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13/12/2013

Haut Conseil à la désintégration

athéisme,code de l'infamie,communautarisme,culture,dignité de la personne,démocratie,esclavage,fanatisme religieux,féministes,humour,international,république,sciences,société

Un rapport à l'intégration, émanant d'organisations ou d'associations qui ne sont en rien indépendantes mais en fait pro-musulmanes, préconise, pas moins, d'installer ou d'institutionnaliser le communautarisme

 

Inanna ( féministe historique )

Curieusement, dans notre pays qui compte au minimum trente pour cent d'incroyants, trente pour cent d'agnostiques, ce rapport préconise le retour du voile à l'école*

( * Rappel : les voiles islamiques n'ont aucun rapport avec la religion :

http://crab.painter.free.fr/videos/Voiles%20-%20origines.odt )

 

Changelejeu

Ce rapport est d'autant plus curieux que les voiles sont des marqueurs de l'inégalité entre les femmes et les symboles sexistes de discriminations sexuelles

 

Islam ( le vieux )

Nous nous disons que ce sont des prescriptions religieuses !

 

Inanna

Admettons, dans ce cas force est d'observer que ce rapport ne parle pas d'introduire les signes ostensibles de l'incroyance à l'école

 

Changelejeu

Ni n'évoque pas même l'instauration de cours d'athéisme mais voudrait introduire des cours de religions

 

Islam ( le vieux )

Oui, et des cours obligatoire d'arabe dès la maternelle !

 

Clio ( l'histoire )

Pourquoi ne pas enseigner une cinquantaine de langues puisque dans certaines municipalités sont recensées plus d'une cinquantaine de nationalités ?

 

Changelejeu

En réalité nous avons affaire à des organisations qui veulent imposer du dieu ou de leur dieu à tous, mais plus particulièrement du dieu musulman

 

Inanna

Notamment à travers les voiles islamiques, dès la maternelle pour imprimer efficacement dans l'entendement des enfants que le port des voiles est « naturel », allant de soi

 

Clio

Cela procède d'un principe d'endoctrinement dans le « quoi penser », alors que le rôle de l'école c'est de participer, ou de faire en sorte que les enfants apprennent à « comment penser »

 

Inanna

Le port du voile forcément à une influence sur les enfants en bas-âge et les islamistes le savent très bien

 

Clio

Les pro-musulmans, sous le regards intéressé de ce qui reste de chrétiens activistessavent parfaitement que l'endoctrinement des enfants sauverait les religions

Au Pakistan, par exemple, dès la petite école, sauf rares exceptions, la très grande majorité des enseignants inculquent, à travers les manuels d'histoires, la haine* des hindous ( * sont qualifiés de gangsters ) et présentent les chrétiens fanatiques et conquérants

 

Changelejeu

Introduire des cours de religions à l'école c'est imposer du dieu dans le plus grand mépris de la conscience des parents incroyants, agnostiques ou déistes * ( * déistes, croyant en dieu sans religion )

 

Clio

Ces revendication sont en totales opposition avec ce qui réunit et nous réunit, c'est à dire notre CULTURE

 

Inanna

Nous les femmes, tous nos droits et notre identité de femme nous l'avons , sans discontinuer, obtenus contre les religions

 

Changelejeu

Contre les religions qui divisent et de surcroît, sans commune mesure prétendent avoir, ce qui est un comble de pédanterie, le monopole de la vie de la conscience

 

Islam ( le vieux )

La vie de la conscience, c'est quoi ça ?

 

Changelejeu

La spiritualité !

 

Suites :

http://laicite-moderne.blogspot.fr/2012/11/mariages-contraints-et.html

 

http://laicite-moderne.blogspot.fr/2013/12/de-islamisation-en-marche.html

 

 

 

09/08/2012

Ben Ali dégage - Ennahda dégage

Ben Ali dégage,Ennahda dégage,Tunisie,fanatisme religieux,islam,code de l'infamie

 

La servitude faite femme

Certaines d'entre les femmes comptent parmi les pires ennemis de la femme, ne connaissant rien d'autre au-delà des limites de leur cage, la discrimination sexuelle ou l'inégalité femme-homme pour elles va sans dire !

