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06/06/2009

CROYANCES; Éloges du déni d'éducation...textes regroupés

Croyances - eloge du deni.jpeg

Acrylique - Crab

 

 

CULTURE

ET

ÉDUCATION

 

CROYANCES ; Éloges du déni d'éducation...

 

SCIENCE ( la ); donnée essentielle de la culture...



Croyances et violences


Les croyances génèrent toutes les formes de la violence morale ou physique et le plus souvent la réunion des deux...


Par exemple, un '' bon informaticien '' comme autrefois un '' bon menuisier '' pouvait-être un membre du parti nazie, plus près de nous un stalinien et aujourd'hui pire qu'un stalinien un islamiste ou encore un fou de dieu issue de '' la souche kato ''...


Ce sont bien ces barbus islamiques et autres monothéistes ou encore ces Hallidays du showbizz eux même endoctrinés '' au sens de drogués '', qui se chargent à leur tour de droguer les foules et par là même sont associés de fait au mode de fonctionnement du pouvoir ou par endroits associés à quelques institutions ( souvent communales )

Tenter de décourager ceux qui ne veulent rien laisser en l'état ; les forces vitales, les forces de propositions, mais en l'espèce visent consciemment ou inconsciemment à endormir des fractions importantes de populations habitants notre pays


Culture et éducation

L'inculture est la cause majeure de la violence

Dès l'école, dès le plus jeune âge, et de façon autant que possible ludique, apprendre aux enfants que l'univers n'est pas un barbu

Culture et éducation sont indissociable ; les religions sont des fables, des mythes, mais présentées aux enfants comme la vérité des origines ou de l'univers et des espèces, là ce ne sont plus seulement des fables mais des mensonges, de la désinformation, autant dire cela constitue le pire déni d'éducation


Recherche et culture


Donner aux enfants le goût de la recherche car culture et éducation vont de pair.

Un exemple, un enfant de moins de sept ans me racontait qu'il était fatigué à l'arrivée à l'école, mais que par chance la première heure était celle d'un cours de science, qu'il en profitait pour dormir; je n'ai pas besoin de vous préciser la confession de ses parents...


La télévision tueuse


À l'esprit de recherche, à la pensée critique qui pourtant permettent l'avancement des connaissances, la compréhension '' de nos mondes '' les ravages que peuvent faire certaines émissions et J T des chaines parmi les plus publiques, sont considérables

Un simple exemple parmi d'autres sur une des chaines, une présentatrices de rappeler (pratiquement la larme à l'œil) qu'un certain nombre d'États (USA) enseigne désormais la bible au lieu et place de l'évolution (1)

La même, quelques jours après, qui ne peux s'empêcher de parler au J T du midi du pape avec des trémolos dans la voix

A cela s'ajoute que bon nombre de journalistes qui bien souvent interprètent, sans rien n'y connaître, la pensée ou les propositions vérifiées d'un scientifique

De nos jours les chercheurs sont la communauté dans l'ensemble de la population de notre pays qui est confrontée au plus grand nombre de pourceaux d'Épicure...

(Suffit de se référer à la profusion d'âneries débitées à propos de l'évolution ou de l'univers sur les sites religieux, mais pas seulement...)

C'est pathétique, à l'ère de la communication, c'est la désinformation qui tient encore le haut du pavé dans notre pays '' dit des droits de l'homme '' (2)


Refuser toute négation


Il est urgent que les gens indépendants d'esprits réagissent; plus que jamais dans nos sociétés « dites développées » ou la recherche est d'importance essentielle à la création et permettre ainsi de réduire le chômage et d'accroître la qualité de nos environnements et la beauté de notre planète


Éducation


Il n'y a pas de science sans conscience, fort heureusement, mais il y a bien trop de croyances (3) qui font fi de toutes les exigences morales dignes (4) et nécessaire quand il s'agit de l'éducation des enfants


Tohu-bohu


N'est plus au début de ce XXI siècle le chaos de début du temps, mais bien celui généré par les actuelles religions reliquats du délires de clercs plus concurrentes entres elles et plus que jamais ennemies de la connaissance et de la pensée


La pensée


Ce n'est pas le fait religieux ou de faire l'apologie du mensonge monothéiste qui sont formateur, mais c'est bien de la pensée critique dont devrait se prévaloir, par l'acquisition.., les enfants en sortie d'enseignement par la connaissance des grandes étapes de la pensée inséparable de ce qui fait de l'homme un être de culture : C'est d'expliquer aux enfants ce qui nous a permis de passer d'un mode de pensée mythique et mimétique ''souvent violent'' pour à notre façon désormais penser sur la base de l'expérience et la raison


Les phases fondatrice de notre pensée :


Quelques éléments de la chronologie: Par l'invention de leurs mythes et par mimétisme d'hommes à hommes et de peuples à peuples les hommes ont toujours créés les dieux ( païens ) ou celui des principaux monothéismes à leurs images

A partir du moment ou ces mythes païens, par les grecs anciens, ont fait l'objet de discussions les temps de la crédulité, avec le temps, se réduisirent comme une peau de chagrin

Il en est de même pour les monothéismes qui s'ils perdurent encore à notre époque contemporaine c'est essentiellement grâce à la propagande, à la violence morale et physique perpétrée à l'encontre des personnes quand ce n'est pas à l'encontre de la totalité de populations

La connaissance, jour après jour, toujours plus fine de l'évolution, tant de l'infiniment petits que de l'infiniment grand est et sera toujours la première cause d'effacement de la plupart des croyances, des ignorances dont les actuels monothéismes


La chronologie très résumée


Il serait bienvenu de rappeler aux enfants quelles ont été les principales étapes formatrices de notre pensée, de notre culture, suivant ces quelques exemples :

Thalès de MILLET démontre que la lune est éclairée par le soleil et prévoit assez précisément les éclipses

Pithagore établit que le soleil, la lune et la terre sont des sphères et expliqua les éclipses et les phases de la lune

Aristote (5), bien qu'ayant commis l'erreur de ne pas comprendre l'évolution et considérer que l'univers était une création tel quel et fini démontra que la terre était une sphère.

Eratosthène de Cyrène mesure presque précisément la taille de la terre et indique à partir de la ville de Syène le premier jour de l'été

Les évaluations relativement précises et surtout la compréhension des distances et de la positions des astres de Aristarque de Samos qui pourrait en outre ''revendiquer' la démonstration de l'héliocentrisme (6)

La loi de Hipparque du mouvement du soleil et de la lune.

La clarté de la démonstration de Démocrite vers quatre cents avant notre ère expliquait, démontrait que rien ne peut naitre du néant...que toutes les pièces du ''puzzle'' fonctionnent sans le concours d'un esprit ou d'une action

Bien plus tard Copernic mettra fin à toutes théories qui faisait de la terre ''le centre du monde'' un coup porté de plus aux monothéismes ambiants de son époque

Ces étapes franchies lentement siècles après siècles auxquelles s'ajoute un pas immense franchi au cours des trente dernières années du XX siècle ou désormais l'évolution de l'univers et sa mort n'est plus contesté sauf encore dans le monde contemporain par de trop nombreux monothéistes figés dans des idéologies ou mythes d'autres âges, peu scrupuleux de s'imposer les contraintes observationnelles qui permettent par l'expérience et la raison de comprendre, dynamiser et faire évoluer notre culture

Rappeler que Giordano Bruno mort sur le bûcher en 1600 de notre ère pour entres autres avoir dit que l'univers était infini

( '' On '' se contrefiche que l'église ne soit toujours pas à se jour excusée...)


La nature


Rappeler aux enfants qu'ils sont issus de la poussière d'étoiles et que les vieux barbus ne sont en rien dans cette affaire, que dans l'univers tout meurt un jour et que certains d'entre eux sont fait en partie d'un peu de poussières de dinosaures; vous êtes sûr de les amuser et ainsi ils retiendront plus facilement que l'être humain est la nature et en même temps une petite partie de la nature et non pas en aucun cas comme le prétend la religion au-dessus de la nature


L'art et la spiritualité


L'art disait Nietzsche est la nature; j'ajoute qu'il ne peut y avoir qu'œuvres anecdotiques ou de représentations, de pratiquement d'aucune valeur artistique, en l'absence de toute indépendance d'esprit

Exception est faite par détournement du message initial comme ont sût, à toutes les époques, pour contourner l'imagerie figée des valeurs ou moraline impératives cléricales, si bien le faire la plupart des artistes


L'art c'est l'expression à contrario du clonage des esprits; non pollué par les religions l'art est le plus haut sommet de la spiritualité atteint par l'homme


Les faits forgent la culture


Avant la vie il n'y a rien, donc après la mort il n'y a rien

De l'absence d'avant… et donc d'après, c'est bien là la clé que nous livre une meilleure connaissance de l'univers; le big bang générateur du mouvement, donc de l'évolution, du mouvement sans lequel il ne pourrait y avoir de culture


L'éthique ou la morale


L’être humain peut sans difficulté se passer de religion ; cela ne nuit en rien à sa volonté de recherche de morale ou d’éthique ni encore moins à son besoin de rêver

Savoir que l'évolution n'a pas commencée ni ne finira pas avec l'homme, que le futur est imprévisible et en outre on ne saurait dire quelle part y prendra l'homme, c'est la porte ouvertes à tous les rêves


Rêver ou opprimer


Rêver c'est mieux et sera toujours dans la nature de l'homme civilisé, et non pas dans un état d'esprit fondé sur des idéologies religieuses fossiles, de faire porter le voile, le tchador ou la burqa aux femmes et pour certains de se faire sauter avec des explosifs pour aller plus vite dans un inexistant nommé '' au-delà '' où ils seraient récompensés et pour cela attendus, mais seulement '' pour le bon usage exclusif des hommes martyrs '' (7) par des houris ( objets sexuels fabriqués sur mesure ) plus vierges les unes que les autres. [ RÀGD ] (8)  - Crab


(1) Ce pays idyllique '' du rêve américain '' où les croyants sont majoritaire maintient la peine de mort dans trente cinq états sur cinquante

(2) Pays des droits de l'homme mais pas encore en totalité celui des droits de la femme ni des homosexuels...

(3) Croyances sur lesquelles surfent bien des chaînes de T V

(4) Ce besoin de cloner les petits; le refus de les respecter comme des autres...

(5) Ce qui avait le don de « plaire » au monothéistes...

(6) Tout le monde a en tête la régression de la connaissance pendant de longs siècles, le fait des chrétiens; il aura fallut mille huit cents ans avant que son idées soit validée...

(7) Noter qu'au paradis d'Allah « le grand misogyne » rien n'est prévu à l'arrivée pour récompenser les femmes martyrs...

(8) [ RÀGD ] = Rire à gorge déployée

 

23.05.2009

le vivant.jpg

Peinture numérique - Crab -

LE VIVANT

HASARD ( le ) ; ne se clone pas...

 

Le hasard n'est pas synonyme de ce que les croyants nomment dieu

Le hasard, un concept qui dérange ou bouscule toutes les explications non scientifiques de l'évolution des espèces

 

Le refus ou l'impuissance des croyants à se référer aux contraintes observationnelles, fait de la notion de hasard, en quelques sortes, l'exemple le plus pertinent de leur part de nier que l'évolution est un fait et non pas une théorie ni une hypothèse

 

L'ÉVOLUTION


Un poisson vaut un mouton

 

Le '' rôle '' du hasard

Ici un exemple : pour comprendre le rôle du hasard dans l'évolution d'une ( des ) espèce : '' Des poissons changent de sexe ''

Des poissons ont changés de sexe à cause de la pollution des eaux d'une rivière

C'est cela un fait du hasard; soit un impact produit sur cette ( les ) espèce de poissons dans un environnement donné à un moment donné de leur développement

Cette démonstration d'une variation est corrélative à toute l'histoire du vivant depuis la toute première bactérie

 

 

INCONSCIENT ( notre ) ; et une bonne raison...

