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24/01/2016

Qui sont les femmes ?

Cosi fan tutte.jpg

Cosi fan tutte

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Dorabella avoue qu'elle s'est laissé prendre facilement au piège de l'amour mais qu'elle trouve cela délicieux - « E' amore un ladroncello » - Et aimer un peu voleur -

Cosi fan tutte: opéra de Mozart, livret de Da Ponte, inspiré de l'Arioste, d'Ovide et du moins léger Goethe

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Travaux pratiques : Qui sont les femmes ?

Vous qui avez toujours voulu tout savoir sur les femmes , avec Freud, c'est peine perdue - mieux vaut d'emblée régler, une fois pour toutes, cette épineuse question avec Mozart ( 1756 - 1791 ) et Da Ponte ( 1749 – 1838 ) - *1

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*1 : Mozart, Da Ponte et Casanova racontés par Ève Ruggiéri - Ève, née le ... « on sait pas » -

http://blvids.free.fr/1_Mozart%20et%20Da%20Ponte.mp3

 

Donna Anna

http://blvids.free.fr/2_Donna_Anna.mp3

 

Donna Elvira

http://blvids.free.fr/3_Donna_Elvira.mpeg

 

Zerline

http://blvids.free.fr/4_%20Zerline.mp3

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Suites : '' Si Mozart m'était conté ''

http://laicite-moderne.blogspot.fr/2016/01/si-mozart-metait-conte.html

Déroulé d'articles :

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/tag/musique

Crab 24 Janvier 2016

 

10/11/2015

Peggy Guggenheim

Amours, Casanova, Don_Juan, économie, Peggy_Guggenheim, politique, l'Éros_féminin..., libertins_libertaires, Mozart

Travail - Famille – Patrie ou Métro – Boulot - Dodo

'' on '' peut douter assurément qu'ils fussent libertins dans la mesure où les politiques publiques reconduites par nos gouvernants successifs encouragent la natalité, et ont pour conséquences une croissance démographique avérée dont « nos » économistes libéraux décrètent dans tous les médias que c'est '' une chance pour la France ''

Cette politique publique de la natalité fait faire à « nos » homo oeconomicus libéraux et pro-européens des sauts de cabris - bloqués idéologiquement au point de ne pouvoir s'inscrire, voire de rejeter toutes tentatives de construction d'une société libertaire

Mais s'il arrivait plus couramment qu'une femme fut libertine, par exemple à « l'image d'un Casanova », vit et pense sa vie pour être et non pour tenter de devenir par « devoir » exclusivement une « bonne mère », que deviendrait la société de l'homo oeconomicus libéral ?

 

Peggy Guggenheim « Ma vie et mes folies »

Ici, il est bon de rappeler que dans l'histoire des femmes, toutes ne se sont pas senties obligées de faire comme papa et maman – notamment fait parti de ces femmes d'exceptions qui durant sa vie animée par la volonté affirmée, farouche de satisfaire sa libido bisexuelle, de s'occuper de son musée à Venise, et agissant toujours en rapport avec ses propres expériences ainsi grande dame Peggy Guggenheim vécut, je pourrai mieux dire : elle fut - document *1

Mon grand regret : toutes les femmes ne sont pas ou ne seront pas Peggy Guggenheim libertine et libertaire

je ne peux qu'être attristé, persuadé de savoir que beaucoup trop d'hommes '' branchés reproduction '' comme papa et maman, idéologiquement soutenus par un nombre « respectable » de femmes, plus fuyards et faux-culs les uns les unes, s'ils [ elles ] le pouvaient, nostalgiques du bon vieux temps de la chasse aux ensorceleuses, encore à notre époque n'hésiteraient pas à brûler ces sorcières sur la place publique – il suffit de lire tous les discours ou documents écrits tenus en place publique sur la fidélité conjugale ( y compris parfois par des associations « féministes » ), autant de positions que n'aurait pas dédaigné un Savoranole et de constater avec effarement que dans notre société le corps de l'autre ne peut toujours pas être considéré autrement qu'une propriété à long terme et non tel un prêt le temps de l'amour... le temps des amours - Crab 10 Novembre 2015 -

