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29/08/2012

Tunisie - Jamel Gharbi et les autres

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Des artistes tunisiens manifestent pour la liberté d'expression

 

Jamel Gharbi, 62 ans, l’élu socialiste de la Sarthe a été violemment frappé, roué de coups par des salafistes, le 16 août dernier à Bizerte

Le ministère tunisien des Affaires étrangères a présenté ses excuses au conseiller régional des Pays de la Loire, mais ce dernier avec raison maintient sa plainte

L’agression s’était déroulée en marge de la soirée du festival de Bizerte qui a été pris d’assaut par « environ 200 personnes affiliées au courant salafiste » armées de sabres et de bâtons

 

« Celui qui insulte le prophète doit être tué même s'il s'excuse, c'est une règle de l'Islam » - al-Khatib al-Idrissi, chef des salafistes tunisiens -

 

Je rappelle, ici, que dans de ce pays les salafistes ne sont pas les seuls responsables des violences, à porter atteinte à l'intégrité morale d'une partie des tunisiennes et des tunisiens, le pouvoir Ennahda est le premier fauteur de désordres publics en laissant les tribunaux tunisiens condamner à la prison des incroyants, au nom de l'interdiction de critiquer la religion, et en prônant d'insérer dans la future Constitution l'inégalité femmes – hommes [ voir notes ]

 

Les conséquences de ces absurdités, cet élu français en a fait les frais, parce que, à ses cotés, son épouse et sa fillette se promenaient tranquillement dans les rues de la ville non revêtues de la camisole islamiste

Pour aider les femmes du Maghreb, qu'attendons-nous en France pour interdire tous les voiles islamiques ?

 

Tunisie,Jamel Gharbi,ennahda,salafistes,islam,censure

Œuvre de Mohamed Ben Slama lacérée par les extrémistes religieux, lors d'une exposition intitulée '' le Printemps des Arts ''

 

Le pouvoir Ennahda ne garantit pas la sécurité de toutes les personnes et des biens, laisse la Tunisie se transformer en champ de bataille

 

Ennahda, le parti islamiste qui constitue le groupe politique le plus important de l’Assemblée nationale constituante ( A N C ), a déclaré qu’il introduirait une loi pour pénaliser les atteintes à la sacralité de l’islam

De telles lois relèvent ni plus ni moins de l'interdiction de penser, sont celles habituelles de la censure, l'interdiction de la liberté d'expression sous couvert de la protection de la religion

http://crab.painter.free.fr/textes/univers_evolution.odt

Crab 29 Août 2012

 

Suite :

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2012/08/14/ne-touche-a-mes-droits.html

 

 

 

23/08/2012

Pulsions de mort

tunisie,france,salafistes,ennahda,musulmans,monothéismes

L'ange Gabriel

Tunisie

Mais comment une société peut-elle générer de tels individus incapables de se déterminer autrement qu'en référence à un vieux textes, anachronique dont '' la loi '' depuis longtemps devrait-être tombé en désuétude ! ?

Ces groupes religieux, sont des gens domptés, ou pour reprendre leur expression '' soumis '', certes ; mais comment est-ce possible ?

 

La réponse, nous la connaissons depuis longtemps, c'est le principe de l'anticulture de ne pas autoriser la réflexion critique sans laquelle il ne peut y avoir de droit ni d'accès à la Culture pour tous les citoyens dans la société, donc cela exige de tous la soumission

 

Une religion transmise, en dehors de tout esprit critique, dès la prime enfance, revient à un lavage de cerveau, au détriment des modes de questionnement naturels chez les enfants, et sont complices tous ceux qui prétendent que les textes sacrés doivent-être respectés, c'est à dire non-critiqués

 

La déconstruction d'Allah à notre époque est une priorité, c'est le devoir de tous ceux qui n'acceptent pas l'abaissement du statut de la femme ni l'interdiction de la liberté d'expression, passe forcément en Tunisie par une analyse lucide des dangers que fait courir l’idéologie islamiste d’Ennahda et des salafistes qui lui sont affiliés de nature !!

 

Dans cette Tunisie menacée par les islamistes de la pire des régressions, si cette descente en Enfer se poursuit, paradoxalement l'époque Ben Ali finira un jour ou l'autre par être regrettée...navrant !

 

Citation :

Abdelwahab Meddeb reste l’un des rares intellectuels à condamner l’idéologie islamiste d’Ennahda dans ses déclarations aux médias.  Auteur de l’essai Contre-prêches.

Il  est membre du  comité de défense créé,  juillet 2012, pour soutenir, Ghazi Béji et Jaber Mejri, les deux jeunes Tunisiens qui ont été  condamnés à sept ans et demi de prison pour la diffusion sur leurs pages Facebook de caricatures jugées provocatrices et portant atteinte à l’Islam – Fin de citation

 

La grande clarté

Mais dans ces affaires maintes et maintes fois répétées dans les pays dits '' islamiques '', ce qui est un comble se disent offensés ceux qui traquent, lapides, condamnent à mort ou à l'emprisonnement au nom d'Allah tous ceux qui ne pensent pas comme eux ou sont différends d'eux et bénéficie, notamment en Tunisie, toujours du silence complice de la police et de la politique du deux poids deux mesure émanant des partis religieux dont Ennahda

Par exemple, d'apprendre aujourd'hui, la libération, des salafistes qui avaient lynché ( à Biserte ), sous le regard d'une foule de tunisiens du quartier restés passifs, un élu de la Sarthe français arabe ( originaire de Tunisie ), parce que sa fillette ( 12 ans ) était en short et son épouse habillée d'un débardeur et d'un pantalon


Une attitude ambiguë ?