 

L'incroyance

 

Tout n'est pas qu'illusions; nous sommes parfaitement capable de distinguer le vrai du faux

Toutes les théories ne se valent pas, et la confusion ne saurait se faire entre ce qui relève du produit obtenu scrupuleusement sur la base des contraintes observationnelles et non pas d'une '' vérité '' ( croyance ) non vérifiée prétendue par certains inviolable

 

Prétendre à tout prix que l'Univers à une finalité, c'est le fait de tous ceux qui n'ont pas encore compris ou retenu les leçons de l'histoire dramatique ( et dans l'actualité ) des oppressions, des dérives et crimes commis au nom du monothéisme

 

Citation: « Ajoutez à cela l'orgueil insupportable des humains qui se persuadent que la nature à été faite que pour eux, comme s'il était vraisemblable que le soleil [...] n'eût été allumer que pour mûrir les nèfles et pommer ses choux ».   Cyrano de Bergerac

 

J'ai eu souvent l'opportunité de rappeler que l'homme n'est pas au-dessus de la nature...

Il importe d'avoir toujours présent à l'esprit l'histoire du géocentrisme et des persécutions qu'il engendrait siècles après siècles, encore de nos jours dans bon nombre de pays, mais pas seulement, il suffit de lire les fils du forum de C dans l'air [ France 5 ] '' république, laïcité, religions ''... pour s'en convaincre

La capacité des croyants qui interviennent, sur ce forum, à se persuader et maintenir une vision nombriliste que les hommes apparus il y a environ deux millions d'année sur terre feraient parti d'un grand dessin de l'univers...

Prétendre que l'homme est le but de l'univers est une régression...

 

Le '' libre arbitre ''

 

Une invention de théologien, pour déculpabiliser ce qu'il nomment ''dieu'' d'actes socialement destructeurs en fonction de ce qu'ils eux, mais eux seuls se font du sens ou de l'idée du bien ou du mal

Certains sont allés jusqu'à écrire que c'est ce qu'ils nomment dieu qui est la victime des hommes

Après le pire des pires, c'est à dire la shoah, pour moi être sexiste,homophobe, c'est le mal; relisez « nos monothéistes poissons et moutons de service» pour vous faire une idée d'où ils places les notions de l'honneur, de dignité et du bien. ( en dessous de la ceinture )

 

Cette défense mordicus du libre arbitre trouve aussi une explication dans la criminalité refoulée dans l'inconscient collectif, notamment celle de la pédophilie largement répandue depuis l'antiquité, mais à toutes époques pas acceptée dans les populations par tous ceux qui se rendaient compte des désordres générés par la suite dans la vie des victimes une fois devenus adultes

Ce degré de refoulement dans l'inconscient est tel que des millions de gens persistent à idolâtrer un prophète qui n'avait rien fait de mieux que de mettre sa fillette adoptive de neuf ans dans son lit

Par rapport à celle relevée dans les populations civiles la proportion de pédophiles criminels dans les institutions chrétiennes n'est plus à quantifiée; chacun sait ce qu'il en ait ou nous n'en savons peut-être pas encore toute l'ampleur

 

A la différence des théologiens et autres '' penseurs '' monothéistes de notre époque, par peur de la Science, paniquer par les connaissances qui se font jour année après année tentent de ce faire passer pour des scientifiques

L'incroyant se sert des textes religieux, pratique l'exercice par le recours à la méthode de la pensée critique que nous leurs appliquons y voit un des moyens de faire progresser la science qui fait la richesse de la Culture

 

Qu'est-ce que l'inconscient ?

 

Quelle est la cause de nos actes ?

Comment fonctionne notre vie psychique ?

Soit : Qu'est-ce que l'Inconscient ?

Là, il me paraît plus judicieux de citer quelques définitions nées des contraintes observationnelles suivie par les spécialistes  - Crab

 

Citations

 

Extraits

Qu'est-ce que l'Inconscient ? Volume 2, L'inconscient structuré comme un langage

 

01/04/1999

 

Collection:

 

Freud dans son élucidation des mécanismes du rêve, puis de l'extension de ceux-ci d'abord aux autres formations de l'inconscient puis à l'ensemble du discours tenu selon la règle fondamentale, on s'aperçoit que la route était déjà toute tracée pour la proposition fondamentale énoncée par Jacques Lacan de l'inconscient structuré comme un langage.
On peut même s'étonner qu'aucun théoricien de la psychanalyse ne l'ait formulée avant lui. Sans doute fallait-il s'aventurer hors des sentiers battus d'une doctrine en voie d'affadissement pour redonner vie au concept freudien de l'inconscient à partir de disciplines affines telles que la linguistique, la logique et la topologie. La mise en équivalence des processus primaires à l'œuvre dans l'inconscient avec les lois du fonctionnement du langage, repérables dans tout acte de parole, constitue le moment inaugural et le pas essentiel pour la saisie de la nature de l'action psychanalytique et de ses effets, permettant de fonder celle-ci en raison, comme une expérience de discours.

 

Notre conscience c'est ce qu'on se rappelle de notre passé, de notre vécu.

Notre inconscient c'est ce qu'on ne se rappelle pas de notre passé, et qui parfois nous fait souffrir même si ce n'est pas conscient.
Par exemple, une petite fille (ou un petit garçon) victime d'inceste ou d'attouchements dans sa petite enfance [...] ne va pas s'en souvenir et pourtant elle va être mal, ne va pas pouvoir aborder sa vie sexuelle sereinement. Elle va être obligée de remonter dans son inconscient (en conscience modifiée ou en hypnose) pour découvrir ce qu'elle a subi.

Car sinon si la blessure n'était pas là sous le prétexte que ce n'est pas conscient, il suffirait d'oublier tout ce qu'on a subi pour être heureux.
Malheureusement, ça ne se passe pas comme ça, même si beaucoup le pensent. Ils remontent à ce qu'ils se souviennent et oublient d'aller voir au-delà.  - Fin de citations

 

TENTATION ( la ) ; et le pouvoir...

 

Avertissement

 

Turgot écrivait avant 1789, ces paroles: « La société peut choisir une religion pour la protéger, mais elle la choisit comme utile et non comme vraie, et voilà pourquoi elle n’a pas le droit de défendre les enseignements contraires »

 

Actuellement bon nombre, bon nombre voudraient voir anéantir la philosophie, mais aussi la science (1), interdire le droit souverain de penser

 

Le refus de la Culture

 

Ces gens là considèrent que les croyances et les doctrines des religions sont utiles au corps social, mais sans pour autant, d'où une contradiction, les reconnaître comme vérité absolue, car dans le même temps ils sont obligés de se rendre compte que cela pose en principe l’égale liberté des autres opinions

 

La spiritualité

 

Piqûre de rappel : les religions n'ont pas le monopole ni de la vie, ni la capacité exclusive de faire œuvre spirituelle.

Spiritualité des religions plus que contestable, plus matérialistes que le matérialisme notamment de considérer par exemple le sexe ravalé à un simple un outil de reproduction.

Quand par opposition à leurs bricolages idéologiques et leurs moraline, les religieux parlent du matérialisme ils s'agitent comme savaient si bien le faire les pourceaux d'ÉPICURE.

Comprendront-ils un jour, « qu'un savant qui élucide les lois du réel ou un philosophe qui réfléchit sur les principes de la lucidité et de la sagesse font aussi œuvre spirituelle » ?  (2)        [ Rire ]

 

L'effet sectaire

 

Ce qui est affligeant, de la part de ces gens là, c'est leur manque de vitalité, de ressort, de capacité à imaginer, à concevoir et à réaliser une démarche éthique ou morale sans passer par la religion; Ils restent enfermés dans des idéologies ( croyances ) au lieu de rechercher comme un bienfait pour l'esprit tout ce qui permettrait d'évoluer

Quand il ne s'agit pas d'hypocrisie c'est le confinement dans des idéologies (croyances) ou de nature sectaire aggravée ( apostasie par exemple )

 

La citoyenneté

 

Sans passer par les religions, là, est le véritable enjeu de société si nous ne voulons pas voir régresser nos libertés et construire une citoyenneté acceptée par tous par l'exercice de l'indispensable et fondateur esprit philosophique, que la Science vient chaque jour nouveau enrichir.  - Crab

 

(1) Ils s'empressent selon les et les autres consciemment ou inconsciemment de faire la confusion entre la recherche et les technologies...

(2) Citation, l'entre guillemets de Henri PENA-RUIZ

 

 

UBUNTU

 

UBUNTU ( terme ) ; signification de humanité....

Mais aussi ; « Je suis ce que je suis grâce à ce que nous sommes tous »

 

Lu sur un site

« Dieu a beau nous avoir créé à Son Image, l'Homme s'obstine à vouloir faire vivre une autre Image que celle de Dieu ( lequel par définition est l'Invisible, c'est à dire l'Omnipotent, Omniscient, Omniprésent ), comme un reflet chercherait vainement à s'affranchir dans le miroir de l'empreinte de l'Original » Fin de l'affabulation.

 

Omnipotent

adj. omnipotent, omnipotente ( de omni- et du lat. potens, puissant )

Dont l'autorité est absolue : Un maire omnipotent dans sa commune

 

Cela me fait penser à BOKASSA juché sur une pirogue flottant non pas sur une rivière de diamants mais bien sur un cours d'eau en république Centre Afrique qui tentait chaque fois qu'un crocodile (1) baillait de faire croire à ses invités que ces reptiles aquatiques lui obéissait...

http://www.dinosoria.com/reptil_prehi/crocodile_01.jpg

http://www.dinosoria.com/reptil_prehi/crocodile_nil.jpg

 

Cependant nos poissons et moutons devraient savoir que leur croyance dans ce qu'il nomment '' dieu '' ne peut qu'avoir une durée limitée; citation: « Août 1989, la dernière locomotive suisse de type « Crocodile » rentrait définitivement au dépôt. Ainsi s'achevait une histoire qui avait commencé en 1920...» Source Helvète

 

J'ai eu l'opportunité d'écrire que le '' libre arbitre '' était une invention de théologiens. ( Que la psyché de l'être humain est composée de l'Inconscient et de la Raison.)

Cela est une des nombreuses contradictions parcourant les textes: le libre-arbitre accordé aux humains ne peut exister que si ce qu'ils nomment '' dieu '' se lie les mains, autant dire, qu'il n'est pas ( ou plus ) omnipotent (2), sorte de piège du protestantisme, du monde musulman dans lequel sombrent nos poissons et nos moutons

 

Omniscient

Adj. Qui sait tout, dont les connaissances sont universelles

 

Comment un croyant peut-il supporter ( ne serait-ce que l'idée même ) que ce qu'il nomme '' dieu '' puisse tout savoir sur lui ?

Ce que les croyants nomment dieu connaitrait tous les choix de chaque homme ; dans ce cas d'espèce l'Homme n'a pas une once de liberté. Il a l'illusion d'être libre, puisque il n'est pas omniscient

L'Homme ainsi ne serait pas libre. Une des contradiction habituelles relevées dans les idéologies (religions) monothéistes; leur ''dieu' aurait créé des automates ( puisqu'il sait tout d'eux ) et d'en expédier bon nombre malgré eux en enfer. ( Certains vont jusqu'à s'y rendent à l'insu de leur plein gré )
Leur invention '' dieu '' est un pur sadique

La soumission en est la triste réalité; '' inch Allah '' expression du refus de maitriser son destin, de reconnaître le Droit comme signifiant et signifié de la vie des citoyens libres

 

A mon avis amusé, les croyants ne se sont pas aperçus que depuis bon temps ils sont placés sous le coup de la caméra cachée

 

En fait seul est omniscient (3) celui ( narrateur, théologien, ect ) qui prétend connaître tout de l'histoire ou de la fable de ce qu'il nomme '' dieu '' [ RÀGD ]

 

Omniprésent

Adj Féminin ente

Sens Qui est partout

 

Les femmes sont partout ce qui à le don d'irriter les poissons et les moutons, houe la frousse [ RÀGD ]

 

Omniprésent est symbolique de toute les tentatives de gouvernance par la dictature blanche, rouge ou verte, soit: de type Pinochet ect.., stalinienne ou islamique

Omniprésent c'est le domaine de la censure; lois contre l'indépendance d'esprit, contre toute expression de l'Athéisme, aussi anti laïque, par l'endoctrinement des enfants dès la naissance et à l'école, livres censurés dans ces mondes de l'interdiction du rire. (4)  - Crab

 

(1) Que fait un crocodile quand il rencontre une superbe femelle ?
''- Il Lacoste ! ''.Source:anonyme.

