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14/10/2010

DIGNITÉ DE LA FEMME

ÉGALITÉ

 

FEMMESHOMMES -

Burqa et le Senat02-476aa.jpg

Remerciements les plus vifs et les plus chaleureux à monsieur Robert Badinter, sans oublier les combats menés par madame Élisabeth Badinter ni celui des associations lucides qui ont sut faire abstraction de toutes les polémiques politiciennes ou  sectaires en participant activement à toutes les actions qui ont permis le vote de l'interdiction de la burqa

Remerciement à Jean-François COPÉ qui avait pris position sans ambages [je ne peux citer tous les élus qui avaient compris que c'est la liberté de conscience qui était – est - contestée et menacée par l'islam politique]

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Mardi 14 septembre 2010 2 14 /09 /2010 19:28

Robert Badinter vote l'interdiction de la burqa le 14 septembre 2010 au Sénat

Le sénateur Robert Badinter vote l'interdiction de la burqa le 14 septembre 2010

Séance au Sénat du 14 septembre 2010 (compte rendu intégral des débats)

PRÉSIDENCE DE Mme Monique Papon

 

Mme la présidente. La parole est à M. Robert Badinter, pour explication de vote.

M. Robert Badinter.
Madame la présidente, madame la ministre d’État, mes chers collègues, toutes les convictions qui se sont exprimées au cours de ce débat sont honorables, et je conçois parfaitement qu’une diversité d’approches se manifeste, notamment sur le plan juridique, dès l’instant où, unanimement, nous condamnons le port de la burqa ou du niqab.

Je commencerai par deux observations d’ordre juridique.

Je souhaite d’abord adresser une recommandation à Mme la présidente, en ce qu’elle représente le président du Sénat. Quel que soit le texte voté, il faut que le président du Sénat, comme celui de l'Assemblée nationale, le défère au Conseil constitutionnel. Je rappelle que le Premier ministre a demandé l’avis du Conseil d’État, mais qu’il ne l’a pas suivi, en tout cas pas complètement, et que, sur cette question, l'Assemblée nationale a adopté une position différente. Par conséquent, le risque existe.

Je n’aurai garde de prendre part à la discussion sur l’étendue de ce risque. Il revient maintenant au Conseil constitutionnel de se prononcer pour savoir si ce texte est constitutionnel ou non. Il doit être saisi immédiatement pour éviter que ne perdure une sorte d’indécision juridique, toujours préjudiciable quand il s’agit d’une question de cette importance, et que l’on soit contraint d’attendre l’inévitable question prioritaire de constitutionnalité. Je souhaite que cela soit fait. Je ne suis pas absolument convaincu que ce ne soit pas déjà l’opinion du président du Sénat et de celui de l'Assemblée nationale.

Sur la conventionnalité, ensuite, je formulerai deux remarques.

Dans un arrêt du 13 février 2003, la Cour européenne des droits de l’homme a adopté une position très claire sur les mesures d’interdiction de tous ordres prises par le gouvernement turc, soulignant qu’elles étaient parfaitement compatibles avec la Convention européenne des droits de l’homme. En 2010, une nouvelle décision est intervenue, dont il a été fait état au cours de ce débat : il s’agissait d’hommes portant des tenues montrant leur adhésion à une fraction religieuse extrême. Je le précise pour une raison simple : la Cour européenne des droits de l’homme a souligné que le problème était d’ordre religieux. Or la question dont nous débattons aujourd'hui n’est pas celle de l’atteinte à la laïcité.

M. Jean-Jacques Hyest, président de la commission des lois. Eh non !

M. Robert Badinter. C’est celle de l’égalité des femmes et des hommes, de l’égalité de droits, de condition, de la dignité et de la liberté des femmes,…

M. Roland Courteau. Très bien !

M. Robert Badinter. … toutes choses qui n’étaient pas soumises à la Cour européenne des droits de l’homme dans son arrêt du 23 février 2010. Il n’est pas indifférent de le rappeler.

J’en viens à mon propos essentiel : pourquoi vais-je voter ce projet de loi ? N’étant pas naïf, je sais très bien quelles étaient les motivations politiciennes à l’origine de ce besoin soudain de légiférer dans ce domaine. Je laisse toutefois cela de côté…

Certains se rendent dans les pays du Golfe et y constatent les progrès accomplis en matière de condition des femmes. D’autres, comme moi, s’intéressent à la vie des instances des Nations unies, en particulier du Conseil des droits de l’homme à Genève. J’ai eu l’occasion de le dire aussi bien à la commission des affaires européennes qu’à la commission des affaires étrangères, nous ne devons pas nous aveugler : nous sommes en présence de deux visions des droits de l’homme et nous vivons l’un des affrontements idéologiques les plus durs que nous ayons connus depuis les années de la guerre froide.

