29/09/2015
Les bouffons de dieu
Homophobie sacrée
François le pape christiano-crétin des pauvres d'esprit n'a pu s'empêcher de se livrer, dans le flux des pratiques papales traditionnelles, à l'une de ces tirades homophobes empreintes à ne pas en douter du plus haut niveau de spiritualité – tirades comptant, bien évidemment, parmi les plus choisies et les plus sacrées
Au détour du « discours fleuve », le patron de l’ église catholique et du '' club des petits lapins* '' ( *faune de la reproduction ) en a profité, ( visant les homosexuels ), pour blâmer « ceux qui cherchent à promouvoir une colonisation idéologique à travers l’imposition de modèles et de styles de vie amoraux, étrangers à l’identité des peuples et en dernier ressort, irresponsables.»
L'usine sacrée à croître
Hormis le fait qu'aucun dieu ne donne la vie - sinon dieu c'est la femme, ce fut l’occasion pour ce bouffon de dieu de livrer un plaidoyer des plus ridicule pour la famille, « une usine d’espérance », dit-il
Tout est dit, c'est profondément gravé dans le monothéiste, le patriarcat : « naturel » de clamer que le ventre des femmes est l'usine de la croissance démographique, d'où pour ce grossier personnage la nécessité impérieuse de prôner une société exclusivement hétérosexualisée
Ce simple d'esprit, très aimé des chaînes de remplissages, n'aime les différences que lorsqu'elles sont susceptible de ramener du dieu, notamment dans notre France sécularisée, mais à ses yeux l'insupportable fille aînée de l'athéisme, de l'agnosticisme et du déisme sans confessions formant une population désormais majoritaire dans notre pays
Athées, agnostiques et déistes sans confessions sont toujours d'une année sur l'autre plus nombreux, ils savent de façon irréversible que le paradis peut « éventuellement » se construire sur terre et ne comptent pas « pour vivre mieux » sur des arrière-mondes infantiles - qui de toutes façons sont complètement imaginaires
Notre pays renouvelle tout juste sa population, en quelque sorte la traduction d'une remise en cause de la « nécessité démographique » réclamée par les économistes pro-européens très médiatisés au détriment de ceux, moins présents sur les plateaux de télévisions, qui pensent qu'il ne faut pas encourager la natalité dans des périodes de chômage, de crise très élevée, faite pour durer, mais plutôt d'envisager dans certains cas le parrainage ou l'adoption
Ce pape s'inscrit en continuo dans le même délire de ses prédécesseurs, ( en outre n'admettra jamais que sa croyance ne peut prétendre à l'universalisation ), c'est dans le plus grand déni et mépris des réalités de nos sociétés que les papes et leurs évêques passent leurs « vies » à nier que la famille dite traditionnelle n'est qu'un « modèle » parmi d'autres – leur passe-temps favoris consiste à nier que les attirances sexuelles n'ont pas pour destination la reproduction mais l'enchaînement des amours*
* : '' Le mariage est le tombeau de l'amour et de la fortune''– Olympe de Gouges
La caution sacrée nataliste
Les papes avec ce qui reste de leurs ouailles sans compter les plus fanatiques parmi les religieux de toutes obédiences ou encore quelques égarés tels le Hulot des champs, ce n'est pas nouveau, valident plus ou moins directement les politiques publiques destinées à encourager la natalité
Finalement un tout un petit monde consentant àce type de discours dont on sait pertinemment qu'il renvoie, en période de crise, les femmes à la maison pour favoriser prioritairement l'emploi des hommes
La haine sacrée de la liberté
Ce déni sans limites des sexualités, autant dire de la liberté, caractérise l'idéologie des chantres de tous les monothéismes, il trouve son expression plus distinctement dans la haine des femmes et plus particulièrement des '' belles femmes '' - certains pour mieux asseoir ou signifier, notamment dans '' le monde musulman '', au regard des autres leur domination et leur refus de la mixité sociale, quand il ne s'agit pas tout simplement de basse petitesse ou de l'expression d'une jalousie morbide, dès que les femmes envisagent de mettre le nez dehors, vont jusqu'à faire accroire cette idée nauséabonde qu'elles doivent s'envelopper des pieds à la tête d'un linceul mortuaire
La condamnation sacrée des sexualités
C'est une nécessité pour les bigots ( toutes religions monothéistes confondues ) de condamner toutes les sexualités pour exalter exclusivement le « modèle famille » dit traditionnel, participent ainsi de la meilleure façon à réserver l'espace public dans son entier aux hommes – hors
Piqûre de rappel athée et féministe
Dans un pays il ne peut y avoir de libertés, ni parler de la liberté sans que les pouvoirs publics ( en principe garant de la morale ) condamnent avec la plus grande fermeté les chantres de l'homophobie sacrée ( ou profane si toute fois il en est ), mais en outre, cette situation détestable perdurera aussi longtemps que les femmes ne seront pas toutes économiquement indépendantes des hommes et que l'on ne saura pas apprécier les « mauvaises mères *1» à leur juste valeur - Crab – 29/09/2015
*1 :Le conflit la femme et la mère
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/le-conflit-la-femme-et-la-mere/
09:16 Publié dans Le Rire de Démocrite, Lectures comparées, Les bouffons de dieu | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Élisabeth_badinter, amours, famille, mariage_pour_tous, natalité, religions, sexualités, homophobie, pape_françois | Facebook | | | Imprimer |
08/09/2015
Le monde des cigales
Épicure chantait
ou Dieu veut empêcher le mal et ne le peut, ou il le peut et ne le veut,
ou il ne le peut ni ne le veut, ou il le veut et le peut.
