17/02/2012
Les frelons d'Asie et d'ailleurs...
Lu dans :
Après la première de son film '' Au pays du sang et du miel '', à Sarajevo, Angelina Jolie a reçu des menaces de mort…
Lu en fin d'article daté du 17/02 - 0h00 :
[ « Elle devrait peut-être songer à une comédie pour son prochain film, ça sera moins dangereux ! » Cette remarque effarante est signée : ABB ]
Notes :
Angelina Jolie avait reçu un prix lors du Cinema of Peace Gala qui se tenait à Berlin
Résumé du film :
Alors que la guerre fait rage en Bosnie, Danijel et Ajla se retrouvent dans des camps opposés malgré ce qu’ils ont vécu. Danijel est un soldat serbe et Ajla une prisonnière bosniaque retenue dans le camp qu’il surveille. Pourtant, avant le conflit, l’un et l’autre partageaient d’autres sentiments. C’était une autre vie, avant la barbarie, avant que cet affrontement ethnique violent ne prenne leur futur en otage. A nouveau face à face dans cet épouvantable contexte, leur relation devient complexe, ambiguë, incertaine. La guerre a miné leur lien.
Voici leur histoire, bouleversante, écrasée par l’effroyable poids qu’une guerre fait peser sur des gens simples qu’aucun pouvoir politique ne semble vouloir sauver – Source ALLOCINE
Je n'ai pas vu ce film apprécié par une majorité de critiques, mais là n'est pas le problème de savoir s'il mérite ou non d'être qualifié de bonne facture, ce qui est inacceptable c'est que l'on puisse de manière '' anodine '' banaliser des menaces de mort, je cite à nouveau : « Elle devrait peut-être songer à une comédie pour son prochain film, ça sera moins dangereux ! »
Lu sur ce même site, cet autre commentaire : « En meme temps, il faut pas jouer avec des sujets tabous. Ces pays n'ont pas la même mentalité que nous. »
Ces deux réflexions sont symboliques du mépris [ relativisme culturel ] , c'est le cas de l'inconscient auteur de la première réflexion ( ...songer à une comédie...), pire la remarque du suivant qui rappelle la posture de tous ceux qui ne supportent pas que l'on puisse traiter un sujet autrement qu'en terme de bien et de mal à partir de l'idée qu'eux se font de la morale dont ils se prétendent les dépositaires au-dessus de tous – en réalité ces groupes [ souvent religieux ] ou lobbys ne rêvent que de pouvoir censurer à tout va pour sauver tout ce qui de près ou de loin ne sont qu'obscurantismes
Activistes qui bien souvent œuvrent sous le couvert associatif dont l'objectif c'est de freiner tout de qui permet d'effacer le simplisme ou les idées reçues
Prenons garde à ne pas laisser cette sorte de banalisation s'installer tant sur le plan national qu'international, qui en '' toute innocence '' vise à interdire la critique théorique de toutes les idéologies où idées reçues - Crab – 17 Février 2012
Suite à partir de la page :
http://laicite.over-blog.com/article-le-regard-pervers-99244361.html
10:21 Publié dans Les frelons d'Asie et d'ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, censure, société, politique, fanatismes | Facebook | |
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13/02/2012
Le regard pervers
Festival de la censure
Iran, la censure une institution parfaitement rodée et c'est plus particulièrement vrai pour l'art cinématographique : les cinéastes, qui ne sont pas soumis au régime des mollahs sont emprisonnés ou obligés de s'exiler.
Jafar Panahi, l'un des plus célèbres, a été condamné à six ans de prison et 20 ans d'interdiction de travailler
Un Festival du film se tient en ce moment à Téhéran, de nombreux réalisateurs, les meilleurs d'entre-eux n'y participe pas
Pour le personnage sur la photo à la botte du pouvoir avec pour caution à ses coté un iranien juif, explique que les réalisateurs qui s'en prennent au gouvernement sont des suppôts de l'Occident et des sionistes et seront poursuivis en Justice
Voilà '' une sage décision '' qui manquera pas de plaire au MRAP pro-palestinien *, je gage que ce festival n'est pas commenté d'une seule ligne sur le site de cette association qui avait produit '' l'affiche de la honte '' appelant au boycott des produits en provenance d'Israël
[ * Rappel : Hamas ne reconnaît pas l'État juif et veut sa destruction ]
Féminisme ?
En France, il me paraît utile de revenir une fois encore sur la bêtise qui n'en finit pas de s'étaler sur de nombreux supports médias mais les personnalité ne sont pas en reste ; Ségolène Royal, lors d'un J T [ samedi dernier ] sur la présentation de l'affiche '' les infidèles '' de rétorquer au journaliste, je la cite : '' Nous les femmes on en assez d'être pris pour des objets sexuels, je trouve normal que l'on est retiré cette affiche '', fin d'un propos navrant d'une personnalité incapable de discernement ou de faire une lecture correcte de cette affiche
Ne pas observer au premier regard que rien dans les attitudes mis en scènes ne montrent un rapport sexuel infligé à une femme dominée, mais apparaît distinctement le sourire quelque peu débile de l'acteur qui interprète [ je me répète ], rend compte du fond, caractérise de manière ironique la misogynie de certains des hommes qui trompent leurs femmes
L'image n'est pas vulgaire, mais à l'évidence ce sont quelques uns des regards portés sur cette affiche qui sont salissants et ce n'est pas nouveau dans nos sociétés où les pudibonds se croient garants de la morale dans l'espace public
Est-ce qu'a la vue d'une affiche représentant une arme à feu, celle retirée à Marseille, inciterait à la violence ?
Paniqué par la sexualité ? Qui, donc ?
