17/02/2011
- 0 - 2011 – MULTICULTURALISME
Liminaire
Avec l'avènement des idéologies monothéistes [ textes sacrés ] advint le temps de l'interdiction de penser et le débat d'idée fut aussitôt interdit dans la parole publique, remplacé par la pensée univoque sonnait la mort de la civilisation
La tradition philosophique [ vitaliste ] qui ne matérialise pas la volonté de domination a fort heureusement survécut, voire subtilement rayonnée, passant tous les filtres, à travers les siècles - Issue de cette tradition la laïcité est le symbole fort, l'expression de la volonté constante d'un pays de hausser son niveau de civilisation
Création de l'homme par Prométhée – Louvre -
Zeus, avait décidé d'exterminer totalement la race des hommes, finalement l'avait épargnée que sur l'intervention expresse de Prométhée
Je pourrais paraphraser ce mythe de la meilleure des manières suivante:
Des hommes et femmes, Zeus, s'irrita de leurs talents divers, de leur créativité de leur niveau de culture croissant et aussi de voir leurs pouvoirs sur leur sort s'accroître sans cesse et voulut en rendre responsable et punir Prométhée
Oui mais voilà!
Symbole de la Culture, Prométhée compris que ce n'était qu'une histoire colportée par des charlatans [ théologiens ou Hadiths ] et entrepris avec ses compatriotes la déconstruction de la rumeur et du mythe de dieu pour entretenir le feu de la civilisation, pour le bien de tous dans le plus profond respect de l'éternité humaine
Multiculturalisme
Refuser ou dénaturer par avance le débat sur la laïcité la gauche montre une fois de plus quelle n'est plus qu'une organisation clientéliste, tout juste bonne à se complaire dans un anti-sarkozysme primaire
Depuis plus de vingt ans la gauche et l'extrême gauche caricature les notions les plus élémentaires de la liberté dans son attitude à nier que le coran, la sunna et la sharia sont des idéologies incompatibles avec les valeurs de la civilisation
Si les personnalités politiques de gauche ont pris connaissance des textes et dénient que la mahométane est l'idéologie de l'anticulture c'est grave pour l'avenir de notre pays – sinon sans avoir rien lu des textes [ le cas général ] défendre l'islamique c'est de l'incompétence et c'est ahurissant...
Il m'est arrivé très souvent de critiquer les positions prises par les gouvernants [ avant 2006 ] mais aussi en suivant par le président de la République comme par exemple sur les pages:
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/politique_interieure/
Où
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/humour-3/
Mais delà à nier que l'islam est une idéologie antidémocratique, en conséquence la préoccupation légitimes des personnes de langue et culture française et s'en plaindre quand le débat est institué par le Premier des français montre l'infantilisme de cette gauche bigotisée ou pour partie manichéenne qui a perdu le sens du débat d'idées
Là où prime le débat d'idées c'est la civilisation – là où le débat d'idées est interdit c'est la dictature - le plus souvent [ dans l'actualité ] une dictature politicarde-religieuse ou carrément religieuse
Disons d'emblée que bien évidement, en d'autre temps, je me suis élevé contre certains propos antirépublicain comme '' le clerc est supérieur à l'instituteur '' par exemple, mais cela ne doit pas m'empêcher de dire ou de reconnaitre que le Président vient de reconnaître que l'installation du multiculturalisme dont il a été un artisan est un échec
Comment peut-on dire que son objectif c'est de glaner les voix qui se portent sur l'extrême droite quand il s'agit de demander et de prendre les dispositions nécessaire pour que les musulmans n'installent pas dans notre pays l'islam mais s'adaptent à nos lois civiles?
J'ai déjà eu l'occasion de l'écrire à maintes reprises'' on '' ne prie pas dans la rue, quand la mosquée est trop petite il convient d'organiser plusieurs services – c'est en cela que l'on se montre respectueux de la laïcité et des lois civiles de notre pays
Ces musulmans '' de la rue '' sont en nombre suffisant pour se cotiser et louer une salle
– sinon d'imaginer que n'importe qui pourrait créer une religion, demander à la mairie où à l'État, au nom de sa communauté religieuse, de mettre à sa disposition un édifice ou de lui construire un lieu de culte
D'autre part ce n'est pas aux citoyens de payer les lieux de cultes – sinon pourquoi ne pas financer des maisons de l'athéisme...
