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16/04/2015

La bête immonde

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Dieudonné le bien nommé

[ « Quand je l'entends parler, Patrick Cohen, je me dis, tu vois, les chambres à gaz... Dommage.» - Dieudonné nostalgique, révélant, une fois de plus, sa vraie nature d'enfoiré

« Je me sens Charlie Coulibaly » - Dieudonné faisant l'apologie du terrorisme ]

La Bête immonde, forte référence à Bertold Brecht qui utilisait cette expression dans sa pièce la Résistible Ascension d'Artura Ui en 1941

Cette critique de la montée d'Hitler a été de nombreuses fois reprise

À l'inverse du dramaturge, certains néo-nazis et antisémites l'utilisent aujourd'hui pour désigner une personne d'origine juive, Dieudonné, si je veux paraphraser E.Zola, est une sorte d'ouvrier diabolique, une des figures parmi les plus médiatisées de ce '' petit monde de l'antisémitisme ''

 

Dieudonné interdit de spectacle à Bruxelles

Pour déjouer l'interdiction, les Productions de la Plume ( dirigée par son épouse ) avaient donc saisi le tribunal civil de Bruxelles pour que l'accord aboutisse. En vain. La juridiction vient de donner raison au propriétaire de la salle et à la Ligue belge contre l'antisémitisme qui s'était portée volontaire dans la procédure. Changer la nature du spectacle en modifiant sciemment son nom a induit volontairement le propriétaire en erreur. Le contrat est donc jugé nul

Pour Joël Rubinfeld, le président de la LCBA, cette décision judiciaire est une aubaine. « C'est la première fois en Belgique qu'un tribunal prend une décision pareille à l'encontre d'une manœuvre de Dieudonné.» Le spectacle était déjà menacé car le bourgmestre avait déjà annoncé son intention de le faire interdire

Selon le tribunal des référés de Bruxelles, les Productions de la Plume ont sciemment grugé les organisateurs – le titre du spectacle « La Bête Immonde » étant une référence à Bertoldt Brecht et au nazisme – en leur cachant la nature politique du spectacle

 

Les outils mentaux de l'antisémitisme

Perdre de vue que l’antisémitisme impute aux Juifs un amour immodéré de l’argent, c'est oublier sciemment ce qu'il a d'essentiel dans les outils mentaux indispensables destinés à fabriquer à la chaîne les cohortes d'admirateurs d'un bon Dieudonné-aux-crétins

Mais l'antisémitisme à encore de beaux jours devant lui, quand je lis, depuis plus d'une décennie, certains commentaires ( y compris sur des sites féministes ) d'auteures ou d'auteurs en désaccord avec les positions d’Élisabeth Badinter, pourtant une femme philosophe solaire incontournable dans la défense de la laïcité, contre le faux procès fait à la laïcité, dans sa défense de l'autonomie des femmes, de l'égalité femmes-hommes contre la phallocratie sacralisée par la religion ou son combat sans concessions pour préserver les libertés individuelles,'' qu'elle est la riche héritière de Publicis en vue d’éclairer son impact médiatique '', décidément, « ça pue » - «  ça pue » - ça pue »     - Crab – 16 Avril 2015

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Suite : Polêmikôs 2015

http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/04/polemikos-2015.html

ou sur

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2015/04/15/polemikos-2015-5603758.html

 

 

 

15/10/2014

Baby-Loup - 2014 - SUITE

Empreintes - Élisabeth Badinter.png

ICI, sur cette page, je reproduis un article pour soutenir vivement l'idée Baby-Loup,et de rappeler que plus de 75 % des françaises et français sont excédés de voir que la majeure partie de « notre classe politique » misogyne, voire phallocratisée des gauches et des droites cède continuellement du terrain au lieu de s'opposer avec la plus grande fermeté contre les assauts théocratiques islamiques qui, au quotidien, déshonorent notre pays - - - Crab 15 Octobre 2014

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Élisabeth Badinter : qui veut la mort de Baby-Loup ?