C'est toujours un cas d'actualité, quand il s'agit d'une manière générale d'aborder dans l'art la sexualité, ce sont toujours les mêmes qui par leurs mots, leurs regards salissent ce dont ils ont le plus peur, le sexe, la sexualité, de tenter d'interdire au nom de l’illusoire morale prônée par une partie de la société désireuse de fixer les femmes et les hommes dans des cases, cela reste vrai encore à notre époque –
Qui connaît des pervers ? - Crab – 13 Février 2012
Suite à partir de la page :
http://laicite.over-blog.com/article-fidele-a-lui-meme-98544963.html
17:02 Publié dans Le regard pervers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : festival, cinéma, censure, féministes | Facebook | |
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30/01/2012
Petit Bollywood
Pari Ghulami
Actrice afghane
Le sexo-séparatisme
Je n'ai eu de cesse, cette dernière décennie, de rappeler que le sexo-séparatisme est une moraline, une invention d'hommes névrosés, son acceptation par des femmes adultes s'obtient pour l'essentiel par l'endoctrinement des filles dès leur plus jeunes âges
Dans le cadre d'un reportage diffusé lors d'un JT une femme '' momie '' ayant voté pour les frères mulsans répondait que pour elle le modèle c'était l'Arabie Saoudite, mais que pour l'instant, la société égyptienne n'était pas encore prête
Ces femmes pro-frères musulmans ou salafistes '' dont je dis souvent qu'elles poignardent dans le dos les autres femmes ''
Il ne faut pas négliger de rappeler que certaines associations dites '' féministes '' par peur d'être accusé de racisme ferment les yeux, pire pour quelques-unes de défendre l'idée que porter les voiles est une des libertés de la femme
À quoi sert, sur place, la communauté internationnale ?
Dans le cinéma afghan aucun des rôles féminins n’est joué par des Afghanes car les coutumes, les valeurs fondées sur l'inégalité femmes-hommes, la peur de la sexualité, [ surtout la sexualité de la femme ], de ce pays s’y opposent
Pour s'éviter des représailles, les réalisateurs se rendent au Pakistan, tournent dans ce pays mitoyen avec des actrices pakistanaises et montent ces séquences avec celles tournées dans le Nangarhar
Un acteur, répondant au nom Shaan dit se souvenir avoir tourné des scènes dans lesquelles il n’y avait aucune femme
Les organisateurs du festival qui se tient dans la ville de Jalalabad se plaignent de l'absence du gouvernement '' qui ne fait rien '' pour soutenir le cinéma afgnan, reste indifférent au sort, aux menaces subies par tous ceux qui veulent le faire vivre ; citation : « Tous les soirs, quand je rentre, je vérifie quatre fois les alentours de ma maison. Je vis dans la peur. Il y a des gens qui pensent que quelqu’un qui travaille dans le cinéma est un infidèle. Et on ne peut pas sortir de la ville pour tourner », indique Zerawar, pourtant simple spectateur de trois films pendant ce festival
http://www.dailymotion.com/video/xfbkxz_le-cinema-afghan-brave-l-hostilite_news
Nesar Ahmad Sahebzada, un imam, un homme de la loi islamique, loi de la honte qui s'insurge contre la présence féminine dans le cinéma
[ Cit/ : « Ceux qui méprise les actrices et les acteurs font une erreur... » Pari Ghulami ]
Bien faible voix pour exiger la décence, le respect de la dignité des personnes femmes et hommes, mais la voix du courage - Crab – 30 Janvier 2012
Suite à partir de la page :
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/chaos-de-coline-serreau/
13:08 Publié dans Petit Bollywood | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, islam, sexo-séparatistes, frêres musulmans, salafistes | Facebook | |
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15/11/2011
Sleeping Beauty
Sleeping Beauty
« Ce que les hommes lui font la nuit, elle l'a oublié au réveil. Une jeune étudiante ( Emily Browning ) qui a besoin d’argent multiplie les petits boulots. Suite à une petite annonce, elle intègre un étrange réseau de beautés endormies. Elle s’endort. Elle se réveille. Et c’est comme si rien ne s’était passé…
Cette relecture érotique de « La belle au bois dormant » sera désormais, suite à la décision du ministre de la culture, interdit aux moins de 16 ans
L'histoire aurait lit-on, ça et là, de quoi choquer - ?-
La réalisatrice a elle aussi fait savoir par communiqué de presse qu'elle ne comprenait pas ce choix :
« Selon moi, s'il y avait un film incitant à la prostitution qu'il aurait fallu interdire à des mineurs, c'était Pretty Woman car l'héroïne, jouée par Julia Roberts se prostitue et à la fin du film, elle gagne le cœur de Richard Gere ainsi que sa fortune, dressant un portrait idyllique et mensonger de la prostitution. »
La position de la commission , jugeant l’œuvre, « " subversive et dérangeante " » pour interdire le film au moins de seize ans - ? ?
Thierry Frémaux, délégué général du Festival de Cannes et qui avait sélectionné le film au printemps dernier : « Aucun membre de l’équipe du Festival n’a jamais été effleuré par l’idée que ce film puisse être en quoi que ce soit une apologie de la prostitution (...). A ce compte-là, les images de la mort de Kadhafi au journal de 20 heures sont elles aussi “ susceptibles de heurter le jeune public ”. C’est absurde » - Source : Libération
« Il vit sur un lit, dont les rideaux étaient ouverts de tous côtés, le plus beau spectacle qu'il eût jamais vu » - extrait - Charles Perrault
Notre vision du monde extérieur s'est construite par la pensée logique et ne repose pas sur la pensée magique, comme dans la fable ; « la belle au bois dormant »
Extrait :
Il s'approcha en tremblant et en admirant, et se mit à genoux auprès d'elle. Alors comme la fin de l'enchantement était venue, la Princesse s'éveilla ; et le regardant avec des yeux plus tendres qu'une première vue ne semblait le permettre :
« Est-ce vous, mon Prince ? Vous vous êtes bien fait attendre »
[ Lui dit-elle ] - Fin de l'extrait -
C'est mignon tout plein, n'est-ce pas ?
Crab 15 Novembre 2011
Notes :
La nouvelle fait l'effet d'une bombe dans le cinéma d'auteur. Sleeping Beauty, le premier film de Julia Leigh produit par Jane Campion ( La leçon de piano ) avec Emily Browning ( Sucker Punch ) est officiellement et définitivement interdit aux moins de 16 ans
Précédé d'une réputation très loin du scandale lors de sa projection au festival de Cannes 2011, Sleeping Beauty raconte l'histoire d'une jeune étudiante qui offre ses services à une agence de prostitution unique. Chaque soir, elle s'endort avec son client et se réveille le lendemain sans aucun souvenir de ce qui s'est passé.
Récemment, Julia Leigh et Michèle Halberstadt, de la société de distribution ARP, s'étaient vivement opposées au comité de classification qui souhaitait interdire le film aux moins de 16 ans, et elles avaient fait appel au Ministère de la Culture.
