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07/11/2010

FEMMES ALGÉRIENNES

 

Algerie-Focus.png

 

 

femmes algériennes.jpg

 

http://algerie-focus.com/

 

Quelle place de la femme algérienne

dans le monde du travail ?

 

Le quotidien Algerie-Focus.Com depuis sa naissance a toujours milité pour la promotion de la femme algérienne dans la Cité. A ce titre, je juge utile de lui transmettre cette présente contribution parue dans le quotidien d’Oran le 04 novembre 2010.
La faculté des Sciences Economiques, des Sciences de Gestion et des Sciences commerciales et des Sciences Economiques de l’Université d’Oran a fait soutenir un mémoire de magister très intéressant de Melle Aicha DIF le 03 novembre 2010, sous la direction du professeur Ahmed BOUYACOUB sur l’entreprenariat féminin, et que j’ai eu l’honneur de présider. Je livre quelques axes directeurs sur un sujet capital qui engage l’avenir l’Algérie, tout en recommandant un autre travail de recherche sur ce même thème qui m’a fortement inspiré de Zoubida HADDAD qui a consacré de nombreuses analyses à ce sujet.
L’analyse de l’entreprenariat féminin est intiment liée à l’analyse du marché du travail et du salariat d’une manière générale et de la place de la femme au sein de la société. Si le travail est au cœur de la construction de la société, il est particulièrement au centre de la consolidation de l’autonomie de l’individu, notamment de la promotion de la situation de la femme en tant que personne et en tant que citoyen. Intégrer la femme dans le monde du travail implique un cadre adapté également aux coutumes.
I- PROBLÉMATIQUE THÉORIQUE
Les différentes recherches en sciences sociales affirment souvent que le développement d’une société se mesure au degré d’implication de ses femmes. L’émergence des femmes dans l’espace social et politique, la question de l’entreprenariat féminin devrait être posée dans le cadre de la problématique du développement et de la transformation générale de la société, étant au sein du carrefour de la pluridisciplinarité entre la psychologie et la sociologie du travail. Dans la recherche universitaire, cette question de la valeur émancipatrice du travail existe quatre visions comme le montre à la fois Zoudida Haddad et Aicha DIF dans leurs travaux de recherches.
- la première thèse, liée à la problématique du développement, est celle qui considère que l’arrivée dans le monde du travail des premiers contingents de femmes est le point de départ d’un mouvement évolutif et irréversible qui ne peut que changer la conscience qu’ont les femmes d’elles-mêmes, celles qui travaillent comme celles qui ne travaillent pas et constitue un atout majeur dans la conquête de l’espace social et politique. Selon cette thèse ce sont les femmes qui travaillent, quelle que soit la nature de l’activité exercée, qui s’intéressent le plus à la vie sociale et politique, qui votent davantage et de manière plus autonome. C’est parmi elles aussi que l’on trouve le pourcentage le plus élevé de femmes satisfaites, le revenu, essentiellement salarial des femmes, la scolarisation massive des filles constituant des facteurs de changement dans les rapports de sexe dans une société qui n’avait connu que le travail des paysannes.
-La deuxième version s’appuie sur une critique des catégories utilisées par l’Office National des Statistiques, conteste d’abord la progression du travail féminin remettant en cause dans ses travaux la thèse du travail émancipateur à partir d’une analyse théorique globale des rapports entre travail salarié et procès de travail domestique. Selon cette approche le projet étatique de développement et de mobilisation de la société des années 70 a de fait, sinon délibérément exclu les femmes en les affectant en priorité à un procès de travail domestique issu de la destruction des anciennes formes de production et de la séparation entre l’espace de production et de reproduction. Le modèle d’industrialisation mis en place en Algérie se traduit inévitablement par une très faible salarisation des femmes, circonscrite aux grandes villes. Ainsi : « L’expulsion des femmes du système productif se complète à l’intérieur de ce dernier par une tendance les éloignant de la production » ou encore : « la tendance la plus manifeste est leur expulsion pure et simple de la production, de l’emploi et plus globalement du champ social » La conclusion est que l’emploi féminin, « dérisoire et marginal », a encore un autre effet négatif : il introduit une scission entre la minorité qui travaille et la majorité des femmes au foyer vouées aux rôles traditionnels dont les normes patriarcales se trouveraient renforcées .
La troisième vision -partir d’enquêtes au niveau des entreprise publiques- est que le « travail libérateur » de la femme serait un mythe, ne relevant pas d’une décision individuelle mais d’un projet de groupe et que l’enfermement à l’usine est le strict équivalent de l’enfermement à la maison. Cette vision conteste que le travail puisse être un facteur de libération ni même de changement, du fait que la fonction proprement socio-économique du salaire féminin est subvertie et réintégrée dans une logique symbolique propre à la société traditionnelle, la possibilité d’indépendance économique étant neutralisée par la logique de la domination.
La quatrième vision plus récente et me semble t-il plus réaliste essaient de réaliser une synthèse ente ces différentes approches intégrant les analyses psychosociologues et la dualité de la société algérienne formel/informel. L’arrivée des femmes dans le monde du travail, limitée mais non marginale, a produit un mouvement irréversible d’aspiration au travail, à l’activité rémunérée et à ce qu’elle implique, c’est-à-dire une forme ou une autre d’autonomie encore qu’existent des résistances au changement.
Ce mouvement, du fait des nouvelles orientations économiques et du désengagement de l’État, a donné naissance à un développement sans précédent du travail informel qui prend des formes très variées, concernant un nombre de femmes beaucoup plus important que celui des travailleuses déclarées. Toutes sortes d’activités, exercées en auto-emploi se développent et sont appelées à se développer.. Dans cette perspective, le travail salarié a produit des effets sociaux et culturels profonds et irréversibles. Elles remettent en cause la problématique d’une sorte d’inertie des pratiques et des représentations dans le monde des femmes dans son ensemble, mettant en valeur qu’avec la scolarisation massive des filles, le travail est le paramètre essentiel du changement et ce changement a des retombées sur celles qui ne travaillent pas.
Encore que cette approche met en relief que le savoir social que ces femmes acquièrent et les multiples manières dont elles l’utilisent en le combinant à des matériaux puisés dans le patrimoine culturel pour construire une image de soi valorisante à la fois comme femme et comme travailleuse peuvent se trouver en butte à des manifestations de réprobation du fait de résistances socio- culturelles. Encore que selon cette approche avec l’évolution de la famille algérienne qui ne vit pas en vase clos mais influencée par des facteurs d’environnement local et international ( télévisons, internet) qu’il faille éviter le stéréotype selon lequel la famille, lieu de la tradition, emprisonne les individus et constitue toujours un frein à l’autonomie et au changement , une famille pouvant pousser ses membres féminins au changement parce qu’elle en tire des profits matériels et symboliques.
A l’inverse, comme le montrent Haddad et Dif une femme qui fait des choix individuels en affrontant sa famille, ne s’en détache pas pour autant, ce qui signifie bien entendu qu’il ne peut y avoir d’un côté tradition et de l’autre innovation. Ces recherches mettent aussi en valeur la connivence mères-filles pour contrer une décision ou en faire valoir une autre, tout un ensemble de stratégies qui relèvent de ce certains sociologues qualifient de « féminisme informel ».