Il est inadmissible qu'une chaine de télévision publique consacre une matinée aux religions sans en contrepartie de présenter les traditions philosophiques qui ne matérialisent pas la volonté de domination [ les philosophies vitalistes des incroyants ]
Donc, en effet c'est une raison de plus et vital de débattre de la laïcité dans l'objectif de faire respecter toutes les options philosophiques dans la mesure où elles ne menacent pas la liberté
D'accuser, nos concitoyens fiers d'être français qui veulent ce débat de n'être que des diviseurs c'est le comble de l'ironie face à une religion qui porte la xénophobie au plus haut du toit du monde des idéologies totalitaires,
même après la mort en réclamant des carrés musulmans dans les cimetières
J'ai largement démontré sur mon blog en me référant aux textes [ exclusivement aux textes ] ce que ne peut accepter le bon sens populaire; l'importance dominante et majoritaire des sourates prônant la haine du non musulman, l'interdiction de l'apostasie, le sexisme et l'homophobie composants essentiels des codes impératifs [ pour les femmes ce que l'on désigne par '' les codes de l'infamie en vigueur dans les pays islamiques excepté la Tunisie ]
Tenu par des perroquets un discours fallacieux passe-partout qui consiste à dire de tous les arabes qu'ils sont des musulmans ou des croyants, par ailleurs d'omettre dans les principaux médias de parler du sort réservé à Waleed Al-Husseini –Ce sont des comportement de faussaires insupportables -
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/arabe-et-athee/
Le débat est ouvert [ enfin ] - cette année,un des chantiers politiques prioritaires pour une meilleure perception d'une religion très nettement la plus intolérante de toutes les duelle,l'enjeu c'est la Démocratie contre l'installation d'idéologies totalitaires dans notre pays
Notes
http://www.dailymotion.com/video/x7k58c_promethee_music
Brève
Ajout au texte à la date du 18 02 2011
« Pour une écologie de la diversité » ?
La gauche fait fausse route
Par Collectif | 18/02/2011 | 11H24
Erreur idéologique, philosophique et politique : trois universitaire répondent au « Manifeste pour une écologie de la diversité » publié dans Libération par Esther Benbassa, Eva Joly et Noël Mamère le 27 janvier, leur reprochant d'user de concepts dangereux en faisant le parallèle entre diversité sociale et écologique.
En 1972, Claude Lévi-Strauss prononçait une conférence à l'Unesco sur les liens entre race et culture. L'auteur de « Race et histoire », un des textes fondateurs de l'antiracisme dans les années 50, était sollicité pour apporter de nouveaux arguments devant contrecarrer le postulat raciste.
Or, l'illustre anthropologue suscita un malaise en se lançant dans un plaidoyer pour la défense de la culture et de l'identité des peuples à partir d'arguments empruntés à la biologie. La gêne était d'autant plus grande que Lévi-Strauss était insoupçonnable de la moindre ambiguïté vis-à-vis du racisme.
Le parallèle entre niche écologique et société humaine concentra sans doute le plus grand nombre de critiques. L'anthropologue Emmanuel Terray avançait ainsi, à l'instar de Bachelard, que si une science devient un modèle métaphorique permettant d'exprimer certains points de vue, il faut se garder « de prendre l'image pour un concept et l'analogie pour un argument de preuve ».
Benbassa, Joly et Mamère, insoupçonnables de toute pensée raciste
Quand l'analyse du social fait reposer ses arguments sur la biologie, cela sert moins la rationalité des Lumières que les fantasmes les plus archaïques.
C'est une histoire proche qui se joue dans le « Manifeste pour une écologie de la diversité » qu'ont publié dans Libération Esther Benbassa, Eva Joly et Noël Mamère. Les trois auteurs, insoupçonnables de toute pensée raciste, n'en légitiment pas moins une logique qui semble pour le moins proche des conceptions identitaires de l'extrême droite.
En effet, quelle peut bien être la logique d'une pensée qui, exaltant une « sociodiversité féconde », ose le parallèle entre les diversités écologique et culturelle, en arguant que quand « le nombre d'espèces diminue dans la nature, les maladies infectieuses, elles, se multiplient » ? Et de prescrire un remède pour le moins ambigu :
« Pour les endiguer, des efforts doivent être déployés afin de préserver les écosystèmes naturels et leur variété. »
Du parallèle entre nature et culture
Ces auteurs sont des candidats et élus de notre République affiliés à un courant progressiste. Que ne prennent-ils conscience que ce genre de parallèles entre écosystème et société humaine, entre diversité populationnelle et agriculture jalonne les écrits de l'extrême droite la plus radicale ?
Tout comme eux, nombre d'auteurs d'extrême droite prétendent permettre à la diversité ethno-culturelle de s'épanouir en appuyant leur argumentaire sur une symbolique tributaire de représentations bio-écologiques.