Mais Frédéric Mitterrand a confirmé hier l'interdiction du film, qui se verra ainsi relégué dans un circuit de salles très restreint.
Avant Sleeping Beauty, les films d'horreur ultra-violents Saw 3, Frontière ( s ) et Martyrs avaient fait parler d'eux.
Mais c'est du jamais vu pour une œuvre sélectionnée en compétition officielle au Festival de Cannes, et projetée à 19 H 30
La nouvelle précède de peu la sortie du film, en salles dès demain. Les curieux et les cinéphiles devront bien chercher pour trouver un endroit où découvrir le film – Fin de citation
Suite :
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2011/11/13/jeanne-2011.html
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21/07/2011
Aspect contemporain de la Crète
La corruption
En Crète '' elle se voit à l'œil nu '' si je puis dire ; pourquoi ?
En parcourant la Crète, j'ai pu constater sur les longs trajets des routes montagneuses très sinueuses au droit de très nombreux virages flanqués de deux ponts ou deux viaducs proches de l'un ou de l'autre
J'ai appris qu'un premier pont ou viaduc une fois construit était considéré pour moult raisons impropre à sa destination, donc un deuxième était aussitôt édifié à proximité
Une route en construction qui aurait dû être achevée depuis plusieurs années, '' on '' me fit remarquer qu'il n'y avait que trois ouvriers sur le chantier et aucun engin de travaux publics
Ce ne sont que quelques exemples du gaspillage de l'argent public qu'en tant qu'ex-urbaniste conscient de la nature des travaux, des '' ouvrages d'art '' et de leurs coûts, je peux dire que j'ai été '' sidéré ''...un mot bien faible au regard de ce que j'ai pus observer sur place
Oliveraies
L'essentiel de la surface cultivable de la Crète est couvert d'oliveraies – que se passera t-il, si les exportations s'effondrent ?
La religion
Sur l'ensemble des territoires de la Grèce, extrêmement riche – n'est pas soumise à l'impôt : Pourquoi ?
Les armateurs,
[ la marine marchande ], ne paient pas d'impôts, 13% des grecs paient des impôts, pas de cadastre...mais aussi...l'importance du travail au noir dans ce pays....Pourquoi ?
Suite sur
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/crete/
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03/10/2010
Violences urbaines: La cité du Mâle
CENSURE ?
Évitée de justesse
Diffusion d'un documentaire sur Arte
Malika Sorel
Citation ; ''On n’a eu de cesse, bien au contraire, de se voiler la face devant la réalité des situations qui se produisaient sur le terrain, hantés par la seule crainte de la stigmatisation'' Malika Sorel
Article
La cité du Mâle, le docu choc enfin sur Arte
Daniel LECONTE, France-info, 29 09 2010
envoyé par FranceInfo. - L’info video en direct.
Daniel Leconte était l’invité hier matin de France Info pour revenir sur un documentaire, La Cité du Mâle qui évoquait les rapports hommes - femmes dans la cité Balzac à Vitry en banlieue parisienne, là ou en 2002 avait été brulée vive Sohane par son petit ami. Cette affaire avait à l’époque défrayé la chronique et avait notamment donné naissance à l’association "Ni putes Ni soumises" dont est issue la secrétaire d’Etat à la ville, Fadela Amara.
Le documentaire, dont la diffusion avait été initialement prévue pour la rentrée sur Arte, avait été déprogrammé au tout dernier moment. Les accusations avaient alors fusé, bidonnage d’un coté, censure de l’autre. Et le documentaire était resté dans les cartons alors que cette déprogrammation avait généré un énorme buzz.
Venu présenter la soirée "Thema" d’hier soir, au cours de laquelle La cité du Mâle serait finalement diffusé, Daniel Leconte a une nouvelle fois fait face à la critique, la journaliste de France Info reprochant au documentaire d’être un travail médiocre présentant des propos sans leur contexte. Accusation à laquelle Daniel leconte a répondu en faisant remarquer que le contexte allait être donné par l’émission et que c’en est justement le but.*
En outre
Daniel Leconte précise que toutes les personnes interviewés sont filmées de face et ont toutes signés pour autoriser la diffusion
Ajoute que le référé dont parlait une partie de la presse est une contrevérité - qu'il n'y a jamais eu de référé de déposé pour demander l'interdiction de la diffusion de ce film documentaire
Ce documentaire a donc été diffusé hier soir sur Arte, et est consultable pendant une semaine sur le site de la chaine Franco-allemande. Je le place juste ci-dessous également afin que vous puissiez le voir en contexte avec les propos de Daniel Leconte.
Si vous souhaitez voir l’intégralité de la soirée Théma diffusée hier soir, vous pouvez la retrouver sur le mini site qui lui est consacré. Vous aurez alors l’intégralité du contexte si ardemment défendu par son présentateur.-
Fin de l'article
* Après la diffusion, au cour du débat qui s'ensuit
Avant la diffusion...
Lien en fin de l'article
Remarques
C'est effarant cette négation de la réalité dans les banlieue ou sévit dominante la dictature des gros bras – ou le seul enjeu comme dans tous les lieux et pays où le patriarcat logiquement use des pires violences morale [par la loi] et physique [par l'emprisonnement et l'assassinat] pour régner, en France pour contrôler un quartier
Toutes mes sources d'informations depuis de nombreuses années me remontent que la cité Balzac n'a pas l'exclusivité de cette violence misogyne, phallocrate, et homophobe [qui trouve son origine dans les textes des religions duelle *]
Pour certains, c'est une minorité et le documentaire leur donnent l'impression de généraliser disent-ils...
Oui c'est une minorité – mais une grosse minorité; cette minorité fait la loi – cette minorité n'est pas tombée du ciel, elle le produit d'une éducation où la femme n'est rien de plus qu'un objet, une marchandise – que dans tous les cas elle est la propriété de l'homme ou du clan, ce que beaucoup de gens, dans notre société, ne cessent de dénoncer sans trouver suffisamment d'écho dans les médias
Un soulagement le documentaire a été diffusé suivi du débat prévu après la projection.. Crab
* La pire de toute et dominante à l'origine de la résurgence du patriarcat dans nos banlieue est celle de ''l'homme musulman'' puisque désormais c'est ainsi qu'il faut désigner cette idéologie moyenâgeuse [ou idéologie des gros bras]
Notes
"La cité du mâle" - REPROGRAMMATION
Mercredi 29 septembre à 21h35 dans la THEMA
« Femmes pourquoi tant de haine ? »
Le 31 août, ARTE a déprogrammé dans l'urgence le documentaire La cité du mâle, après avoir pris connaissance une heure avant la diffusion des risques encourus par une personne liée à ce film.
