31/10/2007
A quoi sert la philosophie?
Paul Gauguin -
D'où venons-nous ? Qui sommes-nous ? Où allons-nous ?
(1897/98)
A quoi sert la philosophie?
La philosophie permet de pratiquer la critique théorique de toute théorie
Sujet mis en débat:
La construction dieu est une théorie
La religion est une moraline
La construction dieu est une théorie
Que dit la philosophie, rien ne prouve l’existence de dieu, et la philosophie entreprend démontrer que les arguments avancés par le croyant sont des affirmations sans preuve
La religion est une moraline
Que dit la philosophie, que la religion, et elle le démontre, sont des moraline qui disent le contraire de ce qu'enseigne la vie
Que les religions sont le reflet de leurs auteurs - des idéologies
Crab
16.02.2009
Matériel - spirituel ?
Il n'existe pas d'êtres immatériels - sinon prouvez-le !
Avant la vie il n’y a rien, donc après la mort il n’y a rien - simple bon sens -
L’esprit n’est que l’effet de processus cérébraux et toute théorie n’est autre que le reflet du corps
Pas d’esprit sans corps
La psyché est une modalité du corps... il y a unité totale du corps et de l’esprit, l’un ne peut exister sans l’autre (1) et (2)
Le monde est donc constitué d'une seule substance; rien ne vient confirmer une quelconque dualité ou la séparation du corps et de l’esprit
Il n’y a pas de séparation du monde matériel et du monde spirituels
Que les dualistes ou idéalistes nous démontrent le contraire?
Crab
(1) un événement corporel (se piquer) a pour effet un événement mental (ressentir une douleur)
(2) Un événement mental (penser : « c’est l’heure de se lever ») est la cause d’un événement corporel (se lever).
Citation : Dire que l’âme est spirituelle c’est dire qu’elle est complètement séparée du corps : mais alors comment peuvent-ils interagir l’un sur l’autre ? La solution de Leibniz n’est, avouons-le, pas vraiment plus satisfaisante que celle de Descartes ! Dès lors, ne faut-il pas mettre en doute le dualisme ? Ne serait-il pas plus pertinent d’accepter une position moniste, qui stipulerait que la réalité est unique ? Source de cette citation, je ne l’ai pas retrouvée; mille excuses
Lire en suivant
En effet il y a deux traditions philosophiques
Pour en parler avec elles je connais assez d'enseignantes dans le secondaire pour affirmer qu'une des deux histoires de la philosophie est absente de la programmation...et c'est là mon propos et la raison principale de mes interventions – dans cette situation... où est le choix...
Suite sur...
DÉMOCRITE - PIRRHON - PLATON - SARKOSY
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2010/06/29/democrite-pirrhon-et-platon.html
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La tentation de la race
La tentation de la race
LE MONDE | 30.10.07 | 13h51 • Mis à jour le 30.10.07 | 16h22
On la croyait enterrée pour de bon. Tuée par la science. Mise en miettes par la génétique, dont les premiers résultats ramenaient toute l'humanité à une seule même et grande famille. Las ! Voilà la notion de race remise en selle. Et pas par n'importe qui : par l'Américain James Watson lui-même, codécouvreur, avec Francis Crick et Rosalind Franklin, de la structure de l'ADN (acide désoxyribonucléique).
Interrogé mi-octobre par le Sunday Times, pour la promotion de son dernier ouvrage (Avoid Boring People, Oxford University Press, 14,99 £), le Prix Nobel de médecine 1962, aujourd'hui âgé de 79 ans, a expliqué sans ambages qu'il était "profondément pessimiste sur le futur de l'Afrique". Pourquoi ? Parce que, a-t-il dit, "toutes nos politiques de développement sont basées sur le fait que leur intelligence (celle des Africains) est la même que la nôtre (Occidentaux blancs), alors que tous les tests disent que ce n'est pas vraiment le cas". "Ceux qui ont eu affaire à des employés noirs", a-t-il ajouté, savent ce qu'il en est.
Retour d'un "racisme scientifique" qu'on croyait disparu ? Ou simples élucubrations d'un vieil homme qui s'est dit, quelques jours plus tard, "mortifié" par ses propres mots, alors que toutes ses conférences au Royaume-Uni étaient annulées et que son institution, le Cold Spring Harbor Laboratory, le remerciait sans délai.