A l'image d'une plante ou d'un animal, les cultures sont ainsi perçues comme des entités dont la pureté serait menacée de contamination/pollution par les idéologies universalistes issues des Lumières, qui nivelleraient les individus, ou par une hybridation avec d'autres formes culturelles.
Encore une fois, Benbassa, Joly et Mamère ne peuvent être taxés de racisme ou même de racialisme, à l'instar d'une certaine extrême droite. Seulement leur raisonnement établissant un parallèle entre nature et culture pour définir la gestion politique des identités repose sur le même schéma formel emprunté par cette dernière.
Une erreur philosophique et idéologique
Les symboles ne sont pas sans effets, quand bien même ils prétendent servir les meilleures intentions du monde. Il va de soi que le combat contre une mondialisation marchandisant l'homme et les ressources naturelles est une juste cause, de même que le respect des cultures et la lutte contre les discriminations des soucis légitimes qu'on ne saurait ignorer.
Mais les écologistes doivent savoir que défendre la mise en place d'une politique multiculturaliste à partir d'arguments empruntés à la biologie et à l'écologie ne peut qu'aboutir à une logique d'essentialisme identitaire qui assigne les individus à leur communauté d'origine et tient au rabais la liberté individuelle de choisir, ou ne pas choisir, de s'affilier à ces communautés.
En soutenant de telles positions, les signataires déconstruisent la modernité républicaine dans ce qu'elle a de plus essentielle : les valeurs humanistes.
C'est ainsi qu'à l'erreur philosophique s'ajoute l'idéologique quand les auteurs du manifeste écologique vantent « une laïcité raisonnée qui reconnaisse la part de l'appartenance ethnique, culturelle, religieuse, linguistique ». L'idéal autogestionnaire, la défense des identités, notamment locales, le combat contre « l'ethnocide », font certes partie de l'histoire du développement de l'écologisme.
Les extrémistes de droite ont loué « l'Europe aux cent drapeaux »
Mais, souvenons-nous qu'ils avaient entraîné des confusions avec des groupes d'extrême droite, à l'instar du Grece, instigateur du courant de la Nouvelle droite et devenu le logiciel à penser de la galaxie de l'extrême droite, voyant en la fédération des ethnies le meilleur mode de préservation du génie ethno-racial contre le métissage.
Ainsi représentée, la nation n'est plus un patrimoine sans cesse enrichi et régi par un contrat social en perpétuel renouvellement, mais un mode de préservation du déterminisme des origines, fut-il pluraliste. Pour défendre « l'identité » et « les racines » de chaque peuple, les extrémistes de droite louèrent souvent « l'Europe aux cent drapeaux », titre d'un ouvrage du collaborationniste breton Yann Fouéré plaidant pour une fédération européenne des communautés ethniques.
Une référence que l'on trouve chez Antoine Waechter, ancien candidat des Verts à l'élection présidentielle. A de tels concepts s'oppose constitutionnellement l'article premier de la déclaration des Droits de l'homme et du citoyen, réfutant toute discrimination basée sur les origines. Soit un principe des plus précieux qui permet à une femme née norvégienne de pouvoir briguer la magistrature suprême en France.
Et pour finir, une erreur politique
Aux erreurs philosophique et idéologique s'ajoute enfin l'erreur politique. Ce n'est pas parce que le Front national mobilise la laïcité que celle-ci devient de facto une valeur d'extrême droite. Ce n'est pas parce que Marine Le Pen valorise l'Etat national qu'on s'éloigne de l'extrême droite en chantant les « enracinements communautaires », fussent-ils « issus de la diversité ».
La gauche, pour qui le combat républicain et laïque avait été consubstantiel à son histoire avant qu'il ne devienne un bien commun, ferait ici la même erreur qu'une certaine droite surenchérissant contre l'immigration et pour l'identité nationale : utiliser les mêmes références et images que l'extrême droite, conséquemment risquer de justifier le vote en sa faveur.
Qu'un manifeste écologique légitime, même à son corps défendant, les mêmes schémas formels que l'extrême droite n'est probablement pas, pour les écologistes eux-mêmes, la manière la plus assurée d'entamer leur campagne présidentielle.
Sylvain Crépon, sociologue, Sophiapol, université Paris Ouest Nanterre ; Stéphane François, politiste, chaire Gutenberg, université de Strasbourg et Nicolas Lebourg, historien, Crhism, université de Perpignan-Via Domitia.
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Crab – 17 02 2011
12:57 Publié dans - 0 - 2011 – MULTICULTURALISME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : laïcité, athéisme, ump, ps, religions, humanisme | Facebook | | | Imprimer |
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