La chaîne le diffuse mercredi 29 septembre à 21h35, ainsi que l’ensemble de la THEMA Femmes, pourquoi tant de haine ?, après avoir procédé aux modifications permettant en particulier d'assurer de manière plus effective l'anonymat de certains protagonistes du film, et d’éviter tout risque de diffamation
Retour à Vitry, où Sohane fut assassinée dans un local à poubelles, et coup de projecteur sur les agressions machistes dans les cités.
Présentation du film
2004, à Marseille : Ghofrane, 23 ans, est lapidée. 2005, à Neuilly-sur-Marne : Chahrazad, brûlée à 60 % par son ex-petit ami, est maintenue plus de six semaines dans un coma artificiel. 2009, Oullins, dans la banlieue de Lyon : Fatima, 22 ans, est étranglée par son frère… La jeune femme s’était fiancée et avait trouvé un emploi. Chaque jour, les services de police enregistrent plus d’une vingtaine de plaintes pour des actes de délinquance similaires… Cathy Sanchez s’est immergée plusieurs semaines à Vitry, là où, en 2002, Sohane, 17 ans, est morte brûlée vive dans un local à poubelles… La réalisatrice, qui s’était mobilisée à l’époque, veut comprendre comment les choses ont évolué. Pourquoi les violences faites aux femmes sont-elles trop souvent ignorées ou minimisées ? À travers les scènes de la vie quotidienne, les dits et les non-dits, se dégagent les valeurs autour desquelles se construit une certaine identité masculine et le constat d’une situation qui ne cesse de se dégrader
Sources : Tous les liens en bas de page
Malika Sorel, qui participe au débat de la Thema « Femmes : pourquoi tant de haine ? », apporte un point de vue engagé sur les questions soulevées par les deux documentaires
Malika Sorel est membre du Haut conseil à l'intégration. Elle a publié l’ouvrage "Le puzzle de l'intégration - les pièces qui vous manquent" (Mille et une nuits). Ingénieure de l’École polytechnique d’Alger et diplômée d'un troisième cycle de Sciences-Po, elle a occupé la fonction d’ingénieur, puis celle d’ingénieur d’affaires et de recrutement de cadres dans des PME appartenant au secteur de la défense et des télécommunications.
Avez-vous été surprise de la violence des propos tenus par les jeunes dans le documentaire ?
Non, pas le moins du monde, non plus d’ailleurs que des expressions des visages, car j’ai déjà vu tout cela dans une autre vie, de l’autre côté de la Méditerranée. Du fait de l’importance des flux migratoires, il était hautement prévisible, en raison même du fonctionnement de ces populations, qu’elles reformeraient leurs sociétés d’origine sur la base de leurs propres normes collectives. Il est par ailleurs important de mentionner que la crise morale, intellectuelle et politique profonde que traverse notre société y aura grandement aidé. Notre société doute en effet profondément, et n’a plus guère confiance en elle-même ni en ses ressorts profonds.
Comment décririez-vous les visions qu’ils ont de la femme ?
Il n’existe à leurs yeux que deux catégories possibles pour une femme : « pute » ou « soumise ». C’est, bien malheureusement, cette vision de la femme qui leur est transmise dès le plus jeune âge au travers de l’éducation qu’ils reçoivent. Les femmes qui refuseront de se soumettre aux lois ou contraintes édictées par le groupe devront le plus souvent subir l’enfer sur Terre. Ce n’est pas du tout fortuit que Fadela Amara ait choisi d’intituler son association comme elle l’a fait. Il eût été salutaire de préciser qu’il ne s’agissait nullement là d’une évolution de la vision de la femme dans la société française du XXe siècle, mais que nous nous trouvions confrontés, pour un certain nombre de raisons, à une vision importée. Si cette vérité avait été dite par les pouvoirs publics, cela aurait aidé les populations de l’immigration à intégrer les données propres à la société française. Non seulement cela n’a pas été fait, mais on n’a eu de cesse, bien au contraire, de se voiler la face devant la réalité des situations qui se produisaient sur le terrain, hantés par la seule crainte de la stigmatisation. Ajoutons également la dictature du relativisme culturel et l’idéologie de la diversité culturelle, qui ont peu à peu pris en otage notre société. Voilà ce qui a constitué un formidable terreau pour la transplantation d’une misogynie qui se traduit par une rare violence non seulement à l’égard des femmes, mais également à l’égard d’hommes qui ne sont pas reconnus comme de « vrais » hommes.
Comprennent-ils la gravité de leurs paroles ?
Non, pas du tout, et le reportage le met très bien en évidence. La gravité se jauge en effet au regard de son propre référentiel de valeurs et de principes. Ce que nous avons vu et entendu dans ce reportage est extrêmement grave au regard des normes collectives de la société française. Cela ne l’est pas pour eux. Leur comportement est tout à fait rationnel. Il répond aux exigences de leur milieu, et correspond simplement au respect de l’enseignement qui leur a été transmis au sein de leur famille, de leur environnement, de leur société. Ces jeunes gens ont le grand mérite de s’exprimer de manière honnête, directe et claire. D’autres ont adopté un double langage qu’il est alors plus difficile, pour le profane, de décrypter.
D’où vient cette obsession de vouloir tout contrôler ?
Pourquoi vouloir tout contrôler ? Dans certaines sociétés, il ne suffit pas de respecter soi-même les valeurs du groupe. Incombe également à chacun la responsabilité de veiller à ce que l’ensemble des normes collectives soient respectées par tous les autres membres du groupe. Le contrôle social sur chaque individu est donc permanent. Inutile de préciser que ce mode de fonctionnement donnera naissance à des êtres qui auront le plus grand mal à grandir détendus et sereins. Cette obsession de vouloir tout surveiller, tout contrôler se nourrit de la conviction, transmise par l’éducation, que le salut de chacun dépend non seulement de son propre comportement, mais également de celui de son entourage.
Les filles semblent prendre à leur compte certaines de ces thèses et réflexes. Est-ce une façon de s’en protéger ?