Que James Watson dévoile aujourd'hui sa pensée, de manière aussi crue et décomplexée, sur un sujet aussi sensible, ne doit rien au hasard. Le co-inventeur de la double hélice de l'ADN, explique le généticien Axel Kahn, directeur de l'Institut Cochin, "se situe dans la mouvance de la droite déterministe anglo-saxonne, un vieux courant de pensée inégalitariste, scientiste et flirtant parfois avec le racisme". Or, selon M. Kahn, ce mouvement idéologique connaît un regain : "Après la seconde guerre mondiale, ce à quoi avait abouti le paroxysme de cette vision et l'horreur qu'elle avait suscitée dans le monde l'ont durablement disqualifiée, l'ont en quelque sorte mise entre parenthèses. Mais cette parenthèse, aujourd'hui, se dissipe."
Les tabous tombent. En septembre 2005, la revue Science - l'une des plus prestigieuses institutions scientifiques au monde - publie les travaux d'une équipe de chercheurs américains portant sur deux gènes impliqués dans la microcéphalie : ASPM et MCPH-1. Ces deux séquences génétiques ont subi deux mutations, apparues respectivement il y a 5 800 ans et 37 000 ans, qu'ils pensent être impliquées dans l'augmentation du volume cérébral. La rapide diffusion de ces mutations dans la population montrerait, selon les auteurs, que ces deux caractéristiques sont soumises à une forte "pression sélective". Soit, en d'autres termes, que la sélection naturelle s'est opérée au fil des siècles en favorisant les humains porteurs de ces deux gènes mutés, du fait de leurs meilleures capacités intellectuelles.
Bien sûr, ce n'est pas tout. "Les auteurs ajoutaient sans frémir que ces deux mutations étaient largement présentes dans les populations européennes et asiatiques et, au contraire, qu'elles étaient rares en Afrique, explique Axel Kahn. Il a été depuis montré que tout était faux, mais ce que dit aujourd'hui M. Watson n'est rien d'autre que la traduction de ce que ces chercheurs ont prétendu, à tort, avoir démontré."
A l'époque, l'émoi, discret, provoqué par Science, ne transparaît guère dans la presse grand public. Il demeure pour l'essentiel cantonné à des débats techniques sur la fragilité des statistiques mises en oeuvre. "Beaucoup d'équipes ont réanalysé leurs données : il n'y a aucune preuve de ce qu'ils avançaient", confirme François Balloux, chercheur au département de génétique humaine de l'université de Cambridge (Royaume-Uni).
Reste la notion de race. La génétique l'a-t-elle évacuée ? Ou, au contraire, les dernières méthodes d'analyse tendent-elles à opérer une distinction entre les peuples, rangeant les uns ici, les autres là ? Un nombre considérable de travaux scientifiques s'attache, depuis quelques années, à relever les particularités génétiques de telle ou telle population, en fonction de la géographie ou des origines ethniques.
En décembre 2002, une équipe américano-russe avait déjà publié dans Science l'un des articles les plus cités sur le sujet : en analysant plus de 300 marqueurs génétiques chez environ un millier d'individus appartenant à 52 populations différentes, les chercheurs sont parvenus à isoler 5 à 6 grands groupes humains, cohérents avec les grands ensembles géographiques. Peut-on parler de races ? Pas vraiment. Il s'agit, précise le généticien Vincent Plagnol (université de Cambridge), "d'une simplification de la réalité" puisque dans ce type de modèle "personne n'appartient à 100 % à un groupe, les individus étant décrits comme appartenant à une combinaison de ces ensembles". Du coup, la notion "scientifique" de race devrait demeurer une virtualité.
Voire une ineptie. "La notion de race n'est scientifiquement pas pertinente, estime ainsi Lluis Quintana-Murci, généticien des populations (CNRS-Institut Pasteur). Il est impossible d'isoler une race : les variations des populations humaines sont graduelles et continues, de l'Europe du Nord à la Chine méridionale. Il n'existe jamais de fossé génétique entre deux ethnies."
"Même en ayant accès au génome d'un individu, il est impossible de le rattacher à une race' au sens populaire'du terme, poursuit le chercheur. Imaginons que moi, Lluis Quintana-Murci, je commette un crime et que l'on retrouve sur place un échantillon de mon ADN. On pourrait dire, en forçant à peine les choses, que le criminel est originaire du Moyen-Orient, car mon chromosome Y appartient à la lignée J, qui y est particulièrement fréquente. Alors même que ma famille est, à ma connaissance, espagnole depuis toujours." La récente profusion d'études visant à segmenter et catégoriser génétiquement les populations humaines n'est pas le fait d'une névrose classificatrice. Ni d'un racisme latent.
