16/04/2014
Le FAIT athée
Les métamorphose d'Arachné
Mythe du tissage et tissage des mythes
Ovide décrit ses doigts agiles s'affairant à toutes les étapes du travail de la laine ;
la tapisserie d'Arachné décrit la bassesse des dieux n’hésitant pas à s’animaliser pour abuser de jeunes mortelles
Le FAIT athée,
c'est l'ensemble des philosophies non matérialistes de la volonté de domination*1- qui ne font références à aucune hiérarchies artificielles : Démocrite ( 460 avant notre ère ) - Épicure ( 341-270 avant notre ère*2) - Jean Meslier, Julien Offray de La Mettrie, Locke, Gassendi, Helvétuis, D'olbach, Nietzche, R.Dawkins, M.Onfray, Alain Badiou, etc.
1 : les philosophies matérialistes de la volonté de domination se référent systématiquement à la croyance en un créateur*( * sans produire la plus petite preuve) associée à d'imaginaires arrière-mondes* ( * paradis-enfer et j'en passe pour faire court ) constituent l'essentiel de que l'on nomme : les hiérarchies artificielles
*2 Epicure : Document :
http://crab.painter.free.fr/textes/Lettre_a_Pythocles.odt
Crab 16 Avril 2014
Suites :
http://laicite-moderne.blogspot.fr/search?q=Le+stylo+de+dieu
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/0a-bibliographie/
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07/08/2011
Jeûnons sous la pluie
Le choucas est un oiseau bruyant au chant monogame...
Cit / '' Le choucas et le renard '' ; Un choucas affamé s'était perché sur un figuier ; mais voyant que les figues étaient encore vertes, il attendait qu'elles fussent mûres. Un renard, le voyant s'éterniser là, lui en demanda la raison. Quand il en fut instruit : « Tu as tort, l'ami, dit-il, de t'attacher à une espérance ; l'espérance s'entend à repaître d'illusion, mais de nourriture, non pas. » Cette fable s'applique au convoiteux – Esope
Pluie, en chinois, « yǔ », un trait horizontal, en haut – c’est le ciel. Un trait vertical qui en descend, comme un « T » majuscule – c’est l’idée de quelque chose qui tombe du ciel. Les quatre points réunis dans un carré non fermé sont tout simplement des gouttes de pluie
Mythes sacrés
Mythes réactualisés dans des buts magico-religieux par des rituels périodiques
La prière des rogations pour la pluie ( Salât Al-Istisqâ )
La prière des rogations pour la pluie se fait en cas de sécheresse et de disette. Elle est accomplie quand la pluie cesse de tomber ou quand la quantité tombée est très insuffisante. Elle peut être aussi accomplie pour que l’eau d’une rivière, d’une source ou d’un puits coule à nouveau.
Comble du ridicule, en période de sécheresse [ courant juillet dernier ], de voir des prêtres, comme dès 511 en France, demander à dieu de faire tomber la pluie
Dévotion par la suite adoptée par Rome en 816, cette rogation a pour objet de demander un un climat favorable, une protection contre les calamités et de bonnes récoltes – rien de moins...
À Sydney, il y a peu de temps de cela, un Premier ministre australien, John Howard, avait appelé la population à prier pour qu'il pleuve dans le sud-est du pays, régions où sont localisés des milliers de vergers, de vignobles et de pâturages
En Jordanie, en 2005 le ministère des Affaires religieuses de Jordanie avait demandé aux fidèles de prier un vendredi pour qu'il pleuve enfin sur le royaume, où une grave sécheresse sévissait depuis plusieurs semaines
En 2010 pendant une quinzaine de jours, les deux Grands rabbins d’Israël proclament des jours de jeûne et de prière pour demander la pluie, notamment des extraits de la liturgie de Souccot avec la prière pour la pluie
Au lieu de mobiliser les citoyens de ces pays pour décider la construction d'un canal allant de la mer Rouge à la mer Morte afin d'éviter la disparition du point d'eau le plus bas du monde
Un projet qui prévoyait notamment la construction de centrales hydro-électriques et d'usines de dessalement d'eau de mer qui fournirait de l'électricité et de l'eau potable à la Jordanie, à Israël et aux territoires palestiniens
Saviez-vous que cette étrange prière pour faire tomber la pluie, relatée dans le dossier d'Historia du 30 Juin dernier, qu'au XVIIe siècle ce sont les sorciers qui provoquaient les orages. Mais, eux, se voyaient condamner au bûcher !