Se soumettre pour ne pas risquer les foudres du groupe, et même devenir soi-même un loup pour ne pas être attaquée par les autres loups ? C’est une stratégie qui peut parfois être adoptée pour tenter de se construire une bulle d’oxygène ou un instant de répit. Mais il y a en réalité bien plus préoccupant pour notre société : c’est le défi que constitue une éducation conduite comme un « lavage de cerveau », une dépersonnalisation destinée à mieux piloter les personnes. C’est un processus voisin de ce qui a été observé sous certains régimes totalitaires. Cette éducation fabrique des êtres qui éprouvent les plus grandes difficultés à devenir libres au sens où l’entend notre société, à savoir des individus qui disposent d’un libre arbitre, d’une autonomie de décision, d’un sens critique et d’une véritable capacité de raisonnement. C’est là qu’il faut chercher les raisons du malheur de nos enseignants, qui ne sont pas confrontés à une simple problématique de transmission des savoirs, mais à un problème autrement plus complexe qui dépasse de très loin la mission de l’école. Avec une éducation qui de plus n’hésite pas à recourir à la violence psychologique, morale et physique, il n’est pas du tout surprenant que beaucoup de filles constituent à leur tour des maillons de la chaîne et contribuent à la perpétuation du système. Pour ne pas renforcer l’effet pervers d’une telle éducation, il est important de veiller à ne pas verser dans la communautarisation, ce qui se produit lorsque l’on traite au niveau politique avec des communautés ou lorsque l’on considère les êtres sur la base de leur supposée appartenance ethnique ou raciale. Il faut au contraire s’attacher à traiter avec les seuls individus, sur la base de leur appartenance à la famille humaine. Interview réalisé par David Carzon
Piqûre de rappel :
Le débat sur l'identité nationale avait pour objet de réfléchir aux valeurs qui pourraient nous rassembler, nous permettre de vivre ensemble – il a été galvaudé...essentiellement par tous les chantres [toujours les mêmes] du relativisme culturel...
Ce débat doit être poursuivi, jusqu'à l'éradication des idéologies moyenâgeuses qui polluent la vie de la majorité des gens dans ''les quartiers'' par tous ceux qui ne supportent pas l'idée même que les femmes puissent-être libres et autonomes Crab 03 13 2010
Vidéos du Film
http://blvids.free.fr/z10%20La_cite_du_male_Le_meilleur_du_pire.mp4
Nota
Votre navigateur ''vous demandera'' [peut-être] d'enregistrer la deuxième * vidéo figurant sur la liste car c'est un point flv
* :
http://blvids.free.fr/z11%20Enquete_Debat_Blog_Archive_La_cite_du_male.flv
http://blvids.free.fr/z12%20videos__La_cite_du_male.mp4
http://blvids.free.fr/z8%20La_cite_du_Male__le_docu_choc_enfin_sur_Arte.mp4
James Ensor - L'intrigue -
Suite sur...
Violences urbaines suite
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/violences_urbaines./
09:47 Publié dans Violences urbaines: La cité du Mâle | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, femme, religion, patriarcat, misogynie | Facebook | |
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21/05/2010
Le ''prix'' d'une femme - sous loi islamique

Peinture numérique - Crab -
CHAOS de Coline SERREAU
Hier soir, mais pas en salle, [.../...] j'ai pu voir ce film de Coline SERREAU ( sorti en 2001 ) – une histoire plus que jamais d'actualité -
Ce film mériterait d'être diffusé sur toutes les chaînes publiques !
Le sujet du film
Une jeune arabe fuie sa famille après avoir appris que son père allait la donner en mariage à un vieil homme algérien contre de l'argent - devenue prostituée elle tente de s'en sortir et d'éviter un mariage forcé à sa jeune sœur...
Elle s'adresse à SOS RACISME
Elle commence à raconter son histoire mais est très vite interrompu en se faisant dire qu'ici " on aide les gens victimes de racisme, et non les femmes qui déshonorent l'islam " – néanmoins plus loin dans le film elle s'efforce d’expliquer à sa jeune sœur ce qui l’attend - '' les hommes ne changeront pas un système qui pour la majorité d'entre eux les arrange ''
Ce film raconte une histoire construite par une femme lucide sur la montée de l’islam dans notre pays et les exactions que génère cette idéologie de régression
En fin de film - Extrait - la jeune fille parvient a sortir des griffes de son père sa jeune sœur -
Réplique du père : " Je te donne ma malédiction ". Réplique de la jeune fille : " c'est la première fois que tu me donnes quelque chose '' - Fin de l'extrait

Ci-dessus - une photo du film
Piqûre de rappel
Dans la profession de foi de chaque religion duelle l'homme est donné supérieur à la femme – constitue le racisme le plus répandu dans nos sociétés
Ce racisme '' majeur '' qui fait de la femme un sous-citoyen – un être inférieur- n'intéresse pas les associations antiracistes toutes branchées sur '' Les droits de l'homme ''
Crab - 21 Mai 2010
PALME D'OR

Lucie [en arrière plan] et sa '' mauvaise mère ''
PALME D'OR
Si il y a un film qui aurait mérité la palme d'or d'un festival c'est bien celui-là – DÉCHAÎNÉES – diffusé sur arte vendredi dernier 28 Mai 2010
C'est l'histoire cachée de deux grand-mères et du vécu de '' leur fille unique '' et de leur deux petites filles
Lucie aidée de sa soeur cadette un peu rebelle, résolues à mieux connaître et comprendre leur milieu familial
L'une '' la bonne mère '' cachera à son mari stérile que '' leur fille '' est le bébé que sa soeur peu encline à reproduire a néanmoins porté pour elle – '' le cadeau d'amour '', dira t-elle - jusqu'au jour où Lucie l'ainée de ses deux petites filles découvrira ce que leur mère à toujours ignorer
Lucie sortira d'une pérode de conflit avec sa mère que jusque là elle ne considérait pas vraiment comme '' une bonne mère '' pour découvrir que sa mère est une excellente femme autonome, aimeuse libre et que l'indépendance financière [ d'une femme ] à un prix
Lucie enceinte [ depuis peu ] d'un jeune homme immature choisira son futur dans la voie tracée par toutes ces femmes qui à l'époque de leurs grands mères se sont battues pour disposer librement de leur corps - applaudie par sa malicieuse et complice petite soeur qui lui dira dans un cri de joie « en tous cas, moi je n'en veux pas » -
Notes
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Genre : Téléfilm
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Pays : Suisse
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Nationalité : suisse
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Date de sortie : 2009
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Durée : 1h30
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Avec : Adèle Haenel - Irène Jacob
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Adèle Haenel Lucie
Irène Jacob Aurore
Paolina Biguine Malou
Séverine Bujard Geneviève
Pierre Maulini François
Yvette Theraulaz Jacqueline
Jacques Michel Bernard

Au passage '' l'air de rien '' ce film rappelle que le droit [ en outre le droit de choisir ] ne se confond pas avec la biologie encore moins avec '' la nature '' [ nature entre guillemets ] – Le droit c'est l'humanité - L'esprit de la civilisation, de l'urbanité - en un mot l'expression de la Culture
La volonté des porteurs d'une idéologie duelle tentent de diviniser '' la nature '' [ donc entre autres le biologique ] pour en faire une sur-nature transcendant et commandant la culture
Ce point central dans ce film est une des meilleures réponses données aux tentatives constantes des porteurs d'idéologies monothéistes de maintenir les femmes captives par le biais de la procréation
29 Mai 2010 - Crab
Suite...
