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12/08/2011

L’islam n’est pas le Coran

Nasr Hamid Abû Zayd

« ...Il faut éviter de confondre l’islam avec le Coran. L’islam n’est pas le Coran... » disait-il lors d'une Interview réalisé par Yassin Temlali
(22/12/2009)

Cit/ : Nasr Hamid Abu Zayd (en arabe : نصر حامد ابو زيد), né le 7 octobre (ou 10 juillet)[1] 1943 à Qufahan (Égypte) et mort le 5 juillet 2010 au Caire en Egypte, est un professeur d'études islamiques.

Il figure parmi les théologiens libéraux les plus connus de l'islam. Son œuvre cherche à interpréter le Coran par une herméneutique humaniste.

Fin de citation

Professor Abu Zaid and his wife, Dr Younis - following the 1995 court ruling ending their marria.jpg

La face atroce du fanatisme

L'hostilité qui lui est manifesté par les intégristes religieux cairotes prendra la forme d’un refus de le titulariser dans le grade de professeur. Elle se prolongera, au-dehors de l’université, par une plainte réclamant sa séparation d’avec son épouse, sous prétexte qu’il avait déclaré son apostasie et qu’une musulmane, aux termes de la loi égyptienne, ne peut être mariée à un non-musulman...une plainte fut déposée...

La plainte aboutira à la dissolution, par arrêt judiciaire, de son mariage avec Ibtihal Younes.

Le couple fuira l'Égypte...

 

Justice ?

Il fut condamné [ entre autres ] pour sa dénonciation de l'esclavage des jeunes filles, principe considéré par la Cour comme « prouvé sans aucun doute par la religion ». L'opinion du professeur était « contraire à tous les textes sacrés qui le permettent, pourvu que les conditions requises soient permises » (p.16 de l'exposé des motifs). Ainsi, la décision de la Cour est basée sur une interprétation des opinions du Dr Abu Zayd, contre le principe suivant lequel un individu qui entre dans l'islam avec ses propres convictions ne peut être dénoncé comme non-musulman contre sa volonté, la Cour a apostasié Abu Zayd. ( 1 )

 

Piqûre de rappel :

En 1866, alors que la France a aboli l'esclavage depuis 18 ans, le pape Pie IX signe une instruction du Saint-Office5 qui le justifie encore : « L'esclavage, en lui même, est dans sa nature essentielle pas du tout contraire au droit naturel et divin, et il peut y avoir plusieurs raisons justes d'esclavage, et celles-ci se réfèrent à des théologiens approuvés... Il n'est pas contraire au droit naturel et divin pour un esclave, qu'il soit vendu, acheté, échangé ou donné. »

 

Poésie

C'est aux arabes incroyants, agnostiques de dire décomplexés, d'œuvrer, de rappeler, faire la promotion de la vitalité d'une culture qui ne doit rien à la religion et qui a produit au long de son histoire autant de poèmes célébrant la sensualité et le vin en contradiction totale avec la violence, la pression morale, le recours à des lois ennemies de la liberté de conscience, antidémocratiques produits par les religieux à l'encontre de tous ceux indépendants d'esprits qui veulent décider de leur mode de vie sans référence ni au coran ni à la sunna

 

En Algérie 2010

En Algérie la Justice avait condamné le 22 octobre 2010 un homme, Bouchouta Fares, à deux ans de prison ferme et 100 000 dinars (1 000 euros) d’amende pour les mêmes faits. « Les juges s’appuient souvent sur une disposition spéciale du code pénal algérien : l’article 144 bis 2 qui prévoit des sanctions en cas d’offenses envers le Prophète ou les préceptes de l’islam », explique Me Miloud Brahim.

 

Dans l'actualité 2011

« Tu es tout le temps sur le qui-vive. Pour manger un sandwich tu dois fermer les fenêtres. Je ne veux pas par exemple que mon portier sache que je ne jeûne pas. Seuls mes amis proches sont au courant », explique Salma, une jeune étudiante du Caire.

islam,fanatisme,dictatures,théocraties

Scribe - musée du Louvre

Note

 

( 1 ) L'exploitation du corps des femmes pour des fonctions reproductives ou de plaisir constitue un motif récurrent de réduction en esclavage. Les récits mythologiques antiques sont un indice du caractère commun que revêtait cet esclavage sexuel. Le cycle troyen mentionne à plusieurs reprises cette forme d'esclavage ; c'est notamment le sort réservé par les Achéens aux femmes troyennes après la prise de la cité d'Asie Mineure. L'esclavage sexuel est de fait largement répandu dans l'Antiquité, par le biais de la prostitution[44] mais aussi à travers les relations entretenues entre maîtres et esclaves des deux sexes ; les témoignages semblent indiquer que ces dernières n'étaient pas rares à Rome[45].

Dans le monde arabe, l'exploitation sexuelle constitue pour Gordon Murray « la raison la plus courante d'acquérir des esclaves »[46]. Le statut de concubine est ainsi réservé aux seules esclaves[47] ; en cas d’enfantement, ces dernières étaient protégées de la vente et pouvaient se voir accorder un affranchissement[48]. Dans les maisons les plus aisées, la surveillance des femmes dans les harems est confiée à un ou plusieurs eunuques, qui constituent une autre incarnation du pouvoir accordé au maître sur les fonctions de reproduction de ses esclaves. La dynastie Safavides ou les sultans de Constantinople entretinrent des harems de grande dimension dont le fonctionnement influa de matière notable sur la vie politique[49]. Plus généralement, harems et concubinage constituaient deux éléments fondamentaux de la société patriarcale.

 

[ Nous savons que la pratique de l'esclavage bien qu'interdit perdure dans quelques pays en Afrique et en Orient ]

 

Suite à partir de la page

http://laicite.over-blog.com/article-yezzi-81330147.html

Crab – 12 Août 2011