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21/07/2015

Freedom

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Vision du féminisme par un journal satirique de 1909

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Selon Mona Eltahawy « Le féminisme n’est pas une importation occidentale » - pour ma part j'en suis parfaitement convaincu car, dans un pays, il ne peut y avoir de liberté sans passer par le féminisme universel

 

Piqûre de rappel - le féminisme universel :

Une femme fait ce qu'elle veut quand elle veut – autant dire libre d'avoir une vie sexuelle ou affective y compris en dehors du mariage ou avant un éventuel mariage non contraint – et, financièrement indépendante des hommes

 

Dans '' Jeune Afrique '' Leïla Slimani interroge Mona Eltahawy :

Dans le monde musulman, les modes de vie ont évolué et les pratiques sexuelles également. Mais les lois restent très conservatrices. Croyez-vous à une révolution sexuelle dans la région ?

La situation est très complexe. En Égypte, j’ai créé un groupe de soutien où je reçois de nombreuses jeunes femmes célibataires. La plupart n’ont jamais eu de relations sexuelles. Elles vivent encore chez leurs parents et n’ont aucune intimité. Le sexe représente un danger pour elles car elles ont rarement accès à la contraception. Et puis beaucoup de femmes ne savent pas comment fonctionne leur corps, elles n’ont reçu aucune éducation sexuelle. Malgré tout cela, une minorité assume le fait de perdre sa virginité avant le mariage. Nous avons besoin de ces minorités pour faire avancer les choses. J’admire beaucoup la militante marocaine Khadija Ryadi, qui lutte pour la dépénalisation des relations sexuelles hors mariage. Son raisonnement est simple : les adultes consentants ont le droit d’avoir des relations sexuelles, cela fait partie des droits de l’homme. Les lois dans ce domaine sont absolument absurdes. Dans nos pays, il est par exemple plus grave de violer une femme vierge que non vierge. C’est aberrant !

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Mona Eltahawy en colère contre un Occident qu’elle juge trop lâche et des conservateurs obsédés par la pureté et le corps des femmes : « La misogynie tue », dit-elle

 

Cependant Mona Eltahawy, néanmoins est enthousiaste et optimiste, elle a porté le voile pendant neuf ans avant de le jeter dans les poubelles de l'histoire de la phallocratie - précise qu'elle à dû attendre la trentaine pour assumer sa vie sexuelle quand en France le premier rapport sexuel en dehors ou avant un projet de mariage se situe ( en moyenne ) aux environs de quinze - seize ans - malgré tout reste persuadée pour les femmes de la nécessaire émancipation individuelle tout en imaginant des lendemains meilleurs pour celles de confession musulmane

 

Dans son livre elle cite une phrase d'Audre Lordre :« Le silence ne nous sauvera pas. Comment briser la loi du silence qui pèse sur les femmes dans le monde musulman ? »

 

En France, durant ses périodes de gouvernance la droite influencée par ses extrémistes catholiques n'apas sut aller jusqu'au bout d'une interdiction totale des phallocrates voiles islamiques alors qu'à ces époques nul politique ne pouvait ignorer que les voiles sont des marqueurs de l'inégalité entre femmes et de l'inégalité entre femmes et hommes, autant de voiles symboles de la suprématie de l'homme sur les femmes, tous autant les uns que les autres sans le moindre rapport avec la religion - il faut dire qu'à l'exception de Robert Badinter qui, en dernier lieu, déploya beaucoup d'efforts pour obtenir l'interdiction du voile intégral, périodes ou l'absence de la gauche fut remarquable, qui pourrait s'en étonner quand on sait, depuis longtemps déjà,qu'il n'est plus pensable, vis à vis des idéologies musulmanes rétrogrades, de compter sur une gauche et des écolos dont la lâcheté n'est plus à démontrer pour comprendre que tant que cette classe politique semaintiendra au pouvoirles enfoulardées « volontaires » ne manqueront pas encore pendant longtemps de perpétuer la domination masculine sur l'ensemble des femmes issues de familles qui se déclarent «  musulmanes »

 

Mona Eltahawy interpelle les pays occidentaux, ils doivent cesser de se cacher derrière la peur d’être taxés d’islamophobie et imposer des conditions, notamment à l’Arabie saoudite, pays qu'elle compare à l'Afrique du Sud au temps de l'apartheid racial – Les Saoudiens, dit-elle, pratiquent un apartheid basé sur le genre...

