29/01/2011
- 0 - 2011 – Campagne de dé-islamisation doc 4
Publiée en 1916
La Métamorphose, est une nouvelle allégorique de Franz Kafka
Raconte l'histoire de Grégoire Samsa, un vendeur qui se réveille un matin transformé en un '' monstrueux insecte ''
Ce récit, [ et c'est aussi mon point de vue ], est entendu souvent par beaucoup de critiques comme un conte sexuel symbolique. C'est pourquoi à contrario je l'associe aux méandres pris parfois par '' la pensée '' chez quelques intellectuels [ femme ou hommes ] ... qui par des cheminements divers et variés en oublient que certaines symboliques surtout sexuelles participent à la négation de l'existentiel, de la singularité, du droit à être ou encore à la différence
LETTRE
à
Caroline FOUREST
Aux signes symboliques il est possible d'attribuer un certain pouvoir qu'ils transmettent à '' ceux qui savent les déchiffrer '', mais usés envers qui, pour quelle cause ou quel type d'endoctrinement?
Un échange entre vous Caroline Fourest et Robert Redeker sur '' Bourdin and CO RMC datant du 24 01 2007
http://www.youtube.com/watch?v=izgMCOsKSi0&feature=related
Je viens de prendre connaissance de la vidéo, certes avec un peu de retard, et j'ai été surpris de vous entendre, Caroline Fourest, dire deux choses:
Sur le premier point je partage le point de vue de Robert Redeker et non le votre, à savoir que ce qui prédomine dans la perception ou l'interprétation de l'ancien et du nouveau Testament c'est l'historicité inhérente aux textes et non comme dans le coran la tyrannique '' notion de devoir ''
Dans le coran où aucune sourate ne s'adresse à la femme sans même faire confiance à ceux auxquels '' cette parole '' s'adresse, c'est à dire les hommes, en fait une religion de l'irresponsabilité
C'est sans doute un mal inhérent à la tyrannie, de n'avoir pas confiance en ses amis. [ Eschyle ]
Extrait de Prométhée enchaînée
Présenté comme une vérité d'hier comme d'aujourd'hui puisque le coran est censé être la parole de dieu ; sur '' La Mire ''J'écrivais :
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2011/01/24/0-2011-la-mire.html
Extraits
« Sans éprouver la moindre sympathie pour les textes des autres religions ni croire en un dieu, elles ne sont pas univoque et en cela sont susceptibles d'interprétations »
[ …/... ]
« Hors ici je me répète, mais il le faut une fois de plus; que veut dire '' musulman modéré '' quand celui-ci vous dit que le coran c'est la voix de son dieu [ et qu'il n'y a de dieu que son dieu ] Forts de cette conviction où se fait la différence entre un '' modéré '', un fondamentaliste ou un intégriste quand tous répètent à l'envie que le coran est la parole de leur dieu?» Fin des extraits
Sur le deuxième point je marque ma désapprobation avec vigueur, car je ne peux accepter votre interprétation des faits historiques quand vous en venez à dire qu'Aïcha était une femme forte, que c'est une caricature faite au prophète de lui reprocher de l'avoir épousé
Voyez-vous, au cours de votre intervention, vous dites d'Aïcha en insistant qu'il avait épousé une femme, moi je vous dis qu'il avait épousé non une femme mais une une fillette
C'est un gourou, ce qui est à mes yeux comporte un facteur aggravant d'épouser dans le cadre d'un mariage forcé une fillette qui de surcroit forcément n'avait rien demandé – [ d'ailleurs Aïcha, ne dit-elle pas quand sa mère l'appelle.... qu'elle ne savait ce qu'on lui voulait ]
Chacun de nous, a mainte fois observer les points d'étoiles brillant dans le profond des yeux encoreempreints de naïvetéd'une fillette de six ou neuf ans !!