'est surtout, depuis peu, un enjeu important de la recherche biomédicale. La circulation de pathologies génétiques dans certaines communautés ou au sein de certaines ethnies est bien documentée. Comme l'est la prédisposition génétique à certaines maladies multifactorielles. Thalassémie ou hémophilie dans certains pays arabo-musulmans, où l'union entre cousins n'est pas prohibée. Maladie de Gaucher ou syndrome de Tay-Sachs chez les juifs d'Europe de l'Est. Troubles cardio-vasculaires deux à trois fois plus fréquents chez les Afro-Américains que dans les autres communautés d'Amérique du Nord. Etc.
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Une prédisposition à la maladie ne fait pas une race. Mais la génétique va désormais plus loin dans la différenciation. Certains cherchent à déceler des mécanismes génétiques de tolérance ou de réponse à telle ou telle molécule, plus probablement présents dans certaines communautés que dans d'autres. Les motivations de ces travaux pourraient être économiques. "Il y a, hélas, très peu de nouvelles molécules thérapeutiques qui arrivent sur le marché puisque nombre d'entre elles, qui ont pourtant nécessité des investissements lourds, présentent trop d'effets indésirables même si ces derniers sont variables selon les individus, avance François Balloux. La tentation est forte de remettre en selle certaines de ces molécules, en les destinant à certaines catégories de la population."
En attendant l'émergence annoncée d'une médecine individualisée, dans laquelle chaque traitement serait administré en concordance avec les particularités génétiques du patient, des laboratoires pharmaceutiques pourraient miser sur une médecine ethno-raciale. Une médecine ou le patient déclare, lui-même, son appartenance à un groupe en même temps qu'il décrit ses symptômes.
Premier signe de cette tendance : l'autorisation du BiDil, en 2005 aux Etats-Unis, un médicament contre l'hypertension artérielle spécifiquement destiné aux Afro-Américains. En 1997, sa commercialisation avait d'abord été refusée par la Food and Drug Administration (FDA). Cette médecine "racialisée" ne convainc pas l'ensemble de la communauté médicale aux Etats-Unis. Loin s'en faut. Dans une tribune publiée fin septembre dans la revue PLoS Medicine, un groupe de médecins américains en contestent la pertinence et critiquent la classification forcément réductrice des patients qui, selon eux, "peut conduire à des erreurs de diagnostic et à des traitements inappropriés".
Aux Etats-Unis, la tentation ethno-raciale dans la recherche biomédicale s'officialise. Depuis 2001, les chercheurs financés par les Instituts nationaux américains de la santé (NIH) doivent catégoriser les individus participant à des essais dans l'un des cinq ensembles ethno-raciaux prédéfinis par l'administration : Amérindiens ou natifs d'Alaska ; Asiatiques ; Noirs ou Afro-Américains ; natifs d'Hawaï ou de toute autre île du Pacifique ; Blancs.
Nul doute que les variations génétiques, ténues et invisibles, ainsi réaffirmées par la biologie, seront récupérées à des fins idéologiques de hiérarchisation. Mais, rappelle Axel Kahn, la prédisposition à une maladie, comme la réponse à un traitement médicamenteux, tient à des variations relativement simples "sur très peu de gènes". "Alors que les capacités cognitives reposent, elles, sur un équilibre extraordinairement subtil entre l'inné et l'acquis, conclut le généticien. Equilibre dont nous ne savons aujourd'hui presque rien."
Stéphane Foucart
En suivant...
p { margin-bottom: 0.21cm; }h3 { margin-bottom: 0.21cm; }a:link { }LUCY la belle histoire...
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/lucy-sapiens/
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11/10/2007
Croire n'est pas savoir.
