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19/12/2007

la Mecque la plus ultra


Le principe de misogynie


Toute la presse relate le pèlerinage à la Mecque auquel participe le président iranien Mahmoud Ahmadinejad

Il a été invité par le roi Abdallah pour la première participation officielle d'un président iranien au pèlerinage sur les lieux saints de l'islam

Pas un mot sur la condition des femmes en Arabie ou en Iran *

Mais bien entendu dans un ''monde de phallocrates'', il n’y aurait aucun rapport avec le monothéisme, et particulièrement l’islamique et la domination sauvage des hommes sur les femmes, n’est-ce pas ?

Le principe de l’information misogyne a encore de belles années de pèlerinage devant lui

Crab

 

* «Nous avons laissé la question de l’islam flotter trop longtemps, car nous sommes tolérants et bien paresseux. Il faut, de temps à autre, courir le risque de se voir coller une étiquette moins flatteuse, car il y a certaines choses pour lesquelles on ne doit pas montrer de tolérance.» Margarethe II du Danemark

Suite à partir de la page :

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/changelejeu-et-mahomet/

 

 

 

14/12/2007

Justice

 

24.06.2007

Loi et réglementation

 

F........ m'écrit

« .../...[ ]

Et je ne crois pas que l'on ait besoin de savoir plus d'une centaine de lois
relativement simples, pour connaître les limites du permis et de l'interdit.
En conséquence les juges font ce qu'ils veulent»
Fin de sa remarque

 

Non!

Un citoyen doit faire preuve d’esprit citoyen

 

Donc - Toute personne avant de créer ou d’entreprendre se doit nécessairement de prendre connaissance de la législation et de la réglementation en vigueur dans le domaine lié à l’exercice

Il doit en être de même, avant de s’engager, chaque fois que l’on fait un choix; Culturel, social, économique et politique

Cela s’appelle se conduire en citoyen - Donc en personne responsable, consciente

Dans un État de Droit comme le nôtre il est sain que les rapports entres les personnes soient contractuels

Les seuls domaines, exception faite du cadre institutionnel accepté par toutes les personnes qui en ont fait le choix (mariage par exemple), ne peut ou en tous cas être régis par la loi; Ce sont, d’une manière générale, les amours.

Il n'y a que les intégristes, à propos des modes de vies, pour dire et tenter d'imposer le contraire

Donc, les juges ne font pas ce qu’ils veulent, dans le cas des sanctions positives ou négatives rendues par les Tribunaux, ils appliquent la loi

Crab

 

17.08.2007

 

LOI

La récidive; Fallait-il vraiment une loi nouvelle?

 

Fable

Un jeune Enfant ayant dérobé un Livre à l'un de ses compagnons d'étude, le donna à sa mère. Elle prit le Livre, sans faire aucune réprimande à son fils ; au contraire elle l'embrassa, et lui fit des caresses. Quand il fut devenu plus grand, il s'accoutuma à dérober des choses d'une plus grande conséquence. Ayant été un jour pris sur le fait, on le livra entre les mains de la Justice, et il fut condamné à la mort. Sa mère le suivait en pleurant tandis qu'on le conduisait au supplice. Il demanda permission au Bourreau de lui parler en particulier. Elle approcha son oreille de sa bouche, il la mordit et l'arracha à belles dents. Sa mère et tous les assistants se récrièrent, et lui reprochèrent sa cruauté, lui disant qu'il ne se contentait pas d'être un voleur, mais qu'il avait encore commis une impiété à l'égard de sa mère. " C'est elle seule, répliqua-t-il, qui est la cause de mon malheur ; car si elle m'eût fait de sérieuses remontrances, lorsque je lui portai la première fois un Livre que j'avais volé, j'aurais discontinué de le faire, et je ne serais pas tombé dans le malheur où je me vois aujourd'hui. "

 

Esope (v. 484-v.420 av. JC)

 

14.11.2007

Jugement ou vengeance?