Amours, Casanova, Don_Juan, économie, Peggy_Guggenheim, politique, l'Éros_féminin..., libertins_libertaires, Mozart

Document *1 : Articles publiés dans la presse : Peggy Guggenheim « Ma vie et mes folies » :

http://crab.painter.free.fr/textes/Peggy_Guggenheim.odt

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Suites : Casanova

http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/10/casanova.html

ou sur :

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/casanova/

 

23/10/2015

Casanova

Fragonard - Baiser à la dérobée ou baiser volé  1766.jpg

À l'heure où les politiques publiques de l'État ne cessent d'encourager la natalité, fortement soutenues par de « distingués économistes » - ces « analystes » voient d'un très bon œil ces plans et leurs conséquences sur la croissance démographique, considère que c'est une chance pour la France

Hors cette vision de la société portée par « nos grands économistes» de service au sommet du plus haut des pinacles n'est rien de plus que le reflet d'une idéologie, voire d'une théologieaux antipodes du droit des femmes et des hommes à être - à exister - ICI, il est bon de rappeler ce qu'écrivait la vraie républicaine, féministe et anti-esclavagistes Olympe de Gouges :Le mariage est le tombeau de l'amour et de la fortune

 

ÊTRE OU NE PAS ÊTRE

France 2 présentait le 20 octobre dernier '' l'homme au cent conquêtes '', symbole éternel du séducteur

Mozart l'auteur d'opéras inspirés par '' Les Lumières dont : '' l'enlèvement au sérail '' ( au nom de la liberté - donc de la tolérance ), des '' noces de Figaro '' ( l'égalité femmes-hommes contre le « droit de cuissage » ), de '' La flûte enchantée '' ( l'exaltation de la fraternité ), rencontre Casanova et ensemble ils finalisent le livret de '' Don Giovanni '', un opéra inspiré du mythe de Don Juan dont quelques épisodes et non des moindres ressemblent à celle de la vie du séducteur vénitien

Vidéo :

http://crab.painter.free.fr/videos/casanova.avi

 

Vidéo :

http://blvids.free.fr/la_ci%20darem%20_la_mano.mp4

 

En 2009, j'écrivais : Casanova et Don Juan

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/casanova-et-don-juan/

Crab - 23 Octobre 2015

 

 

 

01/07/2010

Les religions duelle et la double morale

Les religions duelle et la double morale


Don Juan

La_femme_assise_sur_la_Bete_3.jpg

La femme assise sur une bête écarlate

La singularité du discours

de Don Juan

face au

discours amoureux courtois

Le séducteur mythique créé par Tirso de Molina* [1630]. Il sera repris et recréé par de nombreux écrivains dont Molière, [Lorenzo Da Ponte - auteur du livret Don Giovani pour Mozart], Byron, Hoffmann, Musset, Mérimée et Dumas

«Don Juan vit dans la jouissance de l’instant présent et s’impose comme l’individu s’opposant a la construction masculine et anthropomorphique du Dieu [censé l’avoir créé] et surtout la moraline des religions duelle

Scandale, Don Juan incarne la puissance du désir érotique en s’opposant à la moraline chrétienne qui exige que le mariage précède et encadre la satisfaction de ce désir

Don Juan représente la toute-puissance de l’individu face non seulement à toute oppression mais plus encore face à toute forme d’autorité, qu’elle soit dite d'origine divine ou moraline comme celles dites ''des codes impératifs'' ou encore dites ''des codes de l'infamie''

Molière [dont j'apprécie la plupart de ses comédies] néanmoins de mon point de vue fera là un faux pas en transformant Don Juan en un libertin athée, grand seigneur hypocrite»