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/obscurantisme/
11:36 Publié dans 37 CHAOS - De Coline SERREAU | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, films, islam, féministes, mariages_forcés, islamophobie | Facebook | |
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24/07/2009
Narcisse à Jésus (de); la Renaissance.

Peinture numérique - Crab -
24 - 09 - 2009
Narcisse à Jésus (de); la Renaissance...
L'INCONSCIENT (de); et du Je...
Allez on part, on met les voiles
On va s'offrir une autre étoile
On quitte la terre aujourd'hui
Pour visiter la galaxie.
MAIS
- Sur le pont d'Avignon,
- L'on y danse, l'on y danse,
- Sur le pont d'Avignon
- L'on y danse tout en rond.
[…]
L'on y danse tous en rond
Les blanchisseus's font comm' ça
Et puis encore comm' ça
Le spectacle avait pris fin, Croa sort de la maison commune où s'était joué dans les débuts de la soirée adapté pour le théâtre: Narcisse et le divin.
S'avançant dans la ruelle Croa aperçoit et va à la rencontre de Changelejeu qui lui arrivait tout droit du festival de Orange
Changelejeu un peu enjoué apostrophe Croa
-Bonsoâre ami Croa, savez-vous, j'aime cet éclairage ou le rendu clair et obscur fait de cette ruelle une douce chanson grise; Héraclite disait que «l’obscur et la lumière ne se distinguent pas»
-Cher Changelejeu, vous je vous connais assez.., Je suis sûr que vous avez une idée de derrière la tête.
Mais ce soir je me sens en ce moment même particulièrement bienheureux, j'ai vu le fils d'un de mes amis faire une interprétation de Narcisse qui m'a laisser pantois...
-Bien bien très cher Croa, moi à Orange, c'est La Traviata interprétée par Patrizia Cioffi qui m'a subjugué d'émotions
Quelle musique, mais aussi quelle histoire! Pensez donc, L' histoire de Marie une femme sublime, car voyez-vous la dame au camélias...cette femme là choisit
-Il est clair que la vie menée par ''cette'' Marie je le vois vous enthousiasme, le moins que je puisse dire c'est que sa présence dans la société à son époque est sans commune mesure avec la condition d'une épouse de Muhammad ou du dernier des califes ou encore de bon nombre ''de la même famille'' de leurs descendantes. [suivi d'un petit rire]
-Voilà qui est nouveau, deviendriez-vous irrespectueux? [cela dit avec un sourire légèrement en coin]
-Bin _ heee e, à force de vous fréquenter...Mais où vouliez-vous en venir?
A ceci aussi vrai que depuis que ''une sorte de raison'' faite icône dicte la soumission qui sied « si bien » [petit rire intermittent], qui sied si bien, dis-je, aux femmes indifférenciées «bon gré»malgré elles
Ceci dit Marie, loin s'en faut pour ce qui est d'elle sa vie n'était pas «spécialement» celle qui définit une bonne chrétienne
Mais voyez-vous, à Marie ce qui fait sa singularité, c'est une femme qui fait ce qui lui arrive
-Bien bien, mais moi, je vous dirais que je n'aime pas trop «la dévoyée», ni non plus La Carmencita, oh que non, non et non vraiment j'aime pas du tout ces femmes là
-Oui, je sais mon ami, vos préférences vont à Bernadette Soubirou
-Mais quel rapport avec Narcisse?
-Narcisse, hé oui Narcisse lui aussi ne peut admettre la différence, il est le fils de, mais c'est tout juste s'il n'est pas le fils de lui même
-Comment?
-Hé oui, si Narcisse n'avait pas existé, sûr qu'il se serait inventé
Que pourrait-il y avoir de plus beau que lui, sinon lui fait par lui-même
Oui oui, mon bon ami, c’est ignorer l'inconscient personnel, placer sa raison dans l'imaginaire où règne le principe de non contradiction
Mais alors?
-Tout simplement, dans ce dernier cas il en est vite fait de faire le tour des limites du Je d'autant voyez-vous, s'il s'avérait pour d'autres cette fois de prétendre connaître l’inconscient, ou imaginer y connaitre quelque chose, ce serait invalide ou par avance perdu
-C'est vrai, je reconnais que Narcisse ne partage rien de commun avec homo faber il «se pense» créé à son image car il ne voit ou ne veut voir que ce qui lui est offert de voir, celle d'une destinée vouée à la méconnaissance insensible de l'autre
-Oui. Narcisse soumis aux raisons de sa raison, c'est la forme du narcissisme de mort qui veut tuer les autres.
Mais plus souvent encore, dans la comédie humaine dans le grand théâtre de la vie, c'est une forme du masochisme, d'une fanfaronnade quand ce n'est pas une tournure radicale de la misanthropie
Ami Changelejeu, avec vous un peu comme avec Crab, ''on'' ne sait trop où vous allez.., quoique que...
-Quoi que?
-Je crois comprendre de par sa nature, l'idée qu'il aurait de lui-même Narcisse efface ses semblables, il est le je de tout, puisqu'il se dit incomparable
-Cette fois vous y êtes, cela ne vous évoque rien...., je suis certains que si
-Oh non!!! Pas çà, que nenni vous n'allez pas me faire ce coup là.., je ne peux pas le croire...
