''0'' Médias - Les Bogdanoff

 

Démocrite – peinture de Diego Velasquez -

 Démocrite

Abdère, Thrace, v. 460 av. J.-C. - ?, v. 370 av. J.-C.

Démocrite a osé affirmer que notre univers n'était que l'un des univers possibles, tant cette multiplicité de combinaisons était féconde

Médias et croyances

ou le règne

de la désinformation

L'étalage des croyances et des idées reçues dans d'important médias se poursuit depuis bientôt près d'une dizaine d'années

Tout se passe sur des chaines de la télévision publique comme pour mieux enchainertous ceux qui faute de ne plus savoir '' comment savoir '' sont déjà suffisamment endoctrinés, d'autres prêts ou mûrs pour nourrir leurs propres fantasmes ou croyances sur les origines de l'univers ou de la vie sur notre planète

Ce qui est intéressant de noter, ce sont les moyens mis en œuvre par ces quelques '' importants '' médias pour cautionner ou tenter d'empêcher l'invalidation des thèses scientistes [non scientifiques] - Soit,les fantasmes pseudo scientifique des Bogdannoff - Crab

Ci- dessous une enquête rigoureuse dans Marianne2

REVELATIONS. Les Bogdanoff s’enfoncent dans le trou noir

Marianne2 | Lundi 18 Octobre 2010 à 19:09

Marianne2 publie en exclusivité et in extenso la première partie du rapport du CNRS flinguant les thèses de doctorat des jumeaux les plus célèbres du PAF.

Pour le plan médias, chapeau les frangins ! Depuis que Marianne a publiéson enquête sur la face cachée des Bogdanoff, et révélé l’existence du rapport du CNRSdémolissant leurs thèses de doctorat, les « jumeaux de la science fictive » écument les plateaux télé, les studios de radio et les pages des journaux. Interviewés vendredi sur le site de Télé 2 semaines, Igor et Grichka, pleins de bonne volonté, proposaient de repasser leur thèse. Chiche !

Mais dans l’édition dominicale du Parisien-Aujourd’hui, changement de ton : ils s’en prennent cette fois à la « Stasi scientifique du CNRS, faite d’agents secrets destinés à abattre tel ou tel chercheur ». La meilleure preuve que le rapport est faux ? Il est mal folioté !

Invités ce matin sur Europe 1, ces « démocrates du savoir » autoproclamés dénoncent, telle la poêle se moquant du chaudron, ce rapport « fait en dépit du bon sens à partir d’Internet », poussant en chœur des cris d’orfraies à l’idée que le CNRS « dépense de l’argent public pour évaluer [leurs] travaux »… « Pour tous ceux qui veulent avoir le fin mot de l’histoire, il suffit d’acheter notre livre », ont-ils conclu avec un aplomb venu d’une autre dimension face à un Marc-Olivier Fogiel rigolard. Pour vous éviter cet achat, Marianne2 met en ligne la première partie de ce rapport, dont de larges extraits ont été publiés samedi 16 octobre dans nos colonnes avec l’enquête de notre collaboratrice Nathalie Gathié. Il s’agit de l’introduction générale précédant la démonstration scientifique des experts. Cette fois, nulle équation mathématique compliquée, nulle formule de physique théorique obscure ne viendront en troubler le sens : « Ces thèses n’ont pas de valeur scientifique », point barre, disent en clair et en résumé ces 8 pages savoureuses. Quels qu’en soient les folios.

REVELATIONS: Le rapport du CNRS qui flingue les Bogdanoff

Marianne publie cette semaine une enquête sur les jumeaux les plus célèbres du PAF. Avec de larges extraits d’un rapport du CNRS ridiculisant leurs thèses de doctorat. En exclusivité sur Marianne2, voici la totalité de l’argumentaire scientifique.

Dans le milieu scientifique, c’est un peu l’Arlésienne. Beaucoup en ont entendu parler, certains en ont lu des bribes, mais peu l’ont tenu entre leurs mains. Et pour cause :ce rapport interne du comité national du CNRSest enterré depuis novembre 2003, date à laquelle il a été remis. Rédigée à la demande du directeur du département Sciences physiques et mathématiques du CNRS et du président de l’université de Bourgogne, cette enquête devait statuer sur le niveau scientifique et sur la qualité de l’évaluation des thèses de doctorat soutenues par Igor et Grichka Bogdanoff.

Et pour statuer, pas de doute, les experts mandatés par le CNRS ont statué. Sans la moindre ambiguïté ! Leurs conclusions sont assassines : « Ces thèses n’ont pas de valeur scientifique », « Le jury a constaté l’insuffisance des connaissances en physique de l’auteur », « La rigueur mathématique est étrangère à la rédaction de ce texte », « Rarement aura-t-on vu un travail creux habillé avec une telle sophistication », peut-on lire au fil des 8 pages de préambule… La suite de ce véritable festival dans Marianne daté du 16 octobre, avec la contre-enquête que notre collaboratrice Nathalie Gathié consacre aux jumeaux de la « science fictive ».