Cette fin ou déchéance de Don Juan, expression de la soumission, n'était pas faite cette fois pour déplaire à la hiérarchie religieuse applaudissant en clôture de la pièce une fin à la moraline [bien chrétienne]

Mais chacun sait ou se souviendra que sous Louis XIV, seul Jean de la Fontaine avait refusé d'être pensionné par le roi – Nuance de taille explicite, mais qui permet de mieux comprendre pourquoi Jean de la Fontaine qui avait le soutien [financier] de la lavandière jusqu'à la plus lettrée des aristocrates était lui populaire, totalement indépendant d'esprit...

Comme la femme [mère des impudiques] assise sur une bête écarlate, pleine de noms de blasphèmes – LUI - Don Juan est l'anti-prince charmant, fidèle à lui même, il obéit à son corps

Mozart dans son interprétation du mythe, finement laissera planer le doute, en suspend malicieusement non sans rappeler l'esprit de son immense conte philosophique ''La flûte enchantée''

Don Juan de Mozart et [Carmen – dans l'opéra de Bizet] sont deux êtres insoumis – difficile à admettre pour tous ceux qui ont bricolé un ''Don Juan Chrétien'' pour en faire un épouvantail à l'usage des jeunes générations de fillettes

Je suis sûr que Tirso de Molina, s'il était encore physiquement parmi nous se moquerait des tentatives de tous ses pourceaux d'Épicure

 

Rirait bien de tous ceux des auteurs, interprètes après lui ou dans l'actualité s'acharnent à défigurer son oeuvre et notamment par le biais d'un Don Juan de Mozart '' et tentent vainement ''de remettre de l'amour'' dans une nature humaine qui ne connait pas de loi

Crab - 01 Juillet 2010

 

Pavarotti and Sheryl Crow "La Ci Darem La Mano" 1996

http://www.youtube.com/watch?v=P627lL09hw

ou sur :

http://crab.painter.free.fr/videos/Pavarotti_La_Ci_Darem_La_Mano.flv

KLINT.jpg

Klimt

Notes

* La première version du mythe: « un personnage empli d’une sensualité souveraine »

La première version du mythe qui développe pleinement les caractéristiques du personnage est l’œuvre de Tirso de Molina,
El burlador de Sevilla y Convidado de Piedra, paru en 1630. Don Juan est défini par cette œuvre comme un personnage défiant les autorités et la société de son temps en refusant de se soumettre aux codes moraux qui sévissent alors et en remettant à plus tard son repentir. Personnage empli d’une sensualité souveraine, non pas athée mais peu intéressé par la religion catholique, il poursuit et trompe de nombreuses femmes avant de se repentir devant les flammes de l’enfer. Il symbolise un déchaînement érotique qui s’oppose au discours galant de l’amoureux transi. Beryl Schlossman, dans son article « Disappearing Acts: Style, Seduction, and Performance in Dom Juan », souligne la singularité du discours de Don Juan face au discours amoureux courtois: « In Tirso’s play, an idiom of literal and unmediated eroticism infiltrates the refined conceits of love. »1À ce discours spécifique qui caractérise Don Juan l’auteur ajoute les principales caractéristiques développées par Tirso dans son œuvre :

He [Don Juan] is distinguished by his success, his sadism, and his sexual punishment of women, rendered inseparable from the ambiguities of jouissance in Tirso’s representation. These elements of Tirso’s first scene form the background of the tradition. […] Tirso sets the masculine against the feminine; he portrays love as a battlefield of desire against marriage. […] Don Juan figures the importunity of desire, its refusal to be domesticated in the house of marriage, and its inherent transgression. Tirso describes the figure of desire with the name of Lucifer.2