En France le Ministre de l'Intérieur fronce les sourcils, bas des ailes dans l'enceinte du Parlement pour dire que '' stigmatiser les musulmans, c'est fini '', alors que même dans notre pays laïque les arabes incroyants sont pour la plupart obligés de cacher leurs convictions vis à vis d'autres croyants qui en outre exigent le respect inconditionnel de l'interdiction de l'apostasie, mais cette réalité là le Ministre veut-il l'ignorer ?

 

D'où la nécessité de critiquer radicalement l'idéologie d'oppression que génèrent les textes du coran et de la sharia du droit

 

Un ministre de la République ferait mieux de garder ses convictions '' respectueuses des textes '', affaires exclusivement privées au lieu de les étaler sur la place publique

Quelques rares critiques bien timides des autorités et intellectuels de notre pays à propos de la décision arbitraire émanant de la justice russe de condamner les Pussy Riot mais aucune déclaration notamment de Manuel Valls pour condamner les emprisonnements d'incroyants dans les pays qui se réclament de l'islam – Mieux selon ce ministre '' toutes les religions sont bienvenues...''

 

Critiquer les religions et notamment la pire de tous les monothéismes, l'islamique, c'est inévitablement toucher ce qui ne se touche pas, ouvrir ce qui ne s'ouvre pas

 

C'est forcément parler résolument en dehors des normes, c'est bien en ce sens et pour cela que la liberté d'expression ne se négocie pas – Crab 23 Août 2012

 

Suite :

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2012/08/14/ne-touche-a-mes-droits.html

et sur :

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2012/08/15/masayminch.html

 

 

18/07/2012

Moncef Marzouki

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Les droits de l'humain ?

Durant la conférence de presse, ce matin, avec le Président François Hollande aucun ni aucune journaliste n'a interpellé le Président tunisien sur le sort d'un incroyant condamné à sept ans prison, pas un mot sur la censure du film '' Persepolis '', de '' laïcité in chah allah '' ni à propos d'une amende d'environ 1200 euros, pour chacun des accusés, infligée au patron de la chaîne de télévision Nessma, au responsable de la production et à un technicien de la chaîne

 

Moncef Marzouki, défenseur des droits de l'homme ? Oui ! Mais si les mots ont un sens, où pourrait bien se nicher la démocratie sans la liberté d'expression !?

 

Que l’héritage Ben Ali ne soit pas soldé, nul n'en doute, celui de Bourguiba sur la parité et la laïcité est, lui, menacé

 

Religion ou code '' civil ''

Le pluralisme, dans l'état actuel est contesté par les cléricaux modérés ou salafistes qui ne peuvent concevoir compte tenu des textes coraniques la séparation de la vie religieuse de celui d'un code '' civil '' – c'est d 'ailleurs ce qui nous permet à nous incroyants de dire que nous n'avons pas affaire à une religion mais à un code sexiste et xénophobe totalement opposé à la notion de démocratie indissociable de la laïcité et de l'égalité des droits femmes-hommes – Sans cesse l'actualité internationale ou nationale nous oblige à le rappeler

 

Internet un jour, l'autre non !

On ne peut pas prétendre que la prise rapide des informations sur internet a permis pour une bonne part un déroulement rapide des événements des '' printemps arabes '' et subitement admettre par je ne sais quel miracle que cela ne fonctionne plus quand il s'agit de faire respecter ou admettre que la liberté d'expression est le socle de la démocratie, puis d'une façon timorée, oublieuse des victimes de l'inquisition religieuse, finir par dire qu'il faut donner du temps au temps, soit une chance à la démocratie

 

Occident - Orient ?

L' argument islamiste pour ne pas respecter les libertés individuelles dont la liberté de conscience et d'expression c'est de clamer que « l’Occident souffrant de la décadence de ses valeurs morales et familiales ne peut en aucun cas servir de modèle pour notre société »

 

Bach non, Mozart – oui !

Que vient signifier ici le concept de décadence quand il s'agit tout simplement de ne pas imposer un mode de vie unique – ce type d'invocation, à chaque fois, me fait penser à Johann Sébastien Bach qui trouvait '' normal '' ou naturel les dix sept grossesses '' infligées '' à sa femme et ne voyait que par dieu, autant dire pas plus loin que bout de son nez

 

Eh bien non, l'Occident a enfin compris [ en tout cas en France ] que l'on peut vivre différend, voire selon les périodes de la vie d'une personne de passer d'un modèle ou d'une structure '' familiale '' à une autre organisation dont, entre autres, [ par exemple ] ce que l'on nomme les '' familles recomposées ''

Ce n'est pas une décadence mais la conjugaison harmonieuse de la sexualité et des sentiments humain

 

Mozart, de par son vécu, sa connaissance des natures d'humains, plus particulièrement parce qu'il aimait les femmes sut traduire dans son Art [ je pense aux noces de Figaro ], puis transmettre à nos société une vision plus égalitaire des rapports entre femmes et hommes

 

L'inquisition

Initiée par la religion bannir la sensualité dans une société c'est entretenir l'hypocrisie dans les relations sociales et dans l'actualité internationale ce sont les laïques, les femmes émancipées, les penseurs qui en Orient font les frais de tous ces désordres ou politiques publiques en subissant la foudre des fanatiques ou la condamnation par des tribunaux

 