Nos lecteurs scientifiques se régaleront entre-temps avec les 16 dernières pages du rapport (que nous présentons ici), celles qui démontent point par point la mascarade de leurs thèses de doctorat, et la défaillance des institutions qui les ont validées. Un bref rappel des faits : le 26 juin 1999, Grichka Bogdanoff se voit accorder le doctorat de mathématiques pour sa thèse sur les « Fluctuations quantiques de la signature de la métrique à l’échelle de Planck », présentée à l’université de Bourgogne. Le 8 juillet 2002, c’est au tour d’Igor, recalé 3 ans auparavant, de recevoir le même titre en physique théorique pour sa thèse « Etat topologique de l’espace-temps à l’échelle zéro ».

Aussitôt, les milieux scientifiques s’enflamment. Comment les travaux fantaisistes de ces hurluberlus peuvent-ils être reconnu par l’université française ? Devant l’ampleur de la polémique, un rapport d’évaluation est demandé aux présidents des sections 1 (mathématiques) et 2 (physique théorique) du Comité national de la recherche scientifique, puis ensablé dans la foulée. En voici aujourd’hui les conclusions.

Téléchargez le rapport ci-dessous ou cliquez ici.

où coller dans la barre d'adresse de votre navigateur :

http://www.marianne2.fr/docs/rapport_cnrs_bogdanoff.pdf

La propagande Bogdanoff continue

Nathalie Gathié - Marianne | Lundi 1 Novembre 2010 à 05:01

Rien n'arrête les Bogdanoff, pas même le rapport du CNRS révélé par Marianne. Face à des journalistes ou animateurs souvent très conciliants, les deux frères continuent de travestir la réalité, émission après émission. Marianne2 fait le point sur leurs dernières sorties médiatiques.

Passé les bornes, y’a plus de limite ! Depuis la révélation par Marianne du rapport du CNRS qui pointe la vacuité de leurs thèses de doctorat, les Bogdanoff falsifient le réel aussi grossièrement qu’Uri Geller tordait les petites cuillères. Bref, les ovniesques frérots osent tout.  Le CNRS ? «Une sorte de Stasi scientifique ». La perle mathématique repérée en page 3 des travaux de Grichka ? « Une bourde que nous n’avons jamais écrite » puis, variation sur la même ineptie, « une coquille comme on en trouve dans toutes les thèses ». Le vilain rapport publié dans nos colonnes? « Une lettre anonyme qui a fuité dans un journal satirique », une charge sans « existence juridique» rédigée par des « individus isolés ». Savoureux pour qui sait que ce document a été visé par deux sections du CNRS, soit une quarantaine de personnes !

Ces contre-vérités, les deux outragés les mitraillent en toute impunité d’hospitaliers plateaux TV en accueillants studios radio. A l’exception de quelques gazettes, dont Le Monde et Mediapart (merci confrères !),  les médias se goinfrent sans scrupule des élucubrations gémellaires. Jusqu’à la nausée, au delà de l’indécence ou, c’est selon, du ridicule. « Les scientifiques vous en veulent parce que vous n’êtes pas du sérail » a péroré sans rire une chroniqueuse d’ « Un autre Midi », sur Canal +. Même chaîne, même complaisance : dans le faussement insolent « Grand Journal », les docteurs ès intox ont consenti sous les applaudissements et les gloussements complices à « pardonner le CNRS » !!!  A l’instar de la plupart des médias audiovisuels, l’émission de Denisot avait cédé aux diktats bogdanoviens en n’invitant aucun contradicteur susceptible de renvoyer le tandem à ses chères équations. Silence, on communique ! Et quand quelques récalcitrants magazines, comme Café Picouly sur France 5, se piquent de vouloir informer en envisageant un face-à-face « Bogdanoff-Marianne », les victimes autoproclamées de la « doxa scientifique » se déballonnent. Se défendre oui, à condition que cela soit à armes inégales !