 

Demande bien naïve, on a vu l'ex-ministre des affaires étrangères européenne scandaleusement affublée d'un voile en Iran quand Michèle Obama, nettement plus affûtée que son Président de mari qui lui au Caire dans son '' discours dit du Caire '' avait quasiment justifié le port du voile, de son coté se rendait non voiléelors d'un déplacement en Arabie Saoudite, très normalement habillée en femme, habilléecomme sait le faire toute femmelibre dans sa tête - un événement qui n'avait pas manqué de scandaliser les fous du dieu musulman, grandsvociférateurs patentés d'un pays où il est banal et de bon ton au quotidien d'outrager les femmes

 

[ Question : au regard de ce que l'on sait sur l'Arabie Saoudite, comment se fait-il que « nos musulmans modérés de France » se rendent en pèlerinage à la Mecque ? Pourquoi les associations*1 « antiracistes » ou des droits de l'homme n'appellent pas à boycotter ce pays ?- ( *l. : les mêmes associations qui, par ailleurs, prônent de boycotter les produits en provenance d'Israël une démocratie qui comme en France n'emprisonne pas les athées ni n'appelle à les assassineret fiche la paix aux femmes) - chercher l'erreur ! ]

 

Mona Eltahawy rappelle : '' Lorsque la ministre des Affaires étrangères suédoise a critiqué la justice saoudienne, elle a subi une pression terrible de la part des milieux d’affaires de son pays. Encore une fois, les femmes sont sacrifiées sur l’autel de l’argent !'', dit-elle

Ceci dit à ma connaissance, la ministre Suédoise, bien dans sa tête, est restée indifférente aux allégations de ce milieuxd'excités du porte-monnaie – et ne s'est pas, joli camouflet, cerise sur le gâteau,embarrassée d'excuses

 

Mona Eltahawy fait observer : '' j’ai lu beaucoup de livres sur le féminisme. J’ai trouvé les mots qui me manquaient, j’ai découvert toute une littérature dont je n’imaginais pas l’existence. Ces livres ont été un moyen pour moi de progresser, de m’émanciper. C’était en même temps très effrayant, car je savais qu’après avoir découvert tout ça je ne pouvais faire de retour en arrière et revenir à mon ignorance rassurante. À l’époque de mes 19 ans, j’avais le sentiment de n’avoir aucun pouvoir, je portais le foulard, je subissais le poids de la culpabilité et de la honte. J’ai écrit ce livre pour cette Mona de 19 ans, et pour toutes les jeunes filles qui cherchent des mots ''

 

Son livre est sorti en anglais en Égypte et aux États-Unis

'' J’ai reçu, dit-elle des messages extrêmement enthousiastes de femmes qui m’ont remerciée d’avoir raconté mon histoire. Quand elles commencent à parler d’elles, de leur intimité, les femmes se rendent compte qu’elles ont été silencieuses pendant trop longtemps. Ce silence nous isole. En partageant, on prend conscience qu’on n’est pas les seules à ressentir telle chose ou à traverser telle épreuve ''

 

Suites :

http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/06/mona-eltahawy_24.html

ou sur

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2015/06/24/mona-eltahawy-5645168.html

 

Féminisme universel - 2015 -

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2015/06/06/feminisme-universel-2015-5635134.html

Crab – 21 Juillet 2015

 

24/06/2015

Mona Eltahawy

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Mona Eltahawy, féministe égyptienne : la révolution par le sexe

 

FEMMES DU MONDE - Chaque semaine, Karen Lajon, grand reporter au JDD, revient sur le parcours exceptionnel ou peu ordinaire de femmes du monde. Cette semaine, elle a rencontré la féministe égyptienne Mona Eltahawy qui balaie d'un revers de la main le port du voile.

 

'' J’ai porté le foulard pendant neuf ans. Il m’aura fallu huit années pour l’enlever." A regarder aujourd’hui Mona Eltahawy, on imagine aisément le chemin parcouru. Tout est à la limite de la démesure, de l’outrage. Cheveux exagérément rouges, bagues à la taille disproportionnée, jupe bien courte et énormes tatouages sur les deux avant-bras.