Don_Giovanni_Stara_Zagora_Finale_Primo.jpg

Hier soir 05 Juillet 2010

Aix sous la neige.jpg

Aix en Provence -sous la neige -

Hier à AIX

Conspué par une partie du public cette version [diffusé par arte, hier soir 05 Juillet 2010], hier à Aix de Don Giovanni de Mozart – pour certains sous le mauvais prétexte que cet opéra ne peut être joué avec des acteurs – actrices – habillés de vêtements contemporains à notre époque...en réalité, sur le fond je pense qu'il y aurait encore des gens parmi eux pour porter au pinacle un Salieri vénal et brûler Mozart sur le bucher - mais voilà la musique – celle qui traverse les siècles ne se vit pas avec plusieurs temps de retard

Mozart fait basculer la musique classique dans le baroque, et ce n'est sans doute pas dû au hasard si la majorité de ses détracteurs lui oppose systématiquement Bach...alors que beaucoup d'œuvres de Bach sont répétitives et sont linéaires contrairement à Mozart qui lui justement innovait en permanence

D'une époque, ou d'une représentation à l'autre à l'autre, pour ces oreilles là , au-delà de la musique c'est le fond qui les accablent, tous les biais sont bons et en l'occurrence c'est bien commode ''d'expédier en enfer '' le metteur en scène, de lui faire subir le sort de Don Giovanni – c'est ce que l'on définit sans nul doute par la charité chrétienne

Il se disait Don Giovanni amoureux de chaque femme; parole sacrilège, blasphème suprême, pour une bonne société l'accusant de duplicité...

Les différence dans la mise scène d'une création à l'autre est un bien pour l'Art lyrique en général...

Cependant je n'ai pas apprécié interrompus les récitatifs par d'intempestifs baisser de rideau, le bavardage parfois douteux ou excessif inséré dans chaque scène

Ni les successifs avant chaque levé de rideau, plutôt mal venus, les panneaux sous titrés, loin d'être un clin d'œil au cinéma muet sont tout simplement un anachronisme par rapport aux bons moments de modernités de la mise en scène – l'effet sans doute espéré de contraste est mal inspiré...

Particulièrement je retiens quatre scènes majeures que l'on peut qualifier de rée-création

Donna Anna illumine la scène d'un visage aux yeux rieurs, expression d'une forme d'auto-défense en rapport avec la force de la confusion de ses sentiments - du désarroi qui l'anime tragique

Dans ses yeux rieurs s'y mêlent de façon éclatante le jeu du reproche, de la fascination, du plaisir rappelé et ré-demandé - c'est un tour de force

Don Juan -kerstin-aveno - bo-skovhus.jpg

La Ci Darem La Mano - AFP/VINCENT BEAUME

Kerstin Aveno et Bo Skovhus - le 06 juin 2010 -

La deuxième scène

Kerstin Aveno et Bo Skovhus - La Ci Darem La Mano - moment inoubliable , sans égale au théâtre auparavant [du moins à ma connaissance] où les deux comédiens rendent compte du plus profond de l'être [hors la loi] l'attirance irrésistible de deux corps

La troisième scène

Un ''impensable'' rôle d'une hystérique Donna Anna - magistralement interprété...

Dernière scène

Le final- la souffrance de cet homme, Don Giovanni ''seul contre tous'', je pourrais écrire ''seul contre la moraline infantilisant de la médiocre et peu spirituelle famille chrétienne'' n'est pas dans le jeu de l'acteur si bien interprétée que cela...en dessous, car d'un ''expressionnisme'' excessif

 

Ci-dessous

La scène du banquet avec le Commandeur (au second plan) et Don Giovanni (sur la table)

 

Don Juan 2.jpg
Un satisfecit, et un grand merci à l'Orchestre baroque de Fribourg sous la direction de Louis Langrée pour la qualité, l'extrême somptuosité des sonorités dont il nous a gratifié dans l'excellence d'un orchestre de musiciens jouant d'instruments de l'époque de Mozart

Crab 06 Juillet 2010

Notes

 