 

 

Le schizophrène n’a pas la notion de bien ou de mal, au sens que lui donne la société civile - c’est la nature même de cette maladie

L’expérience, depuis de nombreuses décennies, à démontrer que c’est en suivant un traitement chimiothérapique que le schizophrène recouvre ''le sens moral''

Tous les ''accidents'', petits ou extrêmement graves, selon le degré de dangerosité des malades sont dus chaque fois qu’est interrompu le traitement psychiatrique

Dire «que ce n’est pas aider le malade que de le dire malade», revient à dire qu’il ne faut pas appeler un chat un chat, la médecine n’a pas pour fonction les guérisons miraculeuses.

Dire «qu’il il n’est pas toujours en crise et donc il peut entre deux crises assister à un procès», est un non sens

Sous l’effet de la prise de médicament, le prévenus est en effet conscient - donc n’est plus comme au moment des faits ''dépourvu de tout sens moral''

reconnaître ''son délit'', ce qu’il ferait volontiers, compte tenu de ''sa moralité'' obtenue parce qu’il est assujetti à un traitement...

Ce n’est pas la tenue d’un procès, ce qui importe c’est une enquête menée à son terme, pour vérifier s’il n’y a pas d’autres responsabilités ''ayant favorisé'' le passage à l’acte du malade - cela est dû aux victimes

S’il y avait d’autres responsabilités d’établies, là (en effet) il pourrait et ce serait légitime se tenir un procès pour juger du degré de responsabilité des personnes qui elles ne sont pas malades

Les victimes sont en droit d’attendre cela

Crab

 

22.11.2007

Jacquot le croquant

 

Crocodile et du Renard (Du)

Le Crocodile méprisait le Renard, et ne lui parlait que de sa noble extraction. " Faquin, lui disait-il d'un ton arrogant, je te trouve bien hardi d'oser te faufiler avec moi. Sais-tu bien qui je suis ? Sais-tu que ma noblesse est presque aussi ancienne que le monde ? - Et comment pourrez-vous me prouver cela ? répliqua l'autre fort surpris. - Très-aisément, reprit le Crocodile. Apprends que dans la guerre des géants, quelques-uns d'entre les dieux prirent la fuite, et vinrent, transformés en Crocodiles, se cacher au fond du Nil. C'est de ceux-là dont je descends en droite ligne. Mais toi, misérable, d'où viens-tu ? En vérité, repartit le Renard, c'est ce que je ne sais point, et ce que je n'ai jamais su. Croyez, Seigneur Crocodile, que je suis beaucoup plus en peine de savoir où je vais, que d'apprendre d'où je viens"

Esope

 

Crocodile et de la juge (De la)

 

Le crocodile méprisait la juge, et ne lui parlait que de sa noble extraction. «Coquine, lui dit-il d’un ton arrogant, je te trouve bien hardie d’oser te faufiler dans les affaires de la Mairie de Paris. Sais-tu qui je suis? Sais tu que ma notoriété est presque aussi ancienne que le monde?»

 

Et comment pourrez-vous me prouver cela? Répliqua la juge fort surpris

«Très aisément,[ répliqua le crocodile], apprend que dans la guerre des candidats, quelques uns face à la montée du FN prirent la fuite, et vinrent transformés en crocodiles me faire élire avec plus de quatre vingt deux pour cent des voix - c'est de ceux-là dont je descends en droite ligne - Mais toi, misérable coquine, d'où viens-tu?»

 

«En vérité, [repartit la finaude], c'est ce que je ne sais point, et ce que je n'ai jamais su. Croyez, Seigneur Crocodile, bien que je sois beaucoup plus en peine de savoir où je vais, j’y parviendrais, plutôt que d'apprendre d'où je viens»

 

Mille remerciements à Esope – Crab

 

13.12.2007

Colonna

 

Un avocat de Colonna, lors de sa plaidoirie - «Ne faites pas de Colonna un Dreyfus corse»

 

Entendre cela dans la bouche du défendeur d’un nationaliste c’est un non sens inacceptable - il n’y à pas plus xénophobe et raciste que le nationalisme identitaire de cette minorité de Corse

Crab

 

14.12.2007

 

Dérision.