Chez les natifs Hopis, la danse de la pluie consiste à demander la pluie auprès des Dieux, en cas de grande sécheresse. Les chamans de la tribu recueillent dans leur terrier des crotales, qu’ils déposent dans un récipient, puis après avoir formulé des incantations, ils effectuent une procession où ils imitent les ondulations des reptiles.
Si vous disposez d'un peu de temps, pour rechercher sur internet, vous constaterez qu'un peu partout dans le monde, à nos époques, quand ce n'est pas un '' chef religieux '', c'est un chef d'État, qui demande ou proclame de prier pour obtenir la modification climatique...faut-il se contenter dans rire... ?
Est-il nécessaire de rappeler qu'en Somalie, des islamistes font la guerre où se font la guerre, quand ce n'est pas interconfessionnel dans d'autres régions, au lieu de se préoccuper, pour vaincre la faim, d'irrigation ou de l'aménagement des territoires ?
Les aménagements territoriaux ne se font pas où sont purement et simplement ignorés, mais l'endoctrinement dans la religion est en pleine croissance – chercher l'erreur...
Dans l'actualité récente, j'ai entendu à propos du ramadan [ août 2011 ] dire par un des chefs des musulmans que le jeûne permettait l'élévation de l'âme *
Quand d'autres peuples meurent de faim, entre autres dans notre pays, au lieu de réfléchir sur le concept '' manger-santé '', des privilégiés leurs clergés en tête sacralisent le jeûne...tragique !
* l'âme une invention religieuse sans fondement...
Danse de la pluie - Harar
L'espérance
Ma vie, votre vie s'achèvera tôt ou tard par une mort définitive ; n'écoutez pas les charlatans qui vous racontent que votre vie sur terre n'est qu'un '' court passage '', pour imprimer dans votre esprit la notion perverse d'espérance
Prétendre tout contrôler, y compris ce qu'il advient après la mort, l'imprimer dans les jeunes têtes, les superstitieux ont inventé un haut avec des lendemains meilleurs pour faire de vous ici un choucas, alors que l'univers n'a ni haut ni bas
Il est plus utile d'investir l'argent public dans la recherche scientifique pour une meilleure compréhension du vieillissement de l'humain ou du cancer que dans la construction d'édifices religieux
De la mort annoncée, en accepter vraiment cette réalité, c'est toute la valeur de la vie, du présent, des relations interpersonnelles et du développement personnel qui se trouve changée
Cit / '' La mort heureuse '' : « Je suis certains qu'on ne peut être heureux sans argent. Voilà tout. Je n'aime ni la facilité ni le romantisme. J'aime à me rendre compte. Eh bien, j'ai remarqué que chez certains êtres d 'élite il y a une sorte de snobisme spirituel à croire que l'argent n'est pas nécessaire au bonheur. C'est bête, c'est faux, et dans une certaine mesure, c'est lâche » Albert Camus
Les dénis
Comprendre que notre vie est limitée dans le temps, c'est refuser de vivre moins ou un peu moins, c'est s'opposer à mettre sa vie entre parenthèse
C'est récuser le propos des textes infantiles de chaque religion, la proposition du '' vivre éternellement '' dans un '' haut '' inexistant, pour mieux exalter et vous faire partager l'esprit de sacrifice
Être vivant, doit consister à vivre le plus complètement possible et non d'arrêter de vivre, par la critique des idéologies religieuses prendre option contre toutes les formes du déni pour mieux accepter la réalité
C'est la vision religieuse qui est la forme la plus répandue du déni car elle se joue de la crédulité d'un maximum de gens
La condition humaine
Le bonheur relève de l'invention parmi les plus naïves, les moments de joies eux sont bien réels, changent parfois radicalement notre vie et sont la négation de tous les dénis qui n'attirent finalement [ les plus nombreux ] que ceux qui ont eu le sentiment de ne pas avoir complété ce qu'ils voulaient réaliser '' ou faire de leur vie '' sans s'imposer le moindre recul
C'est tellement plus facile de remplacer tout ce que l'on a pas compris ni sut faire '' dans sa vie '' par l'acception de la promesse '' de vie éternelle '' dans un fictif '' au-delà '' où miraculeusement '' le bonheur '' ne serait jamais sans lendemains désenchantés..
