Crab2ddcc

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

17/12/2013

La mort heureuse

changelejeu.jpg

Conseil d'éthique

Chères lectrices et chers lecteurs, en me référent à vos dernières remarques en rapport avec ma position favorable au suicide assisté - à ce propos, je reviens sur mon dernier billet titré '' Lettre à Sisyphe ''

Tout d'abord il me paraît important de rappeler ce que l'on entend par l’identité française :

La liberté d’expression, la laïcité, les lois votées par le Parlement sans faire référence à la religion, les propositions d’un Comité d’éthique sans tenir compte du point de vue des religieux, le féminisme dont, sans concessions, toutes initiatives comprises qui conduiront à installer de façon incontournable l’égalité femme-homme constituent l'identité française !

Les religions ou toutes croyances relèvent des convictions intimes, c’est sur la base de ce constat que les représentants religieux n’ont pas leurs places dans un Comité ou Conseil d’éthique car leur vision religieuse de la société, notamment sur les questions de vie ou de mort ne concernent qu'eux-mêmes - dit autrement rien ne les oblige à se suicider - c'est leur problème

Leurs convictions religieuses ne les autorisent pas de les imposer à toutes personnes dont la conscience libertaire et hédoniste s'appuie sur des philosophies non matérialistes de la volonté domination

Les incroyants, agnostiques, déistes sans confessions n'ont que faire des hiérarchies artificielles* (* dieu, ses saints et ses ministres du culte), et se gausse des imaginaires arrière-mondes* ( * dieu, son paradis et son enfer )

En tant qu'incroyant ( entre-autres ), je considère qu'encore en bonne santé de décider de mettre fin à mes jour est un acte de liberté, un acte de vie, le dernier

Oui, j'aime la vie et c'est pleinement avant de ne plus pouvoir vivre comme je le veux que j'entends disposer de mon pouvoir de décider du moment qui me paraîtra le plus décent pour terminer dignement ma vie

Certains récusent l'assistance en expliquant que les médecins n'ont pas pour fonction de donner la mort ; et alors, dans ce cas le volontariat s'impose, mais aussi pourquoi cette prise en charge ne serait pas le fait d'associations agréées par l'État ?

Dans le cas d'une personne, par exemple victime d'un accident, ne pouvant plus décider, il est bon d'informer les françaises et les français de prendre la précaution de coucher sur un testament sa volonté de ne pas vivre sous-dépendance médicales* ( * : soins palliatifs ) ou autres formes de dépendances    Crab - 17 Décembre 2013

 

Suites :

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2013/11/25/fin-de-vie-5230283.html

 

http://laicite-moderne.blogspot.fr/search?q=croire+ou+ne+pas+croire

 

ou sur la page :

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2013/09/27/croire-ou-croire-autrement-5182831.html

 



 

25/11/2013

Fin de vie

fin de vie 1.jpg

Fin de vie 2.jpg

 

Un couple, âgé de 86 ans, s'est donné la mort dans une chambre d'hôtel parisien vendredi dernier

Georgette et Bernard Cazes ont mis fin à leur jour en fin de semaine dernière. Ils ont laissé une lettre, véritable plaidoyer pour le droit au suicide assisté

Ces deux personnes majeures et lucides ne souffraient d'aucune " maladies insupportables et incurables ", je pense pouvoir dire qu'elles se sont dit : «  nous avons assez vécu, il est temps pour nous , avant d'amorcer un déclin physique relativement démoralisant dont nous ne voulons pas, de mettre fin à notre vie »

 

Question :

Est-ce que notre société à travers ses représentants se montrera capable de reconnaître par la loi qu'une personne non malade à le droit de dire à un moment de sa vie «  j'ai assez vécu » ?

Crab - 25 Novembre 2013