 

(2) L'omnipotence est un potentiel d'exécution
Le contrôle absolu est l'utilisation effective de cette omnipotence

 

(3) C'est lorsque le narrateur connaît tout de l'histoire racontée. On parle aussi de « narrateur omniscient »

« Vers le milieu du mois d'octobre 1829, monsieur Simon Babylas Latournelle, un notaire, montait du Havre à Ingouville, bras dessus bras dessous avec son fils, et accompagné de sa femme, près de laquelle allait, comme un page, le premier clerc de l'Étude, un petit bossu nommé Jean Butscha. Quand ces quatre personnages, dont deux au moins faisaient ce chemin tous les soirs, arrivèrent au coude de la route qui tourne sur elle-même comme celles que les Italiens appellent des corniches, le notaire examina si personne ne pouvait l'écouter du haut d'une terrasse, en arrière ou en avant d'eux, et il prit le médium de sa voix par excès de précaution.[...] » BALZAC.

 

 

(4) « Que les gens sont absurdes ! Ils ne se servent jamais des libertés qu’ils possèdent, mais réclament celles qu’ils ne possèdent pas ; ils ont la liberté de penser, ils exigent la liberté de parole »

Kierkegaard

Comme d'autres musulmans, pour qui le latinisme virevoltant et incisif de Marie est la grande inconnue à plusieurs grands X, opèrent la contraction religion-femmes et du coup «crée» une race de femmes parmi les femmes; «la femme musulmane doit...», lit-on çà et là... Curieusement cela ne fait pas broncher le MRAP.., cherchez l'erreur...

Sans doute le mot discrimination n'a pas le même sens pour tous...

 

POLLENS


TERRITOIRE ( un ) ; sacré...


Je vous sens interrogateurs.., '' des territoires sacrés..? ''

Bien obligé de me référer à ce qui se dit sur un ton très sérieux et entendu dans bon nombre de reportages de J T et autres; l'herbe n'y est pas la même qu'ailleurs […] J'ai regardé de près, en effet, l'herbe n'est pas verte mais de la couleur symbole des sectes « rouge sang d'humain »

En règle générale ce serait nous dit-on des territoires  réclamés ou revendiqués par des idolâtres de plusieurs ( grande ) sectes monothéiste, elles assurent que c'est un don que leur à fait ce qu'ils nomment dieu


Ce qui pose problème pour l'observateur amusé que j'aime être, c'est que leur dieu ne parle pas la même langue, ce qui fait douter de la notion ou du concept même de ce que l'on désigne par « le monothéisme »...


En fait si je comprend bien, la légalité serait représentée par plusieurs dieux, sans que l'on sache lequel représente réellement le monothéisme, remplacerait celle du cadastre

Sur un des forums, il y a quelques temps déjà, ( imaginer dans le même temps, ou vous lisez, la tête de Jean François KAHN ou de Max GALLO ), qu'il serait bien de Nobeliser Ponce PILATE et JUDA pour avoir tenté d'éviter une division des hommes dans le souci d'éviter ainsi la prolifération des sectes


Tout le monde l'aura compris la légalité est un petit arrangement divin qu'à nul ne plaise...


ATHOS était un créateur de talent, en jetant une roche sur Poséidon il créa le monde actuel; eh oui faut vous y faire si EINSTEIN était encore en vie, bien mieux que moi, il vous l'expliquerait d'un air bougon


C'est à partir du IVe siècle que des moines ermites s'installent dans le monde le Mont Athos étant l'épi-centre; l'histoire, je ne m'en rappelle pas, ne dit pas si ces moines sortaient de la cuisse de Jupiter


Vous comprendrez d'autant mieux que ces monastères d'Athos étant masculins,, la montagne entière est strictement interdite aux femmes car nos moinillons ne doivent être en aucun cas distrait. ( règle de l'abaton )

Mais savez vous aussi qu'aucun animal femelle n'a droit de cité, dans ce lieu sain des plus saint, mais pas seulement les mammifères, sont aussi interdit les poissons ou les crustacés femelles


A mon humble avis, je me demande; comment font-ils pour éviter d'être en contact avec la polymérisation végétale..???

.

Peut-être faut-il demander à Benoit seize le premier pape écologique de toute l'histoire de la chrétienté ou encore la réponse pourrait bien venir de Claude ALLÈGRE, si toutefois ce dernier, sait-on jamais, n'est pas victime d'un coup de chaleur.  - Crab

 

03.06.2009

 

PÉRSÉE ( de ) et de la Méduse...

Quand le regard triomphe de l’œil

L’œil de la Méduse a le pouvoir de pétrifier quiconque le croise

Il est la négation du devenir, la négation du ça, la négation de l’inconscient

C’est un œil catégorique. '' Catégorie '' en grec signifie procéder à une accusation

 

Haut du pinacle :

 

Le libre arbitre (1) est une invention de théologien [ ais-je eu souvent l'opportunité de l'écrire (1) ] ; une spéculation ''philosophique'' aussi simpliste que ce qui en fait '' son genre '' le bien le mal

 

La médusomania

 

FREUD, explique fort bien dans '' Le moi et le ça '' ce que c'est qu'un œil catégorique : Citation « Tu es A et pas non-A ! Tu es statique et non pas dynamique, tu n’as pas plus le droit de parler qu’un cadavre, tranche la catégorie foudroyante »

 

L'UNIVOQUE

 

PLATON et ses émules, comme savait le faire la MÉDUSE, ont pétrifié les esprits par la déification de la croyance et une activité sans précédent au détriment du goût naturel des êtres humains pour la recherche, le plaisir de savoir, d'approfondir les connaissances; en un mot dénier aux hommes le droit de refuser toute idée simpliste tant de l'infiniment grand comme de l'infiniment petit

Les conséquences en sont les religions qui elles tentent de pétrifier les esprits. ( Ce que j'appelle ; le clonage des esprits dans une croyance ou une idéologie )

 

A tous les étages

 

Des méduses s'agitent dans pratiquement tous les domaines de la vie dans notre société, mais comme PERSÉE venue de l'inconscient, il y aura toujours un humaniste pour trancher la tête de ces nuisibles Gorgones

 

Un message de raison

 

Le message que nous adresse la mythologie; savoir que si la physique quantique a désubstantialisé l'univers physique, les philosophes après les ultras des lumières comme en particulier NIETZSCHE ont dépétrifié la philosophie

PERSÉE ou le langage  de l'athéisme ( l'athéologie ) avait permit et permettra toujours de découvrir un  infini à contrario de l'invention simpliste ou réductrice des inventeurs du fini ( " le monde fini " ) prétendument créé par ce que les religieux nomment dieu  - Crab

 

  1. La psyché; notre inconscient et la raison

    Dans notre inconscient est refoulé tout ce qui nous déplait

     

    Notes : « ce qui règne dans le surmoi est une pure pulsion de mort… Un surmoi surfort fait rage contre le moi avec une violence sans ménagement comme s’il s’était emparé de tout le sadisme disponible… Ce qui règne dès lors dans le surmoi est une culture pure de la pulsion de mort... si le moi ne se défend pas contre son tyran c’est la mort » FREUD

     

05.06.2009

 

PYRAME et THISBÉ


PYRAME et THISBÉ  (de) ;    la scène originaire...

 

Et de l'embrouille du code impératif

Extrait
PYRAME et THISBÉ effaçaient en beauté tous les hommes, toutes les filles de l'Orient. Ils habitaient deux maisons contiguës dans cette ville que Sémiramis entoura, dit-on, de superbes remparts

Le voisinage favorisa leur connaissance et forma leurs premiers nœuds. Leur amour s'accrut avec l'âge.

L'hymen aurait dû les unir; leurs parents s'y opposèrent, mais ils ne purent les empêcher de s'aimer secrètement. Ils n'avaient pour confidents que leurs gestes et leurs regards ; et leurs jeux plus cachés n'en étaient que plus ardents. [.../...] Fin de l'extrait.
Métamorphoses d'Ovide : Pyrame et Thisbé (IV, 55-166).
Traduit par, Emmanuelle BAUMGARTNER


L'
Histoire de PYRAME et THISBÉ, pour moi, est l'expression des dispositions ou qualités inhérentes à la nature humaine;nature faites de singuliers, où se manifeste l'attirance physique,  l'émotion irrésistible  de s'approcher et de  connaître cet autre
C'est là,  la victoire  de la volonté de puissance de la personne d'être soi-même et non pas un objet ou une marchandise propriété du clan.
(1)
Cette victoire, était à ce moment là,
un des  marqueurs, majeurs de la pensée, de l'humanisme, essentiel
fondateur de notre Culture

Le mariage arrangé ou forcé

«
L'hymen aurait dû les unir; leurs parents s'y opposèrent, mais ils ne purent les empêcher de s'aimer secrètement
»
A cette époque, non seulement le mariage était obligatoire, mais pire faisait l'objet d'un arrangement entre parents des deux familles et qui plus est était forcé; c'était ce que l'on désigne par le code impératif et qui par la suite sera celui des moralines de chacun des monothéismes

PYRAME et THISBÉ désobéissent, transgressent la loi, ignorent le code impératif ; par leur volonté à la fois d'être et d'être réuni,  ouvrent la voie à l'insoumission

Après la fin tragique de PYRAME et THISBÉ,  leurs parents ne purent  condamner leur comportement, se rendirent et contre la loi les enterrèrent cote à cote

Les moralines ou codes impératifs

Les moralines christicole et mahométane imposeront le code impératif ( le mariage arrangé ou forcé ) pendant des siècles
( Code impératif, à notre époque,  encore appliqué, en vigueur dans la majorité des populations ou pays qui se réclament de l'islam )

La pensée

La voix ouverte par OVIDE, (hormis dans les pays  musulmans), a contribué à forger la pensée
: D'abord au moyen âge, puis à la Renaissance, plus tard durant la période les lumières, puis enfin depuis un peu plus d'un siècle tant dans la littérature et dans les faits aura permis à l'humanité de l'être  de triompher de ce  reliquat  contre nature issue de l'antiquité

Le droit à Être

Il faudra pratiquement attendre le début XXe siècle, pour que le mariage ou le choix du (de la) marié ne soit plus imposé  par les  parents dans nos sociétés et que cet abandon devienne un fait essentiel de notre Culture
Un fait essentiel, car il ne faut pas s'y tromper, cela revenait à porter  un coup fatal  au patriarcat et son support la religion

Ne pas se voiler la face

Aujourd'hui, dans notre société,
l'égalité admise entre hommes et femmes, est certes, la conséquence du triomphe des amours de PYRAME et THISBÉ; cependant nous n'en avons pas totalement fini avec ( la moraline ) le code impératif du patriarcat (2) religieux, n'est pas totalement acquise
Sans vigilance, sans  le renforcement de la loi,  le mariage forcé pourrait se maintenir voire s'accroitre, comme cela s'est constaté dors et déjà dans ce que l'on appelle, dans notre pays, les quartiers

La loi

Avoir tout le temps à l'esprit que la loi qui condamne le mariage forcé  est une expression de notre culture ; elle est défenderesse de l'autonomie et de la liberté d'être de la personne
Il s'impose de  reléguer dans les poubelles de l'Histoire les moralines religieuses ( ou d'origines religieuses )
  - Crab

(1) Citation; L'énergie, la potentialité (nyoze riki), la force ou l'énergie potentielle inhérente à la vie pour réaliser quelque chose.  Source nichiren
(2) L'homme est le chef de la femme...La virginité des filles pour assurer cette suprématie des hommes...Le garçon est plus important que la fille... C'est un garçon qu'Abraham accepte de sacrifier... Etcétéra, etcétéra...