Dans les couloirs du Palais de Justice, les proches d’Yvan Colonna s’insurgent contre la décision des juges.

.

Se sont-ils insurgés après le lâche assassinat du Préfet ?

Fut-il le préciser, à nouveau ; d’une balle tirée dans son dos par de potentiels futurs martyrs de « la cause Corse » ? (Tenir compte des guillemets).

A proximité du tribunal d’Ajaccio, un bâton de dynamite a par ailleurs été lancé en direction d’un fourgon de CRS sans faire de dégâts. A Bastia, des pneus et des conteneurs à ordure ont été brûlées près du palais de justice. Le calme est revenu vers 21 heures. Source, Libération.

Michèle Alliot-Marie a dénoncé ces attentats «contraires à l’éthique, et au sens de l’honneur des Corses». Et d’ajouter ; «Ces actes sont indignes de la République».

 

Ah oui!!! Il aurait donc toutes sortes de sens de l’honneur - Un sens Corse et d’autres ceux [ou celui] des autres.

Comment s’en sortir, comment éradiquer toutes les formes d’extrémisme ou de terrorisme, quand successivement, quelque soit l’affaire ou les dérives de toutes origines, depuis des années, les ministres les uns après les autres et aujourd’hui par mimétisme de l’ex ministre de l’intérieur devenu depuis chef de l’État accumulent les non sens sémantique?

Ce qui caractérise ce pouvoir c’est de plus en plus l’improvisation et l’amateurisme poussé à son paroxysme comme en témoigne toutes les confusions ou contradiction observées, ces temps derniers, à propos des Droits de l’Homme

 

Et qu’ose déclarer ces prétendus nationalistes, ces ennemis de la Démocratie qui ont le culot de se faire passer pour victime comme ils disent, ''d’une dictature'', celle de la France

 

Citation

«Jean-Philippe Antolini, porte-parole du Comité anti-répression avait prévenu : «Ce verdict inique ne peut être que très mal accueilli en Corse. Il sera très mal vécu. Nous avons eu des justiciers qui ont rendu une vengeance d’Etat. C’est un véritable scandale d’Etat que nous ne tolérerons pas». Le Comité anti-répression a appelé les nationalistes à se réunir lundi à Corte pour «apporter une réponse à la hauteur de la provocation. «Je pense que nous allons vers des tensions nouvelles», a pour sa part déclaré Jean-Christophe Angelini, élu autonomiste à l’Assemblée de Corse. Source Libération

 

Qu’un élus Corse se permettent de dire

«Je pense que nous allons vers des tensions nouvelles», au lieu, justement pour éviter tout acte irresponsable, de rappeler avec force que la France est une démocratie, que la Justice est indépendante, il devrait être aussitôt être destitué, pour incitation à la haine et à la violence

 

Comment peut-on parler d’un procès politique, quand dans une démocratie un groupe décide de d’assassiner un représentant de l’Etat?

 

Qui à armer Colonna, son groupe, des politiques?

Des mafieux, préoccupés ou espérant dans un avenir de prétendue indépendance de bétonner d’hôtels ou de villages de vacances la côte Corse?

Non! Non et non, ces gens qui pratiquent l’assassinat ne peuvent en aucun cas être apparentés à un mouvement dominé par un esprit de liberté

Crab

 

19:57 Publié dans Justice | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : justice, société, droit |  Facebook | | Pin it! |  Imprimer |

10/12/2007

Mythes Slaves

 MYTHES SLAVES ; Ou la femme non dépossédée par la chrétienté...

 

Pour Noël offrez un conte anti-paradis ou si vous préférez anti-sexiste à vos enfants

 

Pourquoi pas un conte slave par exemple ?