Croire n'est pas savoir
11.10.2007
- Sur F3 - spécialité de ce journal télé -
- rapporter toutes sortes de croyances ou âneries -
Entendu, il y a quelque minute, ce jour, dans le cadre d’un reportage sur l’ensemencement floral des jachères pour le plus grand bénéfice de nos amies les abeilles
Entendu citer cette phrase « Si l’abeille disparaissait de la surface du globe, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre », disait Albert Einstein
Deux rédacteurs ont cherché dans plusieurs sources, dont un recueil de citations du physicien. Ils n’ont trouvé aucune source primaire, et ne purent trouver cette citation avant le mois de janvier 1994. A cette date, elle apparaît dans plusieurs journaux belges, qui eux-mêmes l’ont trouvée dans un communiqué distribué par un syndicat d’apiculteurs, l’Union Nationale de l’Apiculture Française (UNAF), à l’occasion d’une manifestation à Bruxelles contre quelque politique européenne. un peu plus tard, le conservateur des Albert Einstein Archives de Jérusalem, Roni Grosz, affirma dans une intewiew"qu’il n’y avait aucune preuve qu’Einstein ait jamais dit ou écrit cette phrase", et quand bien même, "qu’Einstein n’avait pas de compétence particulière ni même d’intérêt pour l’écologie, l’entomologie ou les abeilles"
L’origine, une ''citation apocryphe'', ce qui change tout
Un conseil, si vous ne voulez pas faire de vos enfants des crétins, ne les laisser pas seuls, (devant la télé), à l’heure du journal télé de la 3
Crab
Notes
Sans, bien sûr être indifférent au sort des abeilles - il existe d’autres pollinisateurs que l’abeille, les céréales sont pollinisées par le vent
24.09.2007
Appauvrissement culturel
Entendu, et cela encore une fois sur une chaîne publique, durant le journal (1)
«Faut-il être croyant pour jouer le rôle du pape?», question posée à un acteur titulaire du rôle dans un spectacle de R Hossein
Faut-il être un assassin pour jouer, dans un spectacle, un rôle de criminel?
Faut-il avoir attaqué une banque pour jouer, dans un spectacle, un rôle de braqueur?
Ect...Ect...
Ce qui est désopilant, c’est de savoir que des enfants écoutent les journaux télévisé, sans que leurs parents soient présents à leurs cotés, pour rectifier les effets de l’appauvrissement culturel général auquel participe grandement la plupart du temps bons nombre de participants à la présentation des contenus d’un journal télé
Crab
(1) La3 samedi ou vendredi dernier
03.08.2007
Hommage à Michel Serrault
L’insolence est une expression de notre culture, conjuguée à l’esprit frondeur de l’acteur entre symboliquement comme une valeur ajoutée à notre patrimoine
Sans provocation il ne peut y avoir de création
Esope, Shakespeare, Molière, De la Fontaine, Renoir, Lynch, Hitchcock, Luis Buñuel, Visconti, Fellini, Max Ophuls, Losey, Jean Luc Godard, Roman Polanski, François Truffaut, Pedro Almodovar, Ingmar Bergman, Scorsese, Wajda, A. Kurosawa.../...
Crab
14.07.2007
Mickey
Provins ville Mickey ?
Dés le début des années 70, Provins ''découvre'' ses maisons médiévales à pans de bois
Seulement le goût de l’ancien-« du plus ancien »-fait que dans cette ville tout pan de bois découvert derrière le plâtre, depuis plus de trente ans, est remis apparent
Hors un colombage prévu pour être vu apparent est fait de pièces de bois taillés à arêtes vives
D’autres constructions comportent quelques pièces de bois en partie sculptées
La plupart des pans de bois à Provins sont fait de pièces de bois prévues pour être bardés de planches ou habillés supportés par un platelage d’un enduit de plâtre moulurés
(Modénatures classique, néo classique ou du dix neuvième siècle)
Depuis à peu près le début des années 80 les remparts de la ville en cours de totale reconstruction ont perdus par place leur état de ruines qui leurs conféraient le caractère romantique qui caractérisait quelques uns des lieux de la ville
Une blessure peut et en tout cas à Provins était ou pouvait être mise en valeur sans chercher à transformer cette ville en un jouet médiéval flambant neuf
Quant à l’opéra au pied des remparts, il est suffisamment aseptisé et n’encours pas dans l’immédiat de finir à la Bastille Mickey est passé par là
Crab
13.07.2007
Que sera notre patrimoine?