ADONIS  ( de ) ; et de la pensée...

Son vrai nom  Ali Ahmad Esber                              

Extraits
[...]
voit le jour en janvier 1930 dans un village de Syrie, près d'Ougarit. Etonnamment lettré pour un paysan, son père l'initie très jeune à la langue arabe et à la poésie. Mais l'école coranique lui "fait haïr la lecture et l'écriture". Il en sort grâce au... président de la République d'alors, Chokri Al-Kouatli, en visite dans la région. Le jeune garçon fait des pieds et des mains pour lire devant le chef de l'Etat un poème de sa composition, et il y réussit : "Vous êtes l'épée et nous sommes le fourreau..." En guise de récompense, on l'envoie à l'école laïque française de Tartous, où il troque sa robe paysanne pour un vêtement citadin. C'est là qu'il déchiffrera Les Fleurs du mal de Baudelaire, mot à mot, à l'aide d'un dictionnaire bilingue...
[...]

; « " JE SUIS NÉ EXILÉ "
Avec l'avènement de l'islam, affirme Adonis, la poésie a été réduite en un instrument au service de la religion. Ce n'est que sous les Omeyyades qu'elle a repris son souffle et sa liberté, pour atteindre son apogée au temps des Abbassides. Puis, on est revenu en arrière. "La culture arabe, affirme-t-il, est fondée sur deux choses essentielles : la religion et la poésie. Deux choses antinomiques, voire ennemies." Le public crie "Allah !" pour saluer une belle rime. "Comment un être qui ne voit et ne pense que par la religion peut-il, en même temps, s'ouvrir sur ce lieu de transgression et d'égarement qu'est la poésie ?, se demande-t-il. Quel est le secret ? Comme si ce plaisir était une vengeance inconsciente du musulman contre la religion."
Un poète, selon lui, est un immigré, indépendamment de son origine. " Je suis né exilé ", affirme Adonis, pour qui " l'exil est la véritable patrie du créateur ". Etre poète, c'est avoir une existence en perpétuel mouvement, vivre à la fois une naissance et une négation permanentes. " Le poète n'écrit pas ce qu'il connaît. L'écriture embrasse l'inconnu. Sinon elle n'est pas l'écriture."
Source: LE MONDE.  Entretiens avec Houria Abdelouahed.
http://www.lemonde.fr/livres/artic [...] _3260.html



Cet interview dans le Monde est une gifle à l'adresse de tous ceux qui essaient de faire passer pour raciste  toute personne qui comme moi portent un regard lucide sur " la culture islamique ".., et d'autre part considère que les religions sont nuisibles.., l'endoctrinement des enfants dans les moralines religieuses inacceptable..., et que la pire de toutes les religions monothéistes est celle qui englobe à la fois l'idéologie que propose le coran, la shariah conjuguée à toute la production des Hadiths  qui y sont attachés.
Suffit de se reporter à l'ensemble des analyses de ces textes que je n'ai pas manqué de produire...  - Crab


Ci-dessous la totalité de l'article parut au Monde :

" Le Regard d'Orphée ", d'Adonis : Adonis le dissident

LE MONDE DES LIVRES | 04.06.09 | 11h13  •  Mis à jour le 04.06.09 | 11h13


Poète : " Ecrivain qui compose de la poésie ", nous dit modestement Le Petit Robert. "Ecrivain qui pratique la poésie", précise Le Petit Larousse, ce qui est déjà plus ambitieux - et plus conforme à Adonis. Sachant que " pratiquer ", dans son cas, ne veut nullement dire observer des prescriptions, mais au contraire vivre, penser et créer en toute liberté.

Ce grand poète arabe s'en explique dans un livre d'entretiens passionnant avec Houria Abdelouahed, maître de conférences à l'université Paris-VII : une interlocutrice de choix, qui a le double avantage d'avoir traduit son dernier recueil, Le Livre Al Kîtab (Seuil, 2007), et d'être psychanalyste. On quitte vite le registre de l'interview pour atteindre un dialogue d'une rare qualité, sur la poésie bien sûr, mais aussi sur l'exil, la sensualité, l'islam et la misère intellectuelle dans laquelle le monde arabe semble s'enliser.

Adonis - de son vrai nom Ali Ahmad Esber - voit le jour en janvier 1930 dans un village de Syrie, près d'Ougarit. Etonnamment lettré pour un paysan, son père l'initie très jeune à la langue arabe et à la poésie. Mais l'école coranique lui "fait haïr la lecture et l'écriture". Il en sort grâce au... président de la République d'alors, Chokri Al-Kouatli, en visite dans la région. Le jeune garçon fait des pieds et des mains pour lire devant le chef de l'Etat un poème de sa composition, et il y réussit : "Vous êtes l'épée et nous sommes le fourreau..." En guise de récompense, on l'envoie à l'école laïque française de Tartous, où il troque sa robe paysanne pour un vêtement citadin. C'est là qu'il déchiffrera Les Fleurs du mal de Baudelaire, mot à mot, à l'aide d'un dictionnaire bilingue...

Licence de philosophie. Engagement politique. Onze mois effroyables dans les geôles syriennes. En 1956, jeune marié, Ali Ahmad Esber décide de quitter son pays et de s'installer au Liban, dont il prendra la nationalité. Avec un ami, il crée la revue Shi'r ("poésie"), visant, ni plus ni moins, à "fonder une autre langue poétique". Sa thèse de doctorat est consacrée à l'influence négative de la religion sur la créativité, un thème qu'il ne cessera d'approfondir par la suite. Et, pour couronner la transgression, Ali Ahmad Esber, musulman arabe, emprunte son nom de plume à un dieu païen de la mythologie grecque.

Adonis fait un premier séjour à Paris en 1960-1961, où il rencontre Henri Michaux, Jacques Prévert, Pierre Jean Jouve, Alain Bosquet... Un choc, et une seconde naissance poétique. C'est là qu'il écrit la plus grande partie de ses fameux Chants de Mihyar le Damascène (Poésie/Gallimard, 2002). Il reviendra en France un quart de siècle plus tard, cette fois pour s'y établir.

Le poème en prose s'installe avec la revue Shi'r. Adonis est l'un des premiers à briser le moule de la versification et de la métrique arabes classiques. Voulant "en finir avec la structure linéaire" de la poésie, il y introduit des dialogues et divers éléments architecturaux ou musicaux : il faut que la forme s'adapte à une pluralité de thèmes, puisés aussi bien dans les légendes de l'Arabie païenne que dans la culture islamique traditionnelle, la mythologie grecque et romaine, les grands mystiques arabes ou les poètes occidentaux modernes. On l'accuse de détruire l'héritage, mais il n'en a cure, persuadé au contraire de renouer avec une créativité perdue depuis des siècles.

Le poète, dit-il, "doit mettre de la distance entre lui et la langue commune, sinon il n'est pas poète". A lui d'inventer "une langue à l'intérieur de la langue". Mais pour qu'on puisse vraiment le comprendre, il faudrait le lire dans sa langue maternelle, disait Adonis à sa fille, Ninar Esber, dans un précédent livre d'entretiens (Conversations avec Adonis, Seuil, 2006). Cela ne l'empêche pas d'être remarquablement traduit en français, notamment par Anne Wade Minkowski, et d'avoir lui-même traduit en arabe des poètes comme Saint-John Perse ou Yves Bonnefoy. Des spécialistes lui ont sévèrement reproché de prendre des libertés avec le texte initial. "La traduction, réplique-t-il, est une autre création. Lorsque je traduis, je ne choisis pas le mot que me désigne le dictionnaire, mais celui qui s'harmonise avec la phrase arabe d'un point de vue poétique et musical." Houria Abdelouahed précise joliment pour sa part : "Quand je traduis, je me remplis la bouche avec le mot. C'est une expérience extrêmement sensuelle, jouissive, érotique, et en même temps angoissante. Il y a l'angoisse du saut et du vide. (...) Habiter les deux langues et, à un certain moment, aucune. On va de l'une à l'autre et on aime les deux. Mais par moments on flotte ou on reste suspendu."

La langue d'Adonis est à la fois très littéraire et très inventive. Un poème traduit par François Xavier, et paru dans le quotidien libanais L'Orient-Le Jourdu 12 mars 1998, commence ainsi :

"J'ai écrit mon identité
A la face du vent
Et j'ai oublié d'écrire mon nom.
Le temps ne s'arrête pas sur l'écriture
Mais il signe avec les doigts de l'eau
Les arbres de mon village sont poètes
Ils trempent leur pied
Dans les encriers du ciel"

Pour Adonis, qui a été influencé aussi bien par Nietzsche que par la philosophie soufie, la religion doit être distincte de la société, mais la poésie, elle, ne peut être séparée de la pensée : c'est comme le lien "que tisse le parfum avec la fleur". Aujourd'hui, remarque-t-il, "la poésie arabe est très loin de la pensée". Ce n'est qu'une "sorte de chant", dans le vide, parce que privé de confrontations avec la langue, la religion et les grandes questions existentielles. D'une manière générale, le débat intellectuel est interdit. "On est considéré comme mécréant dès qu'on ose poser une question. Toute interrogation devient blasphématoire." Il ne cesse pour sa part de "blasphémer", comme peu d'intellectuels arabes osent le faire...

" JE SUIS NÉ EXILÉ "

Avec l'avènement de l'islam, affirme Adonis, la poésie a été réduite en un instrument au service de la religion. Ce n'est que sous les Omeyyades qu'elle a repris son souffle et sa liberté, pour atteindre son apogée au temps des Abbassides. Puis, on est revenu en arrière. "La culture arabe, affirme-t-il, est fondée sur deux choses essentielles : la religion et la poésie. Deux choses antinomiques, voire ennemies." Le public crie "Allah !" pour saluer une belle rime. "Comment un être qui ne voit et ne pense que par la religion peut-il, en même temps, s'ouvrir sur ce lieu de transgression et d'égarement qu'est la poésie ?, se demande-t-il. Quel est le secret ? Comme si ce plaisir était une vengeance inconsciente du musulman contre la religion."

Un poète, selon lui, est un immigré, indépendamment de son origine. "Je suis né exilé", affirme Adonis, pour qui "l'exil est la véritable patrie du créateur". Etre poète, c'est avoir une existence en perpétuel mouvement, vivre à la fois une naissance et une négation permanentes. "Le poète n'écrit pas ce qu'il connaît. L'écriture embrasse l'inconnu. Sinon elle n'est pas l'écriture."

LE REGARD D'ORPHÉE d'Adonis

Entretiens avec Houria Abdelouahed. Fayard, " Témoignages pour l'Histoire ", 342 p., 22 €.

Robert Solé

14:48 Publié dans MARIAGE FORCÉ


CONSCIENCE (de la) ; à l'eschatologie...


Faussaires de l'histoire

 

C'est de faire accroire l'idée que les monothéismes, au pourtour de la méditerranée, sont les piliers de toute nos cultures.

Hors ce n'est vrai que pour des populations mise à l'écart de la pensée avec suivant les périodes dans le siècle avec plus ou moins un relâchement des autorités ou dans d'autres moments des élites.