II- ENQUÊTES SUR LE TRAVAIL ET ENTREPRENEURIAT FÉMININ
Premier constat – La violence contre les femmes a pris des proportions alarmantes ces dernières années. Le phénomène touche de plus en plus de femmes qui, souvent, sont victimes de violences commises par le mari, le père, le frère ou même l’enfant. Le réseau Wassila, qui s’intéresse de près à ces actes « condamnables », a élaboré une enquête dans la quelle il est clairement mentionné que « 70% des violences sont commises au sein de la famille algérienne, que « 40% des 4500 autres appels recensés demandent une aide psychologique et 30% formulent des demandes liées aux aspects juridiques comme le divorce et la reconnaissance de la paternité ». Rappelons que le 17 décembre 1999, par sa résolution 54/134, l’Assemblée générale a proclamé le 25 novembre Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, et a invité les gouvernements, les organisations internationales et les organisations non gouvernementales à organiser ce jour-là des activités conçues pour sensibiliser l’opinion au problème.
Deuxième constat– Seules 5% des femmes qui travaillent en Algérie occupent des postes de responsabilité et existent 6000 femmes d’affaires- bilan d’octobre 2008.
Deux enquêtes récentes intéressantes mettent en relief la problématique du sujet.
A-Première enquête réalisée sur l’emploi féminin en Algérie réalisé en 2007/2008 par du site Emploitic.com
Echantillon : 1000 femmes dont, 63% sont âgées entre 25-34 ans, 22% sont âgées entre 18-24 ans, 14% ont entre 35-49 ans, 1% des femmes ont plus de 50 ans.
Situation familiale : 75% des femmes ayant un emploi sont célibataires contre 25% qui sont mariées. Lieu d’habitation : 72% des femmes bénéficiant d’un emploi résident au Centre d’Alger, 14% viennent de la région Est, 11% de la région Ouest et 3% de la région Sud.
Niveau d’études : les femmes ciblées par le sondage sont instruites et diplômés. Plus de 39% des femmes ont un Bac +5 et plus, 37% ont un Bac +4.
Niveau d’expérience : Leur niveau d’expérience varie selon la nature du métier exercé 34% des femmes ont une expérience professionnelle concluante. En parallèle, on retrouve les débutantes jeunes diplômées avec une à deux années d’expérience.
Femmes et recherche d’emploi : sur le marché de l’emploi, de plus en plus de femmes diplômées expérimentées, sont à la recherche d’un emploi comprenant des avantages et perspectives d’évolution professionnelles. 20 % des femmes sont en poste, 44 % sont en poste et à la recherche d’un emploi avec de meilleures conditions de travail.
Recherche d’emploi et difficultés : durant la recherche d’un emploi, de plus en plus de femmes sont confrontées à de multiples difficultés d’ordre social (discriminations), et professionnel (manque d’évolution). Plus de 55 % estiment que les perspectives d’évolution au sein de leur entreprise exigent un certain niveau de compétences, 14% estiment qu’il n’y a pas d’évolution, et 25% estiment qu’elles ont droit aux mêmes opportunités d’évolution que les hommes.
Il est a noté que 72% des femmes interrogées ne sont pas satisfaites des conditions de travail dans les quelles elles évoluent ce qui explique le fort taux de femmes en poste et à la recherche d’un emploi. En effet, les difficultés qui entravent l’évolution des carrières professionnelles des femmes sont en relation avec la discrimination dans l’attribution des promotions, 39% estiment que leur niveau de formation et perfectionnement entrave leur évolution, 32% d’entre elles estiment que les difficultés sont orientées vers la conciliation entre la vie de famille, la maternité, et la société. Outre les difficultés citées ci-dessus, il existe plusieurs types de discriminations pour des questions d’apparence physique 22% des femmes estiment que lors de leur recherche ont été confrontées à ce genre de discriminations, 14% de discriminations par rapport à l’âge, 40% de discriminations dans l’attribution des promotions et refus d’accès aux postes de responsabilités. 55% estiment qu’il y a une différence dans l’attribution des salaires entre les hommes et les femmes.
Critères pour choisir le futur employeur : dans leur recherche d’emploi, les femmes suivent des critères de sélection, 34% des femmes prennent en compte le nom, type et secteur de l’entreprise, 30% selon la stabilité, la charge de travail et les possibilités d’évolution et de formations, 19% selon le salaire et avantages sociaux proposés, et 13% prennent en compte la distance par rapport au lieu de travail et transport.
Tailles et types d’entreprises préférées : il y a également les critères de taille et type d’entreprises qui constituent un élément important dans la sélection du poste de leur choix. Plus de 44% des femmes souhaiteraient travailler dans des entreprises multinationales pour les conditions de travail et salaire avantageux. 28% préféraient travaillées dans les grandes entreprises Algériennes, 24% dans des entreprises et administrations publiques, et seulement 2% s’intéressent aux offres d’emploi au niveau des Petites et moyennes entreprises.
Les métiers qui intéressent les femmes : de plus en plus de femmes diplômées et expérimentées, souhaiteraient occupées des postes à responsabilités.31% des femmes souhaiteraient occupées des postes de gestion et de management. 20% préfèrent des postes de création et marketing afin de faire connaitre leurs idées 13% souhaiteraient faire carrière dans le domaine des finances et comptabilités. 7% des femmes s’intéressent aux métiers du BTP, métiers dédiés entièrement aux hommes.
Cette enquête rejoint celle réalisée en 2009 par l’Association des femmes cadres algériennes (Afcare) et l’Association des managers et entrepreneurs (AME), en collaboration avec l’Agence de coopération technique allemande (GTZ faisant suite à la Conférence mondiale des femmes chefs d’entreprise de Bruxelles en octobre 2008, il est notée que l’emploi féminin qui connaît une «restructuration au profit de l’entrepreneuriat» depuis 2000. A partir de 2003,il est constaté une baisse de la part du nombre des salariées et une augmentation de la catégorie «employeuses et indépendantes».
B-Deuxième enquête relative à la faiblesse du nombre des femmes chefs d’entreprises en Algérie (2008/2009)
Une étude récente du Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (CRASC) montre que le nombre de femmes chefs d’entreprises représente 3,2 % du total des femmes actives en Algérie bien que le taux d’activité des femmes a connu une évolution « importante. Cependant, a-t-elle constaté, le nombre de femmes qui optent pour l’entreprenariat reste « négligeable », ajoutant que de nombreux obstacles entravent l’émergence de cette catégorie d’activité pour la gent féminine dans le pays. A ce propos, sur un échantillon composé d’une centaine de femmes entrepreneurs dont 72% sont issues de zones urbaines, 44,7 % sont mariées, 81,2% sont diplômées dont 24,7% ont un niveau d’instruction supérieur l’enquête montre :
- 51,8% des femmes ont affirmé que l’idée du projet est venue de la spécialité de leur formation et l’expérience acquise au cours de leur vie professionnelle ;
- 28,2% ont confié que le montage financier de l’entreprise est une affaire de famille dans la mesure où elles n’ont utilisé que leur fonds personnel et de famille alors que 16,5% ont bénéficié d’un crédit bancaire en plus de leurs fonds propres ;
- 67% d’entre elles ont affirmé ne pas avoir bénéficié des services de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes(ANSEJ) et 98% à ne pas avoir été aidées par l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI) ;
- 57% d’entre elles ont choisi le secteur des services et dont 90% gèrent elles-mêmes leur entreprise alors que 83% ont avoué préférer continuer à gérer personnellement leur entreprise ;
- Pour le temps consacré par les femmes entrepreneurs à l’activité de leur entreprise, l’enquête montre que 52,9% y consacrent 8 à 10 heures de travail ;
- Interrogées sur les secrets de réussite du projet de l’entreprise, 50,6% ont affirmé que la compétence du promoteur est l’un des principaux atouts de réussite, alors que 48,2% ont estimé que le succès du projet dépend du réseau relationnel dont elle dispose ;
- 92% à souhaitent développer leur entreprise en dépit des problèmes auxquels elles font face, notamment les impôts (34%), le problème de l’accès aux crédits (22,3%) et les responsabilités familiales (17,6%) ;
- Interrogées sur les secrets de réussite du projet de l’entreprise, 50,6% ont affirmé que la compétence du promoteur est l’un des principaux atouts de réussite, alors que 48,2% ont estimé que le succès du projet dépend du réseau relationnel dont elle dispose.
Quelle conclusion tirer ? Je considère que la promotion de la femme et notamment du travail dans son ensemble et l’entreprenariat féminin en particulier comme le ciment et la vitalité de toute société. Dans la Phénoménologie du Droit, Hegel faisait allusion aux 3 strates fondamentales : la Famille, la Corporation, l’ Universel, le grand philosophe allemand Hegel avait, peut être volontairement ou involontairement, oublier de mentionner : la Matrice de la Vie (la Mère) et l’Etat (les règles, les fonctions régaliennes, l’allocation des ressources collectives).Mais la matrice de base, la mère des matrices, le Noyau Central, El Oum Ed Dounia, la racine de l’arborescence, la racine de l arbre de la Vie, c’est notre mère; en un mot, nos filles et toutes les femmes qui besoin de la plus grande considération.
Reponses “Quelle place de la femme algérienne dans le monde du travail ?”