Mozart : Don Giovanni - Festival D'aix-en-provence 2010

Dates : du Jeudi 1er au 20 juillet 2010


Lieu : THEATRE DE L'ARCHEVECHE (Aix En Provence 13100)


Don Giovanni de Wolfgang Amadeus Mozart

Spectacle en italien surtitré en français
Durée : 3h05 entracte compris

Dramma giocoso in due atti, KV 527
Livret de Lorenzo da Ponte Direction musicale : Louis Langrée, Andreas Spering (18 et 20 juillet)
Mise en scène, scénographie : Dmitri Tcherniakov

Don Giovanni : Bo Skovhus
Leporello : Kyle Ketelsen
Masetto : David Bizic
Don Ottavio : Colin Balzer
Donna Anna : Marlis Petersen
Donna Elvira : Kristine Opolais
Zerlina : Kerstin Avemo
Il Commendatore : Anatoli Kotscherga

Choeur : English Voices
Chef de choeur : Tim Brown

Orchestre : Freiburger Barockorchester

Citation

Acte I

Le jardin de la maison de Donna Anna, la nuit.
Leporello monte la garde devant la maison dans laquelle Don Giovanni s'est introduit afin de séduire Donna Anna, la fiancée d'Ottavio (Introduction « Notte e giorno faticar »). Soudain, Donna Anna apparaît avec Don Giovanni. Elle veut savoir qui il est et appelle à l'aide ; lorsque le Commandeur survient, il provoque l'agresseur en duel. Il est frappé à mort par Don Giovanni (« Ah ! Soccorso ! »), qui prend la fuite sans avoir été reconnu. Donna Anna est choquée, et Don Ottavio jure vengeance (Récitatif « Ma qual mai » et Duo « Fuggi, crudele, fuggi ! »).

Une rue près d'une auberge à l'aube.
Don Giovanni et Leporello arrivent (Récitatif « Orsù, spicciati presto »). Donna Elvira, qu'il a séduite puis abandonnée, apparaît. Don Giovanni ne la reconnaît pas et essaie de lier connaissance (Trio « Ah, chi mi dice mai » et récitatif « Stelle ! che vedo ? »). Lorsque Don Giovanni la reconnaît, il s'esquive, la laissant avec Leporello, qui essaie de la consoler en lui présentant la liste des conquêtes de son maître (Air « Madamina, il catalogo è questo »). Elvira fait vœu de vengeance (Récitatif et air « In questa forma »).

La campagne, le matin.
Une procession de villageois qui préparent le mariage de Masetto et Zerlina apparaît (Duo et chœur « Giovinette che fate all'amore »). Don Giovanni remarque Zerlina, qui lui plaît, et se débarrasse du fiancé jaloux, Masetto (Récitatif « La Zerlina senza me non può star » et air « Ho capito »). Dès que Don Giovanni est seul avec Zerlina, il commence à la séduire (Récitatif « Alfin siam liberati » et duo « Là ci darem la mano »).

Donna Elvira les rejoint et emmène Zerlina juste avant qu'elle ne cède (Air « Ah, fuggi il traditor »). Don Giovanni rencontre alors Anna et Ottavio. Donna Elvira, de retour, les met en garde contre celui qui l'a abandonnée (Quatuor « Non ti fidar »). Don Giovanni répond à ses reproches en essayant de la faire passer pour folle, sans arriver à convaincre ses interlocuteurs. Après son départ, Anna pense avoir reconnu en Don Giovanni le meurtrier de son père, et raconte l'agression à Ottavio qui décide de la venger (Récitatif « Don Ottavio, son morta ! » et air « Or sai chi l'onore »). Leporello informe Don Giovanni que les invités pour le mariage sont arrivés, qu'il a réussi à occuper Masetto, mais que le retour de Zerlina a tout gâché. Il a réussi à se débarrasser d'Elvira. Don Giovanni est extrêmement insouciant et joyeux (Air « Finch' han dal vino »). Il retourne au palais.

