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01/05/2013

Versus ( contrepoint de vue sur l'homophobie )

Moso, une société sans pères

 L’oncle et la mère, chefs de famille

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Je reprends à dessein la logique sur la famille vue par les homophobes ;

in fine aboutit à cette idée saugrenue que la famille dite '' traditionnelle '' ou émanation des monothéismes est le seul, l'unique modèle viable pour construire ou maintenir une civilisation, sinon ce ne serait pas seulement '' la perte des valeurs ou repères '', car avant tout, pour ces pourfendeurs, ce qui domine, c'est la crainte que le mariage homosexuels suscite des vocations et aboutisse à terme, je cite :« à l’extinction de la race humaine »

 

De l'argument, autant, en rire

Cet archétype ou '' fantasme exemplaire '' est tellement grotesque que je ne peux me priver du plaisir de faire remarquer à tous ces chantres de la famille dite traditionnelle que l'univers, entre-autres ne semble pas particulièrement troublé depuis la disparition des dinosaures ; manifestement, ( et c'est vérifiable ), l'univers n'en poursuit pas moins '' sa longue marche '' au fil des lois connues de la physique

J'ai l'outrecuidance ou de bonnes raisons de penser, auquel cas l'univers serait pris comme personne morale [ rire ], '' qu'il '' ne se plaindrait guère de la disparition de l'espèce humaine, et ne serait-ce que pour remettre la pendule à l'heure il est bon de rappeler que en tant qu'humains nous n'en sommes qu'une infime partie au même titre que toutes les autres espèces animales

 

'' Le grand modèle ''

Sur la '' notion de filiation '' avancée pour tenter d'interdire le droit à l'adoption, un sujet largement développée sur mon blogs, je n'y reviendrais pas longuement sinon pour rappeler qu'elle trouve son fondement dans : le refus d'admettre que l'homosexualité n'est ni plus ni moins « normale » que l'hétérosexualité, ce qui fait de tout opposant, au mariage ou à l'adoption, bien qu'il s'en défende un homophobe

J'éprouve un infini plaisir de rappeler que les enfants élevés par des hétéros, ne font jamais preuves de cruautés, deviennent des adultes dont la perfection reste inégalée bien au-dessus de toutes les autres espèce du règne animal, allez ! Allez, chère lectrices, chers lecteurs, tout à fait '' entre-nous '' : n'est-il pas des plus vrais ce bien joli mensonge ?

[ De tenir de tels propos, je ne m'en excuse pas, j'assume qu'un jour sur deux je me demande si je ne ferais pas mieux de me laisser aller à mes penchants relevant de la plus singulière '' misanthropie '' ]

 

Une grosse part de cette France homophobe, qui tient et bat le haut du pavé, c'est la France fortement impactée par les idéologies ou moralines des principales religions monothéistes ;

c'est aussi cette France qui met ses enfants dans des écoles de curés ( qui sont tout ce que l'on veut, sauf des écoles libres ), disposant de moyens financiers plus importants, comble de l'injustice, financées en partie par un détournement de l’argent public pendant que l’école publique, laïque crève faute de moyens adéquat, notamment dans certains quartiers dits '' sensibles '' de nos villes ou il faudrait quasiment un enseignement des savoirs sur mesure, d'initier des pratiques de formations quasiment de haute couture - Cette France qui voudrait réduire, rétrécir nos racines culturelles à sa chrétienté

Cette France-là ne voit pas que, depuis longtemps déjà, la '' famille traditionnelle '' n'est plus le seul modèle susceptible de maintenir ou de rehausser notre niveau de civilisation, pour une excellente raison : à aucune des époques antérieures à la notre, ce mode de vie rigide n'a été réellement accepté par la population de notre pays dans son ensemble - y était quasi contrainte par la loi trouvant sa source dans la moraline religieuse, donc un mode de vie purement idéologique, autant dire vécu, durant des siècles, comme contre-nature par la plupart des citoyens ou citoyennes de notre pays ( qui n'étaient pas tous, faut le rappeler, de grands propriétaires terriens - l'héritage et le droit d'aînesse )

 

Grandes Fitna ( troubles ou tentations )

Il suffit de constater, et de bien prendre conscience, ce qui fait la différence entre ce qui relève de nos libertés individuelles et de comparer avec les désordres sociaux dont sont victimes ( majoritairement les femmes ) en Égypte, en Iran, dans les pays du Golfe, au Maghreb ou autres pays '' idéologiquement apparentés '' où aucune vie sexuelle n'est autorisée en dehors du mariage