Nacera dit :
4 novembre 2010 à 12 h 45 min
M. Mebtoul, c’est trés intéressant comme connaissances. Seulement, je réalise encore une fois à quel point le peuple est loin de cette réalité. Encore une fois, c’est l’Algerie à deux vitesses . D’un côté, l’Algerie qui croit en la femme, qui envoie des satellites et ce n’est pas une blague et de l’autre l’Algerie qui dénigre la femme et qui n’arrive pas à fabriquer un chocolat qui ressemble même de trés loin à du chocolat digne de ce nom. Je suis sur un réseau de professionnels où j’ai rejoint un groupe d’algeriens, et un sujet de discussion qui a l’air d’actualités et passionnant a pour titre: Pour ou contre la femme au travail? Trouvez l’erreur!
 

khalfa dit :
4 novembre 2010 à 14 h 15 min
l’avenir de l’algerie et le bien etre de tous sera et doit etre entre les mains de femmes.
les algeriens hommes et surtout la nouvelle generation est pleurer et tellement faineante.vu un reportage ou en agriculture(((((dependance alimentaire vis a vis de l’etranger))))) on manque de main_d’oeuvre,comme dans le batiment et voir ces faineanst faire le haragas ou ujne vie de misere les attend de l’autre cote de la mer.c’est triste.
 

Crab2 Crab dit :
4 novembre 2010 à 14 h 52 min
Conseil féminin de la fatwa

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/conseil-feminin-de-la-fatwa/

Crab
 

khalfa dit :
4 novembre 2010 à 16 h 31 min
le jour ou en algerie en se debarrassera definivement du wahabisme et son sectarisme importe d’arabie saoudite qui a pris racine dans notre pays avec sa cohorte de barbus corrompus,voleurs,hypocrites et sanguinaires, nos soeurs et femmes rertouveront leurs place dans la societe algerienne d’antan.
abat le wahabisme et les chameliers qui vont avec.
 

Crab2 Crab dit :
4 novembre 2010 à 17 h 12 min
FEMMES SANS TÊTE
Je cite, pour mémoire, ce que m’écrit un intervenant [qui s'inspire d'une sourate du coran]; « Un homme ne vaut pas 2 femmes. Cela concerne certaines affaires aux tribunal, par exemple une femme et un homme assistent en même temps à un meurtre, la femme sera plus émotive et va déformer la réalité: il faut donc 2 femmes pour témoigner. » Fin d’affirmations plus ridicules les unes que les autres
Suite sur

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/femmes-sans-tetes/

Crab
 

le nord dit :
4 novembre 2010 à 17 h 28 min
j’ai lu et relu l’article intéressant.je n’ai décelé aucune allusion au wahhabisme,aux barbus ou autre…la nouveauté que j’ai récoltée à travers l’exposition du DR Mebtoul s’est disséminée par les commentaires de chameliers.lisez: barbus corrompus,voleurs,hypocrites et sanguinaires,
du rien à voir avec le sujet .des mots qui vous répugnent et vous enlèvent le goût de relire le sujet de M Mebtoul.heureusement qu’il me reste un peu de Primpéran. bonsoir! que j’adresse uniquement aux cultivés.
 

khalfa dit :
4 novembre 2010 à 17 h 38 min
la femme plus émotive et va déformer la réalité: et c’est dans cette emotion ou on dit dieu est amour.
et a l’idiot utile sans la femme tu ne serais point de ce monde.
chaque energumene interprete a sa facon les sourates de notre saint coran.dieu preserve nous des nouveaux imams analphabete et cons a la fois,
 

latim dit :
4 novembre 2010 à 20 h 00 min
bonsoir moi je pense que la femme algérienne elle à un bon role à faire valoir dans le marchée du travail dans tous les secteures aux l’homme travail la aussi pour qu’il ont un bon revenue de ménage et les algériens ne sont des brutale non
 

 le nord dit :
4 novembre 2010 à 21 h 40 min
M.Mebtoul avez vous parlé de coran?Nacéra avez vous parlé de sourates?alors qu’est ce qui se passe ?je n’ai pas vu d’imam passer…. j’allais relire après une cuillerée de suppresseur de nausée,mais je vois que ça va de mal en pis.on vient au forum pour insulter et non commenter.je ne vous cache pas que je vois un galérien gesticuler bizarrement…il rode à l’intérieur du Forum de Focus et crie et insulte sans raison.espérons que Dieu lui redonne la raison.pour l’instant je vais m’éclipser un moment pour éviter les jets de pierres de ces malades (sait on jamais),et je repasserais pour le sujet de la place de la femme Algérienne.à toute à l’heure!
 

passant dit :
5 novembre 2010 à 1 h 20 min
un passant , femme c’est pas une classe sociale , a moins de faire baisser les salaires , même en occident ou l’intégration des femmes est meilleur , elles ont toujours moins qu’un homme .
 

Benhabra brahim dit :
5 novembre 2010 à 4 h 27 min
Au cours d une emission scientifique(test des couleurs et des noms) diffusee dernierement (fr2)..il a ete demontre que les femmes ont plus de facilite et de rapidite a observer .. raisonner………………………………….et conclure.. que les hommes!!!!…La candidate choisit n etait autres que miss France 2010……………..d origine Algerienne!!!…Reste a savoir s il etait possible d obtenir les memes resultats avec Fella Ababsa ou Rym Hakiki????!!!!!!…
 

 khalfa dit :
5 novembre 2010 à 9 h 28 min
@nord.
tu te sent vise par ce que je dis.la verite n’est toujours bonne a dire.
qui qui nous a ammene la malediciton des islamistes et 20 ans de malheur et de recul de la condition de la femme algerienne n’est ce pas tes copains wahabistres a leurs tetes tes savants maudits inb baz et consorts
 

le nord dit :
5 novembre 2010 à 11 h 22 min
@réponse à khalfa.
ce qui me turlupine,ce n’est pas le fait de critiquer le wahhabisme ou autre .je ne suis pas gardien de leur temple .d’ailleurs ils sont les pourvoyeurs des impérialistes américains en mettant à leur disposition leur terre comme bases et leurs richesse pour bombarder les irakiens et les palestiniens.c’est quand le sujet concerne Saadane et benchikha,et je lis les mêmes interventions.à savoir:c’est la faute au wahabisme,aux barbus suivi d’insultes gratuites. si M. Mebtoul nous expose un sujet d’ordre économique,c’est le même rabâchage: les barbus, les tongos…cette perturbation (coq à l’âne et le hors sujet) me répugne et me déconcentre..un article pourtant intéressant devient malgré lui rebutant. quant à inb baz et consorts, le sujet ne porte pas sur la religion ou… sur quelle base tu te permets d’avancer que ce sont mes copains? ce qui est sûr, c’est que toi tu ne seras jamais mon copain.je n’aime pas ceux qui ont la bougeotte ou qui ne viennent dans les forums que pour déverser leur venin. je respecte beaucoup les intellectuels et on les reconnait à leur écrits propres et dépourvus de grossièreté.quant aux savants maudits inb baz et consorts,je laisserai le soin à Dieu de juger qui de vous deux est le maudit.
tu vois pourquoi je n’aime pas ces interventions?j’avais une idée sur la place de la femme Algérienne mais pour te répondre, je ne retrouve plus sa place…
 

latim dit :
5 novembre 2010 à 12 h 17 min
sallam ilkoum nous somme en 2010 la femme elle à beaucoup évoluée dans la soçiété et dans l’éducation les sitoyens algériens ne sont pa fanatic de la rélegion je pense donc les femme algériennes elle ont l’heure plaçe dans le monde du travail
 