 

Fièrement elles s’exhibent la tête emmaillotée dans un des voiles islamiques, telle Ferida Labidi : «  il n'y pas d'égalité absolue entre l'homme et la femme », affirme-t-elle, sans vergogne, reçue dans tous les médias complaisants qui ne savent plus faire la différence entre ce qui relève ou non d'une discrimination sexuelle

 

Tunisiennes en colère

Ce sont les tentatives, sans cesse renouvelées, de limiter les Droits et Libertés de la Femme en Tunisie, par Ennahdha et Compagnie, ne cessent d'envahir l'espace public

Ces forces réactionnaires comme partout dans le monde islamique, mais aussi pour une large part parmi les minorités musulmanes installées dans les pays démocratiques veulent coûte que coûte et petit à petit, la cloîtrer, dans un espace étroit, qu'ils lui ont réservé ! ils veulent la priver de ses acquis de liberté, et la limiter à un objet sexuel !

 

Constitution ou code de l'infamie ?

Dans une des versions de l’article 27, votée par douze députés d’Ennahdha et deux du C.P.R, la femme est définie par rapport à l’homme, et non comme individu à part entière. Elle est ainsi considérée comme sa « partenaire » et son « complément »

 

La voix de dieu est parfaitement pénétrable

Initié par une majorité d'hommes avec la complicité aveugle de femmes soumises à cette idéologie masculine, force est de constater renouvelée cette lâcheté, cette volonté d'abaisser le statut de la femme en se référant pour se donner '' bonne conscience '' à un texte obsolète ( le misogyne coran )

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/41-les-diktats-musulmans/

 

Défie l'entendement

Ce refus incompréhensible de ne pas encourager tout ce qui concours à l'égalité des droits des femmes et des hommes '' au nom des libertés religieuses '' est le comble de l'absurdité qui marque notre époque

 

Un soutien de marque

Les États-Unis qui demandent à toute personne élue Président de jurer sur la bible de servir le pays dans la plus grand mépris des incroyants, et qui plus est non seulement sont incapables d'inscrire dans leur Constitution l'abolition de la peine de mort, mais ont le culot de déclarer que la France ne respecte pas les libertés religieuses alors que dans notre pays ce ne sont pas les libertés religieuses qui s'imposent mais s'impose la liberté, rien ne s'oppose, par exemple, à ce qu'un incroyant ou un croyant devienne le chef de l'État

 

Un comble

Pour mémoire de rappeler que trente pour cent des tunisiens vivant dans notre pays ( pourtant laïque ) n'ont trouvé rien de mieux que de voter pour un parti tunisien religieux

 

La polygamie

En Tunisie les religieux évoquent ouvertement d'institutionnaliser à nouveau la polygamie – mais sans en contrepartie institutionnaliser la polyandrie..ces beaux esprits imprégnés de spiritualité, comment dit-on déjà ? À oui, oui, j'y suis - si près de dieu ... enfin de ce que ces braves et courageux sexistes nomment dieu...

 

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Suite :

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2012/07/24/la-cause-des-femmes.html

Crab - 9 Août 2012

 

 

 

 

 

16/03/2012

L'heure de vérité

Roland Cayrol.jpg

Pour Roland Cayrol une seule solution, c'est de cliquer sur le lien de redirection :

http://laicite.over-blog.com/article-a-u-maghreb---l-hiver-ne-fera-jamais-le-printemps-101688384.html

De toutes personnes susceptible de critiquer les '' textes sacrés '', en France plus particulièrement la religion catholique et ses moralines auparavant nul commentateurs, ou '' analystes politiques '' [ ou d'autres avant-eux ], n'avait jamais traité les incroyants de katophobe, depuis plusieurs années émerge une étonnante différence de traitement, de '' jugement '' ou d'appréciation mené à l'encontre des essayistes qui dans la suite logique de leurs travaux s'intéressent à l'islam