Dans l'actualité le refus de l'indépendance d'esprit des personnes est favorisé ou combattu selon les régimes en place.( Ce que nous devons d'essentiel aux Anciens Grecs, voir en fin de texte )


L' Eschatologie :

Pour le monothéisme il y à un commencement et une fin autrement ce serait l'effondrement du discours ( de la totalité de ses contenus ) religieux et sa conséquence serait inévitablement l'effacement de la religion


L'humanité

Rien n'est inscrit à l'avance, l'humanité va où elle veut aller, et surtout là où l'on veut qu'elle aille

Ce qui est gagné d'un coté est souvent perdu de l'autre, ce qui relativise la notion de progrès. Cela ne veut pas pour autant dire que cela va plus mal dans l'ensemble

Il n'y à pas de finalité, simplement le constat d'une évolutions constante et de la complexification des sociétés


Conscience :

Elle est relative puisque d'expression irrationnelle comme par exemple (et pas par hasard) la croyance dans le monothéisme, alors que ce même monothéisme est une philosophie qui matérialiste le pouvoir

Le monothéisme n'a jamais ni rien encouragé ''de mieux'', engendré d'autre que des sociétés où les individus sont dominés et paralysés dans leur vie quotidienne par toutes sortes de frustrations


La violence

Un fait de mentor ou de conseiller, dans certains pays il se nomme ( pas moins ) guide suprême. [ RÀGD ]

Sans commentaire superflu, la violence se fait à l'encontre des idées; c'est l'interdiction de penser qui revient à interdire toute évolution, dans tout les domaines constitutif de la vie en société ou d'un pays. ( Sauf sans que ce soit la règle là ou il y a l'argent du pétrole, mais cela reste encore très relatif puisque ce sont des migrants asiatique qui viennent pour un salaire ridicule faire le travail )


Mot clé - comprendre -

C'est tenter, s'efforcer, vouloir comprendre ce qui se produit dans l'actualité, soit vérifier pour en valider ou non les effets. Définir et éventuellement voir si cela vaut la peine. ( Comme notre mode de consommation par exemple )

Ce qui implique et là je prends fermement position, c'est à dire de s'opposer à tout pouvoir qui considèrerait que les sciences doivent changer de statut pour se développer devenir techniciennes


Pour en finir avec CONDORCET ;

C'est d'en finir avec l'idée de finalité propre à l'eschatologie dans l'invention du monothéisme et associé; l'étude de l'évolution nous a appris la durée, la complexité, l'adaptation, cela vaut pour les transformations, l'expansion de la pensée

Un lycée portant le nom de CONDORCET ferait sourire les Anciens Grecs car pour eux il n'y avait ni commencement ni fin


Le voile

Une sorte de perversion consécutive à un schéma répressif, constitué, perpétué par inertie successivement par des hadiths

La volonté de ces théologien ( guides dans l'actualité ) de maintenir capturées les femmes en leur signifiant que porter le voile les mettrait en sécurité dans ce qu'ils nomment ''ici-bas'' être une bonne musulmane en attendant '' l'au-delà ''

C'est le même dédain du corps, de la sensibilité, du plaisir, certes que chez les chrétiens mais ici en milieu musulman paroxysmique plus particulièrement quand il s'agit de la femme.

Cette haine de l'esprit, des sens, contre la joie signifié par le port du voile et autres attributs parents est une fin de non recevoir la vie.  - Crab

 

AXEL KAHN ( de ) ; et des dieux...


Les dieux du monothéisme n'avaient pas les qualités requiert pour le génie génétique; ils auraient pus  avec un minimum d'intelligence par rapport à leur objectif prévoir la reproduction sans femme
La reproduction des hommes par les hommes pour les hommes, là ils auraient fait preuve de cohérence

Se rendant compte qu'ils avaient échoués dans leur entreprise ils ont tenté d'y parvenir par le clonage des esprit mais là encore ils y a que des ratés

La multiplication hors la nature des croyants en grands nombre d'exemplaires à partir du clonage d'une cellule souche c'est révélée une entreprise génératrices de sectarismes de schismes et de servitudes inconscientes désormais incontrôlables

Clonage raté car même leurs messagers s'illustrent de tous les dérapages identifiés par défaut de  formation; de fait ignorent le corps, confondent le mythe fabuleux de l'éternelle jouvence avec les imaginaires résurrection et la fuite des esprits dans l'eau-delà

La salamandre  gâté par la nature: détient toujours le plus grand des mystères son secret: son corps peut s'autorégénérer

Mais les dieux des monothéismes, ne savait rien ni ne pouvaient de toutes façons,  par leur nature même de dieux constructions anthropomorphes (inventés par quelques idéologues) appréhender ni comprendre l'éthique de la salamandre
http://www.futura-sciences.com/upl [...] f2.jpg.jpg
Crab

Précision afin d'éviter une confusion: Axel KAHN est l'auteur de ''le secret de la salamandre'' mais pas du texte ci-dessus


Le '' TESTAMENT '' ; Chapeau l’Abbé


C’est à l’Abbé Jean MESLIER que l’on doit probablement en premier la destruction de dieu et du christianisme


Les croyants disent « Vous les incroyants ou les Athées vous nier dieu et vous ne pouvez pas prouvez son inexistence »

D’emblée pour ne pas avoir à y revenir; En tant qu’incroyant ou Athée je ne nie pas dieu, je dis que dieu est une construction

Mon propos est de montrer que cette construction est la résultante de la peur de la mort et du néant

Que la morale chrétienne en est l’étage eschatologique car elle dit le contraire de ce qu’enseigne la nature

Cela vaut aussi pour les autres religions monothéistes

L’Homme n’est pas au-dessus de la nature, il est la nature et en même temps une petite partie de la nature

 

L’Abbé fut le premier à faire flèches de tout bois contre les christicoles et les déicoles

Des philosophes dont Voltaire estimait, tout en se déclarant '' athée '' qu’il n’était pas nécessaire de saper la construction de dieu érigée par les monothéistes

Pour lui un grand horloger immanquablement permettait le fonctionnement du mécanisme de la nature

Voltaire était Déiste, comme l’était avant lui Spinoza, et non pas Athée

De la même manière que les panthéistes et les agnostiques ne sont pas non plus des Athées

Mais pour Voltaire et quelques philosophes de son époque il s’agit '' d’un Athéisme de salon ''

; Donc d’un Athéisme de bon ton, mais si le peuple devenait Athée « n’y songez pas mon bon monsieur », cela le conduirait à ne pas pardonner mais à vouloir la justice et que justice soit rendue. A vouloir le Droit et non pas la loi de la jungle

La loi de la jungle régnerait si l’on prenait au sérieux cette escroquerie '' aimez-vous les uns les autres, pardonnons à tous ceux qui dérives c’est à dieu que reviendra le droit de faire le tri ''

Heureusement qu’après avoir tué dieu et mis au placard les clergés nous avons inventé les lois civiles qui sont devenues notre bien commun : Notre Etat de Droit

 

Hors l’Abbé MESLIER, homme du plaisir, en bon Hédoniste, soutenu par les villageois, le petit peuple de l’époque, contre la hiérarchie cléricale, vécu ( forcément ) en union libre. ( Il aurait eu successivement, durant sa vie deux compagnes connues de tous )

 

Ici je cite Michel ONFRAY; « Mais sauf erreur de ma part, le Testament manifeste pour la première fois dans l’histoire cette idée d’un univers débarrassé de dieu qui induit une vision cohérente du monde-immanent et matérialiste». Entre 1719 et 1729. Fin de l’extrait tiré de son livre «Les ultras des lumières »

 

L’intérêt de lire le Testament de Jean MESLER ne réside pas exclusivement dans son annonce de la mort de dieu et dansles huit preuves qu’il apporte de la vanité et de la fausseté des religions. Religion (s) que bien souvent, dans mes textes, je nomme « le mensonge monothéistes »

Sa démarche ne se résume pas à la destruction de dieu ni à démanteler, ni à la mise en pièces, du bricolage idéologique qu’est la religion

ESOPE oui ! ! ! Non à Luc et Mathieu

 

En suivant il propose une éthique du bonheur et c’est en ce sens que Jean MESLIER effectue durant dix années un travail de destruction-reconstruction, annonçant ainsi, dans notre magnifique et grand pays, la fin des tyrannies politiques et religieuses

 

Je connaissais, vous vous en doutez l’abbé Jean MESLIER, qu’il m’est souvent arrivé de paraphraser, sur ce même forum, en écrivant de temps à autre « qu’il faudrait pendre les Mollahs avec les tripes des curés...»; Mais vous trouverez l’exactitude de son propos en lisant le Testament

Son TESTAMENT

Crab

Étrépigny, l'église minuscule où officia Jean Meslier de 1689 à 1729

Citations

Né d'un père marchand, Jean Meslier devient, le 7 janvier 1689, curé d'Étrépigny dans ses Ardennes natales, et le restera jusqu'à sa mort

Choisissant pour bonnes des femmes n'ayant pas atteint l'âge canonique (40 ans), sa conduite scandalise et lui vaut réprimandes et punitions de la part des autorités ecclésiastiques. Ses démêlés avec le châtelain du lieu lui en vaudront d'autres. Indigné par les mauvais traitements que fait subir le seigneur de Touilly aux paysans de sa paroisse, cet ultra en tout les dénonce un jour en chaire de vérité. Sévèrement tancé par l'évêché, il ne fera plus parler de lui de son vivant mais sa vengeance posthume aura des répercussions considérables

Penseur isolé, nourrissant des idées qu'il ne peut échanger, sa bibliothèque se compose, à côté de la Bible, des Pères de l'Église, et des comptes rendus des conciles, d'auteurs latins comme Tite Live, Sénèque, Tacite, Flavius Josèphe ainsi que de Montaigne, Vanini, La Bruyère, La Boétie, Pascal, Malebranche et Fénelon

À partir des essais de Montaigne et de la Démonstration de l'existence de Dieu [1] de Fénelon — qu'il annote frénétiquement dans les marges — il rédige ses propres Pensées et sentiments, volumineux mémoire manuscrit recopié en trois exemplaires qu'il lègue clandestinement à ses paroissiens

Ce testament philosophique de l’Abbé Jean MESLIER fait de lui un précurseur des Lumières de tout premier plan. Il y est le premier à professer un athéisme sans concession tandis qu'il développe avant la lettre un matérialisme rigoureux et pose également en précurseur les bases d'une philosophie anarchiste, ainsi qu'une conception communiste de la société

De nouvelles copies circulèrent sous le manteau. Voltaire, d'Holbach, Frédéric II de Prusse, Jean-Jacques Rousseau,Diderot, d'Alembert et l'ensemble des encyclopédistes les liront clandestinement et subiront l'influence de Meslier. Tout en restant dans l'ombre, Voltaire fait publier en 1762 des extraits de cette œuvre qui est si corrosive qu'il en réécrit et édulcore certains passages jusqu'à les rendre méconnaissables. L'athéisme radical du curé s'y trouve travesti en undéisme prudent. D'Holbach publia, quant à lui, Le bon sens du Curé Jean Meslier suivi de son testament

Portée par la langue rugueuse de sa province, la pensée de Meslier annonce la Révolution française .../...

e siècles présentent une grande période de trouble pour la foi chrétienne. Mais les diverses critiques athées qu'avaient connues le christianisme de l'époque n'étaient encore rien face au manifeste de l’abbé Meslier qui influencera en profondeur les penseurs athées à venir. Tout commence à la mort de l'abbé, à la fin du mois de juin 1729. Meslier, à la tête de la paroisse d’Étrépigny depuis quarante ans, avait laissé à sa mort une enveloppe contenant deux documents, le premier n’étant en fin de compte qu’une introduction du second :