Crab2 Crab dit :
5 novembre 2010 à 13 h 51 min
Je lis, juste un peu au-dessus – écrit par latim « …la femme [elle] a beaucoup évolué dans la société et … »
- très probablement une  »bonne remarque » Bien, bien-bien…
-
Les hommes ont-ils évolués?
Si oui, où est le blocage…?
Crab
 

le nord dit :
5 novembre 2010 à 16 h 09 min
dans le premier commentaire j’ai vu le crabe sortir de son trou.je me suis dit je le comprends il vient se faire de la publicité dans Focus pour attirer les blogueurs c’est de bonne guerre.puisque Focus l’autorise je n’ai pas à m’immiscer.j’ai cliqué sur le lien par curiosité j’ai trouvé un blog identique à celui de Fils d l’homme à savoir si ce n’est pas lui qui a modifié……mais maintenant je constate que le crabe commence à pincer les participants.comme ma passion est la pêche et que ma patience a des limites,j’ai voulu rappeler à ceux qui ne savent pas pêcher que le crabe est utilisé comme amorce et le sar et la dorade en raffolent…il suffit de lui enlever les pinces et la tête et il deviendra crabe sans tête (au lieu de femmes sans têtes) avant de le placer sur l’hameçon.
je vais vous montrer pratiquement comment enlever la grosse pince qui est la suivante:Un homme ne vaut pas 2 femmes. Cela concerne certaines affaires aux tribunal, par exemple une femme et un homme assistent en même temps à un meurtre, la femme sera plus émotive et va déformer la réalité: il faut donc 2 femmes pour témoigner. » Fin d’affirmations plus ridicules les unes que les autres
cette pince venimeuse(le ridicule),doit être coupée par le verset 282 de la sourate la génisse:
Ô croyants! Quand vous contractez une dette à échéance déterminée, mettez-la en écrit; et qu’un scribe l’écrive, entre vous, en toute justice; un scribe n’a pas à refuser d’écrire selon ce que dieu lui a enseigné. qu’il écrive donc, et que dicte le débiteur . qu’il craigne Dieu son Seigneur, et se garde d’en rien diminuer. Si le débiteur est gaspilleur ou faible, ou incapable de dicter lui-même, que son représentant dicte alors en toute justice. Faites-en témoigner par deux témoins d’entre vos hommes; et à défaut de deux hommes, un homme et deux femmes d’entre ceux que vous agréez comme témoins, en sorte que si l’une d’elles s’égare, l’autre puisse lui rappeler. Et que les témoins ne refusent pas quand ils sont appelés. Ne vous lassez pas d’écrire la dette, ainsi que son terme, qu’elle soit petite ou grande: c’est plus équitable auprès d’Allah, et plus droit pour le témoignage, et plus susceptible d’écarter les doutes. Mais s’il s’agit d’une marchandise présente que vous négociez entre vous: dans ce cas, il n’y a pas de péché à ne pas l’écrire. Mais prenez des témoins lorsque vous faites une transaction entre vous; et qu’on ne fasse aucun tort à aucun scribe ni à aucun témoin. Si vous le faisiez, cela serait une perversité en vous. Et craignez Dieu. Alors Dieu vous enseigne et Dieu est Omniscient.
Nacéra !vous conviendrez avec moi que je ne suis pas le créateur de la femme et c’est lui qui la connait mieux que quiconque. et si dans l’exégèse il est précisé que la mémoire de la femme est plus petite que celle de l’homme et que c’est la raison pour laquelle Dieu a dit si l’une d’elles s’égare, l’autre puisse lui rappeler,cette information devrait servir les scientifiques pour leurs recherches dans ce domaine.je ne vais pas me fier aux crabes qui tiennent des propos blasphémateurs et qui appellent comme fils de l’homme au respect de leur bible en considérant que les propos de Dieu sont ridicules…
 

khalfa dit :
5 novembre 2010 à 16 h 51 min
@nord.
le sujet economique et le droit de la place de la femme algerienne ne peuvent etre dissocies.
quand on a eu un soudanais extremiste premier ministre et aujourd’hui chef du parti au gouv.en l’occurence belkhadem,soltani et les partis de dieu.
ne chercher pas la place de la femme dans une societe gerer par des energumenes ou la marque sur le front fait office de piete.
ps si je vous ai manque de respect ou offenser je vous prie d’ accepter mes excuses les plus sinceres.
mon opinion sur la responsabilite des religieux sur la condition femminine musulmane et algerienne est inchangee.le wahabisme nous a fait beaucoups de mal en algerie avec la complicite de nos vendus au pouvoir.
 

latim dit :
5 novembre 2010 à 18 h 05 min
bonsoir oui les homme aussi ils ont évoluée mai un truc que je sait il surveille trop l’heure femme est il se referme trop dans la rélegion
 

Crab2 Crab dit :
5 novembre 2010 à 19 h 06 min
Ok – c’est un point de vue que je partage – Les origines de cette oppression des femmes trouvent leurs substances dans les idéologies de tous les patriarcats – donc pas seulement la religion musulmane, mais toutes religions duelle comme autant d’idéologies susceptibles d’exalter les valeurs masculines guerrières; soit des valeurs négatives..
Suite sur

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2010/10/28/0-le-testament-des-testaments.html

-

typhoon75 dit :
5 novembre 2010 à 21 h 44 min
Loin de toute interprétation fantaisiste sur un Wahabisme ou autre valeurs patriarcales basés sur l’honneur et la gloire militaire (sujets qui ne concernent nullement une société algérienne en pleine mutation et dont la valeur dominante est l’opportunisme à outrance), il y a lieu de relever que la femme a complètement intégré la sphère économique; que les jeunes femmes d’aujourd’hui nées entre 1985 et 1989 ne peuvent concevoir même dans l’abstrait une vie sans un travail valorisant si possible et avec des possibilités d’évolution rapide; que la plupart des femmes ne veulent plus travailler pour des revenus inférieurs au double ou triple du SMIC…
Dans certaines classes secondaires et dans la plupart des promotions de l’enseignement supérieur, les femmes représentent presque 70 % des effectifs…La justice, l’enseignement, la médecine et la police sont déjà très féminisés en Algérie. Et cette tendance se confirme de plus en plus. Les jeunes femmes rurales ayant étudié après les années 2000, en général anglophone et non pas francophone, visent désormais des postes au sein de sociétés étrangères (US en priorité mais également chinoise, coréenne, japonaise, française et italienne)…
Certes, il existe des poches de résistance, y compris des femmes (en général appartenant à des générations précédentes) mais le mouvement est en marche.
@crab2crab: le patriarcat est mort au profit d’un matriarcat primitif qui ne dit pas son nom (le culte de la déesse mère associé à l’argent) mais il connait un renouveau dans certains Etats US ou l’on rêve plus que d’en découdre militairement avec le reste d’un monde qu’ils jugent de plus en plus pourri.
 

 Verite' dit :
5 novembre 2010 à 23 h 54 min
miss france 2010 malika menard est une pure francaise de normandy n’a rien de maghrebin ,ses parents ont vecu au maroc et ont choisi ce prenom qui ne fait pas d’elle une arabe ou maghrebine,il ne faut pas imaginer des choses.
 

 Benhabra brahim dit :
6 novembre 2010 à 3 h 56 min
Quand a 4h30du matin je lis une info pareille:::::::::::::::::::…………….Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a classé l’Algérie parmi les pays à « développement humain élevé » sur la base de plusieurs critères socio-économiques qui composent l’Indice de développement humain (IDH)…….A la une
Le PNUD classe l’Algérie parmi les pays à « développement humain élevé »
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le 05.11.10 | 13h50 4 réactions
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Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a classé l’Algérie parmi les pays à « développement humain élevé » sur la base de plusieurs critères socio-économiques qui composent l’Indice de développement humain (IDH).
Dans son rapport sur le développement humain 2010 publié vendredi 5 novembre 2010, cette organisation onusienne relève non seulement des progrès dans bien des aspects du développement humain en Algérie mais aussi la cadence avec laquelle les progrès pour l’amélioration des conditions sociales dans le pays ont été réalisés.
L’Indice de développement humain mesure le niveau moyen atteint dans trois aspects du développement humain: santé et longévité, accès à l’éducation et niveau de vie décent.
Le rapport a classé les pays en quatre groupes: les pays à développement humain très élevé (42 pays), les pays à développement humain élevé (43 dont l’Algérie), ceux à développement humain moyen (42) et faible (42). Sur la base de ce critère, l’IDH de l’Algérie a été évaluée à 0,6777, sachant que le meilleur IDH au monde en 2010 a été réalisé par la Norvège avec un indice de 0,938, la note parfaite étant 1.
A la lecture de ce rapport, il est constaté que l’IDH de l’Algérie est supérieur à l’IDH moyen de l’ensemble des pays arabes qui est de 0,590, ainsi que l’IDH moyen mondial évalué à 0,624, classant l’Algérie à la 84e place sur 169 pays.
Par ailleurs, le PNUD observe que sur la base du rythme avec lequel l’amélioration de l’indice de développement humain a évolué entre 1980 et 2010, l’Algérie est parmi les dix premiers pays les plus rapides. En effet, note le rapport, l’IDH de l’Algérie est passé de 0,443 en 1980 à 0,537 en 1990 et à 0,602 en 2000 avant de s’établir à 0,6777 en 2010::::::…………………………..Et dire que je viens de finir de lui faire la vaisselle (du diner)????…….Demain matin je ferais un commentaire au sujet d un ami emigre!!!!….ayant 2epouses qui travaillent…En attendant je met le casque et H. Ghafour(ahl ezzine el fassi)….pour mieux commencer ma journee….
 