Appeler un chat un chat, c'est de ne pas tomber dans '' l'attendrissement '' qui consiste laisser entendre qu'à la limite c'est normal d'emprisonner les incroyants, de menacer ou punir tous ceux qui osent publiquement s'exprimer pour ne pas reconnaître que pour le moment la Tunisie est passée d'une dictature politico-mafieuse à une dictature théocratique hégémonique - Crab – 18 Juilet 2012

 

Suite :

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2012/07/17/quand-une-dictature-se-reincarne-dans-une-autre.html

 

 

 

08/07/2012

La trahison coutumière

L'Orient pas du tout compliqué

Au Sud, rien de nouveau sous le soleil - je reproduis ci-dessous un article publié dans :

TÉLÉGRAMMES D'ORIENT

La déshumanisation guette la révolution tunisienne

Les poursuites contre le doyen de la Faculté de la Manouba, Habib Kazdaghli, menacé de 5 ans de prison, dévoilent le visage faussement démocratique du pouvoir islamiste

 

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 ( Faculté de la Manouba, 2012 - Amine Landoulsi/AP/SIPA )

 

L'été commence à Tunis sous l’accablant soleil du mensonge. L’homme qui symbolise le combat contre l’obscurantisme, le doyen de la faculté des lettres, des arts et des humanités de la Manouba, Habib Kazdaghli, risque  5 ans de prison, accusé d’avoir giflé une étudiante en niqab. Son procès a été ajourné hier au 25 octobre après que les faits reprochés  aient été requalifiés, autrement dit considérablement aggravés, par le tribunal.

On assiste ainsi, dans le pays qui a lancé les révolutions arabes, à ce qui symbolise leur détournement et leur enlisement : la métamorphose des victimes en coupables- comme Habib Kazdaghli constamment agressé et menacé de mort- et la montée en puissance d’une tyrannie religieuse qui se donne des airs de pieuse démocrat
ie.

Nous avons relaté tout au long de cette année les persécutions auxquelles sont en butte les enseignants de la Manouba, doyen en tête. Habib Kazdaghli et son équipe voulaient simplement et uniquement faire respecter la loi tunisienne à l’université : à savoir l’impossibilité pour un enseignant de transmettre son savoir, son « humanité », selon le beau nom ancien et classique de cette faculté, à une étudiante qui, elle, masque intégralement son visage.

Cette étoffe avec laquelle elle dissimule ses traits résume la déshumanisation effrayante du système qui veut régner en Tunisie et s’approprier le pays de Bourguiba en mutilant son histoire et son génie.

Ne nous y trompons pas : les poursuites contre Habib Kazdaghli et la jouissance avec laquelle la justice tunisienne envisage de l’embastiller dévoilent le visage d’un régime qui ne vaut guère mieux que la défunte dictature. Loin de s’inscrire comme un épisode mineur des bouleversement post-Ben Ali, cet acharnement symbolise, dans le pays arabe le plus proche de nous, le plus familier, et peut-être le plus aimé, la décomposition générale de l’espérance jaillie en janvier 2011 dans les rues de Tunis pour se propager vers le reste du monde arabe.

Les révolutionnaires arabes ont tous été trahis, récupérés, violés comme les jeunes Egyptiennes de la place Tahrir, accusés d’insulte aux valeurs religieuses comme blogueurs et blogueuses, haineusement poursuivis dans les rues et les facultés par les hordes salafistes comme les  semeurs d’espoir de Tunis.

Je laisse aux experts - qui se sont constamment trompés sur le destin de l’islamisme politique - les distinctions pseudo-savantes entre salafisme et Frères Musulmans. Le bon sens, l’Histoire et l’actualité nous rappellent que ces deux catastrophes sont nées du même giron imbécile: la secte wahhabite partie d’Arabie Saoudite pour transformer depuis quatre décennies l’Islam en cauchemar mondialisé.

L’acharnement du tribunal tunisien contre Habib Kazdaghli en dit long. C’est le salafisme contre lequel il s’est défendu, ce sont les poignards réels des talibans maghrébins qui entendaient égorger le savoir et ses représentants – souvenons-nous de l’horreur algérienne des années 1990 !- mais ce sont les faux avocats du droit qui accusent les victimes de la terreur de terroriser leurs bourreaux ! On assiste ainsi à la démonstration éclatante de la collusion entre le pouvoir islamiste et sa branche armée salafiste. De même, les artistes dont on a brûlé les œuvres à la Marsa le mois dernier sont accusés d’offense à la religion.

Tout se tient, un fil rouge court des Frères féroces – comme la grande romancière algérienne Latifa Ben Mansour qualifiait les Frères musulmans- à leurs djihadistes amis.

L’arrivée, hier, au tribunal du doyen de la Manouba a été saluée par les derniers démocrates tunisiens, par ses confrères de l’université, par les journalistes que le pouvoir déteste et veut livrer à un peuple manipulé, par le fondateur du nouveau parti anti-liberticide Beji Caïd Essebsi qui dirigea la Tunisie jusqu’aux élections du 23 octobre dernier. On a vu la courageuse étudiante  Khaoula Rachidi qui, elle, défendit le drapeau national contre les barbares acharnés à le remplacer par leur chiffon noir au faîte de la Manouba. On a entendu l’hymne de la patrie tunisienne sur des lèvres qui l’ont chanté face aux flics de Ben Ali tandis que les islamistes, en pleine révolution, se terraient prudemment chez eux. C’est de cette coordination des énergies que peut renaître une alternative à la déshumanisation en marche.