S'il le veut et ne le peut, il est impuissant ;
s'il le peut et ne le veut, il est pervers ;
s'il ne le peut ni ne le veut, il est impuissant et pervers ;
s'il le veut et le peut, que ne le fait-il ?
°
Spiritualité athée
Dieux matérialisés à travers les arts, façonnés par la main de la femme ou de l'homme artiste, il n'y a que ces dieux là qui soient éternels - c'est donc une raison majeure de faire humainement partager au plus grand nombre l'envie de vivre
Aussi longtemps que solaires, été comme hiver, les cigales chanteront, tant bien que mal, les fourmis sectaires, cyniques se mureront, verseront leur bile inexorablementdu coté ou le plateau de la balance s'affaisse sous le poids de l'égoïsme
Les Femen telle la cigale de La Fontaine ne sont pas comme la fourmi sous-servitudes ni ne sont les esclaves vivant dans la dépendance idéologique exprimée communément à travers l'infantile et égoïste « je crois, donc j'existe » banalisé à la place de « je pense, donc je suis » - un « je crois, donc j'existe », résultant d'un bricolage idéologique émanant de « docteurs » ou de « savants », de charlatans - devrais-je dire - qui se chargent, à longueurs d'années, de polluer ou d'endoctriner toutes sortes de populations qui, certes il faut bien en convenir, sont néanmoins bien trop souvent crédules
Contrairement à ce que pense les pudibonds et les pudibondes qui se cachent derrière un féminisme de basse-cour en réalité consciemment ou inconsciemment encore dépendants d'une éducation religieuse qui laisse dans les esprits les traces indélébiles de la soumission, les Femen dépassant la pauvreté intellectuelle religieuse, ne se laissent pas pour autant impacter, dépasser par un système de pensée des plus cyniques qui, en fin de compte, se propose de ne prêter attention qu'à la réussite de spéculateurs sans scrupules gravitant parmi les sommités « qui comptent » dans le monde de la finance, une sorte de « gentry » de basse cour bien installée dans une bulle triplement cadenassée pour mieux se tenir à l'écart de toutes les tentatives d'utiliser l'argent comme un outil de convivialité, porteur, souteneur d'un projet de civilisation
Oui, les Femen montrent leurs seins, et alors, c'est du même niveau d'exigence, d'excellence quand Diogène se montrant nu campé devant son tonneau pour à la fois symboliquement et dans les faits s'inscrire dans une démarche partagée par des femmes et des hommes abandonnant leurs religions pour louer, glorifier la fécondité de la vie humaine, en se définissant solidaires pour entreprendre la déconstruction de toutes les formes de cynismes et de s'employer dans une lutte sans merci contre l'agitation entretenue par des individualités issues d'une partie de l'élite « intellectuelle », issues de la classe politique tous plus cyniques ou plus crétins les uns que les autres et surtout en mal de pouvoir - Crab - 08 Septembre 2015
Suites :
°
08:27 Publié dans Le monde des cigales, Le Rire de Démocrite, Le temps Femen | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Épicure, femen, laïcité, olympe_de_gouges, Élisabeth_badinter, la_fontaine | Facebook | | | Imprimer |
25/05/2012
Le Rire de Démocrite
Aujourd'hui, sur France 5, l'émission C à dire a reçut l'excellent André Brahic pour présenter '' La science, une ambition pour la France '' son nouveau livre qui vient d'être publié
André Brahic répond à Axel de Tarlé [ animateur de l'émission ] que le seul personnage qu'il aurait aimé rencontrer, c'est Démocrite
Pourquoi ?
Parce que cet homme, dit André Brahic, qui riait de tout et tout le temps avait tout compris...