 Crab2 Crab dit :
6 novembre 2010 à 6 h 34 min
Réponse à typhoon75 qui un peu plus haut, sur cette page, a écrit: « le patriarcat est mort au profit d’un matriarcat primitif qui ne dit pas son nom (le culte de la déesse mère associé à l’argent) … »
-
Si tel est le cas, comment se fait-il que  »Le code de la famille » ne soit pas, à ce jour, aboli…
Crab
 

 Crab2 Crab dit :
6 novembre 2010 à 6 h 47 min
Complément à mon dernier message:
Algérie : Les violences contre la femme en question

http://www.el-annabi.com/nationale/748-algerie-les-violences-contre-la-femme-en-question.html

 

-
Auteur : Le Quotidien d’Oran
 

 Crab2 Crab dit :
6 novembre 2010 à 8 h 04 min
S’adresse à typhoon75
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A quelle époque [s] situez-vous, ce que vous nommez  »le matriarcat primitif ?
Merci d’avance de me préciser les travaux d’historiens essayistes sur ce sujet…
Crab
 

 Crab2 Crab dit :
6 novembre 2010 à 12 h 13 min
le nord a écrit : «Dieu a dit si l’une d’elles s’égare, l’autre puisse lui rappeler,cette information devrait servir les scientifiques pour leurs recherches dans ce domaine. Je ne vais pas me fier aux crabes qui tiennent des propos blasphémateurs et qui appellent comme fils de l’homme au respect de leur bible en considérant que les propos de Dieu sont ridicules… » Fin de sa remarque
-
A mon avis  »votre dieu » manque de discernement ; je vous propose de le remplacer par  »un dieu » bon genre visible en cliquant sur le lien :

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/texte-de-l-exode/


 

 typhoon75 dit :
6 novembre 2010 à 12 h 49 min
@ crab2crab
Le patriarcat en Algérie ou plus précisément les territoires que l’on nomme depuis 1831 sous cette dénomination n’a jamais été prédominant, puisque il coexista plus ou moins avec un régime de matriarcat assez spécifique à certaines populations berbères. Au matriarcat phénicien et punique succéda le patriarcat Romain et plus trad Arabe dans ses formes les plus extrêmes (ches les Romains, le père avait droit de vie ou de mort sur l’ensemble de sa famille) . Or, lors de la venue des français dans la régence, il trouvèrent des populations ayant bien assimilé les coutumes gréco-romaines sous un habillage musulman.
Pour revenir à l’époque présente et afin d’éviter de tomber dans le piège de ce que l’on appelle l’antisémitisme, il existe une volonté manifeste du marché de promouvoir la femme en raison de sa forte capacité à adhérer aux valeurs marchandes (la femme comme le jeune sont de très bons consommateurs)…
En ce qui concerne le matriarcat primitif, assez connu, inutile de vous rappeler que le culte de la déesse mère (devenu plus tard Ashtarothn astarté ou vénus…) assimilé à la terre est apparu assez tôt dans l’histoire avant de disparaitre devant le culte du ciel, d’où le culte du phallus en tant qu’intermédiaire entre ciel et terre (et par delà le culte de la fécondation).
Par ailleurs, vous mentionnez le code de la famille en Algérie contemporaine, or ce dernier comme l’ensemble des textes législatifs actuellement en vigueur ne veut plus rien dire puisque nous avons une société qui se régit par ses propres lois et non celles de l’Etat. C’est le syndrome du Far West. Ce qui compte c’est la réalité et selon cette dernière, les femmes, y compris celles qui sont d’un milieu aisé, qui ne se distinguent en rien de leur milieu (mêmes valeurs que les hommes glorifiant l’opportunisme et la rapine) veulent à tout prix travailler et pas dans n’importe quelle condition. L’abrogation du code de la famille n’y changera rien du moment où les gens auront toujours tendance à trouver mille et une astuces servant leurs intérêts en premier. De plus, la propension à l’extrémisme (jusqu’au nihilisme) d’un grand nombre d’Algériennes et d’Algériens ferait qu’il y aurait beaucoup d’abus impossible à contrôler…
A diplôme égal, Les femmes ont les mêmes salaires que les hommes en Algérie, voire les mêmes possibilités d’évolution; ce qui n’est pas le cas en France ou des disparités continuent d’exister entre femmes et hommes en ce domaine et encore moins en Grande Bretagne où la tendance actuelle est d’exclure d’une façon subtile les femmes des grandes entreprises.
Ceci dit, je dit pas que tout est rose en Algérie. Mais le fait est que les choses évoluent d’une façon plus rapide et parfois plus radicale que partout ailleurs. Et cela est visible chez les jeunes générations et le sera encore plus chez les plus jeunes, qui déjà ne partagent aucunement les valeurs traditionnelles et rejettent en masse toutes les valeurs auxquelles on a cru jusque là.

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typhoon75
6 novembre 2010 à 12 h 49 min
vous me dites;
« il existe une volonté manifeste du marché de promouvoir la femme en raison de sa forte capacité à adhérer aux valeurs marchandes (la femme comme le jeune sont de très bons consommateurs)... » Fin de votre remarque
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Ce que vous m'écrivez va dans le sens de ceux qui affirment par ''l'intercesseur dieu'' que les femmes ne sont pas assez matures, puisque vous estimez que ''comme les enfants'' elles ne seraient pas capable de discerner d'autre valeurs que celles où selon vous serait assujetti leur conscience, je vous cite à nouveau ;  [ ...valeurs marchandes (la femme comme le jeune sont de très bons consommateurs) ]
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Je constate tout simplement partout dans le monde [et il n'y a pas ni d'Occident - ni d'Orient] que les femmes ont une demande universaliste: Autonomie, liberté et indépendance financière des hommes
Bien à vous
Crab

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 typhoon75, par rapport à ce que vous me dites ; Voici deux articles et deux analyses  [2009 et 06 novembre 2010] qui me paraissent nettement moins angélique – quant à la condition réelle de la femme arabe en Algérie
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La femme en Algérie. Il faut continuer le combat - 2009

http://algerie-focus.com/2009/05/23/la-femme-en-algerie-il-faut-continuer-le-combat/


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et 2010;

 

http://www.genreenaction.net/spip.php?article5440

Crab


typhoon75 dit :
6 novembre 2010 à 17 h 20 min
@crab2crab
Vous dites femmes Arabes en Algérie? Existent-elles réellement? Et à combien sont-elles estimées? S’agit-il des descendantes de certaines tribus Arabes du moyen-âge?
Le féminisme en tant que corollaire du libéralisme n’a plus le vent en poupe, surtout dans certains Etats US du Midwest…
L’indépendance financière que réclament nombre de femmes par rapport aux hommes confirme son statut immature. Les hommes eux mêmes ne sont pas égaux et ne peuvent être égaux. Le monde est régi par des rapports de force et de pouvoir brut. Quant à l’autonomie, je crois que chacun l’est assez jusqu’à ce qu’il se heurte la tête contre un mur….
Il existe un pouvoir diffus qui s’exprime à travers les médias (infos, cinéma, BD, radio, etc) visant à faire assumer aux femmes un rôle plus grand que celui à laquelle la plupart aspirent. Paradoxalement, en ces temps de liberté totale de la femme, on en aura jamais vu autant déprimées et au bord du suicide.
Bien à vous!

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typhoon75 vous me dites ''Le féminisme en tant que corollaire du libéralisme n’a plus le vent en poupe, surtout dans certains Etats US du Midwest…'' Fin de votre remarque
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Le féminisme à ceci de singulier - il est universaliste - et le demeure quelque soit la nature des régimes [libéraux, totalitaires ou autres]
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Il a sa propre histoire depuis l'antiquité et le libéralisme [ou autre régime] ne fait plus rien à l'affaire
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C'est un mouvement qui désormais à sa propre dynamique, irréversible, il est conduit par les femmes elles-mêmes...
Suite sur :
ELLE

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/01-elle-la-plus-an...