Car la  révolution est morte, assassinée par l’islamisme qui fait chaque jour la preuve de son allergie pour la démocratie. Cessons donc de répéter niaisement qu’elle est le bien absolu et qu’il lui faut du temps. C’est sa résurrection, aujourd’hui, qui importe, à travers la défense des vrais démocrates tunisiens, fils du droit, des humanités et des lumières -
Rédigé par Martine Gozlan le Vendredi 6 Juillet 2012

 

Commentaire :

[ « Si le vin disparaissait de la production humaine, il se ferait dans la santé et dans l'intelligence un vide, une absence plus affreuse que tous les excès dont on le rend coupable »  Charles Baudelaire ]

La différence entre le vin et la religion – comme le cannabis la religion fait perdre la mémoire

 Maghreb,islam,féminisme,laïcité,salafistes,tunisie

 

Il convient de se poser la question sur le sens de la responsabilité du Ministre de l'Intérieur quand celui-ci déclarait, il y a de cela quelques jours lors de l'inauguration d'une mosquée à Cergy, que '' toutes les religions sont bienvenues en France ''

Quelle est le rapport avec la spiritualité [ religieuse ou non religieuse ] quand le coran, un livre misogyne, sexiste, sexo-séparatiste, de par la nature de ses textes génère toutes les idéologies islamique du refus de la mixité sociale ? Crab – 08 juillet 2012

 

Suite :

http://laicite.over-blog.com/article-2012-l-egalite-femmes-hommes-97638826.html

/...

http://laicite.over-blog.com/article-le-tribunal-de-l-inquisition-107486784.html

 

08/04/2012

L'EXTRÊME DROITE RELIGIEUSE

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Au Bourget, le président de l'UOIF a dénoncé " le racisme, l'islamophobie et l'antisémitisme ". Toutefois, il a tenu à rappeler que pour les musulmans " la famille, c'est la réunion d'un homme et d'une femme "

Les papes se sont succédé jusqu'à Benoît XVI, sans dissimulation ont pris une position inhumaine et dangereuse pour dénoncer l'homosexualité

 

Clairement formulée par les papes cette inacceptable discrimination envers les homosexuels ne souffre pas la comparaison avec la position hypocrite du président de l'UOIF, Ahmed Jaballah, qui lui s'octroie de rappeler que pour les musulmans " la famille, c'est la réunion d'un homme et d'une femme "

 

Dans l'actualité, ce qui fait la différence entre un représentant de la religion catholique qui ne comprendra jamais que les femmes et les hommes s'attirent mutuellement et un chef musulman qui attise la haine de l'autre, l' homosexuelle ou l'homosexuel se traduit dans sa façon hypocrite de les montrer du doigt en évitant de les nommer

 

C'est une méthode, une pratique à la petite semaine, dans un pays ou ces chefs religieux savent qu'ils représentent une minorité religieuse, la '' meilleure façon '' de tenter de se faire passer pour un modéré respectueux des valeurs de notre république laïque

 

Un chef religieux qui présentent les musulmans comme un groupe stigmatisé alors qu'il est le premier harangueur d'entre-eux à stigmatiser les personnes non-hétérosexuelles

 

Cet individu à en outre le culot de prétendre légitime la lutte contre l'antisémitisme, alors que dans l'enceinte du Bourget s'effectue des quêtes pour les palestiniens - qu'à longueur d'années les pro-palestiniens [ majoritairement des musulmans ] manient un insupportable manichéisme et sont responsables de la recrudescence, de la montée ces dernières années, de l'antisémitisme dans notre pays

 

Quand à se dire victime de l'islamophobie, c'est un comble, quand partout dans le monde islamique domine l'intolérance, on emprisonne, assassine, les non-musulmans, notamment des incroyants ou des homosexuels, quand en France dans leur charte figure l'interdiction de l'apostasie

 

Cela dépasse l'entendement que ce chef religieux puissent imaginer que les français attachés aux valeurs de l'humanisme soient frappés de cécité au point de valider un discours d'un contenu idéologique parmi les plus méprisants et les plus sectaires

 

L'interdiction de l'apostasie est une expression du rejet de l'autre, c'est le socle xénophobe, le premier facteur de division dans la population d'un pays - Crab – 08 Avril 2012

 

Suite page :

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2012/04/06/laics-non%C2%A0-convulsionnaires-oui%C2%A0.html

 

 

 

30/01/2012

Petit Bollywood

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Pari Ghulami

 Actrice afghane

 

 

Le sexo-séparatisme

Je n'ai eu de cesse, cette dernière décennie, de rappeler que le sexo-séparatisme est une moraline, une invention d'hommes névrosés, son acceptation par des femmes adultes s'obtient pour l'essentiel par l'endoctrinement des filles dès leur plus jeunes âges

 

Dans le cadre d'un reportage diffusé lors d'un JT une femme '' momie '' ayant voté pour les frères mulsans répondait que pour elle le modèle c'était l'Arabie Saoudite, mais que pour l'instant, la société égyptienne n'était pas encore prête

 

Ces femmes pro-frères musulmans ou salafistes '' dont je dis souvent qu'elles poignardent dans le dos les autres femmes ''

 

Il ne faut pas négliger de rappeler que certaines associations dites '' féministes '' par peur d'être accusé de racisme ferment les yeux, pire pour quelques-unes de défendre l'idée que porter les voiles est une des libertés de la femme

 

À quoi sert, sur place, la communauté internationnale ?