De cette magie, sorte d'illusion attendue, certains d'entre-nous confient en avoir découvert tardivement les effets irréparables, amertume et révolte tardive envers cette idée de sacrifice pour mériter '' une vie éternelle ''
Le dédommagement proportionnel
Dans certains cas, le travail acharné dans des conditions affreuses que le militant s'inflige pour ou au nom du bien commun sont des exemples fréquents des formes pris par le déni
Il importe en effet d'enlever de l'esprit des croyants dans les monothéismes en recourant à la réflexion critique cette idée que les souffrances actuelles sont le prix à payer pour obtenir éventuellement des récompenses nettement plus importantes car c'est bien là la superstition la plus répandue, le pilier fondamental du prosélytisme religieux diffusé par les '' clergés ''
Pourquoi...ne pas les laisser croire ?
Essentiellement à cause de leurs tentatives, persuadés de détenir la vérité, d'imposer leurs croyances sans contrepartie dans les lieux où le questionnement, le doute, la critique, la recherche ont leur place comme par exemple dans le cadre des écoles et autres lieux publics et non privés
Les '' penseurs '' mortifères
N'écoutez plus les partisans de la vingt cinquième heure, la mort, il n'est pas du tout utile d'y penser comme ils vous en font la recommandation ; oublier-là puisque vous savez qu'elle est inéluctable et la qualité de votre vie y gagnera, aura pour conséquence d'influencer, d'assurer de meilleures réponses aux besoins des citoyens et à leurs préoccupations
Crab 07 Août 2011
Suite à partir de la page,
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18/06/2011
POISSON ET SERPENT
Sumérien sans le savoir -
Le serpent est le meilleur ami de La femme
À gauche, le costume en forme de poisson apanage des prêtres exorcistes voués au dieu Ea, dieu de la Sagesse et de la Connaissance
Une manière morasse de décoder l' habit du pape, sorte de vestige du costume en forme de poisson
En revêtant cet habit, ce qui est particulièrement savoureux, le pape fait allegretto à d'anciens prêtres exorcistes du Dieu EA , [ Enki dans les textes sumériens ] '' celui qui représente sagesse et connaissance ''
Enki prince de la terre qui permis aux hommes par sa ruse , de leur faire accéder à des connaissances secrètes mais aussi de les condamner à la mortalité !
Enki qui n'est rien d'autre chez les judéo-chrétiens que le Serpent biblique du Jardin d'Éden, initiateur du mensonge, est venu corrompre l'Homme afin qu'en lui faisant manger le fruit de l'Arbre de la Connaissance, maudit de Dieu et chassé de l’état de grâce initial, prix de la connaissance et de sa liberté
Initiateur du mensonge ?
Une vue de l'esprit, de celui d'entre les rédacteurs de la bible qui aurait voulu faire de l'espèce humaine un monde de dominants et de dominés et l'expression de Friedrich Nietzsche ici prend tout son sens : « Les convictions sont des ennemies de la vérité plus dangereuses que les mensonges.»
[Humain, trop humain]
Le serpent, en principe simplement un animal, dans la fable pour le besoin de la cause [ de la moraline ], lui est attribué d'être le plus rusé des animaux comme s'il s'agissait d'un humain '' peu respectable ''
Hors j'ai plutôt tendance à penser que toute tentatives d'échapper à l'ignorance est bonne pour tous, que le serpent symboliquement est certainement plus proche positivement de la sagesse et de la prudence – connaître c'est aussi comprendre et non croire ou se satisfaire d'idées reçues
Dans cette symbolique, dans cette histoire, le serpent s'adresse à la femme, au seul être qui pense, Adam ne dit mot et ne fera que suivre...
Faire d'Ève un être qui pense, c'est assez cocasse quand on connait la suite de la fable, à l'évidence ce court passage est sorti de la plume de son auteur très probablement à l'insu de son plein gré
Le Serpent est un symbole universel que l'on peut retrouver dans de nombreux mythes et cultures. Loin de cette image maléfique que lui attribue les judéo-chrétiens, il incarne aussi l'immortalité, l'infini, et les forces sous-jacentes menant à la création de la Vie
Quelques citations
Une légende chinoise veut qu’un serpent blanc ait pris une forme féminine, épousé un homme et lui ait enfanté un fils qui devint un grand sage
Dans la légende de Gilgamesh, héros assyrien dont la quête de l’immortalité est célèbre, c’est le serpent qui vole la plante de vie et qui rajeunit
Dans la mythologie grecque, le serpent était un attribut des Furies qui tourmentaient les méchants
Asclépios, le dieu de la médecine, est souvent représenté avec un serpent dont le venin peut devenir un médicament
Mercure, le messager des dieux, est connu avec son caducée, entrelacé de deux serpents, qui est devenu un symbole de paix
Ouroboros, le Serpent qui se mord la queue (symbole d’auto fécondation et d’éternel recommencement)
Quetzalcóatl
Quetzalcóatl, le serpent à plumes, qui serait allé dans le monde souterrain pour y créer le cinquième monde de l'humanité.