 

L’écrivain, féministe et activiste égyptienne assume désormais un look de hipster globalisé que l’on voit dans toutes les grandes capitales de ce monde. Mona est enfin Mona, une quadragénaire en accord avec elle-même, et en guerre contre les islamos de tout poil, une vie enfin aboutie qu’elle raconte dans un livre cri du cœur, Foulards et Hymens, et qui appelle à la révolution sexuelle dans le monde arabe

 

« Surtout ne pas aller plus loin, surtout ne pas débattre du fait que le voile aussi sexualise les femmes »

 

Sexe et bout de tissu

Et tout ça à cause d’un bout de tissu. Ce fameux bout de tissu que le père de la révolution iranienne, Rouhollah Khomeini, avait pourtant cessé d'imaginer qu’il pourrait l’imposer au-delà des frontières de l’Iran. Quelle victoire post-mortem pour ce vieux religieux qui, en fuite en Turquie, n’envisageait pas la place des femmes autre part que dans leur cuisine et qui, une fois rentré à Téhéran, comprit que la révolution ne se gagnerait pas sans elles. C’est une autre révolution à laquelle aspire l’égyptienne Mona. Une révolution basée sur un concept honni de tous les mollahs, émirs, cheikhs et consorts : le sexe! Ce truc aphrodisiaque, réservé à la gent masculine ici-bas et dans l’au-delà. Allez donc concurrencer cet objectif sucré que de posséder 70 vierges une fois au ciel! Mona Eltahawy a au moins cette honnêteté, celle de dire que ce fameux bout de tissu est bel et bien un véritable enjeu dans la planète arabo-musulmane.

 

Le voile plus important que l’individu

D’où cet affront, qu’elle fit un jour, en le laissant échouer sur un lit quelque part dans sa mémoire. "J’ai fini par l’enlever pour deux raisons. J’ai cessé de croire à ce type d’obligation religieuse, et puis le souffle du vent dans mes cheveux me manquait. Je ne me reconnaissais plus face à mon miroir. Je voulais réconcilier l’extérieur et l’intérieur. Je comprenais enfin que le voile était devenu plus important que la personne en elle-même, plus important que ce que j’étais véritablement." 

 

« Alors ma question aujourd’hui est : pourquoi c’est plus facile de le mettre que de l’ôter ? »

Mais ce fut plus facile de le mettre que de l’enlever. "Alors ma question aujourd’hui est : pourquoi c’est plus facile de le mettre que de l’ôter? Et la seule réponse que j’apporte c’est qu’on ne parle pas de ce sujet avec honnêteté. La question du port du voile tourne toujours autour de cette idée que c’est mon choix et parlons plutôt de l’Occident et de la façon dont les femmes sont sexualisées. Et là, bien sûr, la conversation s’achève. Surtout ne pas aller plus loin, surtout ne pas débattre du fait que le voile aussi sexualise les femmes."

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Mona découvre le féminisme

Comment devient-on alors féministe, en recouvrant ses cheveux? Difficile au début, voire impossible. Lorsqu’elle habite avec ses parents en Arabie Saoudite, elle choisit le chemin opposé. Elle se préserve pour Dieu, elle s’efface du regard des hommes. Mais la réalité l’emporte. Les femmes autour d’elle souffrent. "J’avais dix-neuf ans et je me suis rendu compte que j’étais féministe avant de tomber sur le mot 'féminisme' dans une bibliothèque. J’ai alors tenté de concilier les deux : le voile et le féminisme." Pas facile. Prenez son séjour en Angleterre. "Il m’a fallu porter le voile à longueur de journée pour pouvoir respecter les règles que je m’étais fixées. Je suffoquais." Mais elle s’en sort encore. "Si une femme avait le droit de porter une minijupe, sûrement que j’avais, moi, le droit de choisir de porter ou non un foulard. Une décision qui ne pouvait que témoigner de mon indépendance d’esprit et affirmer mon féminisme." Le retour en Egypte sonnera le glas de ce féminisme bancal.

