21/02/2012
Alsaciens laïques
Compte-tenu des courriers que m'ont adressé quelques lecteurs il me paraît utile de reproduire intégralement ce manifeste, une façon de donner un peu plus de temps de parole à des citoyens français '' ignorés '' par la plupart '' des grands médias '' :
Pourquoi nous sommes Alsaciens, laïques et contre le Concordat
Dans un article publié dans Le Monde du 10 février 2012 ("Pourquoi nous sommes Alsaciens, laïcs et pour le Concordat"), Roland Ries, sénateur-maire de Strasbourg, se revendique "concordataire" et affirme appartenir, tout comme les principaux leaders politiques alsaciens – du PS à l'UMP, en passant par le Modem et Europe Ecologie – "à la très grande majorité des Alsaciens et Mosellans, d'obédiences religieuses diverses, laïques ou même athées, qui soutiennent le régime concordataire". Aucune enquête sérieuse ne confirme à ce jour de telles affirmations. Bien au contraire, comme partout ailleurs sur le territoire français, les pratiques religieuses se sont étiolées et la fréquentation des cours de religion dans les établissements scolaires (spécificité d'Alsace-Moselle) ont considérablement diminué.
Comme de nombreux Alsaciens, nous pensons qu'il faut en finir avec le Concordat d'Alsace-Moselle, régime napoléonien dépassé, à l'opposé d'une conception républicaine et laïque de la France. Contrairement à une vision compassionnelle et erronée de la "société alsacienne", le Concordat n'assure pas le "vivre-ensemble" mais crée les conditions d'une séparation communautaire organisée entre les religions elles-mêmes (en excluant tout autre culte que les quatre cultes reconnus) et par ailleurs entre les croyants et les agnostiques ou les athées
Loi de concorde, la loi de 1905 garantit au contraire, en séparant les Eglises et l'Etat, la liberté de conscience et par conséquent celle de culte. Cette loi de liberté qui doit s'appliquer partout sur le territoire français rappelle que la République ne reconnaît ni ne salarie aucun culte en application des deux principes fondamentaux que sont l'égalité entre les citoyens et l'universalité de la dépense publique.
Le régime concordataire est en contradiction flagrante avec ces deux principes. D'une part, seuls quatre cultes (catholique, protestants réformé et luthérien, israélite) sont reconnus. D'autre part, le Concordat a un coût très élevé pour le budget de l'Etat : plus de 50 millions d'euros ont été dépensés en 2011 pour rémunérer les 1 400 ministres des cultes alors même que, depuis 2007, le gouvernement a supprimé 65 000 postes dans l'Education nationale. Pour le seul Bas-Rhin, plus de 400 postes d'enseignants seront supprimés à la rentrée 2012. L'argent public doit financer les services publics qui sont notre bien commun (école, hôpital, crèches, services sociaux, etc.) et non les cultes qui relèvent des pratiques privées. Il est paradoxal que ceux qui défendent le Concordat suppriment dans le même temps des postes dans la fonction publique d'éducation ou de la santé au nom d'une supposée gestion rationnelle des fonds publics (sous l'effet de la révision générale des politiques publiques).
Outre le régime concordataire, le statut scolaire local (lois Falloux de 1850) est toujours en vigueur dans les établissements scolaires, instaurant l'enseignement religieux obligatoire à l'Ecole et la prise en charge par l'Etat des salaires des "enseignants de religion", prélevés sur les deniers publics de la totalité des citoyens français.
Les tenants du régime concordataire brouillent le débat et cultivent l'amalgame entre le Concordat et le droit social local pour créer des inquiétudes infondées auprès des Alsaciens et Mosellans. Hérité de la période allemande, ce droit local en matière de sécurité sociale est favorable aux salariés d'Alsace-Moselle qui en assument d'ailleurs la charge financière supplémentaire.
Nous considérons que c'est là un modèle dont nous pourrions nous inspirer pour l'étendre aux autres départements suivant le principe d'alignement des droits sociaux par le haut.
Nous, Alsaciens venant d'horizons sociaux, culturels, religieux et philosophiques très divers, attachés à notre patrimoine culturel hérité des Lumières et de la Révolution de 1789, affirmons que la laïcité est le socle de tout projet d'émancipation citoyenne. Celle-ci n'est pas la guerre aux religions, bien au contraire elle met fin aux conflits religieux et aux surenchères communautaires. En toute rationalité, on ne peut se réclamer de la loi de 1905 et soutenir simultanément l'exception concordataire
Par William Gasparini, professeur des universités, Josiane Nervi-Gasparini, maître de conférences en mathématiques, Université de Strasbourg… - Source de l'article :
http://fr.news.yahoo.com/pourquoi-alsaciens-la%C3%AFques-contre-concordat-082357099.html
J'ajoute
Le régime concordataire est un déni du principe d’égalité, puisque aucun enseignant n'est salarié par l'État français pour enseigner les philosophies non matérialistes de la volonté de domination des incroyants, des athées et des agnostiques - Crab – 21 Février 2012
Suite à partir de la page :
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/0-laicite-le-chantier-2011/
09:45 Publié dans Alsaciens laïques | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : laïcité, alsace, fanatisme religieux, religions, relativisme culturel, société, politique | Facebook | | | Imprimer |
28/09/2010
Joanie de Rijke
Joanie de Rijke
INOUÏE
Probablement issue d'un milieu peu enclin à se doter d'un esprit critique, ignorant ce qu'est ''une idéologie non critiquée'' , cette journaliste imprégnée d'une ''science des solutions imaginaires'', se livre à des déclarations qui relèvent de ce que l'on désigne par ''des bouffées de délires'' – une femme probablement trop habituée à vivre dans l'illusion ou dans la pataphysique de Souk en vient même à parodier son identité de femme
Cela me fait tristement penser à ces femmes qui parlent d'elles comme si elles étaient extérieures à ce qu'il advient d'elles dans une situation donnée [Voir Aïcha...en bas de texte]
A rapprocher de ''l'homme musulman'' [et non pas de l'homme arabe] qui quand il parle des femme dit ''nos femmes'' ou ''nos filles'' ….