La conquête du Graal
Hélas pour le Bordelais, Bacchus est né en d’autres lieux et comment dans cette condition justifier d’une appellation inévitablement incontrôlée
Bacchus est le fils de Jupiter et Sémélé, par translation du mythe de Dionysos
Les Romains, nous le voyons bien, furent les premiers à tricher sur l’étiquetage, quant bien même l’éthique due en souffrir
Mercure transforme l'enfant en un chevreau et le confie aux Nymphes de Nysa. Une vigne dissimule leur grotte et le jeune dieu s'en nourrit
Silène, son père nourricier et en même temps son précepteur, quand il n'était pas ivre, était un grand sage, capable de donner à son divin élève des leçons de philosophie à propos des vins du Bordelais et d’ailleurs
Aujourd’hui, l’évolution s’en est mêlée, plus à partir d’études comparatives, où se fondent malicieusement savoir et croyance
Bacchus est représenté ordinairement avec des cornes, symboles de sa puissance, de sa force et de son gout pour les vins des temps d’autrefois, et désormais de l’esthétique du temps présent des terroirs de près ou de loin, tient en sa main, dans l’actualité bien souvent au gré des uns et des autres semble t-il, une grappe de raisin de Californie ou d’Australie et une corne, provenant de Chine, une corne en forme de coupe
Ce qui est dominant dans ces relations sociales
Bacchus punit de tous temps, sévèrement tous ceux qui voulurent ou voudraient, s'opposer à l'établissement de son culte fondé sur la diversité des vignobles et des vins
Quant il est ivre il serait, parait-il, bien plus chauvin, ce qui laisserait supposer, que dans ce seul cas, qu’il serait en fait Bordelais
Bacchus triompha de tous ses ennemis et de tous les dangers auxquels les persécutions incessantes de Junon l'exposaient, certes pour lui ce fut facile le vin aidant
Mais en est il de même pour le Bordelais qui comme Sisyphe qui doit lutter sans relâche contre la déesse de la concurrence, pire que Junon, s’en est à peine pensable, c’est une tout autre affaire parsemées de bien des embûches?
C’est que la déesse de la concurrence est exigeante et toujours plus...se montre sans pitié dès qu’on lui offre des libations avec du vin coupé d'eau et non du vin pur
Le vin délie les langues, et rend les buveurs indiscrets et de crier la mémoire ''oubliée'' de l’esclavage.
A Provins par la faute des dieux mégalomanes ''protecteurs de la ville'', les augures, plutôt mauvaises, prédisent que ''son opéra'' finira un jour ou l’autre à la Bastille
A Rome on célébrait, en l'honneur de Bacchus ou Liber, des fêtes dites Libérales, le Bordelais ne devrait-il pas s’en souvenir?
C'est Bacchus qui le premier aurait établit une école de musique; Le Bordelais ne devrait-il pas mieux connaître ses gammes, son histoire pour devenir ce phare culturel qu’il veut devenir classé par l’UNESCO?
Mais faut-il vraiment s’en inquiéter? Car en France (y compris dans le Bordelais), un verre de vin à la main, tout fini en chansons
Crab
24.05.2007
Le couple public
Le clonage des esprits
Grande question qui parcoure l’actualité depuis plusieurs semaines (une ou un) journaliste doit-elle-il quitter son poste parce que (sa ou son) conjointe participe à une campagne ou devient (une ou un) ministre?
Je suis scandalisé que cette question puisse se poser dans une société démocratique
Je ne sais combien de fois j’ai pus constater, dans ma famille, des débats parfois un peu vifs entre conjoints aux idées opposées et ne votants pas pour les mêmes personnalités politiques
Oui, je suis scandalisé parce que je me demande toujours si ne s’agit pas plutôt d’un fantasme de quelques journalistes ou de quelques commentateurs politiques de s’imaginer que le couple dépersonnalise chacun des conjoints, où s’il s’agit d’un des aspects plus largement de l’appauvrissement culturel dont semblent atteints bon nombre d’intervenants dans les médias?
Crab
21.05.2007
Menace le Droit d'exister
Hier, dimanche, lors d’un journal télé
Interview du frère d’un malfaiteur
Malfaiteur, qui conduisait sans permis et avait renversé, en la blessant gravement, une personne âgée
Le malfaiteur avait été stoppé par un policier en le blessant par balle, l’individu est désormais à la disposition de la Justice
Pourquoi filmer et interviewer le frère du malfaiteur?
A cannes Roman Polanski déclare aux journalistes «les questions que vous posez sont tellement pauvres…» Et quitte la conférence de presse
Il est heureux que des intellectuels réagissent fermement, car l’appauvrissement culturel, dans notre pays, est en parti le fait d’un bon nombre de journalistes ou présentateurs de télévision aux heures dites de grandes écoutes
Une équipe de rédaction fait intervenir couramment à l’antenne, pendant le journal, un commentateur politique pour nous expliquer ce que nous avions parfaitement compris, mais sans jamais prévoir de personnalité capable de critiquer dans ses propos ce qui relève de l’idéologie
Quand ''on'' constate que le pape demande aux médias de tout faire pour promouvoir le mariage, c’est bien la preuve que la télévision est perçue non pas comme un outil d’information et de débats mais bien comme une officine d’endoctrinement
Sans réaction à cet appauvrissement culturel, ou l’idéologie se substitue au courage d’informer, c’est à moyen terme une menace pour nos libertés
Crab 21 05 07
12:48 Publié dans 58 Culture et médias | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : médias, télévision, culture, enfants | Facebook | | | Imprimer |