Le conflit, la femme et la mère ( lire notre article " Le modèle de la mère critiqué " ).

Elle y dénonce le retour en force d'une idéologie « naturaliste » qui renvoie les femmes au foyer et constitue un danger pour leur émancipation. Comment en sommes-nous arrivés là ? Retour sur quarante années de lutte de femmes et rencontre avec une féministe de la première heure.

A la fin des années 1970, les femmes veulent tout : des enfants et une carrière. Qu'est-ce qui leur donne des ailes ?

C'est une époque de féminisme conquérant. A l'image de Simone de Beauvoir, les femmes se revendiquent libres et entendent décider de leur vie. La contraception les y aide : maintenant, elles peuvent avoir des enfants quand elles veulent, si elles veulent. Mais c'est aussi une période économique faste. Quiconque cherche du travail en -trouve.

Elles pensent alors parvenir à tout mener de front en partageant les tâches familiales avec leur compagnon. Se trompent-elles ?

Oui et non. Il y a bien un début de prise de conscience de la part des hommes sur l'injustice du partage des tâches dans le couple. Mais voilà : on ne change pas des mentalités installées depuis des millénaires en dix ans. Et surtout, arrive la crise économique des années 1990. ...

... Dans un contexte de chômage grandissant, la vie se fait très dure pour les femmes à l'intérieur des entreprises : absence de reconnaissance de leurs compétences, salaires toujours plus bas que ceux des hommes... Et lorsque le gouvernement met en place l'APE ( une allocation égale à un demi-smic pour rentrer à la maison ), celles qui occupaient les postes les moins gratifiants commencent à se dire : « A quoi bon me battre pour un emploi mal payé que je peux perdre du jour au lendemain ? Je vais faire de mon enfant mon chef-d'œuvre, ce sera mon épanouissement personnel. »

La crise économique de 1990 a donc pour effet de renvoyer déjà les femmes à la maison ?

Oui, mais pas seulement elle. Partout en Europe, une idéologie que je qualifierai de « naturaliste » commence à se répandre de façon souterraine. Cette idéologie remet à l'honneur la notion d'instinct maternel et encourage les pratiques écologiques. Cela se traduit en particulier par une incitation très forte à allaiter, avec l'idée qu'une femme « doit » son lait à son enfant. Si elle ne le nourrit pas, elle compromet son équilibre psychologique et son développement. L'allaitement n'est plus un choix, ça devient un diktat.

Cela va de pair avec une réassignation de la femme à la maison : quand on allaite à la demande pendant deux ans, comme le recommande l'OMS, on est à la disposition de son bébé. Difficile de reprendre le travail ! Pour ...

... peu qu'on ait deux enfants, on passe quatre ou cinq ans au foyer.

Et celles qui font le choix de travailler alors, ce sont de mauvaises mères ?

C'est ce que sous-entend cette morale, d'autant plus dangereuse qu'elle se fonde sur le bien-être de l'enfant. Le message est clair : « Si vous ne revenez pas aux fondamentaux de la nature, ce sont vos enfants qui vont en faire les frais. » On fait croire aux femmes qu'elles doivent tout à leur enfant. Non seulement leur lait, mais aussi leur temps et leur énergie. On leur conseille de passer les trois premières années à la maison, on les incite à reprendre à temps partiel. Mais le discours « maternaliste » ne prend pas en compte deux choses très importantes. Un : quand on arrête de travailler pendant plusieurs années, le retour au travail est très difficile. Deux : actuellement, un couple sur deux ou trois se sépare. Une femme doit avoir les moyens de survivre et de faire survivre son enfant. C'est aussi une question de liberté, ça lui épargne d'être aliénée à un homme.

Vous dénoncez une véritable régression. Pourquoi ?

Aujourd'hui, priorité est donnée à l'enfant sur la femme. C'est « l'enfant d'abord ». On est loin du « moi d'abord » des années 1970 ! Mais à trop charger la barque des devoirs maternels, on ne laisse plus aux femmes qui veulent continuer à mener leur vie qu'une seule option : tourner le dos à la maternité. Beaucoup ...

... d'Européennes ont fait ce choix. On voit apparaître un nouveau style de femmes qui disent : « Je ne me sens pas capable de donner à mon enfant tout ce qu'on me demande de lui donner, alors je choisis un autre style de vie, je privilégie ma vie personnelle et professionnelle. »

En France, quel est l'impact de ces injonctions maternalistes ?

Chez nous, le discours culpabilisant ne passe pas si bien que ça. Les Françaises restent les plus actives d'Europe. Et les plus nombreuses à reprendre un poste à temps plein avec un enfant.

Quels messages avez-vous envie de faire passer aux femmes ?

Je voudrais leur dire de résister à la culpabilisation qui entoure les mères. Pour être la mère la plus adéquate possible, il faut trouver la bonne distance entre les besoins de son enfant et ses désirs propres. Si on n'a pas envie d'allaiter, on allaitera mal.

Mieux vaut donner le biberon, ce n'est pas un poison ! Je les supplie aussi de ne pas décrocher du monde professionnel. Y garder ne serait-ce qu'un pied, c'est mieux que de rentrer à la maison.

Même si, avec la nouvelle crise économique que nous traversons, la vie en entreprise est extrêmement rude, même si travailler n'assure plus l'indépendance financière, c'est une façon de rester insérée dans la société et d'échapper à la solitude.

On vous a accusée de vouloir détourner les femmes de la maternité...