Mythes Slaves.jpg

Peinture numérique - Crab -

LES DOUZE MOIS

Par delà les montagnes couvertes de brume, de l'autre côté des profondes mers écumantes, vivait un roi qui avait un verger. Il y tenait plus que tout car dans ce verger poussait l'arbre qui donnait les pommes d'or. Une nuit vint un voleur qui en déroba quelques-unes. Le roi en fut fort bouleversé et ordonna à Ivan, son palefrenier, de monter la garde toute la nuit. La moitié de la nuit passa, puis soudain Ivan vit une oiselle descendre sur l'arbre et commencer à picorer les fruits. Il l'attrapa par la queue mais elle parvint à se libérer et à s'envoler, laissant une plume dans les mains d'Ivan. Le roi envoie Ivan à la recherche de l'oiselle magique. II n'est pas allé bien loin quand apparaît devant lui un grand loup gris qui promet de l'aider à retrouver la voleuse. Il conseille à Ivan de mélanger un peu de bière à du pain et du fromage et de répandre le tout sur le sol. Dès que les oiseaux de Feu commencent à manger, Ivan réussit à en attraper un et le met dans sa besace. Sautant sur le dos du loup, il se dépêche de rapporter sa prise au roi. Le roi a entendu parler d'une princesse, Yéléna (Hélène) la Belle, qui vit au-delà des océans. Il envoie Ivan cherché la belle jeune fille. A nouveau, le grand loup gris vient l'aider et ils partent à toute vitesse vers le palais féérique au-delà des océans. Ivan enlève la princesse et ils partent tous deux chevauchant le loup pour revenir vers le vieux roi. Mais en chemin, Ivan et Yéléna la Belle tombent amoureux. Ils confient leur dilemme au loup qui leur dit de s'en remettre à lui. De retour dans le palais du roi, le loup prend l'apparence de la princesse et Ivan le présente au roi. Ce dernier ne se tient plus de joie et convie les nobles à assister au couronnement de la nouvelle reine. Comme il se penche pour l'embrasser, il sent la truffe froide du loup. Le choc est trop rude et le roi meurt sur-le-champ. Ivan épouse Yéléna la Belle et devient roi. Quant à l'oiselle de feu, elle est relâchée et s'envole pour ne plus jamais picorer de pommes ni de pain et de fromage.

Conte Slave

 

SNEGOUROTCHKA

Snégourotchka, Jeune fille de neige, est la fille de Belle Source et Vieux Gel à nez rouge. Jusqu'à ses seize ans, elle grandit dans le royaume glacial de son père pour éviter que le regard de Yarilo, le dieu-soleil, ne se pose sur elle et la fasse fondre. À la fin d'un hiver, ses parents se rencontrent et se disputent à propos de son avenir. Sa mère veut qu'elle soit libre mais son père a peur du soleil. Finalement, ils décident de la confier à un couple âgé. Ainsi un matin, un vieillard et sa femme marchent dans la forêt enneigée et l'homme a envie de faire une « jeune fille » de neige (en russe, on ne dit pas « bonhomme » de neige). À sa grande surprise, les lèvres de la jeune fille rougissent, ses yeux s'ouvrent et elle sort de la neige : c'est une vraie jeune fille. Elle grandit, non pas de jour en jour, mais d'heure en heure. Bientôt le soleil printanier réchauffe la terre et des touffes d'herbe verte commencent à apparaître. Snégourotchka se cache du soleil, cherche la fraîcheur de l'ombre et offre ses bras tout blancs à la pluie.

Un jour, l'été venant, des jeunes filles du village l'invitent à jouer avec elles. Elle se joint à elles avec réticence pour cueillir des fleurs, chanter et danser avec les garçons du village. Elle se tient en retrait jusqu'à ce que Lei, un berger, lui joue de la flûte puis la prenne par la main et l'entraîne dans la danse. A partir de ce jour-là, il vient régulièrement la voir. Mais, bien qu'il l'aime tendrement, il ne sent pas de réciprocité dans son coeur froid. Il la quitte alors pour une villageoise.