Dans le cinéma afghan aucun des rôles féminins n’est joué par des Afghanes car les coutumes, les valeurs fondées sur l'inégalité femmes-hommes, la peur de la sexualité, [ surtout la sexualité de la femme ], de ce pays s’y opposent

Pour s'éviter des représailles, les réalisateurs se rendent au Pakistan, tournent dans ce pays mitoyen avec des actrices pakistanaises et montent ces séquences avec celles tournées dans le Nangarhar

Un acteur, répondant au nom Shaan dit se souvenir avoir tourné des scènes dans lesquelles il n’y avait aucune femme

Les organisateurs du festival qui se tient dans la ville de Jalalabad se plaignent de l'absence du gouvernement '' qui ne fait rien '' pour soutenir le cinéma afgnan, reste indifférent au sort, aux menaces subies par tous ceux qui veulent le faire vivre ; citation : « Tous les soirs, quand je rentre, je vérifie quatre fois les alentours de ma maison. Je vis dans la peur. Il y a des gens qui pensent que quelqu’un qui travaille dans le cinéma est un infidèle. Et on ne peut pas sortir de la ville pour tourner », indique Zerawar, pourtant simple spectateur de trois films pendant ce festival

http://www.dailymotion.com/video/xfbkxz_le-cinema-afghan-brave-l-hostilite_news

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Nesar Ahmad Sahebzada, un imam, un homme de la loi islamique, loi de la honte qui s'insurge contre la présence féminine dans le cinéma

 

[ Cit/ : « Ceux qui méprise les actrices et les acteurs font une erreur... » Pari Ghulami ]

 

Bien faible voix pour exiger la décence, le respect de la dignité des personnes femmes et hommes, mais la voix du courage  - Crab – 30 Janvier 2012

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Suite à partir de la page :

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/chaos-de-coline-serreau/

 

 

 

 

11/11/2011

Salafistes

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Cercle magique

John-William Waterhouse

 

Le Caire

Une manifestation salafiste devant l'ambassade de France

Des groupes jihadistes ont appelé les musulmans en Égypte, en Libye et en Tunisie à manifester pour réclamer à leurs dirigeants de rompre leurs relations avec la France, demander que le blasphème soit " condamné par la loi ", selon le service de surveillance des sites Internet jihadistes

 

Ce n'est pas vraiment nouveau, ces fanatiques ne peuvent supporter de vérités autres que leurs idéologies non critiquées – Charia-hebdo, n'est qu'un prétexte...de plus...

 

Cela se passe en Égypte, mais à force de ne pas voir nos élites réagir sur le fond des textes islamiques, savons-nous seulement combien de mosquées en France sont à présent noyautées par des salafistes ?

 

Les déclarations, certes saines qui vont de Claude Guéant à Delanoë ne suffisent plus à défendre la liberté d'expression dans le monde libre et particulièrement dans notre pays

 

Il faut utiliser tous les supports médias pour démontrer, sans craindre de se se faire traiter de raciste, pour dénoncer avec forces arguments ces théories ou codes religieux d'un autre âge

 

Avec ces gens là dont nous ne devons rien attendre de positif, nous ne pouvons pas faire comme si nous ne savions pas que ce sont nos valeurs, l'égalité femmes-hommes et toutes nos libertés individuelles qui leurs sont insupportables

 

Femme au foyer

Absurde en 2011, d'en être encore à combattre des idées reçues, en réponse à un prosélytisme constant diffusé dans la population par le biais de textes '' divins '' corroborés à l'aide de prétendues analyses sociétales publiées sur des supports médias, essentiellement sur internet, un moyen de répandre l'anticulture islamique, que tentent d'importer dans notre pays les derniers reliquats de la phallocratie...

 

Lu sur des sites '' modérés '' et islamistes

« La femme qui ne travaille pas est plus libre que celle qui travaille, dans la maison c'est elle qui fait la loi, elle a tout les droits, elle fait tout ce qu'elle veut, c'est elle qui décide pour toute la famille, donc de conclure que dans l'islam la femme est l'égale de l'homme »

 

Femme libre ! ?

Cela dépend de ce que l'on définit par '' femme libre '', une femme libre ne signifie pas forcément qu'elle doit travailler ou pas c'est une femme qui a la liberté de décision , de s'assumer ou de prendre des risques, autant dire de faire des choix

 

Supprimer cette dimension, c'est aussi supprimer la possibilité d'être différent d'un autre

 

Mais de lire aussi :

«....logiquement une femme qui ne travaille pas elle est plus libre qu'une femme qui travaille car cette dernière est cloué pendant des heures jusqu'à son fin de service. »

 

Curieux point de vue !

L'homme qui travaille, ne serait-donc pas luitributaire d'heures de présence sur son lieu de travail ?

 

Une femme peut être libre en choisissant d'élever ses enfants - pourquoi pas l'homme ?

Pour élever ses enfants, un homme qui ne travaillerait pas ne serait pas dans ce cas lui aussi un homme libre ?
Pourquoi la question '' être libre '' devrait-elle se poser exclusivement quand il s'agit des femmes ?

 

D'autant que l'absence d'un père trop préoccupé par son travail n'est pas sans effets négatifs sur ses enfants – cette dernière remarque vaut autant pour l'homme que pour la femme

 

Ajoutons que dans notre société le modèle familial, le mariage n'est plus la règle, s'ajoute dans la pratique l'autorisation de divorcer qui permet à une femme ou un homme de poursuivre sa vie en prenant '' une autre route ''

 

Quand il y a des enfants, la tribu [ famille élargie ] se substitue au cercle par trop étriqué du modèle familial non plus désormais qualifié de traditionnel mais plutôt d'un autre temps – La diversité des parcours familiaux est désormais acquis

Les mentalités ont suivi l’évolution de la société concernant le couple : vivre en union libre, divorcer sont entrés et dans les mœurs, dans les mentalités...