« Je ne crois plus devoir maintenant faire encore difficulté de dire la vérité. Je ne sais pas bien ce que vous en penserez, ni ce que vous en direz, non plus que ce que vous direz de moi, de m’avoir mis telle pensée en tête, et tel dessein dans l’esprit. Vous regarderez peut-être ce projet comme un trait de folie et de témérité en moi…»

Inévitablement, cette lettre préface dut piquer au vif l’intérêt de ceux qui découvrirent le document, et on peut facilement imaginer quelle fut la réaction des amis de Meslier apprenant par le biais de son second document que l’abbé qui avait été à la tête de leur paroisse depuis plus de quarante ans, considérait que la religion n’était qu’erreur, mensonge et imposture et invitait du même souffle ses confrères à abandonner le christianisme… Renversement inattendu, le texte de Meslier est aussi révolutionnaire pour l’époque puisque les propositions athées qui y sont présentées ne sont pas cachées sous aucun subterfuge, d’emblée l’auteur s’y déclare athée et attaque directement la religion chrétienne en évitant la précaution habituelle qui entourait les textes de l’époque qualifiés, à tort ou à raison, d’athées. Bien plus qu’une exposition de thèses athées, l’œuvre de Meslier se présente même comme une œuvre prosélytisme s’attaquant directement à la foi du croyant :

« Pesez bien les raisons qu’il y a de croire ou de ne pas croire, ce que votre religion vous enseigne, et vous oblige si absolument de croire. Je m’assure que si vous suivez bien les lumières naturelles de votre esprit, vous verrez au moins aussi bien, et aussi certainement que moi, que toutes les religions du monde ne sont que des inventions humaines, et que tout ce que votre religion vous enseigne, et vous oblige de croire, comme surnaturel et divin, n’est dans le fond qu’erreur, que mensonge, qu’illusion et imposture »

Meslier est conscient du caractère paradoxal de sa vie, pourquoi déclarer à sa mort son athéisme? Meslier avoue sa peur, mais présente tout de même le caractère véridique de sa pensée athée, selon lui, ceux qui devront le lire devront tenter de le réfuter, s’ils ne le peuvent, ils doivent se ranger de son avis, et s'ils ont peur de se ranger du côté de Meslier de leur vivant, ils devront le faire à leur mort :

«… (intervenez) en faveur de la vérité même en faveur des peuples qui gémissent comme vous le voyez tous les jours, sous le joug insupportable de la tyrannie et des vaines superstitions. Et si vous n’osez non plus que moi vous déclarer ouvertement pendant votre vie contre tant de si détestables erreurs, et tant de si pernicieux abus qui règnent si puissamment dans le monde, vous devez au moins demeurer maintenant dans le silence et vous déclarer au moins à la fin de vos jours en faveur de la vérité».

Le caractère vain de l’idolâtrie, l’attitude des prêtres, exégètes pouvant faire dire ce qu’ils veulent aux ''saintes'' Écritures, maintenant leur emprise sur le peuple grâce à l’usage de la peur et porteur d’un silence complice face à l’abus des grands, ne voilà que quelques éléments écorchés par Meslier :

«…vous adorez effectivement des faibles petites images de pâte et de farine, et vous honorez les images de bois et de plâtre, et les images d’Or et d’Argent. Vous vous amusez, Messieurs, à interpréter et à expliquer figurativement, allégoriquement et mystiquement des vaines écritures que vous appelez néanmoins saintes, et divines; vous leur donnez tel sens que vous voulez; vous leur faites dire tout ce que vous voulez par le moyen de ces beaux prétendus sens spirituels et allégoriques que vous leur forgez, et que vous affectez de leur donner, afin d’y trouver, et d’y faire trouver des prétendues vérités qui n’y sont point, et qui n’y furent jamais. Vous vous échauffez à discuter de vaines questions de grâce suffisante et efficace. Et en plus, vous vilipendez le pauvre peuple, vous le menacez de l’enfer éternel pour des peccadilles, et vous ne dites rien contre les voleries publiques, ni contre les injustices criantes de ceux qui gouvernent les peuples, qui les pillent, qui les foulent, qui les ruinent, qui les oppriment et qui sont la cause de tous les maux, et de toutes les misères qui les accablent »

L’athéisme de Meslier se veut donc à quelque part humaniste, et n’est donc pas, comme les libertins nous ont habitués, mis en place afin de contrer le joug de la morale ascétique chrétienne. Pour Meslier, le rôle des prêtres est tout de même d’enseigner: «c’est à vous d’instruire les peuples, non dans les erreurs de l’idolâtrie, ni dans la vanité des superstitions, mais dans la science de vérité, et de justice, et dans la science de toutes sortes de vertus, et de bonnes mœurs; vous êtes tous payés pour cela». Athée, matérialiste, dénonciateur de la misère sociale, Meslier avait donc mûri tout au long de sa vie une vive attaque contre les religions, le christianisme en premier plan, sans oser la divulguer de son vivant. La lettre se termine sur l’annonce de l’existence d’un manuscrit déposé au greffe de la justice de la paroisse, où Meslier a détaillé en trois manuscrits de trois cent soixante-six feuilles chacun, ses thèses. Le titre de ce manuscrit, à lui seul, présente l’ampleur de la tâche à laquelle Meslier a voulu s’attaquer :

« Mémoire des pensées et des sentiments de Jean Meslier, prêtre, curé d’Étrépigny et de Balaives, sur une partie des erreurs et des abus de la conduite et du gouvernement des hommes où l’on voit des démonstrations claires et évidentes de la vanité et de la fausseté de toutes les divinités et de toutes les religions du monde pour être adressé à ses paroissiens après sa mort, et pour leur servir de témoignage de vérité à eux, et à tous leurs semblables »

L’œuvre de Meslier se divise en huit parties, dont chacune vise à prouver la vanité et la fausseté des religions, en voici le plan :

  1. Elles ne sont que des inventions humaines

  2. La foi, croyance aveugle, est un principe d’erreurs, d’illusions et d’impostures

  3. Fausseté des «prétendues visions et révélations divines».

  4. « Vanité et fausseté des prétendues prophéties de l’Ancien Testament »

  5. Erreurs de la doctrine et de la morale de la religion chrétienne

  6. La religion chrétienne autorise les abus et la tyrannie des grands

  7. Fausseté de la « prétendue existence des dieux »

  8. Fausseté de l’idée de la spiritualité et de l’immortalité de l’âme

Tentons d’exposer de manière concise les principales thèses de cet ouvrage volumineux en commençant d’abord par la thèse qui réfute l’existence de Dieu. Le premier argument de Meslier est celui de l’absence: Comment un Dieu se voulant aimé, adoré et servi pouvait-il demeurer si '' discret '' ? Ne devrait-il pas plutôt se présenter à nous comme une évidence certaine et irréfutable ?

«S’il y avait véritablement quelque divinité ou quelque être infiniment parfait, qui voulut se faire aimer, et se faire adorer des hommes, il serait de la raison et de la justice et même du devoir de ce prétendu être infiniment parfait, de se faire manifestement, ou du moins suffisamment connaître de tous ceux et celles dont il voudrait être aimé, adoré et servi »

Devant le caractère '' discret '', l’absence de Dieu, Meslier s’interroge. Pourquoi Dieu ne nous fait-il pas connaître clairement et directement sa volonté, au lieu de laisser les Hommes se disputer à son sujet, voire s’entre-tuer pour des byzantines? Pour Meslier, de deux choses l’une, soit Dieu existe et se moque de nous en nous conservant dans l’ignorance, soit Dieu n’existe tout simplement pas. On opposera sûrement à Meslier le fait que Dieu se révèle aux Hommes à travers la beauté du monde, l’œuvre de ses serviteurs ou bien par le biais de l’enseignement de son fils Jésus-Christ. Ce à quoi Meslier répond tout simplement que ses soi-disant signes si évidents, sont loin de l’être en réalité… De plus, la tendance des théologiens de l’époque à se ramener au fidéisme afin de contrer les divers paradoxes présents dans la foi chrétienne représente une grossière erreur. Qui est donc ce Dieu, demande-t-il, qui nous forcerait à abandonner notre raison afin de croire en lui? La mise aux oubliettes de la raison afin de justifier la foi chrétienne ne laisse-t-elle pas place à toutes les impostures ?

« Nos pieux et dévotieux ''christicoles'' ne manqueront pas de dire ici tout bonnement que leur Dieu veut principalement se faire connaître, aimer, adorer et servir par les lumières ténébreuses de la foi, et par un pur motif d’amour et de charité conçue par la foi et non pas par les claires lumières de la raison humaine, afin comme ils disent d’humilier l’esprit de l’homme, et de confondre son orgueil »

D’ailleurs pourquoi un Dieu si parfait se ferait-il si distant, si éloigné ?

« La première pensée qui se présente d’abord à mon esprit, au sujet d’un tel être, que l’on dit être si bon, si beau, si sage, si grand, si excellent, si admirable, si parfait et si aimable, etc., est que s’il y avait véritablement un tel être, il paraîtrait si clairement et si visiblement à nos yeux et à notre sentiment que personne ne pourrait nullement douter de la vérité de son existence. Il y a au contraire tout sujet de croire et de dire qu’il n’est pas.»

L’antique problème du mal est repris par Meslier afin de remettre en doute l’existence de Dieu; comment mais surtout pourquoi un être parfait créerait un monde si imparfait, ou se côtoient maux, vices, maladies, violence, etc...? Les merveilles de la nature? Balivernes selon Meslier, quel monde sauvage que celui de la nature ou la survie de l’un ne se fait qu’au détriment de la vie de l’autre. Le mal serait une conséquence du péché originel dira-t-on, non ! Encore une fois Meslier réprouve les clichés habituels qui servent d’arguments aux théistes, le mal est pour Meslier un élément structurel de la nature, qui s’avère indispensable afin de contenir la multiplication des hommes et des animaux. Meslier tente aussi de soulever deux paradoxes face aux soi-disant preuves de l’existence de Dieu. D’abord, il soulève leur incapacité à prouver quoique se soit, l’argument ontologique lui-même ne semble que pure plaisanterie puisqu’il se base sur une définition de Dieu qui demeure obscure pour les Hommes. En second lieu, Meslier rejette le fidéisme dans lequel les théologiens tentent de faire plonger les Hommes :

«(Les religions) veulent que l’on croit absolument, et simplement tout ce qu’elles en disent, non seulement sans en avoir aucun doute, mais aussi sans rechercher, et même encore sans désirer d’en connaître les raisons, car ce serait, selon elles, une impudente témérité, et un crime de lèse-majesté divine que de vouloir curieusement chercher des raisons».