Dans une optique plus chamaniste, nous avons des serpents entrelacés qui représenteraient la molécule d'ADN (porteuse de connaissance et d'information).
Dans la culture aborigène, le Serpent Arc-en-Ciel joue également un rôle important dans le Temps des Rêves.
Ect...la liste des citations n'est pas exhaustive...
Fin des citations
Je dirais que le serpent associe la sagesse et la science pour mieux appréhender la condition de l'être humain [ de l'homme ]
Cependant le serpent est synonyme de Diable dans la religion de Benoit XVI !
Paradoxal n'est ce pas...certes mais seulement du point de vue de sa religion - Crab – 18 Juin 201
Suite sur les pages
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10/12/2007
Mythes Slaves
MYTHES SLAVES ; Ou la femme non dépossédée par la chrétienté...
Pour Noël offrez un conte anti-paradis ou si vous préférez anti-sexiste à vos enfants
Pourquoi pas un conte slave par exemple ?
Peinture numérique - Crab -
LES DOUZE MOIS
Par delà les montagnes couvertes de brume, de l'autre côté des profondes mers écumantes, vivait un roi qui avait un verger. Il y tenait plus que tout car dans ce verger poussait l'arbre qui donnait les pommes d'or. Une nuit vint un voleur qui en déroba quelques-unes. Le roi en fut fort bouleversé et ordonna à Ivan, son palefrenier, de monter la garde toute la nuit. La moitié de la nuit passa, puis soudain Ivan vit une oiselle descendre sur l'arbre et commencer à picorer les fruits. Il l'attrapa par la queue mais elle parvint à se libérer et à s'envoler, laissant une plume dans les mains d'Ivan. Le roi envoie Ivan à la recherche de l'oiselle magique. II n'est pas allé bien loin quand apparaît devant lui un grand loup gris qui promet de l'aider à retrouver la voleuse. Il conseille à Ivan de mélanger un peu de bière à du pain et du fromage et de répandre le tout sur le sol. Dès que les oiseaux de Feu commencent à manger, Ivan réussit à en attraper un et le met dans sa besace. Sautant sur le dos du loup, il se dépêche de rapporter sa prise au roi. Le roi a entendu parler d'une princesse, Yéléna (Hélène) la Belle, qui vit au-delà des océans. Il envoie Ivan cherché la belle jeune fille. A nouveau, le grand loup gris vient l'aider et ils partent à toute vitesse vers le palais féérique au-delà des océans. Ivan enlève la princesse et ils partent tous deux chevauchant le loup pour revenir vers le vieux roi. Mais en chemin, Ivan et Yéléna la Belle tombent amoureux. Ils confient leur dilemme au loup qui leur dit de s'en remettre à lui. De retour dans le palais du roi, le loup prend l'apparence de la princesse et Ivan le présente au roi. Ce dernier ne se tient plus de joie et convie les nobles à assister au couronnement de la nouvelle reine. Comme il se penche pour l'embrasser, il sent la truffe froide du loup. Le choc est trop rude et le roi meurt sur-le-champ. Ivan épouse Yéléna la Belle et devient roi. Quant à l'oiselle de feu, elle est relâchée et s'envole pour ne plus jamais picorer de pommes ni de pain et de fromage.
Conte Slave
SNEGOUROTCHKA
Snégourotchka, Jeune fille de neige, est la fille de Belle Source et Vieux Gel à nez rouge. Jusqu'à ses seize ans, elle grandit dans le royaume glacial de son père pour éviter que le regard de Yarilo, le dieu-soleil, ne se pose sur elle et la fasse fondre. À la fin d'un hiver, ses parents se rencontrent et se disputent à propos de son avenir. Sa mère veut qu'elle soit libre mais son père a peur du soleil. Finalement, ils décident de la confier à un couple âgé. Ainsi un matin, un vieillard et sa femme marchent dans la forêt enneigée et l'homme a envie de faire une « jeune fille » de neige (en russe, on ne dit pas « bonhomme » de neige). À sa grande surprise, les lèvres de la jeune fille rougissent, ses yeux s'ouvrent et elle sort de la neige : c'est une vraie jeune fille. Elle grandit, non pas de jour en jour, mais d'heure en heure. Bientôt le soleil printanier réchauffe la terre et des touffes d'herbe verte commencent à apparaître. Snégourotchka se cache du soleil, cherche la fraîcheur de l'ombre et offre ses bras tout blancs à la pluie.