Bonsoir
Crab
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Crab2 Crab dit :
7 novembre 2010 à 7 h 44 min
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l'ignorant dit :
6 novembre 2010 à 20 h 57 min
j’ignore toujours ce que pensent les femmes algériennes,j’attends leurs commentaires puisque c’est d’elles qu’il s’agit dans l’article. Fin de la manifestation de sa terrifiante angoisse
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Femmes sous lois musulmanes (WLUML), qui aujourd’hui encore sait se fait entendre.

http://www.afrik.com/article16667.html


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Samia Allalou, qui vit à Paris, est une journaliste algérienne, présentatrice de télévision et réalisatrice de documentaires. Depuis 2007, elle fait partie du bureau de Femmes sous lois musulmanes. Cet article fait partie d’une série, écrite pour le Service de Presse de Common Ground (CGNews), sur les femmes musulmanes et leurs droits religieux.

http://www.wluml.org/



Féministes Laïques Algériennes et Iraniennes

http://www.prochoix.org/cgi/blog/index.php/2009/05/22/2179-des-feministes-laiques-algeriennes-et-iraniennes-parlent-aux-feministes-de-l-exotisme



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La comédienne Rayhana raconte son agression à Paris

http://videos.leparisien.fr/video/iLyROoafIDHm.html


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Les mouvements de femmes soucieuses de l'égalité hommes – femmes sont nombreux, les femmes arabes y sont dans cette dynamique porteur de valeurs positives particulièrement bien représentées
Crab
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Crab2 Crab dit :
7 novembre 2010 à 8 h 22 min
Algérie : journées d’études sur la laïcité et le féminisme
http://www.gaucherepublicaine.org/respublica/algerie-journees-detudes-sur-la-laicite-et-le-feminisme/1861
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Extraits
A l’appui de faits historiques ayant conduit à la démocratisation des sociétés autrefois régies par le droit du plus fort puis le droit divin, il apparaît clairement qu’il ne peut y avoir de laïcité sans démocratie c’est-à-dire sans la séparation des pouvoirs, la sélection des compétences par les élections libres et la garantie des libertés.

La laïcité n’est possible qu’en République et ne se confond pas avec la tolérance. La rupture avec le théologico-politique permet aux citoyens d’agir indépendamment de leur appartenance à une communauté. «L’Etat laïque connaît toutes les communautés mais n’en reconnaît aucune ». Le droit à la différence ne doit pas aboutir à la différence des droits. C’est l’universalité des droits dont l’égalité homme/femme et la primauté du droit sur les us et coutumes.
La laïcité n’est pas l’athéisme .La liberté absolue de conscience est garantie à l’ensemble des citoyens. L’Etat laïque garantit la liberté des cultes mais n’en finance aucun et ne peut donc pas les instrumentaliser.
Fin des extraits
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En dehors de cet extrait, je ne partage pas la totalité du texte que vous pourrez lire en cliquant sur le lien correspondant:

http://www.gaucherepublicaine.org/respublica/algerie-journees-detudes-sur-la-laicite-et-le-feminisme/1861



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Cependant sur cet extrait même, cela m'amuse toujours [car c'est souvent le cas] de lire ''La laïcité n’est pas l’athéisme ''
C'est vrai, mais pourquoi cette précision ?
... où pourquoi ne pas dire la laïcité n’est pas la religion ?
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La tolérance et le respect de la liberté de conscience, c'est clair, que ce n'est pas pour tout de suite [Rire]
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Pour info :
L'incroyance est au sens originel de religion, c'est à dire relier, l'athéisme est la religion de l'Éthique...
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Dans l'incroyance il n'y a pas de ''libre penseurs'' ni de ''pensée libre'' – ni de dogme -pourquoi ?
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Incroyant, c'est continuer de penser et ne peut s'apparenter à ''libre penseurs'' ni à la ''pensée libre'' -  j'y reviens, pour  l'incroyant la pensée ne peut qu'être libre sinon c'est  d'une idéologie non critiquée dont il s'agit...
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La pensée comme le terme de laïcité suivi d'un adjectif qualificatif relève d'un non-sens sémantique
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Bon dimanche
Crab
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le nord dit :

7 novembre 2010 à 10 h 46 min

dans mon post du 6 novembre 2010 à 8 h 32 min j’ai écrit :je déchire ma feuille garnie de mensonges et j’adhère aux idées de cet écrivain.je suis en train de me demander si Génération 50 ne l’a pas prise de ma corbeille et la recopiée en son nom.c’est le duplicata que je voulais envoyer si je n’avais pas été perturbé par les interventions déviantes(les wahabistes et les miss France). Merci Génération 50 d’avoir rappelé que la femme est sans aucun doute méticuleuse et consciencieuse à l’inverse de l’homme ingrat en général (mais pas tous),qui est tricheur en dedans(dans le travail) et en dehors … mais il faut quand même reconnaitre que la femme est un peu avide et si vous lui donnez à chaque fois raison, elle risque de vous confisquer la votre et ne devient plus raisonnable… Pour ne donner qu’un exemple vivant,il suffit de lire la fille
de l’homme sous le pseudo crab2 crab.elle Nous demande de cliquer. elle ne se casse pas la tète(ça se comprend, un crab sans tête)et n’utilise le clavier que pour nous renvoyer aux archives de 2009 (du prêt à porter en quelque sorte). elle nous invite donc à cliquer sur son lien.si vous le faites, vous vous heurtez au mur des dix commandements .et quels commandements! Le Coran et les musulmans, respectent Moïse et les vrais dix commandements. Mais quand il Il s’agit de commandements rédigés par Aphrodite fille de Zeus et de Dioné, née de la Mer( donc crabe),ou par la Déesse Néfertiti qui jure que Dieu est une femme, on comprend aisément que Dieu lui-même s’il se laisse faire, son trône lui sera confisqué à la pincette, par une femme crabe….

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Fin des extraits relevés sur le site :
ALGÉRIE-FOCUS

http://algerie-focus.com/2010/11/04/quelle-place-de-la-fe...


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Note 1
Il me paraît important de faire observer que mes interventions ne sont pas censurés – que ce n'est pas le cas en France de la part de certains journaux ou magazines
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Cette lâcheté observée sur notre territoire, nuit aux luttes légitimes que mènent les Laïcs [incroyants – croyants ou agnostiques – et plus particulièrement les femmes qui rejettent ''les codes de l'infamie''] qui veulent voir se développer leurs pays libérés du sectarisme religieux
Crab


Notes 2
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La violence contre les femmes en Algérie

Une synthèse de la situation en Algérie préparée par le Ligue Algérienne des Droits de l’Homme en vue de préparer le travail de la rapporteure des Nations Unies.