L’attaque des '' preuves '' de l’existence de Dieu, que fait Meslier se base sur un livre de Fénelon, Démonstration de l’existence de Dieu, dont Meslier a pris le temps d’attaquer une par une chaque proposition. L’une de ses réfutations de Fénelon lui permettra d’entrer dans son exposition proprement matérialiste du monde. Voyons-la plus en détail. Fénelon présente le fait que Dieu est un être qui est par lui-même (il est nécessaire), et qui surpasse donc tous les degrés d’être (il est parfait). Pour Meslier, ce raisonnement ne vaut rien : «l’être est par lui-même ce qu’il est, et ne saurait être plus être qu’il n’est, mais il ne s’ensuit pas de là qu’il soit infiniment parfait dans son essence». L’être nécessaire n’est donc pas obligatoirement parfait, et d’ailleurs, le seul être nécessaire est la matière. S’inspirant de Descartes, Meslier en vient lui aussi à poser l’existence de vérités éternelles, mais celles-ci ne font pas référence à un Dieu créateur, elles existent de toute éternité, tout comme le monde et la matière. Bien que Meslier ne remette pas en question le cogito, il présente le corps ainsi que la pensée elle-même comme unique fruit de la matière :

« Nous ne voyons, nous ne sentons, et nous ne connaissons certainement rien en nous qui ne soit matière. Ôtez nos yeux! Que verrons-nous? Rien. Ôtez nos oreilles! Qu’entendrons-nous? Rien. Ôtez nos mains! que toucherons-nous? Rien, si ce n’est fort improprement par les autres parties du corps. Ôtez notre tête et notre cerveau! Que penserons-nous, que connaîtrons-nous? Rien »

Pour Meslier, hors de la matière point de salut, sans elle nous ne sommes rien, et il est inutile de croire que quelque chose puisse exister hors d’elle, l’être est la matière. La matière est, nous l’avons dit, indubitablement éternelle, comment justifier la création? Il est impossible de créer quelque chose à partir de rien, comment créer le temps si cette création s’insère dans le temps? Comment créer l’espace? Où était Dieu avant de créer l’espace? Combien de temps cela lui a-t-il pris pour créer le temps? etc. Ne voilà que quelques absurdités que relève Meslier. L’âme est matérielle et mortelle, puisque si l’on convient que :

«…toutes nos pensées, toutes nos connaissances, toutes nos perceptions, tous nos désirs et toutes nos volontés sont des modifications de notre âme. Il faut aussi reconnaître qu’elle est sujette à diverses altérations, qui sont des principes de corruption, et par conséquent qu’elle n’est point incorruptible, ni immortelle »

Meslier pose l’expérience sensible comme seul critère de formation des idées justes, ce qui, nous l’imaginons bien, représente une chaude attaque contre l’idée de ''révélation''. Meslier s’en prend d’abord aux écrits bibliques. Qui peut véritablement en garantir l’authenticité? Sur quoi repose l’autorité qu’on accorde à Mathieu, Marc, Luc et Jean? Qui nous garantit que leur texte n’a pas été travesti, modifié au cours des siècles? Pourquoi les textes bibliques ne sont pas soumis à la même prudence face à leur authenticité que tout autre document écrit profane? Pourquoi les apocryphes ne furent pas conservés et vice-versa? Comment peut-on accepter les divergences entre les témoignages qu’ils nous présentent? L’Ancien Testament est aussi mis à mal, qualifié d’histoires de fous, Meslier questionne la nécessité de poser tant de carnages et de sacrifices dans ce texte supposé représenter la suprême sagesse et la suprême bonté. Le sens allégorique du texte ne semble pas être un argument qui convainc Meslier, puisque dans ce cas, il serait possible de faire dire ce que l’on veut aux textes religieux :

«… qui forgent comme ils veulent, ou qui ont forgé comme ils ont voulu, tous ces beaux prétendus sens spirituels, allégoriques et mystiques dont ils entretiennent et repaissent vainement l’ignorance des pauvres peuples. Ce n’est plus la parole de Dieu qu’ils nous proposent et qu’ils nous débitent sous ce sens-là; mais ce sont seulement leurs propres pensées, leurs propres fantaisies, et les idées creuses de leurs fausses imaginations; et ainsi, elles ne méritent pas qu’on y ait aucun égard, ni que l’on y fasse aucune attention »

D’ailleurs, quel subterfuge est donc ce recours au sens allégorique des textes! Voyant que les promesses des textes ne se réalisaient pas, Paul aurait été le premier à recourir au sens allégorique afin de préserver le mensonge chrétien :

« Nos christicoles regardent comme une ignorance, ou comme une grossièreté d’esprit, de vouloir prendre au pied de la lettre les susdites promesses et prophéties comme elles sont exprimées, et croient faire bien les subtils et les ingénieux interprètes des desseins et des volontés de leur dieu, de laisser le sens littéral et naturel des paroles, pour leur donner un sens qu’ils appellent mystique et spirituel et qu’ils nomment allégorique, anagogique et topologique »

Avec son ironie cinglante, Meslier surenchérit :

« Si on voulait de même interpréter allégoriquement et figurativement tous les discours, toutes les actions et toutes les aventures du fameux Don Quichotte de la Manche, on y trouverait si on voulait une sagesse toute surnaturelle et divine »

Les prophéties bibliques ne sont que des faussetés qui ne se sont jamais réalisées, l’exemple le plus marquant selon Meslier est l’alliance avec les juifs, peuple ayant souffert de toutes les époques :

« Puisque l’on ne voit maintenant, et que l’on n’a même jamais vu, aucune marque de cette prétendue alliance, et qu’au contraire on les voit manifestement, depuis beaucoup de siècles, exclus de la possession des terres et pays qu’ils prétendent leur avoir été promis et leur avoir été donnés de la part de Dieu pour en jouir à tout jamais »

Finalement, Meslier en vient à rappeler les règles pourtant essentielles de la critique historique et nous invite à poser cette grille d’analyse sur les textes chrétiens :

« Pour qu’il y ait quelque certitude dans les récits qu’on se fait, il faudrait savoir :

  1. . Si ceux que l’on dit être les premiers auteurs de ces sortes de récits en sont véritablement auteurs

  2. . Si ces auteurs étaient des personnes de probité et dignes de foi

  3. . Si ceux qui rapportent ces prétendus miracles ont bien examiné toutes les circonstances des faits qu’ils rapportent

  4. . Si les livres ou les histoires anciennes qui rapportent ces faits n’ont pas été falsifiés et corrompus dans la suite du temps, comme quantité d’autres livres »

Une autre attaque profonde de Meslier va contre le personnage de Jésus lui-même. Ce n’est pas que Meslier remette en question son existence historique, mais il le présente comme: « un homme de néant, qui n’avait ni talent, ni esprit, ni science, ni adresse, et qui était tout à fait méprisé dans le monde ; un fou, un insensé, un misérable fanatique et un malheureux pendard ». La glorification de la souffrance, le message paradoxal de Jésus qui dit qu’il sauvera les Hommes tout en présentant le fait que d’autres seront soumis à la condamnation éternelle, l’aveu de Jésus de venir mettre le désordre dans notre monde et la promesse en un royaume inexistant, ne voilà que quelques raisons de la condamnation de Jésus faite par Meslier. Autre élément dénoncé par Meslier est la doctrine incohérente du Christ, haine du corps, le laisser pour compte des préoccupations terrestres tels les vêtements et la nourriture, la croyance en la providence divine :

« Il ferait certainement beau de voir les hommes se fier à une telle promesse que celle-là! que deviendraient-ils ? S’ils étaient seulement un an ou deux sans travailler, sans labourer ? Sans semer ? Sans moissonner et sans faire de greniers ? Pour imiter en cela les oiseaux du ciel. Ils auraient beau ensuite à faire les dévots, et à chercher pieusement ce prétendu royaume du ciel et sa justice ! Le père céleste pourvoirait-il pour cela plus particulièrement à leurs besoins »

La promesse du royaume céleste ( qui n’est toujours pas arrivé après plus de 2000 ans ) présente aussi pour Meslier une autre preuve de la non-validité de l’enseignement de Jésus-Christ. Le passage de Jésus n’a d’ailleurs en rien amélioré notre monde, toujours selon Meslier, le monde n’a fait qu’empirer, le mal, le péché sont toujours présents, et ce même parmi les chrétiens. L’idée de décadence est aussi présente chez Meslier :

« Les hommes deviennent tous les jours de plus en plus vicieux et méchants, et il y a comme un déluge de vices et d’iniquités dans le monde. On ne voit pas même que nos christicoles puissent se glorifier d’être plus sains, plus sages et plus vertueux, ou mieux réglés dans leur police et dans leurs mœurs que les autres peuples de la Terre »

Pour Meslier, si Jésus avait véritablement été un Dieu il aurait rendu un grand service à l’humanité, il aurait rendu tous les Hommes sains de corps et d’esprit, sages et vertueux. Il aurait banni du monde tous les vices, les péchés, les injustices, etc. Finalement, autre absurdité, si Jésus avait véritablement sauvé tous les Hommes par son sacrifice, s’il avait vraiment absout tous les péchés du monde, pourquoi diable le christianisme a-t-il conservé l’usage des pénitences ? Pourquoi y a-t-il encore des damnés? Parce que Dieu ne veut pas nuire à notre liberté et ne veut pas sauver ceux qui ne veulent pas l’être ? Baliverne pour Meslier. Comment un Dieu parfait laisserait-il se précipiter aux enfers des milliers d’humains qu’il est supposé aimer ?

« On peut aussi leur dire que Dieu étant tout-puissant et infiniment sage comme ils le supposent, il pourrait, sans ôter la liberté aux hommes, conduire et diriger toujours si bien leurs cœurs et leurs esprits, leurs pensées et leurs désirs, leurs inclinaisons et leurs volontés, qu’ils ne voudraient jamais faire aucun mal, ni aucun péché, et ainsi qu’il pourrait facilement empêcher toutes sortes de vices et de péchés, sans ôter et sans blesser la liberté »

Autre absurdité, l’Homme se voit condamner par un Dieu supposément juste à payer pour un péché originel que seul deux humains ont commis, et comment un tel péché peut-il affecter avec autant de force un Dieu parfait et immuable ? Outre cela, Dieu n’a pas trouvé de moyen plus efficace pour effacer le péché originel ( qui n’est apparemment aucunement effacé puisque nous en subissons toujours les conséquences ) que d’envoyer son fils se faire tuer par les Hommes, c’est-à-dire, laisser les Hommes commettre un péché encore pire que celui de croquer le fruit défendu. Sans crucifixion, pas de rédemption, Judas et Pilate seraient donc les grands sauveurs de l’humanité? Si tout le monde avait aimé et écouté Jésus, aurions-nous perdu toute chance de rédemption ? Paradoxe final :

« C’est comme si on disait qu’un Dieu infiniment sage et infiniment bon se serait offensé contre les hommes et qu’il se serait rigoureusement irrité contre eux pour un rien ( croquer dans un fruit ) et pour une bagatelle, et qu’il se serait miséricordieusement apaisé et réconcilié avec eux par le plus grand de tous les crimes ? Par un horrible déicide qu’ils auraient commis, en crucifiant et en faisant cruellement et honteusement mourir son cher et divin fils ? »

L’acceptation du christianisme demeure pour Meslier un mystère impénétrable: comment des hommes sensés ont-ils fait pour adhérer à de pareilles idées ? Qu’elle est donc cette étrange morale qui côtoie amour du prochain et recherche de douleurs et de souffrances, « qui déclare bienheureux ceux qui pleurent et ceux souffrent, qui place la perfection dans ce qui est contraire aux besoins naturels, qui demande de ne pas résister aux méchants, mais de les laisser faire ? » Absurdité selon Meslier. Et que dire du mal ? Pourquoi Dieu l’impose-t-il aux bons et aux sages ? Éprouver leur patience, les purifier, perfectionner leur vertu, pour les rendre plus heureux dans le ciel? Re-balivernes, s’écrie Meslier. Et de quel droit parlons-nous du royaume céleste ?