Un jour, l'été venant, des jeunes filles du village l'invitent à jouer avec elles. Elle se joint à elles avec réticence pour cueillir des fleurs, chanter et danser avec les garçons du village. Elle se tient en retrait jusqu'à ce que Lei, un berger, lui joue de la flûte puis la prenne par la main et l'entraîne dans la danse. A partir de ce jour-là, il vient régulièrement la voir. Mais, bien qu'il l'aime tendrement, il ne sent pas de réciprocité dans son coeur froid. Il la quitte alors pour une villageoise.
De chagrin, Snegourotchka s'élance vers un lac au milieu de la Forêt et supplie sa mère, Lo, de lui donner un coeur d'humain. Aimer, même pour un court instant, est plus précieux que la vie éternelle avec un coeur de glace. La prenant en pitié, sa mère lui place une couronne de lys sur la tête et lui conseille de protéger son amour du regard ardent de Yarilo.
Courant à travers les arbres, Snegourotchka va trouver Lel et déclare son amour. Pendant qu'elle parle, le soleil monte dans un ciel sans nuage, dispersant les brumes de l'aube et faisant fondre les dernières neiges. Un rayon de soleil tombe sur elle et, dans un cri de douleur, elle prie Lel de jouer un dernier air de flûte. Il s'exécute tandis que le corps de la jeune Fille s'enfonce dans le sol, ne laissant qu'une couronne de lys. Une vie passe, une autre arrive. Le soleil éveille la terre glacée d'un baiser et donne naissance aux fleurs et aux plantes. Mais Lel attend que les neiges hivernales lui ramènent sa bien-aimée.
Conte Slave
MARIA MOREVNA
CHEVAUCHANT, LE PRINCE IVAN découvre l'armée défaite de Kachtchéï Bessmiertni. Elle a été vaincue en combat singulier par Maria Morevna (Maria des mers), la reine guerrière. Ivan continue son chemin, trouve la reine et tombe amoureux. Ils se marient. Avant de repartir guerroyer, elle lui interdit de rentrer dans une des pièces du palais. A peine s'est-elle éloignée qu'Ivan ouvre la chambre interdite et y découvre un vieil homme enchaîné dans un chaudron de fer sur un brasier rougeoyant. Pris de pitié, le prince lui donne à boire. Kachtchéi Bessmiertni retrouve immédiatement ses forces, brise ses chaînes et emporte Ivan dans son royaume. Quand Maria Moriévna apprend cela, elle part au galop à la recherche de son mari mais se fait tailler en pièces. Alors, les beaux-frères d'Ivan, un faucon, un corbeau et un aigle, arrivent à son secours et aspergent les morceaux du cadavre avec l'Eau de Vie. Le corps retrouve son intégrité et Maria reprend vie. Cette fois, avant d'aller secourir son mari, elle se met en devoir d'obtenir le seul coursier capable d'aller plus vite que l'étalon de Kachtchéï Bessmiertni. Il appartient à la Baba Yaga, la sorcière qui réside dans un au-delà fort lointain au bout de la terre. Pour y parvenir, Maria Moriévna doit traverser une rivière de feu. De trois ondulations d'une écharpe magique volée à Kachtchéï Bessmiertni, Maria Moriévna traverse la rivière de feu et parvient à la hutte de la Baba Yaga. Elle lui dit qu'elle est venue pour gagner l'un de ses coursiers. La sorcière lui donne trois jours pour rassembler les chevaux dans une prairie, et elle pourra y choisir un des plus beaux. Mais si elle échoue, sa tête prendra place sur le dernier pieu de la clôture de crânes. Maria Moriévna parvient à conduire les chevaux et s'entend dire par la reine des abeilles d'aller aux écuries et de seller une haridelle galeuse qui se vautre dans la boue. Tel est le cheval capable de faire le tour du monde en un jour. Elle s'exécute, retraverse la rivière de feu sur l'écharpe magique tandis que la Baba Yaga tombe dans le brasier et meurt brûlée. Maria Moriévna retrouve le prince Ivan et tous deux s'enfuient sur la carne devenue un fier coursier, poursuivis par Kachtchéï Bessmiertni. Le cheval de l'ogre trébuche, précipitant son cavalier à terre où il se brise le crâne. Maria l'achève de sa propre épée, brûle le corps et disperse les cendres au vent. Elle rejoint alors son royaume avec le prince pour y donner une fête à laquelle le monde entier est convié.