Ni courageux ni téméraires, les Bogda n’en sont pas moins gonflés à l’hélium. La preuve par leur dernier tour de passe-passe. Le 25 octobre, Alain Fuchs, président du CNRS, les reçoit « à leur demande ». En coulisses, la paire a beaucoup gesticulé pour décrocher cette entrevue, dont le CNRS ne voulait pas. Sauf que les garçons ont le bras aussi long que les mentons. Plusieurs sources internes mentionnent des pressions « venues d’assez haut » pour imposer l’entretien et évoquent une maison « sous haute tension » depuis la survenue de ce pataquès. Le 27 octobre, le CNRS dégaine un communiqué, qui confirme à la virgule les informations de Marianne. Ce flinguant rapport existe. Il avait une vocation interne. En le commandant, ni le CNRS ni l’Université de Bourgogne ne souhaitaient « remettre en cause la délibération d’un jury de thèse qui reste souverain ». Une petite phrase qui, passée à la « bogda-moulinette », a valeur « de soutien ». Et tient lieu de réhabilitation. Sur ce coup là encore, les jumeaux font preuve d’une rigueur que les mathématiques réprouvent. Hors sujet , zéro pointé. Que leurs thèses aient été (malheureusement) validées est un fait, que leur contenu se situe en dessous du niveau de la mer en est un autre. Or c’est de cela, et uniquement de cela, dont le rapport atteste. En clair, la conformité ne garantit pas la qualité. Une cruelle réalité dont les frangins et leurs copains du PAF se contrefichent.

 

 

Le communqiué du CNRS

 

En témoigne la surréaliste interview de Grichka réalisée par Wendy Bouchard, le 28 octobre, sur Europe 1. Connivente à souhait, la journaliste ne s’est pas contentée de passer les plats, elle a servi la soupe. A très grosses louches. La preuve par l’onctuosité de ses questions : « qu’est-ce-qui vous a le plus blessés, qu’on parle de science fictive ou de vous sentir trahis par vos pairs ( !???) du CNRS ? », « Vous avez réussi à enterrer quasiment ce rapport qui mettait en cause la qualité de vos travaux scientifiques. Vous êtes donc en mesure ce soir, Grichka, de nous dire que le CNRS vous requalifie... », « Il y a quelque chose (...) qui peut-être montre que c’est une cabale, dont vous faites l’objet(...)Vous vous seriez amusés à passer vos thèses(...)comme ça, par dessus la jambe alors que vous (...)étiez suffisamment populaires, vous étiez suffisamment scientifiques avertis ? » , « Et ce soir, vous avez le cœur léger, vous vous sentez de nouveau scientifiques, reconnus par la communauté ? »....A en juger par les audibles ronronnements de Grichka à l’antenne, voilà une consœur bogda-compatible.

Une groupie dont la flagornerie ne suffira peut-être pas à sauver les projets cathodiques des soldats du big-bang. La revisitation de Temps X annoncée sur France 2 semble , en effet, salement compromise : « Quand on fait une émission de vulgarisation scientifique, on doit prioritairement avec les auteurs s'attacher à une rigueur scientifique, donc dès qu’il y a polémique, ça crée un doute, y compris chez un directeur de l'antenne, c'est évident » a récemment averti Alain Vautier, grand manitou des programmes de France 2. Dommage que le fauteuil dudit Vautier ne soit pas occupé par le toujours fringant Bernard Montiel : reclassé au « Bureau des plaintes », indigent format de France 2, l’animateur sur le retour a, lui aussi, pactisé avec les mal-aimés de la science. « Est-ce que moi, Bernard Montiel, j’ai mieux compris les Bogda que le CNRS ? » leur a-t-il demandé à l’issue d’un cire-pompe laïus. Et les deux de le gratifier d’un « Vous êtes lumineux, Bernard ». Précision à l’attention des jeunes Mariannautes, Bernard Montiel doit sa notoriété à la présentation de....Vidéo Gag. CQFD.

Fin des articles et documents publiés dans Marianne2

Source Marianne2 du Dimanche 7 novembre 2010

http://www.marianne2.fr/Affaire-Bogdanoff-l-imposture-doit-rester-feutree-_a199319.html?TOKEN_RETURN

Extraits

Le rapport interne du CNRS ridiculisant les travaux des frères Bogdanoff ne sera finalement pas rendu public sur décision de la Commission d'accès aux documents administratifs. Les jumeaux cathodiques y voient le visage de la réhabilitation. Sauf que…

« Ne sont communicables qu’à l’intéressé les documents administratifs portant une appréciation ou un jugement de valeur sur une personne physique nommément désignée ou facilement identifiable » : c’est en vertu de ce motif – et de lui seul – que la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada) vient de s’opposer à la communication publique du rapport interne du CNRS portant sur les thèses de doctorat des jumeaux Bogdanoff.

Strictement juridique, le veto de la Cada ne désavoue en rien sur le fond le CNRS. Dans un courrier en date du 5 novembre, ladite instance balaie les accusations conspirationnistes distillées par les frangins et dissipe les soupçons d’illégalité aggravée que la paire se plaisait à faire peser sur ce rapport.

Fin des extraits de textes

France culture

Étienne KLEIN

Michel CASSÉ

Les Bogdanoff

http://blvids.free.fr/Commencement-%20en%20question.mp3

Suite sur

Illusions perdues

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/laboratoire-de-zetetique/