'' Tomber à bras raccourcis '' sur les papes dès qu'ils se mêlent d'autres choses que de croyances demeurent relativement bien vu, et trouve de temps à autres quelques échos dans les médias [ toutefois de moins en moins à la télévision ]

Dans l'actualité ces '' islamophiles '' forment une sorte de '' club '', ne se privent pas de surenchérir, ont cette facilité de traiter d'islamophobe toute personne qui mène réflexion critique sur les textes islamiques : coran, les sharia et surtout les codes civils musulmans - Crab 15 Mars 2012

19/06/2011

LES FEMMES D'ALGER

les femmes d alger 1.jpg

Femmes d'Alger -

Delacroix -

 

Aucune de ces femmes arabes n'est affublée d'un voile [ devant un homme, le peintre ] , toutes les trois pieds nus

En babouche, je note coté droit, une femme nègre, présence probable, voire certaine d'une esclave

Une esclave qui n'est pas sans rappeler que l'esclavage et la traite des esclaves ont été une pratique des arabo-musulman pendant infiniment de plus nombreux siècles et en plus grande quantité que celui du commerce exercé par une minorité d'Européen [ notamment français ] à des époques où pour la France la majorité des français étaient asservis par l'aristocratie et n'étaient associés à aucune des décisions en la matière

[ Il est toujours bon de le rappeler par rapport aux inacceptables dites '' lois Taubira '' qui font passer les Français globalement et par dessus le marché seuls et tous globalement responsables de l'esclavage et de la traite des esclaves, qu'en effet il importe de réagir d'autant plus qu'en on entends les propos irresponsables ou tout simplement fallacieux tenus sur les antennes par des antiracistes à géométrie variable d'un Dominique Sopo, dont son organisation est subventionnée en partie avec l'argent de nos impôts ]

Rappeler qu'après la révolution la France, certes en un peu plus de soixante ans a fini par abolir l'esclavage dans toutes ses colonies ce qui n'est toujours pas le cas [ malgré des lois récentes ] dans certains pays d'Afrique subsaharienne et arabo-musulman

 

De ces femmes d'Alger

Dans cette scène '' Les femmes d'Alger '' Baudelaire y voyait " un petit poème d'intérieur " dont " le parfum de mauvais lieu guide assez vite vers les limbes in-sondés de la tristesse "

 Je pense pour ma part que Baudelaire avait parfaitement perçut, senti et donner du sens à la réalité de la condition de ces femmes d'Alger, mais aussi de la femme esclave - toutes quatre n'ayant pas d'autre univers que les limites de leur cage

Victor Hugo en savourait; « la laideur exquise, étincelante de lumière et de couleur »

 Ce que n'avait pas sut voir, à l'examen du tableau, un Victor Hugo dont la misogynie, '' son idolâtrie '' ridicule pour l'idéologie phallocrate du prophète Mahomet, n'avait d'égale que sont incontestable talent d'écrivain [ en sus je n'apprécie pas du tout la poésie du trop facile, simpliste, celle du V Hugo poète surtout si on la compare au génial Baudelaire...]

Assia Djebar de l'académie française, avait livré un regard sur '' les femmes d'Alger '', en quelques nouvelles, des fragments de voix de ces femmes cloîtrées, séquestrées...

les femmes d alger 2.jpg

Lettre à un lecteur Algérien

La chine est une dictature, ce que je déplore, mais comme [ c'était ], c'est encore le cas dans les systèmes politiques de quelques pays à parti unique [ avec pour certains en guise de supplément la déification de la personnalité ], ils fichaient comme dans l'actualité la paix au femmes

 

L'unité ? Quelle unité ?

Il n'y a que dans les pays qui prétendent réaliser l'unité d'une populations avec la religion et les pires sont ceux qui réduisent la culture de leur pays, sorte d'anticulture figée, fixée à partir de la lecture des textes du coran et de la sharia de significations destructrices, ce qui se traduit pour l'endoctriné par la perte de tout sens de la responsabilité et de traiter les femmes par la loi et dans les faits comme des sous-citoyens, voire dans certains cas [ Yémen, par exemple ] comme un bétail...