Ce serait insupportable, dans notre pays, de laisser accroire cette idée qu'un vieil adulte [ en l'occurrence Mahomet ] ou tout autre individu est en droit de mettre dans son lit, d'imposer une relation sexuelle à une enfant de neuf ans
Sur la page - Aicha, j'écrivais:
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/aicha-et-psycholucide/
Extrait
« Elle décrit comme s'il s'agissait,ce mariage puis les relations conjugales qui suivirent comme si tout cela était extérieur à elle,comme arrivé à une autre : Jamais à aucun moment elle ne dit nous
Hors elle a subit un contact unilatéral, sans comparaison possible avec un choix et les relations sexuelles qui sont expressions de sentiments partagés par cette fois une femme et un homme chacun doué de raison » Fin de l'extrait
Je vous renouvelle ma surprise craignant d'avoir bien entendu ; peut-être changerez vous d'avis sur cette question centrale du devoir et de la sexualité qui mérite chez les jeunes filles et garçons d'être libre, débarrassée du carcan qu'impose les pudibonds avec l'appui des idéologues de chaque patriarcat ?
La barque de Ré, les yeux d’Horus, la croix Anke, le serpent Atoum
[ Papyrus : 1320 à 1200 av J.C ]
Notes
J'approuve la position d'Alain FINKIELKRAULT en réponse à la pensée univoque [ '' bien pensance '' ] qui consiste à envahir les médias pour rabâcher que l'Homme ne se passer de guide '' spirituel '' ou de religion – et l'absence de neutralité de bon nombre de journalistes qui confondent l'exercice de leur métier avec les activités relevant du militantisme
Vidéo
http://www.youtube.com/watch?v=kAT-ukZQydo&feature=related
Crab - 29 Janvier 2011
Suite
17:18 Publié dans - 0 - 2011 – CAMPAGNE de DÉ-ISLAMISATION N° 4 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : laïcité, éthique, islam, religions, critiques | Facebook | | | Imprimer |
18/11/2010
La maman et la mignonne
Mamans et fières d'être catholique
''...et tant pis si le défunt Georges Frèche n'est pas d'accord...''
Van Gogh
Historiette à lire en cachette des enfants
C'est un court moment de l'histoire de quatre mamans très, très, très catholiques : de Captieux, d' Artifice, de Sucré et d'Éros, que rien que pour vous, nous allons bien heureux lecteur et lectrice vous conter
CE
Conte
pour futures mamans
d'enfants à nourrir au Saint
Quatre ! Est-ce bien sûr ?
Aujourd'hui, le ciel est accueillant, après plus de vingt cinq années sans se voir, nos quatre héroïques mamans se sont données rendez-vous au petit bar '' Le pèlerin malgré Lui '', lieu limite de perdition où étudiantes en théologie elles aimaient autrefois se ressourcer et se retrouver entre elles
Au sein de l'école l'une d'elles avait la réputation de faire preuve d'un certain scepticisme, mais à l'abri du péristyle la plupart parlaient d'elle comme d'un vilain petit canard
Le petit bar a gardé '' son même décor d'autrefois '', c'est que Judas le patron y veille, malgré un âge avancé il maintient que lui seul connait la vérité sur Jésus, il tient toujours la caisse - nos quatre mamans se sont attablées autour de l'unique table ronde de la terrasse non fumeur
Captieux enjouée et pressée de dire, s'adresse à ses amies: « Savez-vous, mon fils est prêtre et il peut se présenter n'importe où et tout le monde lui dit : Mon Révérend »
Artifice rayonne : « Eh bien, mon fils est évêque et tout le monde lui adresse la parole par : Son Excellence »
Sucré quelque peu enflammée : « Bien que je ne veuille en aucun lieu vous offenser et diminuer leur mérite mais mon fils est Cardinal et quand il entre tout le monde s'adresse à lui par : Son Éminence »
Éros paraît songeuse... sirote son verre '' d'Eau de Paradis ''... ne dit mot
Cependant, Éros [ qui vient tout juste de fêter son sixième mariage ] devine tourné vers elle, le regard quelque peu inquisiteur des ses meilleures amies
Alors dans le bleu profond de ses yeux s'allument de petites lumières, son visage s'anime d'un léger sourire...