De chagrin, Snegourotchka s'élance vers un lac au milieu de la Forêt et supplie sa mère, Lo, de lui donner un coeur d'humain. Aimer, même pour un court instant, est plus précieux que la vie éternelle avec un coeur de glace. La prenant en pitié, sa mère lui place une couronne de lys sur la tête et lui conseille de protéger son amour du regard ardent de Yarilo.

Courant à travers les arbres, Snegourotchka va trouver Lel et déclare son amour. Pendant qu'elle parle, le soleil monte dans un ciel sans nuage, dispersant les brumes de l'aube et faisant fondre les dernières neiges. Un rayon de soleil tombe sur elle et, dans un cri de douleur, elle prie Lel de jouer un dernier air de flûte. Il s'exécute tandis que le corps de la jeune Fille s'enfonce dans le sol, ne laissant qu'une couronne de lys. Une vie passe, une autre arrive. Le soleil éveille la terre glacée d'un baiser et donne naissance aux fleurs et aux plantes. Mais Lel attend que les neiges hivernales lui ramènent sa bien-aimée.

Conte Slave

 

MARIA MOREVNA

CHEVAUCHANT, LE PRINCE IVAN découvre l'armée défaite de Kachtchéï Bessmiertni. Elle a été vaincue en combat singulier par Maria Morevna (Maria des mers), la reine guerrière. Ivan continue son chemin, trouve la reine et tombe amoureux. Ils se marient. Avant de repartir guerroyer, elle lui interdit de rentrer dans une des pièces du palais. A peine s'est-elle éloignée qu'Ivan ouvre la chambre interdite et y découvre un vieil homme enchaîné dans un chaudron de fer sur un brasier rougeoyant. Pris de pitié, le prince lui donne à boire. Kachtchéi Bessmiertni retrouve immédiatement ses forces, brise ses chaînes et emporte Ivan dans son royaume. Quand Maria Moriévna apprend cela, elle part au galop à la recherche de son mari mais se fait tailler en pièces. Alors, les beaux-frères d'Ivan, un faucon, un corbeau et un aigle, arrivent à son secours et aspergent les morceaux du cadavre avec l'Eau de Vie. Le corps retrouve son intégrité et Maria reprend vie. Cette fois, avant d'aller secourir son mari, elle se met en devoir d'obtenir le seul coursier capable d'aller plus vite que l'étalon de Kachtchéï Bessmiertni. Il appartient à la Baba Yaga, la sorcière qui réside dans un au-delà fort lointain au bout de la terre. Pour y parvenir, Maria Moriévna doit traverser une rivière de feu. De trois ondulations d'une écharpe magique volée à Kachtchéï Bessmiertni, Maria Moriévna traverse la rivière de feu et parvient à la hutte de la Baba Yaga. Elle lui dit qu'elle est venue pour gagner l'un de ses coursiers. La sorcière lui donne trois jours pour rassembler les chevaux dans une prairie, et elle pourra y choisir un des plus beaux. Mais si elle échoue, sa tête prendra place sur le dernier pieu de la clôture de crânes. Maria Moriévna parvient à conduire les chevaux et s'entend dire par la reine des abeilles d'aller aux écuries et de seller une haridelle galeuse qui se vautre dans la boue. Tel est le cheval capable de faire le tour du monde en un jour. Elle s'exécute, retraverse la rivière de feu sur l'écharpe magique tandis que la Baba Yaga tombe dans le brasier et meurt brûlée. Maria Moriévna retrouve le prince Ivan et tous deux s'enfuient sur la carne devenue un fier coursier, poursuivis par Kachtchéï Bessmiertni. Le cheval de l'ogre trébuche, précipitant son cavalier à terre où il se brise le crâne. Maria l'achève de sa propre épée, brûle le corps et disperse les cendres au vent. Elle rejoint alors son royaume avec le prince pour y donner une fête à laquelle le monde entier est convié.