 

Il n'y a que des théologiens ou des anti-prochoix pour trouver à y redire, sans autre but que de maintenir, d'asseoir leur propre pouvoir sur des populations, les maintenir ou les endoctriner dans l'idée que la suprématie de l'homme sur la femme est d'inspiration divine, que le rôle de la femme doit se cantonner et s'exercer exclusivement dans le cadre du domicile conjugal

 

Croire en une divinité n'implique pas obligatoirement l'appartenance à une confession, d'autant qu'aucune religion ne s'est montrée capable de se hausser à la hauteur de l'éthique

 

Pourquoi se référer à la religion pour ce comporter en civilisé, sinon pour rémunérer l’ego de quelques théologiens ou imams avec ou sans poils ?

 

L'éthique reconnaît les même droits et devoirs pour les femmes ou les hommes, pour toute personne quelque soit, par rapport à l'autre, sa différence sexuelle ?

 

Point n'est besoin de religion pour l'admettre et valoriser la condition humaine ! - Crab – 11 Novembre 2011

 

Suite à partir de la page :

http://laicite.over-blog.com/article-blaspheme-88222798.html

 

Accueil :

http://laicite.over-blog.com/#

 

 

04/11/2011

Seul importe l'égalité femmes-hommes !

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Des islamistes radicaux ont pris le contrôle de 150 à 200 mosquées et salles de prières à Tunis, a déclaré mercredi Djamel Oueslati, directeur de cabinet du ministre des Affaires religieuses

 

Que cela plaise ou non aux islamistes tunisiens incapable de séparer le religieux du rôle politique, je ne les félicite pas, et je considère que le Président Sarkozy a eu raison, cit : « rappelé que la France serait vigilante sur le respect des droits de l’homme et des principes démocratiques, notamment la diversité culturelle et religieuse et l’égalité des hommes et des femmes »

 

Le patron d’Ennahda, Rached Gahannouchi a répondu : « Nous n’avons pas besoin d’une telle parole pour respecter les droits de l’homme. Cela fait partie de nos valeurs et de notre religion, et les Tunisiens n’acceptent pas les aides conditionnées... »

 

Pour les '' droits de l'homme '' on peut lui faire confiance, pour les droits de la femme, c'est une toute autre affaire

 

Bonne nouvelle nous n'aurons pas dans cette période difficile besoin de financer tant soit peu un pouvoir orienté islamiste

 

Quand à l'avancée démocratique de ce parti ! [ RIRE ]

Pour s'en convaincre il aurait fallut immédiatement pendant et après les résultats des élections entendre [ au minimum ] ce parti dire que l'égalité femmes-hommes figurerait dans premiers articles de la future Constitution...

 

J'escompte tout simplement que notre gouvernement aidera de différentes façons les femmes tunisiennes que je trouve pour part bien trop oubliées de la majorité de nos élite européennes

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L'hypocrisie dans la presse maghrébine

http://laicite-moderne.blogspot.fr/2011/11/lhypocrisie-dans-la-presse-maghrebine.html

 

 

L'hypocrisie dans la presse maghrébine

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La presse maghrébine, s'est empressée, ces jours dernier, de dénoncer ou de présenter Charia hebdo comme le fer de lance de l'islamophobie

 

En Tunisie où des extrémistes ont mis le feu à la maison d'un directeur de salle de cinéma et manqué de l'assassiner avec toute sa famille pour avoir projeter le film Persepolis

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/persepolis-2/

 

Quelques citations extraites de SlateAfrique :

 

L’éditorialiste du magazine de Tunivision regrette la parution de ce numéro.

« Le plus choquant, c’est que les lecteurs allaient découvrir dans ce numéro un ‘édito de Mahomet’ intitulé ‘L'apéro Halal’, une double page de dessins pour expliquer 'la charia molle' ou encore un supplément ‘Charia Madame’, affirme-t-il.
Même si ce magazine est soi-disant ‘satirique’, il ne devrait rouvrir la plaie causée par le scandale des caricatures de Mahomet, publiées dans l’un de ses hebdos d’il y a cinq ans », a-t-il ajouté.

Sur le site site tunisien Kapitalis

« Ceux qui, depuis des années, servent la même soupe médiatique: ‘l’islam politique est insoluble dans la démocratie’, ‘le musulman est un polygame égorgeur de moutons et accessoirement anti-occidental... »

L’auteur de la tribune rappelle « inquiets de la remise en question des droits de la femme, de la liberté de pensée, de la liberté cultuelle en Tunisie alors que sous Ben Ali, grand démocrate comme vous savez, ils étaient silencieux sinon complices. »

 

Pour un quotidien d'Oran :

Charlie Hebdo n’est que le reflet de l’opinion publique française, baladée à droite ou à gauche par les médias métropolitains.