Ce conflit n’est pas, en effet, sans rappeler le temps où les communistes considéraient que s’opposaient deux visions des droits de l’homme, l’une bourgeoise, l’autre socialiste. Aujourd'hui, toutefois, il s’agit d’autre chose. Au sein de ces instances, nous avons constamment face à face, d’un côté, tous les États démocratiques, qui soutiennent le principe de l’universalité des droits de l’homme, et, de l’autre, les États qui répondent que les droits de l’homme sont un cadeau fait par Dieu à l’homme pour le rendre plus heureux sur cette terre, mais qu’ils doivent être interprétés à la lumière de la charia. Je pourrais citer un nombre important de textes qui reprennent cette position. Il n’est qu’à lire la dernière résolution proposée et votée sur l’initiative de la République islamique d’Iran lors de la 35e session du conseil des ministres des affaires étrangères de l’Organisation de la conférence islamique, qui réaffirme cette doctrine. Nous sommes bien là en présence d’un conflit majeur, en particulier pour les laïcs que nous sommes.

Lorsqu’interviennent des questions essentielles, telles que la peine de mort ou la résolution adoptée par le même conseil des ministres des affaires étrangères de l’Organisation de la conférence islamique en 2004, à la suite d’une protestation de l’Union européenne, sur la lapidation des femmes, cela prend tout son sens. La réponse fut : cela ne vous regarde pas, l’Union européenne n’a pas, au nom de sa conception des droits de l’homme, à nous donner de leçons sur ce que doit être la loi islamique.

Or il est des principes avec lesquels nous ne pouvons transiger, notamment celui qui nous occupe aujourd'hui, à savoir le principe fondamental, presque primordial, de l’égalité entre hommes et femmes.

Nous ne cessons d’œuvrer pour le faire entrer plus avant dans nos sociétés. Or, ce principe est défié. Et ceux qui le défient le font, croyez-moi, en connaissance de cause, pour tester nos facultés de résistance.

On ne peut pas transiger avec ce principe, s’accommoder d’un signe, d’un signal, d’une tenue. Car le voile est porté où, et par qui ?

Ce sont les talibans qui contraignent les femmes à porter la burqa. Dès que les talibans prennent ou reprennent le pouvoir, la burqa devient obligatoire et, parallèlement, les filles sont retirées des écoles. C’est à ce moment-là que le port de la burqa prend toute sa signification.

Au-delà même du port du voile intégral dans la rue, il faut voir le symbole qui est transmis, exprimé, inscrit dans cette tenue. Nous devons donc réagir. Il s’agit, je le répète, d’un principe avec lequel nous ne pouvons pas transiger, que nous ne pouvons pas abandonner.

Je rappelle simplement, mais c’est essentiel, que le droit à la liberté d’opinion figure dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen.
À l’époque, on avait précisé, ce qui était singulier, « même religieuse » ! Alors, la liberté d’opinion religieuse ? Oui ! La liberté de pratiquer sa religion ? Oui ! La laïcité les garantit à chacun.

Mes chers collègues, en interdisant le port du voile intégral dans l’espace public, vous n’empêchez personne de pratiquer sa religion. Ce n’est pas une dragonnade ou une inquisition ! Nous favorisons au contraire, comme je le souhaite, par la construction de mosquées et par l’expression constante de notre sympathie, de notre amitié, la garantie à tous ceux qui le veulent d’exercer leur croyance et leur foi.


En interdisant le port du voile dans l’espace public, vous n’empêchez pas celles qui le veulent de pratiquer leur religion, mais vous ne tolérez pas que les éléments les plus intégristes et les plus fanatiques affichent et proclament leur vision, que nous ne pouvons pas accepter, d’une société où les femmes disparaissent de l’espace public et ne sont plus que des fantômes. Cela, non ! Et c’est la raison pour laquelle je voterai ce projet de loi.

(Applaudissements sur l’ensemble des travées.)

Robert Badinter.jpg

 

Tous les voiles islamiques

auraient

faire l'objet de la même interdiction!

 

Pourquoi?

Considérons l'argument le plus hypocrite qu'il ait été tenu d'entendre ou de lire ça et là pour maintenir le port du voile: Soit l'inégalité entre femmes et hommes

  Une association qui caricature à qui mieux mieux le combat féministe universaliste *   [voir les deux  notes en fin de texte] fait savoir qu'ils et elles connaissent le vrai sens du port du voile – hé oui mon bon monsieur, ma bonne dame, c'est qu'ils  et elles sont évolués nos ''féministes''

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citation

le symbole et l'acte – par le bureau des chiennes de gardes

- publié en 2005 -

''Qu’est le voile? D’abord, un symbole religieux et politique. C’est le symbole d’une oppression des femmes, d’une diabolisation du corps et de la sexualité des femmes, qui fait des femmes des indécentes par nature qu’on doit camoufler, entraver. Pour nous la réalité et l’interprétation de ce symbole ne souffre aucune contestation.'' Fin d'un premier extrait