Je ne suis ni anti-allaitement, ni contre les femmes au foyer. J'affirme simplement qu'on ne peut pas réduire les femmes à un seul bloc. Elles ont des désirs différents, et tous ces désirs sont respectables. Si j'ai pris la plume, c'est parce que les femmes qui subissent le plus de pression aujourd'hui sont celles qui refusent de se conformer au modèle de la mère parfaite et qu'elles n'ont pas forcément les moyens de se défendre. Ce n'est pas pour critiquer celles qui ont envie de rester à la maison... Chacune doit pouvoir rester libre de ses choix. Fin de citation

Autre extrait:

Une interviewe par Anne Crignon et Sophie des Désert

Publication du Nouvel Observateur

N. O. - Ne pensez-vous pas que, si le féminisme de Beauvoir a si peu d'écho aujourd'hui, c'est qu'elle a exclu la maternité de sa réflexion et de sa vie ?

E. Badinter. - Beauvoir a sous-estimé la question maternelle. Une fois, je lui ai demandé : « N'avez-vous même jamais rêvé d'être enceinte ?» Elle m'a répondu non. J'y ai à moitié cru. Je pense que l'expérience de la maternité est une telle aventure qu'on peut en rêver, même quand on ne veut pas d'enfant.

N. O. - C'est l'instinct de reproduction.

E. Badinter. - Non, arrêtez avec ça !

N. O. - Vous continuez à penser, après Beauvoir, que la mère est une figure sociale construite ?

E. Badinter. - Oui. Par exemple, je crois qu'on a tellement considéré la maternité comme un fait de nature qu'on s'interdit de réfléchir aux maternités éprouvantes ou ratées. Si on était naturellement déterminées à être mères, on serait toutes des Mozart de la maternité. Or il y a un nombre incroyable d'enfants abandonnés à eux-mêmes, sans même parler des violences. Je suis reconnaissante aux femmes qui, avant d'enfanter, se demandent : « Serai-je capable d'assumer ? »

N. O. - Vous écrivez que « le bébé est le meilleur allié de la domination masculine »...

E. Badinter. - La formule est provocatrice à dessein. Dans les années 1970, il y avait une tentative de faire pression sur les pères pour tout partager. On a été assez offensives sur ce thème. Puis ce discours a disparu. Si on considère que c'est dans l'allaitement, dans la fusion mère-enfant que se développe au mieux l'enfant, on justifie d'avance, d'une certaine manière, que les pères s'éloignent. Fin de l'extrait

 

L'instinct maternel – la famille -

Avant même de parler de faire des enfants et d'en laisser supporter tout le poids de l'éducation aux femmes, sous une profusions d'alibis comme notamment le plus important d'entre-eux, le '' mythe de l'instinct maternel '' – mythe qui sous entend un inexistant '' instinct paternel ''

Il y aura toujours des esclaves pour nier la dépendance – et pour certaines de le payer très cher quand après une séparation de se retrouver en difficulté [ dans ]- comment dit-on déjà ? '' En famille monoparentale ''

Il serait bien de ne pas oublier que rien ne protège mieux la femme que son indépendance financière

Un vrai problème - réfléchir sur le bien fondé de la famille et de la notion qui lui est afférente la filiation biologique – car le sujet c'est aussi celui du devenir des enfants -

Certains – j'en ai l'habitude me diront « vous voulez détruire la famille »...

La famille est une construction de religieux (1) – un archaïsme qui vole en éclat chaque fois que des femmes et des hommes se reconnaissent dans des valeurs positives où la hiérarchie est fondée sur le mérite et non pas sur valeurs négatives guerrière masculine où l'homme est présupposé supérieur à la femme

Ce que l'on appelle les familles élargies quand les adultes qui la composent se débarrassent de leur égocentrisme sont plus susceptible de proposer un mode de vie harmonieux et paisible pour les femmes et les hommes et de construire une meilleure éducation des enfants    Crab

(1) Quelques exemples dans la foule des inepties que contiennent les textes masculins des religions où « dieu » n'a pas de sexe mais un genre masculin

Paul -Épître aux Corinthiens I- 11,3 - " L'homme est le chef de la femme " -
Augustin - La Cité de Dieu XIX - " Ceux qui prennent soin des autres commandent, comme le mari à l'épouse..." idem dans l'islam – les religions duelle [ les monothéistes s'adressent à l'homme et non pas à la femme ]

" Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni son esclave, ni son bœuf, ni son âne, ni rien qui lui appartienne."

" Il y avait environ cinq mille hommes, sans compter les femmes et les enfants." ( Matthieu 14:21 ).

" Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l'homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ. " ( 1ère épître aux Corinthiens 11:3 ).

Dans le coran - " Les hommes sont supérieurs aux femmes à cause des qualités par lesquelles Dieu a élevé ceux-là au-dessus de celles-ci, et parce que les hommes emploient leurs biens pour doter les femmes. Les femmes vertueuses sont obéissantes et soumises." ( 4/38 )

Ect...Ect...

La suprématie de l'homme sur la femme est le socle de toutes les religions duelle - leur moraline - sans le moindre rapport disons par commodité '' dans une croyance monothéiste ''

 

Le_Conflit_la_femme_et_la_mère : 2 vidéos

L'involution

Vidéos 1

http://blvids.free.fr/Elisabeth_Badinter_la_femme_et_la_m%c3%a8re-3.flv

Vidéo 2 - suite -

http://blvids.free.fr/Elisabeth_Badinter_Le_Conflit__la_femme_et_la_m%c3%a8re-4.flv

 

En suivant lire - à propos de deux films - CHAOS et DÉCHAÎNÉES

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/chaos-de-coline-serreau/