La violence contre la femme est parmi les préoccupations majeures de la ligue algérienne des droits de l’homme – LADH- elle s’inscrit en droite ligne des revendications féminines et dénonce par tous moyens appropriés, la violation de ces droits et plaident pour l’élimination de toutes les formes de discrimination contre les femmes. Et la ratification sans réserves du CEDAW.
Notre champs d’action, par la plaidoirie, les réserves émises relatives au dispositif juridique, les rencontres thématiques, et les cas de femmes qui se présentent à la ligue nous a permis de constituer une base de données que nous exposons dans le présent document et très synthétiquement les grandes lignes qui affirment sans ambages que La violence contre les femmes en Algérie a atteint un seuil critique. Nous espérons qu’il pourra servir la rapporteure des Nations Unies dans le traitement de dossier délicat il s’agit :
1. la sous humanité juridique de la femme sous différentes formes
2. l’attitude velléitaire et le faible accompagnement des autorités publiques à prendre en charge les femmes violentées du fait des abus sexuels de harcèlement moral et agressions conjugales.
3.l’elargissement des catégories des femmes en difficulté livrées à elles même,les mères , les épouses des disparues,les handicapées,les femmes violées par les groupe terroriste,les mères célibataires,la femmes sans ressources livrées à toutes les formes d’exploitation et d’asservissement.
4. la féminisation de la pauvreté en Algérie accentue la violation des droits humains dont la première victime est la femme.
5. L’absence de la dimension genre
6. La situation des femmes défenseurs des droits humains.
1. Violence Conjugale :
Les services de sécurité (police et gendarmerie ont enregistré 15000 cas de janvier 2004à février 2006 ; 400 sévices sexuels et 16 femmes ont trouvé la mort suite à leurs blessures.) la ligue estime que le chiffre avancé ne reflète pas l’ampleur du drame est reste insignifiant au regard du poids des convenances sociales qui imposent à la femme la camisole du silence lorsque elle est victime de violences domestiques. La majorité des femmes agressées ou abattues ne le déclarent pas, Elles s´enferment dans un mutisme fataliste, Les femmes violentées par leur conjoints risquent au mieux de perdre leur foyer et de se trouver a la rue avec leurs enfants.
.l’agression qui se déroule le plus souvent à l’intérieur du domicile conjugal dont l’auteur est le plus souvent le mari révèle manifestement le lien entre les traditions archaïques qui donnent au mari le droit de vie ou de mort sur la femme, particulièrement pour celles qui subissent les fléaux sociaux de la pauvreté, analphabétisation, conditions de vie précaires qui sont à la fois des entraves majeures à l’autonomisation de la femme en plus dispositions discriminatoires du code de la famille qui malgré les mandements introduits en février 2005 la femme algérienne est maintenue sous le statut du tutorat et de certains interdits et devoirs unilatéral qui consacrent son infériorité et sa position de dépendance, au Mari et à la famille.
L´inscription du jugement de divorce, lorsqu´il est demandé par les femmes est soumise a une attestation de non pourvoi de l´époux auprès de la cour suprême, ce qui ne pas le cas lors de le répudiation, ou le divorce est inscrit automatiquement a l’état civil.
Le code de la famille n´accorde finalement aux femmes qu´un droit précaire et révocable de demander le divorce qui, plus est, peut être remis en cause à tout moment par la cour suprême, après des années de procédures et d´attente. La cour suprême peut prendre des années pour se prononcer et pendant ce temps, la femme dans l´expectative, continuera a souffrir d´un dispotisme exercé par l´homme sous le couvert de la loi. Car cette disposition donne à l´homme la possibilité de ce droit de manière généralement arbitraire.
2. le viol et abus sexuels :
La passivité des autorités publiques et du gouvernement algérien face aux viols perpétrés par les groupes terroristes, inquiètent tous les acteurs des droits humains. Il est regrettable que la loi sur la réconciliation nationale ne reconnaisse pas le statut de victime du terrorisme à ces femmes privées du droit d’existence normale. Et qui se trouvent chassées de leurs domiciles, sans ressources, nombres d’entre elles sombrent dans le vagabondage ou la prostitution. Une situation dramatique qui ne semble pas inquiéter outre mesure les autorités publiques pour prendre encharge le traumatisme psychologique et l’exclusion sociale des ces femmes ayant survécu miraculeusement à la violence sexuelles.
Aucune structure d’accueil pour ces femmes abandonnées à leur sort n’a été prévue. Le sort de celles qui étaient enceintes est pire lorsque elle attendaient une fatwa pour se débarrasser d’une grossesse non désirée, il a fallu trouver la solution autrement pour contourner la rigidité du haut conseil islamique refusant d’autoriser l’avortement pourtant éminemment inévitable. Il en est ainsi pour les mères Célibataires qui sous le poids de pratiques coutumières exacerbées par l’absence d’une politique publique de lutte contre ce fléau les mères célibataires dépourvues des moyens primaires de subsistance ne font que reproduire l’erreur.
3- Les mères et épouses des victimes du terrorisme. Elles n´ont pas été véritablement prise en charge , les discours de compassion et de solidarité a leur égard n´ont pas été suivis de mesures concrète suffisantes pour leur réhabilitation et prise en charge.
4. Les mères et épouses des disparus :
Laissées dans l’angoisse de ne rien savoir du sort de leurs maris, de leurs fils, et pères elles sont en plus confrontées à des difficultés économiques du fait de la disparition de leur soutien de famille bien que la loi sur la réconciliation nationale prévoit des indemnités leur permettant de survivre dans la dignité. Les mères et les épouses des disparus vivent dans une attente désespérée, lasse de situation de doute, sans toutes fois pouvoir renoncer a espérer le retour des disparus, certaines femmes subissent cette situation depuis plus de dix ans, Les informations contradictoires qui leur parviennent aggravant cette douloureuse situation, la LADH, considère que le traitement ainsi infligé aux mères et femmes des disparus constitué une véritable torture morale.
5. le faible accompagnement sanitaire et social des femmes handicapées sans ressource :
les problèmes que rencontrent les personnes en difficulté, particulièrement les femmes Handicapées sans ressource et les mères d’enfants handicapés et dans le but non seulement de leur insertion sociale mais aussi les recevoir pour leur faire valoir leur droit en tant que citoyennes algériennes. Pour les Handicapées ou mères d’enfant handicapées. Sans ressource, une situation critique, réduite à la mendicité auprès des services de l’action sociale, le drame est visible à l’œil nu ; il suffit d’une visité à ses services ou dans les organismes de la l’assurance maladie pour deduire que la situation de cette catégorie s’apparente manifestement à une forme de violence morale, 1. Nous déplorons pour cette catégorie de femme en difficulté l’absence des mesures incitatives à l’insertion professionnelle des femmes handicapées 2. les conditions précaires humiliante des femmes handicapée sans ressources ou celle dont elle a la charge d’un ou plusieurs enfants handicapés qui ne perçoit aucune indemnité de survie, celle là est accordée à l’enfant handicapé et reste très dérisoire 1000 dinars et les 3000 pour les handicapés à 100%et lorsque elle atteint les 18 ans. Le drame et sous prétexte d’un budget social ne pouvant couvrir les droits de ces handicapés les services sociaux de l’Etat réduisent intentionnellement le taux d’handicap pour aligner la majorité de cette couche fragilisée à une allocation de 1000 dinars au lieu de 3000dinars.nous pouvons affirmer que ces indemnité sont accordées d’une manière très discriminatoires et subjectives. Et qui a fait l’objet de plusieurs contestations. Des bénéficiaires.
6. Le harcèlement morale et sexuel en milieu du travail :
L’arrivée massive des femmes sur le Marché du travail coïncide avec une offre d’emploi qui est de plus en plus du secteur privé où les pratiques de discrimination salariales et autres sont plus fréquentes. La violence Morale pourtant bien reconnue dans la législation du travail dans nombre de pays comme un délit passible de sévères sanctions pénales continue à être totalement ignorée dans la législation algérienne du travail.
Ce délit qui sévit dans tous les secteurs publics et privés, préserve les pratiques arbitraire de l’employeur ou des supérieurs hiérarchiques dans l’impunité et à labri de toute poursuite à cause du silence de la loi, et le caractère déclaratif des la législation du travail qui devant plusieurs cas le magistrat des affaires sociale ne peut se prononcer en faveur de la protection des droit fondamentaux de l’homme au travail.
Le bien être les conditions du travail et le droit au déroulement normal de la carrière restent tributaires à des considérations subjectives de l’employeur e particulièrement e l’absence de mesure coercitives et contraignantes nombres de salariées préfèrent subir en silence les agissements arbitraires et ses conséquences néfastes sur la santé que de perdre leur emploi. Nous réclamons avec insistance que soit incluse l’incrimination du harcèlement moral tout comme la reconnaissance du délit de l’harcèlement sexuel a été décidée. Que le droit de la femme travailleuses à la protection de leur intégrité morale tel que cité dans l’article 6 de la loi 90/11/doit être suffisamment encadré par des mesures contraignante pour garantir l’effectivité de son application. La protection des dénonciateurs de toutes les formes de violation du droit de la personne au travail et les prémunir d’éventuelles représailles déguisées par des mesures disciplinaires abusives du fait de la dénonciation. Initiatrice d´une campagne pour incriminer le Harcèlement sexuel, la LADH a enregistré avec satisfaction l´introduction dans les dispositions du code pénal l´article 341 bis qui sanctionne l´acte d´harcèlement sexuel, néanmoins, même si cette disposition est considérée comme une avancée, la disposition présente une définition très restrictive.
7. La féminisation de la pauvreté en Algérie
Sous toutes ses formes n’a pas permis d’appréhender la question dans le contexte de genre ; l’égalité des chances dans l’accès aux service sociaux de lutte contre l’exclusion est une forme de discrimination contre la femme étant donnée qu’elle est la moins avantagée en raison du poids des traditions particulièrement dans les milieu ruraux qui font perdurer sa dépendance et son infériorité, Malheureusement au lieu d’adopter le principe de la discrimination positive pour promouvoir les conditions des femmes issues de couches vulnérables Nous constatons que la stratégie de développement social ne prévoit aucunes mesures avantageuses ; le pourcentage d l’accès des femmes au micro crédit est très faible 5%, à la micro entreprise 11% Le maintien de 215 000 de femmes universitaires dans une situation de chômage structurel (plus de six ans) réduites à être embauchées dans les formes particulières d’emplois avec des allocations dérisoires,destinées initialement à occuper les personnes sans ressources et sans niveau d’instruction, Cette forme de discrimination a été poussée à l’extrême jusqu à devenir une forme de violence à l’état latent .et qui n’encourage point la femme à prendre le chemin l’enseignement au regard de l’avenir incertain des porteurs de diplômes en Algérie.
En Algérie, le chômage des femmes était de 23000 en 1977 et il est passé à 347000 en 2003.Ce qui correspond à un taux d’accroissement moyen annuel de 11°/° contre 4,8°/° pour le taux annuel tous sexes confondus.
8- L´absence de la dimension « GENRE »
Les femmes forment presque 52% de la population Algérienne, pourtant en dépit des progrès enregistrés, elles restent victimes de la persistance de comportements discriminatoires et de préjugés profondément enraciné dans la culture et les mentalités. Elles restent sous - représentée sur le plan politique, voire, parfois, totalement exclues de la gestion des affaires de la cité. La LADH convaincue que la valorisation de la place de la femme dans la société est d´une importance crucial au regard de la construction démocratique. Ainsi que l´épanouissement et le développement de la femme constituent une dimension importante du développement humain multidimensionnel, Malheureusement la participation de la femme à la vie publique et économique en Algérie reste en déca du rôle qui aurait du être le sien, en l´absence de toute volonté qui intégrerait la femme dans le développement comme acteur et bénéficiaire. Dans ce contexte, une meilleure participation des femmes au processus démocratique et au développement humain passe par une stratégie globale associant actions de sensibilisation et d´information, d´éducation ou encore de soutien et de promotion. Enfin, une réflexion pourrait s´amorcer sur l´opportunité de mettre en œuvre une politique de « quotas » visant a garantir une représentation plus équilibrée des femmes à tous les échelons d´organisation de l´appareil politique,administratif , et associatif , Elle pourrait prendre, au plus,la forme d´une mesure transitoire, mais elle devrait à tout le moins s´ancrer davantage dans les programmes des partis politiques , de la majorité comme de l´opposition, soulignant ainsi la volonté politique de combattre la discrimination.
9-Femmes défenseurs des droits humains
La manipulation de la culture, la tradition, la coutume et la religion par le forces conservatrices redent la tache des militantes es droits humains agissant pour la protection et la promotion des droits des femmes des plus ardues et des plus complexes, puisque l´ affirmation de ces droits est considérée comme une rupture avec les valeurs culturelles et les traditions. Militer pour les droits humains des femmes en contestant les formes sociales hétéro normatives fait courir aux militantes des droits humains le risque non seulement d´abus et de violence physique mais les expose également á l´ostracisme de la communauté et de la société en général qui les accusent d´apostasie et d´hérésie.
Les mères et épouses des victimes du terrorisme et des disparus, malgré les obstacles et la répression continuent d´agir pour réclamer, vérité, justice, équité et la sauvegarde de la mémoire collective.
Constantine le 28 janvier 07
Boudjema GHECHIR
Président
Ligue algérienne des droits de l’Homme (LADH)
Source: Wired for WOMEN’S RIGHTS IN THE MAGHREB n°194
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Notes 3