 

« J’ai tenté de concilier les deux : le voile et le féminisme. »

Mona comprend que porter le hidjab est une occupation à plein temps. Elle ressent très fortement qu’elle n’est devenue qu’un voile. La rencontre avec des féministes égyptiennes et une anecdote scellent le sort de ce bout de tissu. Une voisine de sa mère se rassure en disant que tant que Mona porte le voile, elle pourra toujours trouver un mari. La jeune femme s’en débarrasse. "Ma propre révolution féministe a lentement mûri, elle a fait le tour du monde avec moi."

 

Révolution sexuelle

Elle l’incarne à elle toute seule. Elle affiche désormais son corps avec ostentation. Mais elle a dû batailler avec elle-même. Au début, elle a refusé de paraître belle, soucieuse de cette modestie fantasmée et imposée aux femmes par des hommes frustrés. Puis peu à peu, les fils de sa prison se sont défaits. Mona a fini par montrer tout ce qu’elle cachait auparavant. Aujourd’hui, elle parle sans gêne de son mariage avec un Américain. "Deux ans, et jamais je ne me remarierai", dit-elle en riant, le son de sa voix aussi rauque que celui des belles italiennes. Elle concède un amant égyptien avec lequel il fut plus facile de communiquer sans presque communiquer, "parce que de la même culture." Elle compare volontiers cet amour-là à celui  partagé avec les mâles occidentaux. "C’est plus fatiguant parce que justement  il faut expliquer les différences culturelles, mais en même temps c’est peut-être moins intense donc moins pesant."

 

Liberté de parole, liberté de son corps, de parler de son corps, Mona Eltahawy a fait sa révolution. Celle de son âme, de son sexe, désormais elle veut réveiller les femmes du monde arabo-musulman, mais sans jamais se faire dicter quoique ce soit. "Je revendique mon droit au plaisir de la chair, mon droit aux relations sexuelles intra- et extra-conjugales. La révolution politique et sociale passe par la révolution sexuelle." Minoritaire, Mona? Oui, bien sûr. "Révolution est mon mot préféré. Et il n’y a jamais eu une révolution dans le monde qui n’est été menée par la majorité. De façon générale, les gens privilégient toujours le consensus ou le statu quo parce qu’ils se sentent à l’abri. Donc oui, j’appartiens à une minorité qui veut faire bouger les choses et j’en suis très fière."

Foulards et hymens de Mona Eltahawy, Editions Belfond

 

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Source de l'article : Karen Lajon - leJDD.fr

http://www.lejdd.fr/International/Maghreb/Mona-Eltahawy-feministe-egyptienne-la-revolution-par-le-sexe-738332

 

Suites

 

Poser nue pour le meilleur

http://laicite-moderne.blogspot.fr/2011/11/poser-nue-pour-le-meilleur.html

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http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2011/11/17/poser-nue-pour-le-meilleur.html

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Piqûre de rappel

http://laicite-moderne.blogspot.fr/search?q=La+cause+des+femmes

ou sur

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/piqure-de-rappel/

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Femmes d'Égypte

http://laicite-moderne.blogspot.fr/2012/12/femmes-d-egypte.html

ou sur

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2012/12/11/femmes-d-egypte.html

 

 

 

 

 

19/06/2015

Iran - Turquie

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[ Identité : Tête réduite, mutilée par le voile,quand une femme subit ou s'approprie les codes de la phallocratie - à ses cotés non voilée, naturelle - radieuse - s'agit-il vraiment de la même femme ? - Crab - ]

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De nombreuses iraniennes enlèvent leur voile en symbole de liberté depuis 2014. Aujourd’hui, le groupe My Stealthy Freedom ne cesse de drainer des photos de femmes dévoilant leurs cheveux.