L OGRE Kachtchéï Bessmiertni est un personnage slave à part entière. Ce sorcier, vieillard malfaisant, a pour spécialité d'enlever les belles vierges. Emprisonné et enchaîné, souvent par une courageuse vierge guerrière (comme Maria Moriévna), il est retenu dans une chambre interdite (thématique qui rappelle l'histoire de Barbe-Bleue). Son nom Kachtchéï semble dériver de l'ancien slavon ou du turc et signifierait OS » ou « prisonnier ». Les guerres opposant les Slaves aux tribus nomades turques, parmi lesquelles les Polovtsiens et les Tartares ont laissé de nombreux noms et personnages au folklore slave.
Conte Slave
L’influence néfaste de la chrétienté ; tentative dérisoire de destruction d’une culture.
Dans l’actualité, Baba Yaga, sur Mezzo, fait le bonheur des enfants.
Un peu d’histoire
Seules des informations fragmentaires et dispersées sur les mythes et les légendes des Slaves préchrétiens sont disponibles pour se faire une idée de leurs dieux et de leur religion. On pense généralement que la croyance religieuse slave était basée sur l'existence d'esprits ou des forces mystérieuses qui régissaient le monde. Au contact des peuples étrangers, leurs croyances devinrent moins rustiques avec un anthropomorphisme des divinités qui acquirent des pouvoirs et attributions plus spécifiques.
Avec l'arrivée du christianisme, les grandes divinités Slaves ont disparu du domaine religieux, mais de nombreux éléments ont survécu dans la tradition populaire, et les rites païens ont été conservés des cérémonies religieuses et les contes des Slaves chrétiens.
C'est essentiellement aux conteurs, qui cultivèrent leur art et transmirent les histoires de génération en génération, qu'il faut attribuer la continuité du souvenir des mythes anciens. Skomorokh, ménestrels, ou colporteurs aveugles étaient accueillis dans les villages isolés, en particulier pour les longues soirées d'hiver mais persécutés par l'Eglise.
L'évocation des mythes constituait encore une distraction fort appréciée pour rompre la monotonie et animer les veillées. A noter que cette activité n'était pas réservée au peuple; elle était aussi prisée par les nobles. Dans les demeures aisées, il était de bon ton de posséder un bon conteur, même pour le tsar en personne. On dit que le premier tsar russe, Ivan le Terrible, était un fervent admirateur des légendes slaves et entretenait à sa cour trois aveugles qui se relayaient à son chevet pour l'endormir en lui racontant des histoires.
Les mythes que les nourrices serves contaient aux enfants nobles fournirent les thèmes d'innombrables chefs-d'oeuvre de la musique russe (Sadko, Snégourotchka et Le Coq d'or de Rimski-Korsakov, L'Oiseau de feu et Le Sacre du Printemps de Stravinski, Roussalka de Dvorak).
Mais les conteurs ne furent pas toujours les bienvenus.
Le tsar Alexeï Mikhailovitch, père de Pierre le Grand, les réunit tous et leur fit couper la langue. Dans un édit impérial de 1649, il était proclamé: "Beaucoup de gens croient bêtement aux rêves, au mauvais oeil et au chant des oiseaux; ils inventent des énigmes et de mythes; par leurs paroles inutiles, leurs jeun et leurs blasphèmes, ils détruisent leur âme."
De même le Russe Alexandre Nicolaievitch Afanassiev (1826 - 1871) était un grand admirateur des frères Grimm. Ce modeste employé des Archives moscovites du ministère des affaires étrangères était un écrivain érudit qui compila près de 640 textes de contes jusqu’à ce que ses démêlés avec la censure du Tsar lui fissent perdre son emploi et devenu phtisique il mourut dans la misère en 1871.
Source: mythologica.fr/slave
Nounours - de - ; et de l'ami des enfants...
''Nounours n'est ni rose ni bleu, Nounours est l'ami des enfants''
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Crab
13:03 Publié dans 50 Conte Mythes Slaves | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : enfant, femme, chrétienté, mythes, société | Facebook | | | Imprimer |