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Mais, [comble de l'inconscience) ajoutent t-ils et ajoutent t-elles;

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''Mais le voile a une réalité concrète, il est porté par des filles et des femmes bien réelles. Et nul-le ne peut entrer dans l’esprit de ces femmes pour y découvrir les raisons précises qui les motivent. Porté par conviction religieuse, par lassitude, par faiblesse ou par calcul, par provocation ou par ras-le-bol, les personnes qui se sont donné la peine de rencontrer des femmes voilées savent combien il existe de cas différents. Qu’une fille, qu’une femme veuille avoir la paix en rentrant chez elle, veuille ne plus être insultée, veuille aller à l’université et ait besoin pour cela du soutien parental, etc., quelle féministe pourra l’en accuser? Accusons le voile, et ses justifications religieuses intolérablement sexistes. Mais pas les porteuses de voile. '' Fin d'un deuxième extrait - un propos qui n'est rien de plus qu'expression d'une ''démarche'' diffamatoire

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Nous savions qu'Épicure avait ses pourceaux – à présent nous savons que les féministes universaliste ont leurs chiots

Pourquoi, ces arguments sont diffamatoires?

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Ils affectent d'ignorer que la problématique dans l'interdiction du voile à l'école et dans les administrations, n'était pas la différence qu'il peut y avoir entre ce qui relève du symbole et ce qui revient à un acte individuel, car par la loi, le but recherché à l'époque était la protection de l'enfance et plus particulièrement d'éviter la maltraitance intellectuelle des fillettes …

Sinon c'était [c'est] admettre que les parents ont ce droit terrifiant, celui de ne pas respecter la liberté de conscience de leurs enfants – [ce qui est trop souvent le cas] la porte ouverte à l'endoctrinement et à sa conséquence: L'aliénation, l'assujettissement de la conscience des fillettesà une idéologie masculine fondée sur des valeurs négatives ou guerrières [les patriarcats]

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C'est en ce sens qu'il est en effet regrettable que la loi d'interdiction... sous la Présidence CHIRAC n'ait pas été voulue applicable sur l'entier espace public

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Dans l'état actuel, compte tenu des tentatives de faire régresser les droits des femmes, pourquoi à nouveau ne pas remettre en débat l'interdiction des voiles islamiques sur l'ensemble du territoire ce qui démontrerait que notre démocratie est capable de lever toute ambiguïté quand à la signification réelle du voile?

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Les deux notes

* Ces aboiements [1] sont des propos qui trouveraient toutes légitimités chez Ardisson où ''l'humour'' misogyne reflet d'une masculinité ancestrale y est considéré comme unecroyanceaussirespectablequ'uneautreou un Ruquier recevant un Tarik Ramadan sans lui opposer sur le plateau un de ceux que ce dernier s'empresse de dénigrer avec la malhonnêteté intellectuelle qui le caractérise

* Dans ''Fausse route'' [à partir de la page 186] Élisabeth BADINTER décrit très bien ce bricolage idéologique qui se fait passer pour féministe

[1] Mais ce ne sont qu'aboiements de ''féministes de basse-cour'' l'esprit encore englués dans les moraline religieuses - la caravane passe, maintient son cap; la prise de conscience que le féminisme est universel et ne peut être assujetti aux bricolages idéologiques identifiés par des différenciations que tente d'installer dans notre pays un clanisme résurgence d'un âge révolu, ennemi de la femme libre et autonome   Crab

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Vidéo:

Elisabeth_Badinter__Simone_de_Beauvoir

http://blvids.free.fr/Elisabeth_Badinter__Simone_de_Beauvoir.mp4

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Simone VEIL

http://blvids.free.fr/Simone_Veil___la_loi_d_une_femme.flv

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Brève du 17 Otobre 2010

Publié dans Marianne2

Les ANI, ces informations que zappent les médias...

Eric Conan - Marianne | Dimanche 17 Octobre 2010 à 07:01

Il est des ANI, actualités non identifiées. Elles passent mais on n'y prête guère attention. Préférant l'écume de l'information à son fond. Dernier exemple en date, la validation par le Conseil Constitutionnel de l'interdiction du voile intégral dans l'espace public, passé quasiment inaperçue.