-Pourtant si, mais en tout bien et tout honneur, en toute amitié...
-Bon bon je vous écoute
-Cette vision globale celle d'un être narcissique et mortifère se retrouve, ''inversée'' seulement en apparence ,mais cette fois fondée sur la notion de sacrifice ''sauveur'' - ''sauver le monde'' proposer comme un absolu ''l'amour des hommes'', de tous les hommes
Sauver le monde comme si les être humains étaient d'une sorte de groupe «de pensée» homogène. L'autre façon de nier les identités de ses semblables, d'effacer L'Autre
-Jusque là, je m'interroge, mais encore???
-Oui je l'imagine, cependant dans cette certitude affichée se pose comme pour Narcisse la question de la différence où le refus
-Mais...Comment?
-Enfin ami Croa:
Qui demande (ou demandait) à être sauvé?
Sauvé de quoi?
Ou «libéré» par rapport à quelle morale ou moraline?
-C'est le fils de dieu, et tous les enfants de dieu sont pareils!
-Donc tous semblables et il est eux tout en étant lui,voilà bien un Je bien gonflé d'orgueil, bien imbu ''de sa raison'' de prétendre connaître toutes les natures d'humains et dire en étant
Un Je, me semble t-il, bien ignorant de l'inconscient dont il est issue
Bien sur ''ces pouvoirs'', me direz-vous cher Croa, il est censé les devoirs à l'être supérieur, ce qui est bien commode pour éviter la contradiction
-Vous alors, après tout ce que vous m'aviez dans un passé encore récent dit sur lui, maintenant vous le traiteriez d'égocentrique?
-Quitte à vous décevoir cher ami Croa; que fait-il d'autres sinon concevoir le monde que de son seul point de vue
Cela revient à prétendre que le principe de la résurrection avec réincarnation ferait de votre prophète «un homme nouveau ». Mais suivant les textes revenu sur terre ''en homme nouveau glorifié'', donc supposé lavé de ce que tous les autres hommes sont enfin supposé tous être des ''esprits'' encore possédés de rêves mauvais
Tenez je vais vous citer un Cours en Miracle: «5. Maintenant il n’y a pas de distinctions. 2 Les différences ont disparu et l’Amour Se contemple Lui-même. 3 De quelle autre vue est-il besoin? 4 Que reste-t-il que la vision puisse accomplir? 5 Nous avons vu la face du Christ, Son impeccabilité, Son Amour derrière toutes les formes, par-delà tous les buts. 6 Nous sommes saints parce que Sa Sainteté nous a certes libérés ! »
Vous semblez surpris mon bon ami Croa, pourtant ici, reconnaissez que ce n'est pas de Narcisse dont il est parlé
-Mais, mais dans tout ça, quel lien faites-vous avec la résurrection?
-Forcément en l'absence ou par le déni d'autres vues il n'est plus que in fine une plus fausse que vraie unité
Le principe de la résurrection est une fonction, la trouvaille d'un scribe prévoyant de faire accroire à la vie éternelle
Seulement voilà indexé désigné comme en étant revenu lui seul le revenu de l'au-delà avant comme après est Je
-Vous me l'aviez dors et déjà dit, je sais que vous ne croyez pas à la Résurrection, mais pourtant il suffit d'observer la nature
-Non en effet je la conteste et lui oppose la notion de la renaissance; dans la mythologie, Dionysos est de ceux parmi les êtres qui renaissent chaque année, au solstice d'hiver, symbole de la renaissance du cycle
Le renouvellement ne passe pas par la mort physique, le grain de blé de l'année précédentes permettra la récolte de l'année nouvelle
Ce mythe fécond, en accord avec la nature, reçoit en réponse cette dénégation de la renaissance «vécue» à travers la résurrection
-Mais cela traite de la chose physique, et sur un autre plan, celui par exemple de la spiritualité qu'en diriez-vous?
-Bonne question, c'est un plaisir ami Croa de converser avec vous, voyez-vous, il s'agit d'une sérieuse dénégation d'une propriété et qualité essentielle de l'homme sa capacité de renaissance spirituelle que d'imaginer que pour renouveler sa pensée impliquait en préalable sa mort physique (1)
-Mais cette image, de revenir de l'au-delà pour être autre, n'est elle pas pourtant porteuse d'espoir?
-Elle est fallacieuse car elle tue le rêve de l'Homme en lui indiquant comme inéluctable ce qu'il lui adviendra Que pourrait-il s'il s'en tenait là à chercher d'autre.
-Justement c'est dans le but le rassurer n'est-ce pas là une bonne chose?
-Une bonne chose de le rassurer, peut-être et dans ce cas il suffit tout simplement d'admettre que l'homme est parfaitement capable de comprendre ce que nous sommes sans nier le cycle de la vie, celui de la nature connut depuis les temps lointains, et plus près de nous celui de la vie spirituelle, de l'évolution de la pensée des humains
-Pour vous, maintenant que je vous connais bien, je sais que vous pensez qu'il s'agit d'une construction, une idéologie, néanmoins je vous pose cette question, pourquoi cette négation?
-L'ignorance pour certains et pour d'autres (2) le refus de s'en tenir à l'essentiel, souvenez-vous en d'autres circonstances nous l'avions évoqué, pourquoi faudrait-il gommer que l'homme est la nature et en même temps une petite partie de la nature, qu'il n'est pas comme représenté dans les monothéismes au-dessus de la nature
-Vous savez que pour moi il n'y à que dieu et le libre arbitre, que sait-on vraiment de la nature, quand on parle de la vie spirituelle?
-Sans doute est ce là votre croyance, mais nier l'inconscient, me semble t-il, vous serait bien difficile, mais c'est un autre débat
Justement l'inconscient je n'y crois pas une seconde, que pourriez-vous m'en dire?
-Pour chacun de nous notre Inconscient, mon cher Croa, du peu que nous savons (sans développer outre mesure) est l'organisation qui gouverne nos pensées, nos désirs, nos actes
Notre savoir n'est pas dû à un esprit extérieur mais à notre inconscient. Cette instance nous lui devons notre savoir bien que le plus souvent ce savoir nous soit inaccessible (3)
-Et puis après...