 

L'égalité hommes -femmes

Là où les femmes ne sont pas traitées égales aux hommes c'est la pauvreté généralisée excepté pour les pays qui ont du pétrole et du gaz

Sauf de rares exception [ Bahreïn, par exemple ], ces pays bénéficiant de la ressource du pétrole et du gaz ont les pires codes impératifs de l'infamie, au même titre que parmi les plus barbares ou obscurantistes d'entre eux, notamment l'Arabie Saoudite ou l'Iran où ne s'applique que la loi des hommes, la loi du plus fort grâce ses gros bras

[ Mais comme disent, dans notre pays, bon nombre de personnalités politiques, majoritairement des hommes, de toutes tendances '' il faut respecter toutes les croyances et toutes les cultures '' - c'est probablement peu électoraliste de se livrer à la saine et démocratique critique des idéologies misogynes ]

 

Sécheresse de la mentalité

Dans ces pays arabo-musulman sans les matières premières dont ils disposent, avec de telles mentalités ils en seraient encore à vivre sous des tentes et d'envoyer sur plus d'un km les femmes chercher de l'eau , de ramener du puits ce lourd fardeau au prix d'efforts quotidiens

[ C'est encore le cas où cela reste un travail de femmes, dans certaines régions du monde, quand ce n'est pas de l'eau, c'est de transporter du sel ou du sable de construction ]

 

Du pétrole, mais pas forcément de bonnes idées

Là où il y a un peu de pétrole, sans l'égalité homme-femmes, sévit un chômage colossal et ces pays ne se développent pas

Ne me sortez pas qu'en France qu'il y a aussi trop de chômeurs, car il y en aura toujours autant, mais pas pour les mêmes raisons ; tant que nous laisserons entrer sur notre territoire des biens ou marchandises ne répondant pas aux mêmes critères que ceux qui nous sont imposés : cahier des charges, cahiers des clauses spécifiques et techniques, cahier des clauses législatives et le respect des hommes et des femmes à travers les lois concernant le droit ou les contrats de travail...mais ici, c'est un autre sujet...

 

Le sens de la responsabilité

C'est si difficile que ça de comprendre qu'une femme émancipée est une femme qui ne veut d'aucune tutelle, mais que c'est aussi une femme qui sait que d'autres femmes sont aliénées, ne l'acceptent pas comme une fatalité, même si ces dernières prétendent le contraire, comme par exemple les voilées volontaires!

C'est cela le sens de la responsabilité de ces femmes et il ne doit rien à votre religion !

 

Et de s'informer

Vous n'imaginez, tout de même pas, qu'au XXIe siècle '' on '' ne peut rien savoir sur l'Algérie...[ RIRE ]

Déjà, sur ce même thème de société, j'avais écrit et publié il y de cela plusieurs années, '' le code l'infamie '', en comparant les différences avec d'autres codes plus infâmes selon les cas ou un peu moins selon d'autres cas

les femmes d alger 3.jpg

Femmes d'Alger-

Picasso -

Rappel : Citations

Un clip contre le code de l'infamie

Christophe Koessler

«Eh juge, qu'est-ce qui t'a pris?» Cette apostrophe est le titre de la chanson réalisée à l'initiative de l'association «20 ans barakat» pour réclamer l'abrogation du code la famille en Algérie. Celui-ci suscite en effet l'indignation du collectif puisqu'il institutionnalise l'inégalité de droits entre hommes et femmes au sein de la famille. Large campagne contre cette loi, le clip de la chanson est diffusé actuellement sur les écrans romands en première partie du film Viva Laldjérie (lire ci-contre) Parmi les 28 interprètes, en grande majorité féminines, figurent des personnalités connues de la scène algérienne, comme les chanteuses Djura Djurdjura et Zahra N'soumer, et l'actrice Biyouna, l'une des trois protagonistes du film de Nadir Moknèche1.