Le Point - Publié le 09/10/2014

La philosophe lance un appel aux dons pour sauver la crèche Baby-Loup, dont l'existence est menacée faute de subvention

 

Par Élisabeth Badinter

Il y a six mois, la Cour de cassation donnait raison à Baby-Loup dans le conflit qui l’opposait à une ancienne salariée refusant d’ôter son voile islamique. Au terme de huit ans de marathon judiciaire, cette victoire sur les islamistes était saluée comme une victoire de la laïcité, bien que son prix eût été le déménagement de Baby-Loup à Conflans-Sainte-Honorine. Aujourd’hui, la nouvelle municipalité refusant de verser la subvention de 400 000 euros promise par la précédente, l’existence de Baby-Loup est menacée. Qu’on ne nous dise pas qu’il s’agit d’une banale affaire de restriction budgétaire. Cette crèche unique n’est pas seulement une structure de pointe au service de la petite enfance, elle est un merveilleux outil d’intégration, en particulier des femmes des quartiers populaires : grâce à Baby-Loup, des femmes isolées, qui, parfois, ne parlaient pas le français, ont pu faire garder leurs enfants, y compris le soir ou le week-end, pour gagner leur indépendance.

 

C’est pourquoi Baby-Loup est un double 
symbole : symbole de la laïcité, symbole 
de la cause des femmes. Alors, si elle devait
 fermer ses portes, ce serait une double défaite. Et cette défaite, on ne la devrait pas aux communautaristes de tout poil ni aux islamistes, mais aux républicains de tout bord qui ont abandonné Baby-Loup.

 

En effet, c’est précisément parce que Baby-Loup s’est érigée en avocat de la laïcité qu’elle suscite tant d’hostilité, à gauche comme à droite. Il est vrai que, jusqu’en 2012, Manuel Valls a été un soutien sans faille dans ce combat. Mais, depuis l’élection de François Hollande, nous n’avons reçu aucun soutien du gouvernement, au contraire, on nous a fait comprendre qu’il ne fallait surtout pas faire de vagues. Ni le ministère des Droits des femmes ni celui de la Famille n’ont levé le petit doigt. Il faut croire que, pour une grande partie de la gauche qui craint plus que tout l’accusation d’islamophobie, la laïcité n’est plus une cause naturelle, mais un combat idéologique douteux. Qu’on ne croie pas, cependant, que la droite serait plus courageuse sur ce front. L’attitude de la municipalité de Chanteloup-les-Vignes, celle de Conflans aujourd’hui et le silence à peine gêné qui règne dans la majorité comme dans l’opposition prouvent assez que sur ce terrain la lâcheté est la chose la mieux partagée du monde. Et nous, les défenseurs de la cause laïque, sommes considérés comme une espèce de secte : ce renversement inouï devrait inquiéter tous ceux qui savent ce que l’universalisme français doit à la laïcité.

 

Le plus grave, c’est que cet abandon est aussi un déni de démocratie : si une grande partie de la classe politique et intellectuelle croit défendre les opprimés en renonçant au principe de séparation laïque, pour une immense majorité des Français – les sondages en font foi –, la laïcité demeure bien le quatrième principe de la devise républicaine.

 

Alors, c’est à eux tous que je veux dire que l’un de nos biens les plus précieux est aujourd’hui menacé. Voilà pourquoi j’en appelle aux dons de tous, particuliers, associations, fondations, entreprises : si nos gouvernants et ceux qui aspirent à l’être abandonnent Baby-Loup, montrons-leur que nous, Français de tous milieux, de toutes origines, de toutes confessions, nous ne renoncerons jamais à la laïcité, car elle est la condition même de notre liberté.

Élisabeth Badinter.

Dons à adresser à Association Baby-Loup/Dons – 1, rue Camille-Pelletan, 78700 Conflans-Sainte-Honorine.

 

Suites :

http://laicite-moderne.blogspot.fr/search?q=Baby-Loup

ou sur :

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/baby-loup-juin-2014/