 

Le port du voile est obligé pour les femmes en Iran. En 2014, Masih Alinejad, journaliste iranienne, ouvre une page Facebook où les iraniennes sont invitées à partager des photos les montrant sans hijab dans un espace public. Elle avait débuté seule, depuis Londres, et après avoir reçu un grand nombre de photos, elle décide de fonder un groupe un ligne intitulé « My Stealthy Freedom » (« Ma liberté furtive »). Selon la créatrice, il a même permis d’ouvrir un débat sur le port du voile imposé en Iran. La journaliste s’est exprimée à ce sujet :

« Pendant trente-six ans, le gouvernement a dit que porter le hijab était un devoir religieux. C’est pourquoi montrer ses cheveux peut être puni d’une amende, de coups de fouet ou d’une peine d’emprisonnement. En un an, le groupe Facebook est devenu si célèbre que nous avons réussi à introduire le terme '' hijab obligatoire '' dans le débat politique »

Fin de l'extrait, auteure : Elina Bacchiolelli:

 

Rappel :

En France les chantres du relativisme culturel aiment à rabâcher, sur les plateaux de télévision que l'Iran est une grande civilisation, idem pour la Turquie , d'ajouter avec empressement que l'islam est une religion de paix et d'amour

 

Rappel : Hors depuis l'Iran(cette grande civilisation disparue) la police iranienne annonçait avoir arrêté, en mai 2014, six jeunes gens coupables d’avoir dansé dans leur propre reprise de “ Happy ” sur YouTube

En septembre, l’AFP apprenait qu’ils ont été condamnés à 91 coups de fouet et six mois de prison… avec sursis

Le clip qui a valu ces sentencesaux 6 jeunes Iraniens " Happy " - vidéo :

http://crab.painter.free.fr/videos/Happy_We_are_from_Tehran_medium.mp4

 

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C'est bôôôôooe l'islamde « vivre » dans ce « monde du rêve islamique» grands pays où l'on place, en Turquie comme ailleurs dans le '' monde musulman '' l'honneur de la famille au-dessous de la ceinture des jeunes filles ou des femmes

 

Citation ( extrait ) :

Cela se passe dans un quartier de la ville de Selcuk, au sud-ouest de l'Anatolie. " Une Turque de 36 ans a tué sa fille de 17 ans après avoir découvert que celle-ci était enceinte, ont rapporté les médias turcs samedi. La mère, Emine A., s'est rendue compte que sa fille Meryem A. était enceinte au cours d'une visite chez des voisins, selon le journal Hurriyet. Elle est alors revenue chez elle pour y prendre une arme à feu et a tiré sur sa fille à cinq reprises, selon le quotidien. Des témoins se sont portés au secours de Meryem et ont tenté de la conduire à l'hôpital, mais elle est morte en route. La mère, qui a été arrêtée, a subi une crise de nerfs et a été hospitalisée. Les autorités turques reconnaissent qu'il existe de nombreuses violences contre les femmes dans le pays. La grande majorité des violences sont le fait des hommes. Selon l'ONG 'Platforme pour faire cesser la violence contre les femmes', 286 femmes ont été tuées en Turquie en 2014 et 134 cette année."

 

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Mine Kirikkanat ( éditorialiste turque ) ne mâchait pas ses mots : " La place de la femme en Turquie a été constamment rabaissée par l'AKP depuis qu'ils sont arrivés au pouvoir", un encouragement direct selon elle au machisme, jusque dans ses formes les plus extrêmes

 

" Chaque jour, en Turquie, deux femmes sont assassinées pour les mêmes raisons, sous les mêmes prétextes et à l’arme blanche. Dans ce beau pays, on dirait qu’il existe un rituel de déchiquetage : certaines victimes sont frappées 11 fois, d’autres reçoivent jusqu’à 30 coups de poignard, dont le record en la matière se chiffre à 43 lacérations ! Plus le nombre de coups monte, moins de force il reste à l’assassin pour trancher la gorge de sa victime, ce qui n’est pas une mince affaire. Mais, pour un peuple qui perpétue les rites d’Aid El Kebir, ces hommes savent comment s’y prendre... Cela n’empêche que certains meurtriers ne sont pas des bouchers aguerris et, de ce fait, ils s’y prennent autrement. Ainsi, deux autres femmes sont assassinées quotidiennement par divers procédés. Certaines sont victimes des « crimes d’honneur »: pendues, ensevelies vives ou étouffées par les membres de la famille. D’autres meurent de violence conjugale, soit battues, soit abattues par balles. '' -Publié dans TV5MONDE

 

Suites : Atena Farghadani - Raef Badaoui

http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/06/atena-farghadani-raef-badaoui.html

 

Autres billets

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