« Au-delà de toute attente. Charlie Hebdo a eu, comme beaucoup de médias en France, de l'urticaire et des démangeaisons après le vote ‘incorrect’ des Tunisiens. Son numéro de ‘Charia Hebdo’ avec le prophète ‘Mahomet’ comme rédacteur en chef est donc la première grande provocation post-élection en Tunisie.» - Fin des extraits parmi les plus éloquents

 

Selon ces éditoriaux il y aurait un marché de l'islamophobie en France et d'une manière générale en occident

 

Bien dans ce cas il faudra que ces rédacteurs de la pensée totalitaire nous expliquent si ces femmes arabes sont elles aussi des islamophobes, pour toute réponse il me paraît sain de reproduire ici à la fois les violences qu'elles subissent, mais aussi leurs paroles

 

Tunisie - Ces femmes qui défient Ennahda

En Tunisie, le succès du parti islamiste Ennahda fait naître des inquiétudes au sein de certaines couches de la population. Ces craintes sont renforcées par des actes d'intolérance que d'aucuns lient à la percée des islamistes. Ainsi, Tuniscope révèle que le 2 novembre, 200 femmes ontmanifesté dans le centre de Tunis.

Mise en place grâce aux réseaux sociaux, la manifestation a rassemblé des groupes de femmes issus de milieux très divers. Par cet acte, elles revendiquent la consolidation des droits de la femme, le respect de ses acquis et la préservation de son statut libre et moderne en Tunisie.

Le quotidien algérien El Watan nous apprend que cet évènement est le fruit « d'une initiative citoyenne et non partisane, qui a vu le jour grâce au bouche-à-oreille, à des messages SMS ou sur Facebook». En Tunisie la victoire d’Ennahda est crainte par bon nombre de femmes. Ces dernières craignent de voir régresser leur condition avec l’arrivée au pouvoir de ces islamistes.

Durant deux heures, elles ont manifesté près du palais du gouvernement. Leur action était accompagnée par des chants et des slogans. On pouvait notamment les entendre scander « dehors les rétrogrades ». Plusieurs femmes ont tenu à s’exprimer sur leurs motivations. C’est le cas d’Hosnia Eloujoud, 38 ans.

« Les acquis de la femme remontent à longtemps et personne ne pourra les confisquer.»

Une dépêche de l’agence Associated Press nous livre également des témoignages très variés. Hinda Jelassi, 44 ans, nous explique les raisons de son engagement:

« Moi j'ai choisi le voile, laissez ma soeur faire son choix.[…] Je suis ici pour défendre la liberté dans l'absolu, parce que la liberté est indivisible.»
« Je me bats pour mes petits-enfants. J'ai milité pendant 50 ans et je ne veux pas que nos droits soient perdus.»

Agée de 47 ans, Ilham Barrouta a le discours le plus politique:

« La femme tunisienne qui a investi tous les domaines de la vie publique, a été de tous les combats et au premier plan dans la révolution (qui a fait chuter le régime de Ben Ali), a atteint un point de non retour.»

Selon la journaliste Sana Fahrat, cette manifestation a été organisée en réaction à des « agressions physiques et verbales » subies par trois enseignantes non voilées.

Ces dernières ont été prises à parti par  des « étudiants salafistes » sur le campus universitaire de Mannouba, près de Tunis et à l’institut de théologie de la capitale du pays. - Source : Slate Afrique

 

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Commentaires :

Une certaine presse maghrébine se déchaîne contre l'islamophobie des occidentaux ce qui signifie en bonne traduction '' peur de l'islam ''

Une contrevérité colportée par des individus qui quoiqu'ils en disent sont très compréhensifs à l'égard des fondamentalistes musulmans

 

Nous n'avons pas peur de l'islam puisque nous incroyants et laïcs nous ne sommes pas des soumis et nous critiquons cette religion sexiste au même titre que les autres confessions duelle

 

Ces femmes arabes qui réclament des droits qui ne devraient pas faire l'objet de la plus petite contestation sont elles des islamophobes et des racistes comme aiment à le dire aussi dans notre pays certains des responsables d'associations antiracistes à géométrie variable ?

 

Mais il existe aussi un fait qui n'a toujours pas mobiliser '' cette presse arabo-musulmane '' d'une tolérance à toute épreuve, c'est le sort réservé à Waleed Al-Husseini

Voir sur la page :

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/0-le-petit-dieu/

Crab – 04 Novembre 2011

19/10/2011

Tunisie : La première laïcité musulmane ?

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En automne 623, la caravane quraychite annuelle vers la Syrie quitta La Mecque. Cette caravane et celle à destination de l'Irak représentent une grande partie des revenus mecquois.

Sa prise ferait passer les musulmans de la pauvreté à la richesse et la part de Mahomet lui permettrait de se fournir en armes dont ses hommes manquent

Tunisie : La première laïcité musulmane ?

18/10/2011 : Source : Jeune Afrique

Cit/ :

L'historien et penseur musulman Mohamed Talbi livre à Jeune Afrique ses impressions sur la révolution tunisienne, à la veille de l'élection d'une Assemblé constituante. Et met en garde contre la tentation islamiste en rappelant que la charia n'a aucun fondement coranique. Fin de cit/

 

Ce n'est pas exact, la sharia du droit en partie, notamment sur la polygamie institutionnalisée ou les affaires en Justice pénale, s'inspire du coran

 

Cit/ :

L’essentiel a été fait, et merci à l’équipage qui, contre vents et marées, a mené notre navire à bon port : le 23 octobre, pour la première fois dans notre histoire, nous choisirons, à travers des élections vraiment libres et démocratiques, notre destin. La première Constitution tunisienne date de 1860, c’est la première du monde arabo-musulman ; la deuxième de 1958 ; la troisième sera celle de 2011. Ouvrira-t-elle, à plus ou moins long terme, la voie au califat théocratique – la pire forme de tous les totalitarismes –, vœu secret de tous les salafistes quels que soient leurs déguisements démocratiques opportunistes ? Fin de cit/