Sans plus attendre, susurre non sans délectation: « Mon fils est un être sans pareil, surnaturel, d'une beauté sans égale à faire pâlir d'envie Narcisse, il est strip-teaseur, toutes les femmes sont folles de lui, même les hommes, quand il entre en scène dans la salle toutes et tous s'écrient : Oh ! Mon dieu ! »
Crab
Notes
'' l'Eau de Paradis ''
Le témoignage le plus ancien qui pourrait concerner la consommation par l'homme de l'alcool, date de la guerre de Troie : c'est '' l'Eau de Paradis '' que Médée offre au père de Jason pour renouveler ses forces. Et l'on sait que les premiers alambics en cuivre étaient Égyptiens pour faire de '' al-khol '' ( fard ) et pour fabriquer des parfums féminins et une nouvelle poudre à paupières à base d'antimoine et de khol ( nom donné au produit issu de l'alambic )
Photo modifiée par Crab
Mignonne, allons voir si la rose...,
Pierre de Ronsard,
in Odes, 1550
Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avait déclose
Sa robe de pourpre au soleil,
A point perdu cette vesprée
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vôtre pareil.
Las! voyez comme en peu d'espace,
Mignonne, elle a dessus la place,
Las, las ses beautés laissé choir!
O vraiment marâtre Nature,
Puisqu'une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir
Donc, si vous me croyez, mignonne,
Tandis que votre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez votre jeunesse:
Comme à cette fleur, la vieillesse
Fera ternir votre beauté.
Commentaire
N'écoutez pas ni ne suivez les rabat-joie, car tous les codes sont des infamies, faites comme vous le dit si bien Ronsard ; faites au présent tout ce que vous avez envie de faire ! - Crab
Extrait des
'''Larmes d'Éros'' de Georges Bataille
SUPPLICE CHINOIS
Le monde lié à l'image ouverte du supplicié photographié, dans le temps du supplice, à plusieurs reprises, à Pékin, est, à ma connaissance, le plus angoissant de ceux qui nous sont accessibles par des images que fixa la lumière. Le supplice figuré est celui des Cent Morceaux, réservé aux crimes les plus lourds. Un de ces clichés fut reproduit, en 1923 dans le Traité de psychologie de Georges Dumas. Mais l'auteur bien à tort, l'attribue à une date antérieure et en parle pour donner l'exemple de l'horripilation: les cheveux dressés sur la tête! Je me suis faire dire que pour prolonger le supplice, le condamné recevait une dose d'opium. Dumas insiste sur l'apparence extatique des traits de la victime. Il est bien entendu, je l'ajoute, qu'une indéniable apparence, sans doute, en partie du moins, liée à l'opium, ajoute à ce qu'a d'angoissant l'image photographique. Je possède depuis 1925 un de ces clichés ( photographie ci-contre ). Il m'a été donné par le Docteur Borel, l'un des premiers psychanalystes français. Ce cliché eut un rôle décisif dans ma vie. Je n'ai pas cessé d'être obsédé par cette image de la douleur, à la fois extatique (?) et intolérable. J'imagine le parti que, sans assister au supplice réel, dont il rêva, mais qui lui fut inaccessible, le marquis de Sade aurait tiré de son image: cette image, d'une manière ou de l'autre, il l'eût incessamment devant les yeux. Mais Sade aurait voulu le voir dans la solitude, au moins dans la solitude relative, sans laquelle l'issue extatique et voluptueuse est inconcevable.
