02/03/2011
- 0- 2011 - Présumés innocents
Présumés innocents
Enfin une bonne nouvelle – une association [ la mouette ] qui prétend défendre la dignité des enfants cette fois déboutée définitivement d'un procès qu'elle intentait à l'encontre [ depuis plus de dix ans ] des organisateurs de l'exposition bordelaise " Présumés innocents "
Il faut bien comprendre que l'action d'obtenir la censure de l'exposition et la condamnation des organisateurs de l'exposition bordelaise '' présumés innocents '' est de la même nature que la tentative de celles conduites par d'autres groupements contre Charlie Hebdo après la publication des caricatures de Mahomet
La même malhonnêteté intellectuelle ; dans ce dernier cas une pudibonderie qui prend le masque de l'intérêt des enfants dans le premier [ les caricatures ] c'était une tentative d'empêcher la critique raisonnée d'une religion totalitaire -
Heureusement les décision de justices rendues respectent et font droit à la liberté d'expression et de conscience – nous sommes encore dans une république laïque – merci à tous ceux qui se sont impliquer dans ces deux affaires dont les qualités essentielles des décisions de justice sont désormais incontournable
[ une fois de plus ] Pas un mot sur le dénouement de cette affaire dans les J T des médias de la télévision - Crab – 02 03 2011
Notes:
http://www.lemonde.fr/culture/article/2011/03/02/pas-de-proces-pour-les-organisateurs-de-l-exposition-presumes-innocents_1487482_3246.html
Source:
Le Monde.fr | 02.03.11 | 17h36 • Mis à jour le 02.03.11 | 17h54
Les organisateurs de l'exposition bordelaise " Présumés innocents " ne subiront pas l'épreuve d'un procès pour diffusion d'images de et pour les mineurs. La cour de cassation a confirmé, mercredi 2 mars, l'arrêt rendu il y a tout juste un an par la cour d'appel de Bordeaux et rejeté le pourvoi formé par l'association La Mouette mettant en fin à une longue polémique judiciaire.
Cette organisation de protection de l'enfance avait porté plainte en 2000, quelques jours avant la fermeture de l'exposition consacrée à " l'Art contemporain et l'enfance ", organisée au CAPC de Bordeaux. Elle estimait que parmi les 200 toiles, photos, installations, et vidéos d'artistes souvent très connus ( Christian Boltanski, Annette Messager, Robert Mapplethorpe ou Louise Bourgeois ) visibles par le public, certaines présentaient un caractère " pédopornographique ".
En 2006, les commissaires de l'exposition, Stéphanie Trembley et Marie-Laure Bernadac, et l'ancien directeur des musées de Bordeaux et actuel directeur de l'Ecole des beaux-arts de Paris, Henry-Claude Cousseau, étaient mis en examen pour " diffusion de message violent, pornographique ou contraire à la dignité accessible à un mineur " et " diffusion de l'image d'un mineur présentant un caractère pornographique ".
Ils étaient finalement renvoyés devant le tribunal, contre l'avis du parquet, décision annulée par la cour d'appel le 2 mars 2010.
La Mouette s'était pourvue en cassation. " Pour Henry-Claude Cousseau, c'est l'épilogue de dix années de cauchemar, s'est réjoui son avocat, Me Richard Malka. C'est une défaite salutaire des ligues de vertu, qui avaient malheureusement trouvé un écho auprès d'un juge d'instruction et qui ont tenté d'imposer leur vision névrotique de la sexualité à une société dans son ensemble, en assimilant art et pornographie. La plus haute autorité judiciaire s'est exprimée, on connait à présent le droit."
Nathaniel Herzberg
Suite
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/censure/
21:56 Publié dans - 0 - 2011 - Présumés innocents | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : justice, liberté d'expression, république | Facebook | | | Imprimer |
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