Démocrite [ 460 – 370 avant notre ère ]
Il est vrai... déjà... durant sa scolarité, Démocrite avait le don d'irriter son institutrice :
Caravage - Le sacrifice d'Abraham
image modifiée
Cécile Duflot durant la campagne des présidentielles, prétendait introduire la culture religieuse à l'école
http://laicite.over-blog.com/article-l-incorruptible-103218056.html
Démocrite par Vélasquez
Cit/ : C’est d’abord à l’aristotélisme dominant et à une méthodologie reposant sur l’argument d’autorité que Galilée s’est heurté. En privilégiant l’observation et la méthode scientifique, il a ouvert la porte à la voie du libre-examen, de la liberté de pensée, bref d’un monde où le pluralisme, le dialogue et la tolérance devraient favoriser plus de paix – Fin de cit...
Suite page :
http://laicite.over-blog.com/article-interieur-exterieur-104789689.html
18:30 Publié dans Le Rire de Démocrite | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sciences, démocrite, laïcité, univers, religions | Facebook | | | Imprimer |
18/07/2007
DEMOCRITE
Démocrite - 460 - 370 - avant J.C
Philosophe grec, qui a développé la théorie atomiste de l'Univers, dont la première formulation fut émise par son mentor, le philosophe Leucippe.
Démocrite naquit à Abdère, en Thrace. Cicéron rapporta que, " poussé par le désir de s'instruire ", il fit de nombreux voyages, et parvint à formuler une explication rationnelle de la nature qui fut reprise par Épicure et ses successeurs.
Il passe pour avoir écrit cinquante-deux ouvrages, traitant de l'éthique, de la physique, des mathématiques, de la musique et des techniques. Il est difficile d'évaluer son œuvre, car seuls quelques fragments nous sont parvenus, cités le plus souvent par des auteurs qui ne partageaient pas sa philosophie.
Faute de témoignages fiables sur la vie de Démocrite, la littérature antique fournit de nombreuses anecdotes qui traduisent, au moins en partie, la manière dont il était perçu en Grèce et à Rome.
Certains affirmaient qu'il avait délaissé son patrimoine pour se consacrer à la pensée, d'autres, notamment Plutarque, racontaient qu'il s'était ôté la vue pour n'être plus distrait par les objets extérieurs, notamment par les femmes qu'il aurait, au dire de Tertullien, voulu aimer toutes. La plupart s'accordent à en faire un modèle de bonne humeur. Juvénal, dans ses Satires, en a fait l'épigramme: " Un rire perpétuel secouait Démocrite ".
Selon Simplicius, un commentateur d'Aristote, Démocrite admettait deux principes de formation de l'Univers. Le plein, qu'il nomma, à la suite de son maître Leucippe, atomos, c'est-à-dire " indivisible " ; le vide dans lequel se déplacent les particules de matière pure, minuscules, invisibles, indestructibles et infinies en nombre.
La diversité de tout ce qui est découle de la multiplicité des formes qui peuvent naître de la combinaison des atomes. Démocrite concevait la création des mondes comme la conséquence naturelle de l'incessant tournoiement des atomes dans l'espace. Les atomes se déplacent au hasard dans le vide, se heurtent mutuellement, puis se rassemblent, formant des figures, qui se distinguent par leur taille, leur poids et leur rythme.
Ces figures peuvent elles-mêmes entrer dans la composition d'objets plus complexes. Les différences qualitatives perçues par les sens entre les choses tout comme l'apparition, le déclin et la disparition de celles-ci ne résultent pas de qualités inhérentes aux atomes mais de leur disposition quantitative. Aristote résumait par ces mots l'originalité radicale de la pensée de Démocrite : " Démocrite omet de traiter de la cause finale, et ainsi ramène à la nécessité toutes les voies de la nature ".
Pour la première fois, un système du monde fut élaboré sans présupposer qu'un esprit eut l'intention de le fabriquer ou de le créer. La théorie atomiste préfigure la pensée moderne, non parce qu'elle utilise le terme "atome", mais parce qu'elle s'efforce de construire la complexité du réel à partir de principes réels.
Cause et effet doivent être définis sur le même plan. Par cette détermination d'une causalité homogène, Démocrite et Leucippe ont jeté les fondements de la recherche objective et de l'esprit scientifique.
Source
http://isimabomba.free.fr/biographies/chimistes/democrite...
Les observations et la réflexion de Démocrite fait de lui dans l'histoire le premier '' penseur '' à déclarer que la lueur de la Voie lactée est due à une innombrable quantité d'étoiles, dont chacune en particulier échappe à notre vue à cause de son éloignement. Cette opinion, dont l'exactitude fut, vingt et un siècles plus tard, mise en lumière par Galilée, fait le plus grand honneur à la sagacité du philosophe d'Abdère
Suite
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/democrite-pirrhon-et-platon/
06:03 Publié dans Le Rire de Démocrite | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : athéisme, démocrite, grèce antique | Facebook | | | Imprimer |