L OGRE Kachtchéï Bessmiertni est un personnage slave à part entière. Ce sorcier, vieillard malfaisant, a pour spécialité d'enlever les belles vierges. Emprisonné et enchaîné, souvent par une courageuse vierge guerrière (comme Maria Moriévna), il est retenu dans une chambre interdite (thématique qui rappelle l'histoire de Barbe-Bleue). Son nom Kachtchéï semble dériver de l'ancien slavon ou du turc et signifierait OS » ou « prisonnier ». Les guerres opposant les Slaves aux tribus nomades turques, parmi lesquelles les Polovtsiens et les Tartares ont laissé de nombreux noms et personnages au folklore slave.

Conte Slave

 

L’influence néfaste de la chrétienté ; tentative dérisoire de destruction d’une culture.

Dans l’actualité, Baba Yaga, sur Mezzo, fait le bonheur des enfants.

 

Un peu d’histoire

Seules des informations fragmentaires et dispersées sur les mythes et les légendes des Slaves préchrétiens sont disponibles pour se faire une idée de leurs dieux et de leur religion. On pense généralement que la croyance religieuse slave était basée sur l'existence d'esprits ou des forces mystérieuses qui régissaient le monde. Au contact des peuples étrangers, leurs croyances devinrent moins rustiques avec un anthropomorphisme des divinités qui acquirent des pouvoirs et attributions plus spécifiques.

Avec l'arrivée du christianisme, les grandes divinités Slaves ont disparu du domaine religieux, mais de nombreux éléments ont survécu dans la tradition populaire, et les rites païens ont été conservés des cérémonies religieuses et les contes des Slaves chrétiens.
C'est essentiellement aux conteurs, qui cultivèrent leur art et transmirent les histoires de génération en génération, qu'il faut attribuer la continuité du souvenir des mythes anciens. Skomorokh, ménestrels, ou colporteurs aveugles étaient accueillis dans les villages isolés, en particulier pour les longues soirées d'hiver mais persécutés par l'Eglise.
L'évocation des mythes constituait encore une distraction fort appréciée pour rompre la monotonie et animer les veillées. A noter que cette activité n'était pas réservée au peuple; elle était aussi prisée par les nobles. Dans les demeures aisées, il était de bon ton de posséder un bon conteur, même pour le tsar en personne. On dit que le premier tsar russe, Ivan le Terrible, était un fervent admirateur des légendes slaves et entretenait à sa cour trois aveugles qui se relayaient à son chevet pour l'endormir en lui racontant des histoires.
Les mythes que les nourrices serves contaient aux enfants nobles fournirent les thèmes d'innombrables chefs-d'oeuvre de la musique russe (Sadko, Snégourotchka et Le Coq d'or de Rimski-Korsakov, L'Oiseau de feu et Le Sacre du Printemps de Stravinski, Roussalka de Dvorak).

Mais les conteurs ne furent pas toujours les bienvenus.
Le tsar Alexeï Mikhailovitch, père de Pierre le Grand, les réunit tous et leur fit couper la langue. Dans un édit impérial de 1649, il était proclamé: "Beaucoup de gens croient bêtement aux rêves, au mauvais oeil et au chant des oiseaux; ils inventent des énigmes et de mythes; par leurs paroles inutiles, leurs jeun et leurs blasphèmes, ils détruisent leur âme."
De même le Russe Alexandre Nicolaievitch Afanassiev (1826 - 1871) était un grand admirateur des frères Grimm. Ce modeste employé des Archives moscovites du ministère des affaires étrangères était un écrivain érudit qui compila près de 640 textes de contes jusqu’à ce que ses démêlés avec la censure du Tsar lui fissent perdre son emploi et devenu phtisique il mourut dans la misère en 1871.

Source: mythologica.fr/slave

ecologie et habitat.jpg

Nounours - de - ; et de l'ami des enfants...

''Nounours n'est ni rose ni bleu, Nounours est l'ami des enfants''

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