Les craintes exprimée d'un califat théocratique est justifiée, mais pourquoi dans ce cas ne pas se dédouaner du texte coranique qui justement est l'expression d'un patriarcat à la base du principe de gouvernance de tout califat théocratique



Cit/ :

Je souhaite que mon pays, qui a donné au monde arabe, pour la première fois dans son histoire, la démocratie, lui donne aussi la première laïcité musulmane. Je crois que c’est possible. Je propose donc comme premier article de la troisième Constitution tunisienne : « La Tunisie est une république libre, démocratique et laïque. La majorité de sa population est musulmane, de langue majoritairement arabe, langue officielle du pays. L’État laïc tunisien garantit pour tous les citoyens la liberté de conscience, de croyance et d’expression, et leur assure un ordre de paix et de coexistence pacifique dans le respect de la loi. » Pour nous, ce premier article trouve son fondement et sa justification à la fois, primo dans la Constitution de Médine, la première écrite au monde ; secundo dans le Coran. Fin de cit/



Parler de la constitution de Médine pour la première au monde relève d'une forme de vantardise *

En Crète pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, le Droit :

Aux VIIe et Vie siècles [ donc, avant notre ère] voit le jour un remarquable traité de droit fondement du principe de l'égalité entre hommes-femmes

En dehors de cette première civilisation européenne aucune autre civilisation sur l'ensemble du globe ne s'est montrée capable de s'extraire de l'idéologie infâme et raciste, que l'on désigne par le patronyme du patriarcat qui définie la femme comme inférieure, donc assoie de droit la suprématie de l'homme sur la femme

Ce traité serait '' la bible '' des avocats disent les Crétois; j'aimerais pour ma part qu'il en fut ainsi au sein de toutes les ethnies ou groupes d'affinités qui forme la population de notre pays

L'évolution du droit est mieux connue en Crète qu'ailleurs grâce à un texte fondamental gravé sur un mur de Gortyne, au début du Ve siècle, mais dont les prescriptions remontent, pour l'essentiel, aux VIIe et VIe siècles avant notre ère
Ce code concerne les affaires de famille, mais aussi les questions soulevées par la dépendance et l'esclavage, les attentats aux mœurs et les dommages causés par les animaux

Et d'ajouter : « secundo dans le Coran. », c'est prendre pour des naïfs les gens '' occidentaux '' supposés, peut-être, n'avoir rien lu du coran - [ voir plus loin, '' les Diktats musulmans ]



* Notes :

Le texte connu sous le nom de constitution de Médine, appelée également charte de Médine est tiré du livre d'Ibn Ishaq, dans lequel il figure sous le titre : « Le pacte entre les Émigrés et les Ansars et la réconciliation avec les juifs ». Pour de nombreux historiens, ce texte est composite, constitué de différents pactes entre tribus contractés à différentes dates, il n'a rien d'une constitution



Cit/ :

En effet, le seul obstacle à la laïcité vient exclusivement de la charia. Or celle-ci n’a aucun fondement coranique. De fabrication humaine et relativement tardive, elle n’oblige aucun musulman en conscience. Seul le Coran oblige. La question exige un long développement qui n’a pas sa place ici. Fin de cit/

C'est bien regrettable que manque '' ce long développement ''...



Cit/ :

Je me limite donc à un simple constat incontestable. La première somme consacrée à la charia est le Kitâb al-Umm, de Shâfi’î, mort en 804. Auparavant, c’est-à-dire près de deux siècles durant, les musulmans avaient vécu sans charia. Ils pourraient donc s’en passer de nouveau, et s’en porteraient d’autant mieux que sous les pesanteurs de l’Histoire, par le hukm al-ridda (la loi sur l’apostasie), inexistant dans le Coran, la charia a pris une forme terroriste incompatible avec la liberté et la démocratie. Sans charia tout le monde se porterait mieux. C’est dans ce sens que je travaille en tentant de rénover la pensée musulmane, condition sine qua non pour retrouver notre place dans l’Histoire, voire la redynamiser. Fin de cit/



Sur ce point l'on ne peut qu'être d'accord, et faire remarquer qu'en France la loi sur l'apostasie figure dans la charte du C F C M signée, en son temps, par l'ex-ministre de l'intérieur Sarkozy

À ce jour, je n'ai pas entendu, sur cet article xénophobe, la moindre protestation de la part de tous ses opposants des gauches comme des droites



Venons-en maintenant à la Constitution de Médine. Elle fut négociée par le Prophète en l’an 1 de l’hégire, entre toutes les composantes sociales de la cité-État, polythéistes, juifs et musulmans. Dans ses 47 articles, il n’est nulle part question d’une religion de l’État. Il s’agissait d’une Constitution laïque. Fin de cit/



Sur ce dernier point, que l'auteur propose de se passer de la sharia, n'est que louable, mais pourquoi comme beaucoup de musulmans qui se présentent modérés, n'admet-il pas tout simplement que le texte coranique est un livre de l'histoire arabe désormais obsolète ?

Que contrairement à ce qu'il écrit, le coran est bien un code impératif de surcroît rédigé par des hommes pour le seul bénéfice des hommes, en outre prône les valeurs masculines négatives, qu'aucune sourate ne s'adresse à la femme, est-ce si problématique de le reconnaître ?

Oui, le coran est un code impératif, les textes parlent d'eux-mêmes - il est facile de le vérifier à partir de la page :

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/41-les-diktats-musulmans/

Crab – 19 Octobre 2011