-Eh bien, quand nous parlons notre inconscient ce manifeste dans notre discours effectif, il y a en quelque sorte la continuité
-Là encore, comment le savoir?
-Écoutez bien ami Croa, L'inconscient surgit au travers de cette admirable phrase de Lacan parlant de l'interprétation analytique: "Il n'y a que la poésie qui permette l'interprétation... " mais aussi "
Il est tard la ville semble s'endormir....
A l'autre bout se dresse dans un voile de lumière vision à contre jour une silhouette de femme, à nouveau la comptine résonne depuis le fond de la ruelle
Le refrain chanté sur une tonalité feutrée enveloppe les deux amis comme un dernier murmure dans la nuit:
Sur le pont d'Avignon,
On y danse tous en rond.
Les beaux messieurs font comme ça,
Et puis encore comme ça.
Les deux amis se salue; Croa (4) comme souvent après une discussion se rend aussitôt chez un pâtissier.
Ici le meilleur connut près du palais des papes ; ce soir,il ne commandera pas comme à l'accoutumée une religieuse il demandera qu'il lui soit servit deux bâtons de Jacob
Crab
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Bien sûr dans le Nouveau Testament il ne s'agit pas de la pensée, mais de la foi en tant que objet
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Hommes de pouvoirs...
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Sauf parfois dans le travail en analyse ou il surgit dans le discours conscient.
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N'est pas dit pas ce que va faire Changelejeu...à cause de la censure...
Notes: En haut extraits de deux comptines.(Claude Fonfrède) pour l'une et pour l'autre probablement populaire datant du XV siècle.
A titre indicatif: Pour Croa le mot Résurrection prend une majuscule
19.07.2009
PÂQUES
L'INCONSCIENT (de); et de la lucidité...
Tard dans la soirée de Pâques
Croa est très en retard, le feu est en voie d'extinction, plus personne sur le parvis, cependant avançant depuis l'angle de la place apparait une silhouette qui lui semble familière
-Bonsoir CHANGELEJEU, content de vous voir; où allez-vous?
-Je vais à une fête chez des amis, mais vous ici, dans la nuit, à cette heure..?
-J'ai été retardé, des travaux sur la voie que j'emprunte pour venir à l'église, je rate complètement la célébration, à l'intérieur s'est installé le silence.., c'est...
-Dites-moi plutôt que vous étiez en retard parce que vous étiez pris de doutes
-Comment çà? Je vous assure, j'ai dû faire un détour...
-Mon bon ami Croa, allons, allons, vous direz cela à votre curé, il ne demandera qu'à vous croire
Vous m'accusez!!! De...
-Mais non voyons, je constate, seulement, que vous faites de la résistance
-De la résistance?
-Eh oui,, et c'est un échec pour votre prêtre et je m'en amuse...
-Un échec!!!
-Eh oui mon cher Croa, être en retard n'est pas innocent de votre part; vous n'étiez pas présent lors de la célébration, c'est un fait.
-Me dites-vous que ce serait donc un moment de rupture de ma foi?
-Je ne fais que prendre acte; le fait brut, ce qui vous arrive et pas à un autre.
-Mais pourtant je vous l'assure, si j'étais en retard, c'est vraiment par hasard.
-Mon ami, ne me parlez pas comme vous parlez entres vous croyants, vous savez bien que je ne goûte pas de cette mayonnaise.
-Bon bon, d'accord, si ce n'est le hasard, que dois-je comprendre?
-Voyez-vous c'est très intéressant que vous évoquiez le hasard; hors il n'y a pas de hasard sans logique, comme par exemple dans l'Évolution
-Là je ne vous suis plus...
-Mais si, rappelez-vous, vous aviez lu, sous ma plume j'expliquais sur un fil de ce forum (1),que des poissons au contact de la pollution ont changés de sexe.
-Vous voulez me dire que les poissons, ont profité de l'opportunité pour changer de sexes?
-C'est à peu près cela...
-Changer de sexe, et de se livrer à une autre expérience d'eux mêmes?
-C'est exactement ça, pas de hasard sans logique; pourquoi voudriez-vous êtes absent de votre propre histoire, vous n'êtes pas de confession musulmane que je sache?
-Non grâce à dieu! Donc c'était ma destinée à moi arriver en retard pour être autre
-Eh bien vous voyez, cher ami, vous localisez parfaitement votre place, vous n'accusez plus le sort.
-Évidemment pour vous qu'êtes tout aussi un incroyant que Crab, c'est facile...
-J'aime à dire et répéter «que je suis ce que je suis grâce à ce que nous sommes tous».
Nous sommes de notre famille,nous en sommes le produit, entendez là ce nous comme un complément direct
-Oui mais je suis quand même croyant, un croyant...
Certes, ami Croa, mais il n'empêche que vous venez d'admettre que votre vie est votre vie, donc que votre destin est votre œuvre, parce que nous parlons. Des hasards, chacun en fait son destin
-Mais que dois-je en déduire d'autres?
-Que vous me posiez cette question, à moi l'incroyant, là non plus ce n'est pas par hasard.., néanmoins je peux confirmer que croyant cette lucidité inconsciente qui vous est propre ne vous interdit pas de rechercher vous même à vous comprendre
Sûr..,cependant se sentant un peu gêné, Croa sait bien qu'il à trouvé quelque chose au plus profond de lui même, échange un «à bientôt» avec Changelejeu, et se rend aussitôt, avant qu'il ne soit minuit, chez son pâtissier préféré pour déguster un œuf en chocolat
Crab
(1) C dans l'air: CROYANCES; Éloges du déni d'éducation...
Mais aussi dans les pages précédentes de ce blog
EURIPIDE...fut proche de SOCRATE
Dans les tragédies d’EURIPIDE ses personnages ne sont pas victimes des dieux
Ils sont complexes victimes de leurs propres pulsions - sont la preuve de la grande intuition psychologique de leur créateur - l’œuvre d’EURIPIDE - Désormais l’être humain est parfaitement identifié - Libre et autonome
La pensée devient expression de notre culture profonde
Crab
Suite
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/dieux-des-et-de-l-...
20:27 Publié dans 25 Narcisse à Jésus -de- _ la Renaissance-La Travi | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : culture, religion, femme, dieu, athéisme, sexisme, homophobie, cinéma, mythologie | Facebook | |
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