Notre sens de la liberté valide par la loi que les droits des homosexuels et des hétérosexuels ne relève pas seulement du principe de l'égalité des droits entre tous les citoyens - es - mais, en outre, laisse chacun libre de se marier ou de ne pas se marier tout en instituant les même droits et devoirs quelque soit le couple, subséquent vis à vis de l'éducation partagée des enfants

Les opposants à l'égalité des droits, défendent '' leurs valeurs '', disent-ils ( sans rire ) : les mots perdent tous leurs sens, quand ils ne s'agit, rien de plus, qu'un ramassis d'idées reçues fondées avec pour point de départ le déni de l'homosexualité

La république place l'égalité des droits au cœur de ses valeurs, ce qui place tout opposant dans une mécanique paradoxale qui persiste à entretenir le mythe d'une sexualité homosexuelle '' anormale ''

L'être humain est un animal, n'en déplaise à tous ceux qui de la nature de l'Homme en ont une vision idéale, l'homosexualité est, aussi, très répandue dans ce que l'on nomme le monde des autres espèces animales, d'où cette tentative dérisoire de leur part de nier la nature et de vouloir maintenir par pure idéologie une discrimination, qui n'a que trop duré dans notre pays, dont sont victime les couples homosexuels

 

L'eschatologie chrétienne et autres...

Procède de l'allégation qui consiste à dire que l'autorité homoparentale participerait à l'effondrement de la civilisation, c'est au moins faire preuve de cécité sinon de mauvaise foi car l'état de déshumanisation de nombreuses sociétés entretenu ou perpétré par les guerres ethniques-religieuses, quand ce n'est pas observé le taux très élevé de la criminalité '' ordinaire '' comme dans certaines des villes aux États-Unis, autant de faits anciens, séculaires et d'actualités dans les pays ou le niveau de croyance est en rapport étroit avec la sacralisation par la religion de '' la famille traditionnelle ( hétérosexuelle ) ''

Je ne peux qu'en déduire que ces populations très croyantes sont paradoxalement victimes de ces idéologie claniques et phallocrates ; qu'elles, ( selon de fausses promesses ), ne ressusciteront pas ( sinon çà se saurait depuis longtemps... ), qu'elles devront, pour tout jugement dernier, se contenter en guise d'attendus, du sort qui leur est réservé par de '' braves terriens '' prônant ou inféodés à des modes de vies inégalitaires, en réalité, sûrement plus patriarcaux les uns que les autres

 

Structurel - pas structurel ?

Il y a de cela quelques semaines, j'écrivais, que dans notre société coexistaient, '' au-delà de '' la famille hétérosexuelle traditionnelle '', non seulement des familles monoparentales, d'autres recomposées mais aussi des modes de vies proches de la tribu, je n'ai pas manqué, pour ce dernier, de retrouver un peu de cet état d'esprit dans un article daté du 5 Avril 2013, titré : '' Le mouvement matricien ''

 

Je cite, ici, un extrait : Liberté amoureuse
Hommes et femmes peuvent avoir autant de relations que désirés, et changer à volonté, sans avoir de comptes à rendre à personne. Seul l'inceste est interdit et puni de mort. Si certains Moso affirment n'avoir eut dans leur vie que quelques relations, il n'est pas rare d'entendre jeunes femmes et jeunes hommes affirmer en avoir eut des centaines ! La drague et la séduction sont un art de vivre. Les amants ne vivent donc pas ensemble. Les femmes Moso nous affirment que cela garantit la paix dans le foyer. Selon elles, la vie conjugale est source de conflits. Il n'y a donc pas véritablement de couple, et donc pas de fidélité, d'autant plus que l'identité du père est secondaire. " Qui partage le même lit, ne partage pas le même bol ".  Fin de l'extrait

Source :

http://crab.painter.free.fr/videos/doc%20-%20Matriarcat%20Moso.odt

 

Les principes de vie Moso

pas de mariage : les enfants restent vivre chez leur mère toute leur vie.
pas de paternité : les enfants sont élevés par les oncles, pas de complexe d’Oedipe.
tout passe par la mère : nom, propriété…
la sexualité est libre : chacun est libre d’avoir ( en secret ) autant d’amants qu’il le désire, et de changer à volonté.
ils vivent en communisme familial : la propriété appartient à tout le clan familial, il n’y a pas d’héritage

 

Pour en savoir plus :

La notion de '' famille '' n'est pas l'émanation d'un dessin divin puisque, de toutes façons, faute de création il ne peut y avoir de créateur :

http://laicite-moderne.blogspot.fr/search?q=voir-l-humain-autrement

Crab - 1 Mai 2013