« ( Les '' christicoles '' ) Y ont-ils été voir ? Pour en savoir des nouvelles? Qui leur a dit que cela était ainsi? Quelle expérience en ont-ils ? Quelle preuve en ont-ils ? Certainement aucune, si ce n’est celle qu’ils prétendent tirer de leur foi, qui n’est qu’une croyance aveugle des choses qu’ils ne voient pas, que personne n’a jamais vu et que personne ne verra jamais ? »

Confesseur pendant près de quarante ans, rappelons-le, Meslier en est venu à se demander si les gens croyaient encore véritablement aux diverses '' balivernes '' chrétiennes ou s’ils ne jouaient pas eux aussi la comédie, un peu comme lui qui n’osait pas déclarer au grand jour, de son vivant, sa pensée, par peur de toute la répression qui s’abattrait sur lui :

« Quant au commun des hommes, on voit bien aussi par leurs mœurs et par leur conduite que la plupart d’entre eux ne sont guère mieux persuadés de la vérité de leur religion ni de ce qu’elle leur enseigne que ceux dont je viens de parler, quoiqu’ils en fassent plus règlement les exercices. Et ceux qui parmi le peuple ont tant soit peu d’esprit et de bon sens, tout ignorants qu’ils soient d’ailleurs dans les sciences humaines, ne laissent pas que d’entrevoir, et de sentir même en quelque façon, la vanité et la fausseté de ce qu’on leur veut faire accroire sur ce sujet, de sorte que ce n’est que comme de force, comme malgré eux, comme contre leurs propres lumières, comme contre leur propre raison, et comme contre leurs propres sentiments qu’ils croient ou plutôt qu’ils s’efforcent de croire ce qu’on leur en dit »

Annonçant déjà Marx, Meslier reproche aussi à l’Église son soutien aux tyrannies ainsi qu’à l’exploitation du peuple. L’Église, au lieu de défendre le pauvre, bénit les divers '' parasites '' qui se sont collés au travail des pauvres afin de mieux les exploiter: soldats, ecclésiastiques, juristes, policiers, nobles, etc. Le roi ( qui devrait être assassiné selon Meslier ) domine cette tyrannie et jouit d’ailleurs grâce au clergé d’une supposée souveraineté qui lui vient de Dieu, encore un effort supplémentaire pour soumettre le peuple grâce à la référence au divin. Meslier espère que son message sera entendu, diffusé, et que les Hommes apprendront à vivre sans le mensonge chrétien et ce, peu importe les conséquences :

« Après cela, que l’on en pense, que l’on en juge, que l’on en dise et que l’on en fasse tout ce que l’on voudra dans le monde, je ne m’en embarrasse guère; que les hommes s’accommodent et qu’ils gouvernent comme ils veulent, qu’ils soient sages ou qu’ils soient fous, qu’ils soient bons ou qu’ils soient méchants, qu’ils disent ou qu’ils fassent même de moi ce qu’ils voudront après ma mort; je m’en soucie fort peu: je ne prends déjà presque plus de part à ce qui se fait dans le monde; les morts avec lesquels je suis sur le point d’aller ne s’embarrassent plus de rien, ils ne se mêlent plus de rien, et ne se soucient plus de rien. Je finirai donc ceci par le rien, aussi ne suis-je guère plus qu’un rien, et bientôt je ne serai rien »

Que faut-il retenir de l’abbé Meslier ? Disons d’abord que ses textes, quoique, on le devinera, jugés très dangereux par ceux qui les ont découverts, connaîtront une diffusion relativement large pour un texte si iconoclaste qui s’inscrivait dans une époque où la religion chrétienne conservait une mainmise assez forte sur la société et la culture européenne. Le texte fut cependant utilisé à mauvais usage, Voltaire en édita un résumé, assez populaire, qui fut cependant extrêmement dilué par ce dernier; l’athéisme matérialiste conscient et intransigeant de Meslier avait été transformé en une prudente profession de foi déiste où Meslier s’excusait à Dieu d’avoir professé des mensonges sur son compte tout au long de sa vie d’ecclésiastique. Quoi qu'il en soit, la pensée de Meslier, premier texte moderne franchement athée, libre de l’habituelle ( et confondante ) prudence littéraire qui entourait les textes dits athées de l’époque, est révélatrice de la présence d’une véritable pensée athée ( peut être discrète certes ) au dix-huitième siècle

La franchise posthume de Meslier, qui n’hésite pas à affirmer que bon nombre de ses paroissiens et, encore pire, d’ecclésiastiques ( comme ceux des autres ) ne croient plus et feignent d’avoir la foi, nous est révélatrice de la difficulté qu’avait les Hommes du XVIIIe siècle d’exprimer en toute liberté leur sentiment profond face à la notion de Dieu. La diffusion des thèses de Meslier, premier véritable texte athée systématique, clair et franc, n’aidera évidemment pas les ecclésiastiques de l’époque dans leur lutte contre l’athéisme, qu’ils prêtaient, à tort ou à travers, à tous philosophes posant un nouveau système. L’athéisme franc de Meslier ne connaîtra que fort peu d’imitateurs au cours du XVIIIe siècle, sûrement, s’il faut en croire l’exemple de Meslier en raison du cadre rigide que posaient toujours les structures politico-religieuses du siècle. Cependant, Meslier avait franchi une limite, son texte annonçait que le terrain était désormais prêt pour la mise sur pied d’un discours athée systématique et sans compromis, discours encore contenu par des structures politiques certes, mais dont l’imminente disparition ( la Révolution française, tout comme le vaste courant libéral qui secouera l’Europe est proche ) permettra l’expression d’un véritable athéisme systématique et combatif, mené de leur vivant par des intellectuels qui ne reculent pas devant la crainte de l’Église ou l’argument ontologique

Citations

  • « Je voudrais, et ce sera le dernier et le plus ardent de mes souhaits, je voudrais que le dernier des rois fût étranglé avec les boyaux du dernier prêtre.»

  • « Tous les hommes sont égaux par la nature, ils ont tous également le droit de vivre et de marcher sur la terre, et d'avoir part aux biens de la terre en travaillant utilement les uns et les autres pour avoir les choses nécessaires et utiles à la vie.»

  • « Il serait juste que les grands de la terre et que tous les nobles fussent pendus et étranglés avec les boyaux de prêtres.»

  • « Levez-vous, unissez-vous contre vos ennemis, contre ceux qui vous accablent de misère et d'ignorance. Rejetez entièrement toutes les vaines et superstitieuses pratiques des religions. N'ajoutez aucune foi aux faux mystères, moquez-vous de tout ce que les prêtres intéressés vous disent. car c'est là la cause funeste et véritable de tous vos maux...Votre salut est entre vos mains, votre délivrance ne dépend que de vous, car c'est de vous seuls que les tyrans obtiennent leur force et leur puissance »

  • « Rendez odieux partout le gouvernement tyrannique des princes et des prêtres. Secourez-vous dans une cause si juste et si nécessaire et où il s'agit de l'intérêt commun de tous les peuples...»

  • «Retenez pour vous-mêmes ces richesses et ces biens que vous faites venir à la sueur de votre corps, n'en donnez rien à tous ces superbes et inutiles fainéants, rien à tous ces moines et à ces ecclésiastiques qui vivent inutilement sur la terre, rien à ces orgueilleux tyrans qui vous méprisent...»

  • « Ci-gît un fort honnête homme, curé de village en Champagne qui, en mourant, a demandé pardon à Dieu d'avoir été chrétien et qui a prouvé par là que quatre-vingt-dix neuf moutons et un Champenois ne font pas cent bêtes », épitaphe de d'Alembert

Bibliographie

Jean Meslier, Mémoire contre la religion, Paris, Coda, 2007 (ISBN 2849670278)

  • Maurice Dommanget, Le curé Meslier, athée, communiste et révolutionnaire sous Louis XIV, Julliard, 1965

  • Georges Minois, Histoire de l’athéisme, GML (Fayard), Paris, 1998, (ISBN 2-7028-2300-9)

  • Œuvres complètes, Éd. Roland Desné, Paris, Anthropos, 1970-1972

 

Croyances ; Et l'éthique dans tout ça ?

EXISTER (0)

Je sais ce que je suis et c'est politique

Oui, c'est politique d'être soi ici comme ailleurs; c'est une position dans une société ou le débat n'est plus vraiment contradictoire mais se réduit à une sorte de spirale qui consiste à déclamer ou fabriquer de la rumeur ou de l'opinion

Opinions ou croyances sont les éléments d'une fausse symétrie (1) qui donc ignore le rapport de proportions d'un paysage dont on pourrait dire qu'il est dépossédé de toute thématique symbolique

 

Dans une société ou le Parlement est un théâtre de guignols,le présidentialisé est d'un égo sur-dimensionné; que peut bien vouloir dire le suffrage universel dans une époque d'inculture généralisée ou il est tenté de remplacer ( surtout à la télévision ), la connaissance, le goût de la recherche ou de parfaire ses savoirs, par l'étage des croyances (2)

 

Espérer

C'est le fait des croyants d'où l'envahissement dans notre espace social conjugué à l'apparition d'autocensure, '' comme au bon vieux temps soviétique '', d'un accroissement de propositions non vérifiées

Exemple

'' Des chercheurs '' auraient trouvé dans le cerveau humain '' le siège de la croyance '' ; curieusement ils n'ont pas cherché à localiser '' où pourrait siéger l'incroyance '' [ Rire ]

Question de culture, probablement...[ Rire ]

 

Exister, c'est résister

Exister de toutes forces c'est être libre; indépendant d'esprit, c'est refuser le clonage des esprits, c'est de se livrer en tout lieu aussi opportunément que possible à toutes les pratiques existentielles

 

Espérer c'est infantile

Une société meilleure, voire pacifiée sont des idées de gamins (3); espérer que la politique sera soumise à l'éthique [ rire ], ''on'' a put le constater au moment des J O en Chine

 

L'inculture

Dans notre pays cela atteint un niveau effrayant; seules les luttes des femmes sont porteuses de valeurs civilisatrices, cependant de ce combat les fragiles conquêtes entamées depuis le début des années soixante du siècle dernier, ( c'est à dire près de cent ans après « L'asservissement des femmes » de Jonh Stuart Mill publié en 1869 ), sont menacées par des idéologies d'enfermement soutenu par le silence ou quand ce n'est pas un fait de solidarité entre les principales religions monothéistes avec la complicité des politiques

 

La mondialisation

C'est le monde Lilliput fait d'indécrottables mythes (4) ou les pouvoirs politiques se maintiennent ou pour cela tentent de restaurer le principe du martyrologe. ( Le retour du vieux « boucle-là, reste à ta place, marche et crève  pour l'avenir ou le bien de tes successeurs » )

Dans le monde de Lilliput ceux d'entre-nous qui espèrent un gouvernement planétaire sont oublieux de tout un ensemble de réalités; d'où l'impossibilité de riposter

Suffit de se référer aux analystes économistes qui ont une chaire à Cdans l'air (5) David ne vainc plus, c'est désormais Goliath fort en jeux de société qui désormais règne sur Lilliput en maître incontestée et pas même contestable

 

Des nains

Seront ceux d'entre eux qui ne se prennent pas d'espérer, que dans cette impossibilité de riposter savent de protéger en se bardant d'un égoïsme salutaire, la meilleure façon de ne pas perdre de vue la notion d'exister

 

Honni soit celui qui croie

Il espère et son destin est de sublimer celui du martyr et de porter la souffrance au pinacle, bien triste spectacle, par le truchement des idéologies religieuses, est le mal absolu

 

Aimer la vie; exister c'est vivre, c'est faire pencher la balance du coté du maximum des plaisirs et cela ne signifiera jamais que la jouissance ne se conjugue pas avec conscience. Vendredi 13 Mars 2009   - Crab

 

  1. « Mais dites moi votre texte n'est pas structuré ? »

    - Mais, non bien sûr -

    « Mais pourquoi ? »

    - Parce qu'il doit faire douter -

     

  2. La symétrie n'est pas à l'identique de part et d'autre d'un axe

  3. Le moindre pelé habillé en clown présenté comme un sage

  4. Mal élevés ou mal éduqués

  5. Besancenot et ses mythes guévaristes miteux

    Sarkosy victime de sa Zoromania

    Le frelon d'Asie ( F Bayrou ) qui se pique, en leur tournant le dos, de déplacer les montagnes

    Étymologiquement traduit de l'allemand (le doux-guerrier), soit en français Ségolène qui ose l'universel en créant une moraline de stade

  6. L'équivalent d'un Titre


Suite... Le monothéiste et l’Araignée

Il était une fois

Vivait un '' homme '' dans une grotte profonde, d’un noir sombre -Noire, noire, noire, la lumière semblait lui parvenir, enfin plutôt une faible, bien faible lueur

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