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Je pense qu'elle s'accommoderait volontiers des contradictions d'un Gérard Miller qui se prétend athée* (non croyant? Surprenant dans la bouche d'un ex-maoïste) [rire], manifestement n'a pas compris que la laïcité avait été inventé pour mettre fin aux guerres de religions sur l'espace public en maintenant les croyances comme l'opinion propre des personnes privées
* Miller aurait put trouver place dans le panthéon des marchands d'illusions, psychanalystes de la freudaine ou de la freudomania si bien dénoncés et analysés dans ''Le crépuscule d'une idole de Michel Onfray'', l'affabulation freudienne...
Miller, par ailleurs auparavant, grand défendeur de la burqa en duo avec Roland Dumas lors d'une émission sur le plateau du chantre du communautarisme le sus-nommé Ardisson...
Crab
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Avid Editor's Insights
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Posted by avideditor on June 8, 2009
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Traduction [tant bien que mal...texte original en anglais en suivant]
Au mois de novembre 2008 un journaliste hollandais, Joanie de Rijke, a été enlevé par en Afghanistan de combattants de Taliban. Elle a été tenue en captivité, violé à maintes reprises, et relâché après six jours pour une rançon de 100.000 euros ($137,000). Après son épreuve, elle a reconnu que ses ravisseurs «a fait des choses horribles à moi,» mais a ajouté durant plusieurs entretiens multimédias «Ils m'ont respecté aussi,» et souligné «Ils ne sont pas de monstre».
Dans un discours dans le Parlement hollandais jeudi dernier, l'opposition le dirigeant Geert Wilders hollandais s'est référée à Joanie du cas de Rijke.
«Elle a été violée, mais elle n'était pas fâchée.
La journaliste qui est allé chercher dans l' Afghanistan taliban a vu sa fin de curiosité dans une épreuve cruelle de viol multiple. Pendant que pour cela d'autres ferait fâchées ou tristes, cette journaliste fait preuve de compréhension. Elle dit: ‹Ils m'ont respecté aussi›. Et lui a été donnée du thé et des petits gâteaux».
«Cette histoire» a dit Wilders,
«Est une illustration parfaite du déclin moral de nos élites. Ils sont si aveuglés par leur propre idéologie qu'ils tournent un œil aveugle à la vérité. Le viol? Bien, je mettrais ceci dans la perspective, dit le journaliste de gauche: le Taliban n'est pas de monstre.
Nos élites préfèrent nier la réalité au lieu de lui fait face à. L'un prévoirait: une femme est violée et trouve cela insupportable. Mais cette journaliste n'est pas fâchée parce que le musulman impliqué lui a aussi montré du respect. Nos élites, s'ils sont des politiciens, des journalistes, des juges, gobblers de subvention ou des fonctionnaires, sont totalement nuls. Le bon sens simple a été déchargé pour nier la réalité. Ce n'est pas juste cette journaliste violée qui souffre du syndrome de Stockholm, mais l'élite hollandaise entière. La seule morale adressée à laquelle ils se doivent est: ne pas irriter les musulmans – qui est la seule chose qu'ils condamneront». Fin de la traduction de l'article
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Ci-dessous le texte original
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Leftwing Dutch Journalist: “Yes the Taliban Repeatedly Raped Me… But They Respected Me & Are Not Monsters”
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Leftwing nut Joanie de Rijke traveled to Afghanistan to conduct a sympathetic interview with the Taliban. What happened next was horrific.
But, her response to the ordeal was even more shocking.
Joanie brought her tablet and pencils with her to the Taliban cave.
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In November 2008 a Dutch journalist, Joanie de Rijke, was abducted by Taliban fighters in Afghanistan. She was held captive, raped repeatedly, and released after six days for a ransom of 100,000 euros ($137,000). After her ordeal, she acknowledged that her captors “did horrible things to me,” but added in several media interviews “They also respected me,” and emphasized “They are not monsters.”
In a speech in the Dutch Parliament last Thursday, the Dutch opposition leader Geert Wilders referred to Joanie de Rijke’s case.
“She was raped, but she was not angry. The journalist who went looking for the Taliban in Afghanistan saw her curiosity end in a cruel ordeal of multiple rape. While this would make others angry or sad, this journalist shows understanding. She says: ‘They also respected me.’ And she was given tea and biscuits.”
“This story” Wilders said,
“is a perfect illustration of the moral decline of our elites. They are so blinded by their own ideology that they turn a blind eye to the truth. Rape? Well, I would put this into perspective, says the leftist journalist: the Taliban are not monsters. Our elites prefer to deny reality rather than face it. One would expect: a woman is being raped and finds this unbearable. But this journalist is not angry because the Muslim involved also showed respect. Our elites, whether they are politicians, journalists, judges, subsidy gobblers or civil servants, are totally clueless. Plain common sense has been dumped in order to deny reality. It is not just this raped journalist who is suffering from Stockholm syndrome, but the entire Dutch elite. The only moral reference they have is: do not irritate the Muslims – that is the one thing they will condemn.”
Source
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Suite sur... AÏCHA
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/aicha-et-psycholuc...
13:41 Publié dans a10 Joanie de Rijke | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : illusion, femme, délire, talibans, relativisme culturel | Facebook | | | Imprimer |