Trou noir.jpg

C'est devenu une banalité de le relever : certaines informations, certains faits tombent dans des « trous noirs » de l’actualité. Ils disparaissent des pages, des écrans ou des micros sitôt annoncés quand d’autres sont disséqués, mis en scène ou montés en polémique jusqu’à plus soif. Dernier exemple : l’annonce, il y a une semaine, le 7 octobre, de la décision du Conseil constitutionnel de valider la loi interdisant la dissimulation du visage dans l'espace public et visant implicitement le voile intégral. Des brèves ici et là, mais peu de détails sur le contenu et les motivations, et encore moins de commentaires. Un silence d’autant plus remarquable que la position supposée du Conseil Constitutionnel avait fait l’objet d’une avalanche d’hypothèses, supputations et suppositions au moment de l’annonce et de la discussion de ce projet de loi controversé.

On se souvient que nombre d’acteurs politiques, notamment à gauche, avaient excipé du barrage inévitable et imparable du Conseil Constitutionnel pour adopter une position de défausse : ils se prononçaient contre le voile intégral mais aussi contre une loi l’interdisant en expliquant avec assurance qu’elle était contraire à la Constitution, aux droits de l’homme, au droit européen, au respect de la personne humaine, etc… Et que le Conseil constitutionnel serait contraint de la recaler. D’ailleurs, disaient-ils, n’était-ce pas déjà la position ancienne, invariable et réaffirmée du Conseil d’Etat et de ses fins juristes qui avaient encore expliqué en mars dernier qu’une interdiction totale du voile intégral était juridiquement impossible ? Position du Conseil d’Etat dont s’était prévalue la direction du Parti socialiste pour ne pas voter la loi, consigne qui ne fut d’ailleurs pas suivie par plusieurs députés socialistes ainsi qu’une grosse partie des sénateurs socialistes emmenés par Robert Badinter, lequel avait argumenté contre la position officielle de son parti en assurant qu’une interdiction était conforme à la Constitution. Il avait raison et le Conseil, gardien de cette dernière, l’a dit très clairement et très simplement.

Avec quels arguments ? Ils n’ont quasiment pas été précisés par les médias alors qu’ils tiennent en quelques lignes. Le comble est que, parmi les très rares commentateurs, beaucoup ont raconté que le Conseil jugeait que « la laïcité » française permettait cette interdiction ou qu’il « réaffirmait le caractère laïc de la République française ». Ce qui montre qu’ils n’ont même pas pris la peine de lire le très court texte de la décision qui n’invoque à aucun moment la laïcité, avec laquelle le voile intégral n’a rien à voir, comme beaucoup de juristes avisés l’avaient déjà souligné.

Le Conseil Constitutionnel n’invoque en effet pas une seule fois la laïcité, terme totalement absent de sa décision qu’il a appuyé en validant les trois arguments invoqués dans la loi et dont aucun ne fait allusion à la religion : 
1) le voile intégral constitue un « danger pour la sécurité publique »,
2) il ne répond pas aux « exigences minimales de la vie en société »,
3) il place les femmes « dans une situation d'exclusion et d'infériorité manifestement incompatible avec les principes constitutionnels de liberté et d'égalité »
En invoquant les nécessités de « l'ordre public », dont l’état des mœurs d’une société fait partie, le Conseil Constitutionnel a rappelé que la loi a le droit de défendre « les actions nuisibles à la société » et estimé que la dissimulation contrainte ou volontaire du visage en faisait partie. Il affirme ainsi nettement que la cohésion sociale nécessite le respect de l’état juridique et culturel de la société française : les « exigences minimales de la vie en société » sont évidemment celle d’une société bien précise et pas virtuelle ou imaginaire. Le Conseil Constitutionnel s’oppose ainsi nettement à la thématique du multiculturalisme qui n’a cessé d’inspirer le Conseil d’Etat. Mais aussi la plupart des médias. Est-ce pour cela qu’ils toussent et qu’on ne les a pas entendus depuis la décision du Conseil ?

Fin de l'article

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Djamel Debbouze avait déclaré, pour justifier la burqa, ….''que l’Islam était en Europe depuis 3000 ans'' [RIRE]

La réponse d'une lectrice, dans un forum:

"Cette “dimension” est entrée en Europe par la violence les armes à la main en 711, en 721 cette dimension assiégeait la ville de Toulouse , toujours les armes à la main et il fallu l’alliance de toutes les populations d’Aquitaine, Basques , Vascons , Wisigoths, Gallo-Romains pour la repousser une première fois, et elle remettait le couvert en 732 aux portes de Poitiers où il fallut cette fois-ci l’intervention des Francs d’un Charles Martel pour l’arrêter une bonne fois pour toute, et la dimension “européenne” allait encore continuer à piller et ravager toute la Provence et jusqu’aux Abbayes de Cluny et aux Portes de la Bourgogne pour nous faire connaître la “finesse” de sa “culture”, voilà , en gros ce qu’est la “dimension” européenne de l’islam!

Fin

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Le ''visage'' de la mort-

Suite sur...

Conseilmusulman féminin de la fatwa

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/conseil-feminin-de...

 

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