Bien plus tard, en 1938, un ami m'initia à la pratique du yoga. Ce fut à cette occasion que je discernai, dans la violence de cette image, une valeur infinie de renversement. A partir de cette violence — je ne puis, encore aujourd'hui, m'en proposer une autre plus folle, plus affreuse — je fus si renversé que j'accédai à l'extase. Mon propos est ici d'illustrer un lien fondamental: celui de l'extase religieuse et de l'érotisme — en particulier du sadisme. Du plus inavouable au plus élevé. Ce livre n'est pas donné dans l'expérience limitée qu'est celle de tous les hommes.
Je ne pouvais le mettre en doute...
Ce que soudainement je voyais et qui m'enfermait dans l'angoisse — mais qui dans le même temps m'en délivrait — était l'identité de ces parfaits contraires, opposant à l'extase divine une horreur extrême.
Telle est, selon moi, l'inévitable conclusion d'une histoire de l'érotisme. Mais je dois l'ajouter: limité à son domaine propre, l'érotisme n'aurait pu accéder à cette vérité fondamentale, donnée dans l'érotisme religieux, l'identité de l'horreur et du religieux. La religion dans son ensemble se fonda sur le sacrifice. Mais seul un détour interminable a permis d'accéder à l'instant où, visiblement, les contraires paraissent liés, où l'horreur religieuse, donnée, nous le savions, dans le sacrifice, se lie à l'abîme de l'érotisme, aux derniers sanglots que seul l'érotisme illumine. - Fin de l'extrait
Le serpent qui danse
Que j'aime voir, chère indolente,
De ton corps si beau,
Comme une étoffe vacillante,
Miroiter la peau!
Sur ta chevelure profonde
Aux âcres parfums,
Mer odorante et vagabonde
Aux flots bleus et bruns,
Comme un navire qui s'éveille
Au vent du matin,
Mon âme rêveuse appareille
Pour un ciel lointain.
Tes yeux où rien ne se révèle
De doux ni d'amer,
Sont deux bijoux froids où se mêlent
L’or avec le fer.
A te voir marcher en cadence,
Belle d'abandon,
On dirait un serpent qui danse
Au bout d'un bâton.
Sous le fardeau de ta paresse
Ta tête d'enfant
Se balance avec la mollesse
D’un jeune éléphant,
Et ton corps se penche et s'allonge
Comme un fin vaisseau
Qui roule bord sur bord et plonge
Ses vergues dans l'eau.
Comme un flot grossi par la fonte
Des glaciers grondants,
Quand l'eau de ta bouche remonte
Au bord de tes dents,
Je crois boire un vin de bohème,
Amer et vainqueur,
Un ciel liquide qui parsème
D’étoiles mon cœur
!
Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal
Commentaire
Dans Le Serpent qui danse, poème lyrique et érotique - '' une bien belle représentation, une bien belle image ambivalente '' de la femme que je pourrais, me semble t-il, qualifier de ''pré-féministe''
C'est sur la base de cette identification qu'apparaît, me semble-t-il, la volonté du féminisme universaliste d'effacer cette ambivalence pour '' construire '' une autre femme ? - Crab
Citation
Sainte Mère de Dieu, vous qui avez conçu sans pécher, accordez-moi la grâce de pécher sans concevoir - Anatole France ( blasphème )
Suites
ÉROS
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/0a-eros/
et sur
Le conflit, la femme et la mère
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/le-conflit-la-femme-et-la-mere/
09:02 Publié dans La maman et la mignonne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : femme, mère, éthique, religion | Facebook | | | Imprimer |
13/10/2010
''Éthique''
Photo: Maxisciences
Éthique – Les cellules souches
Un exposé des faits qui démontre l'état actuel de la recherche tout en soulignant que le retard pris par la France [sans explicitement le nommer] est dû à l'obscurantisme religieux
La vidéo
http://blvids.free.fr/12%20Ethique_et_cellules%20souches....
Suite...
IN VITRO
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2010/10/05...
17:17 Publié dans ''Éthique'', IN VITRO | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : éthique, sciences, religion, cellules souches | Facebook | | | Imprimer |