Salon du livre ou foire religieuse ?

le 06 Novembre, 2010

http://www.lematindz.net/news/3454-salon-du-livre-ou-foire-religieuse-.html

 

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Sur les conseils d’un ami écrivain, invité au Salon international du livre d’Alger (SIla), je m’y suis rendu. Il faut préciser que la lecture de la presse incitait à y aller. Jeudi, un taxi me dépose à Chevaley.  Pour les non-algérois, le Sila (plusieurs chapiteaux) a été installé sur le parking du stade du 5 juillet. Du Chevaley au stade olympique, il faut compter un bon quart de marche à marche soutenue.  Ce jeudi, il pleuvait sur Alger. Ce qui n’a pas découragé des centaines de filles, majoritairement en hidjab et autant des barbus, plus nombreux que les sans barbes dont je faisais partie. A un moment je me suis demandé si je ne faisais pas fausse route. Toutes ces voilées et ces barbus m’ont rappelé ce fameux meeting du FIS, un certain mois de novembre 1991 où un certain Mohamedi Saïd, ex-colonel de la wilaya III,  avait pris la parole devant des dizaines de milliers de barbus déclarant en arabe que pour « assainir ce pays, il faut liquider deux millions de personnes » ! Je n’invente rien, nous l’avons rapporté à l’époque dans le Matin, avec un dessin de Dilem (à l’époque, il était chez nous) intitulé « Beau temps, pelouse en bon état, foule nombreuse, un journaliste du Matin expulsé » !

Les temps ont changé. Par ces temps de réconciliation nationale, la petite foule, dont je faisais partie,  qui se dirigeait vers le Sila, était bon enfant.  Les jeunes femmes voilées bavardaient, certaines répondaient au portable à leurs petits copains, les barbus souriaient, d’autres commentaient les écrits d’El Hadaf (le journal sportif) sur les chances du Mouloudia d’Alger face à l’Itihad de Tripoli en coupe d’Afrique du nord de football !

Non, je ne rêvais pas.  Tout ce beau monde allait au Sila. L’ensemble était pas mal : un grand chapiteau abritant les exposants. A côté des petits restos, des toilettes, et juste à côté de l’entrée principale un chapiteau abritant un lieu convivial, mais réservé aux invités, les masses dont je faisais partie étant priées d’aller à côté ! Une fois sur les lieux, j’ai compris pourquoi il y avait tant de barbus. Le contraste était saisissant. Sur les 400 exposants présents, près de 80%, j’exagère à peine, exposaient des livres religieux. Dar el Moassara ( Maison de la contemplation), Dar el Mohsen, et j’en passe, le livre islamique, sans compter les vidéos de prédicateurs célèbres, était dominant. Amr Khaled, par exemple, le prédicateur égyptien « soft », qui a compris que la violence armée était contre-productive, et qui officie sur une chaine de télé arabe, dont les portraits ornaient un stand, tenait la vedette.  Il n’était pas le seul, il y en avait d’autres. Dans la plupart des stands, des écrans de télé diffusaient des prêches, d’autres des documentaires religieux. Mieux les livres religieux étaient soldés. Certains stands proposaient 50% de remise ! De fait, le Sila s’apparentait à une véritable foire religieuse. Un véritable raz-de-marée comme au « bon vieux temps » du début des années 90. D’où la présence de ces milliers de visiteurs majoritairement islamistes. Le livre islamique et les vidéos proposés, bénéficient-t-ils d’un traitement de faveur ? Une chose est sûre, majoritaires parmi les visiteurs, les barbus semblaient ravis, ils étaient entre eux, et se pliaient en quatre pour faire plaisir au visiteur, dont j’étais !

Dans l’ordre, le livre islamique omniprésent, était suivi par les livres universitaires, la littérature enfantine, et les livres de cuisine et de pâtisserie orientale. C’est dire !

Les éditeurs algériens – Barzakh, Chihab, Casbah – semblaient noyés dans cet océan religieux. Les étrangers – Gallimard, Hachette, l’Harmattan  - faisaient pâle figure. Essais  et romans se comptaient sur les doigts d’une main.  Les maisons d’édition française proposaient de la littérature classique française. Censure oblige, Boualem Sansal, certains romans de Selim Bachi ne figuraient pas. Même Djamila Benhabib, dont le livre « A contre-Coran » est pourtant vendu en librairie, n’y était pas.

De fait, les conférences-débat animés par Benjamin Stora, le suisse Jean Ziegler, Poivre d’Arvor, et d’autres, heureusement très médiatisés, auxquelles a participé un nombreux public, semblaient être l’arbre qui cache la forêt.

Il faut aller à l’exposition de l’art et la culture turque de la ville d’Adara, au Palais de la culture, boudée pas les barbus, pour rencontrer l’Algérie moderne. Ici, peu ou pas de barbus ou de femmes en hidjab, mais un nombreux public qui semble plus intéressé par Istanbul que par  Riadh ou le Caire !

H.Z

Suite
Les vapeurs du hammam

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