Initiée en France par des associations de femmes algériennes, et lancée officiellement le 8 mars dernier à Alger, la campagne «code de la famille, 20 ans Barakat» vise en priorité l'abrogation de ce «code de l'infamie», tel qu'il est qualifié par l'association. Adopté en 1984 par l'Assemblée nationale, celui-ci introduit certaines dispositions peu compatibles avec l'égalité hommes-femmes. Il institue notamment la décision du divorce par la seule volonté du mari, des restrictions draconiennes à une demande de divorce par la femme et l'attribution automatique du logement au père lors du divorce. A ces dispositions, le collectif 20 ans Barakat oppose «100 mesures pour une codification égalitaire», qui constituent leur proposition alternative2. Mis sous forte pression depuis plusieurs années, le gouvernement algérien promet aujourd'hui une révision de la législation tant décriée, à l'image du Maroc qui vient d'adopter des amendements importants à un code similaire. Mais le collectif doute que le président Boutéflika franchisse le pas.

L'Algérie d'aujourd'hui, sans voile et sans tabou

Rachel Haller

Homosexualité, prostitution, adultère, montée de l'islamisme, répression des femmes, misère sociale. Nadir Moknèche ne soulève pas qu'un coin du voile, il le fait tomber. Pas par provocation, mais par désir de montrer l'Algérie d'aujourd'hui, telle qu'elle s'est tissée en secret et non telle qu'on veut bien la montrer, idéalisée pour les besoins de la cause ou diabolisée pour ceux de l'audimat.


Dans l'Alger de Nadir Moknèche (Le Harem de Mme Ousmane) on s'aime, on boit, on pleure, on rit, on danse, on rêve, bref on vit. Bien sûr, avec le constant souci de ne pas être surpris.

Les femmes enfouissent leur mini-jupe sous leur djellaba, les hommes se séduisent à la faveur de la nuit, les couples profitent des ombres clandestines.

Mais la pulsion de vie résiste à l'interdit, surtout chez le magnifique trio choisi pour entonner Viva Laldjérie: Papicha, Goucem et Fifi, la mère, la fille et la copine, ou la danseuse, l'adultère et la putain.

Parias parmi les parias, toutes trois luttent sans fléchir pour garder leur liberté. La première, sous la pression des islamistes, s'est réfugiée avec sa fille dans un minable hôtel du centre ville et rêve de rouvrir le cabaret de sa jeunesse.

La seconde partage son temps entre son boulot dans un labo photo, son amant marié et de chaudes soirées en boîte de nuit. La troisième, elle, soigne ses clients généreux pour préserver son indépendance et sa légèreté.

ALGER LA BLANCHE

De déceptions en coups du sort, le trio se fraie un chemin, aidé par certains, empêché par d'autres. Mais il n'y a ni bons, ni méchants dans cette fable. Il n'y a que des hommes et des femmes enfermés dans une logique qui les dépasse. Le menteur invétéré, les riches apeurés, le fils incompris, le flic renfrogné, le concierge poltron, nul ne trouve l'audace de briser ses chaînes comme Papicha, Goucem et Fifi ont superbement osé.

C'est pourquoi, malgré sa dureté, Viva Laldjérie reste une très belle ode à la vie. Une ode à Alger aussi. Alger la Blanche avec son charme décati, ses ruelles tortueuses et ses ouvertures rêveuses sur la Grande Bleue.

De la hardiesse, il en a également fallu pour risquer ce film. Pour tourner dans des rues meurtries par les émeutes et la répression. Pour dévoiler sans fard et sans tabou les désirs et plaisirs interdits. Pour accepter enfin d'incarner ces femmes libres envers et contre tous.

Surtout lorsque l'on sait jouer sa réputation d'icône populaire comme Biyouna (Papicha), dont la voix de craie et le visage de pythie donnent au récit sa douceur nostalgique.

On s'en doute, Viva Laldjérie a suscité de vives réactions. De part et d'autre, on a crié au scandale, au mensonge, à la subversion. Le film est pourtant sorti en Algérie dans une version non censurée. Une belle victoire... Fin de citation

Crab 19 Juin 2011


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