Le jardin de la maison de Don Giovanni.
Zerlina suit Masetto et essaie d'apaiser sa jalousie (Récitatif et air « Batti, batti, o bel Masetto »). Don Giovanni les invite tous les deux au bal. Leporello invite aussi Elvira, Ottavio et Anna, masqués (Sextuor « Bisogna aver coraggio »).

Une salle de bal chez Don Giovanni.
Trois airs de danse se succèdent : menuet, contre-danse, et danse allemande. Don Giovanni entraîne Zerlina à l'extérieur, tandis que Leporello attire l'attention de Masetto. Lorsque Zerlina crie à l'aide, Don Giovanni joue la comédie en poussant Leporello de son épée, et l'accuse d'avoir voulu séduire Zerlina. Personne ne le croit, et la foule l'encercle, mais il réussit à s'enfuir.

Acte II

Une rue, la nuit.
Leporello veut quitter son maître, mais Don Giovanni le convainc de rester et échange ses vêtements avec lui (Duo : « Va, che sei matto »). Elvira apparaît à son balcon (Trio « Ah taci, ingiusto core ! ») et Leporello, déguisé, lui chante une déclaration d'amour. Elle le prend pour Don Giovanni et part avec lui. Don Giovanni chante alors une sérénade à la camériste d'Elvira (Air « Deh vieni alla finestra »).

Surpris par Masetto et ses amis, le faux Leporello envoie les paysans à la recherche de Don Giovanni, puis bat Masetto avant de se sauver (Récitatif et air « Metà di voi qua vadano »). Zerlina trouve Masetto et le console (Air « Vedrai, carino, se sei buonino »).

Devant la maison de Donna Anna.
Elvira et Leporello sont rejoints par Ottavio, Anna, Masetto et Zerlina, qui veulent tuer le pseudo-Don Giovanni (Sextuor « Sola, Sola in buio loco »). Elvira implore leur pitié, et Leporello se démasque. Il demande pitié (Air « Ah, pietà ! »), et réussit finalement à s'enfuir. Ottavio voit dans ces événements la preuve que Don Giovanni est bien l'assassin du Commandeur, et promet de le venger (Air « Il mio tesoro intanto »). Restée seule, Elvira admet qu'elle aime encore Don Giovanni et renonce à la vengeance (Air « In quali eccessi »).

Un cimetière, la nuit.
Leporello raconte les récents évènements à Don Giovanni, qui rit aux éclats. Une voix provenant d'une statue lui demande de laisser les morts en paix. Sur ordre de Don Giovanni, Leporello lit l'inscription à la base de la statue : « Dans ma tombe, j'attends ma vengeance ». Le valet tremble de peur, mais son maître le force à inviter la statue à dîner (Duo « O statua gentillissima »). La statue hoche la tête et répond « Oui ».

La chambre sombre de Donna Anna.
Donna Anna demande à Don Ottavio de repousser leur mariage, ce qui l'afflige profondément (Air « Crudele »). Peu à peu, elle s'apaise et lui confirme son amour.

Une salle à manger, chez Don Giovanni
Don Giovanni commence son repas, pendant que les musiciens interprètent des airs d'opéra (Finale « Già la mensa »). Elvira entre, et essaie de convaincre Don Giovanni de se repentir (« L'ultima prova »). Mais ce dernier se rit d'elle (« Vivan le femmine »). En partant, Elvira pousse un cri de terreur. Leporello va voir ce qui se passe et hurle à son tour, car il a vu la statue du Commandeur qui s'approche, et frappe à la porte. Comme son valet refuse d'ouvrir, Don Giovanni s'en charge. Le Commandeur entre (« Don Giovanni, a cenar teco »), mais refuse de s'asseoir à table. Il invite Don Giovanni à dîner, et ce dernier accepte et lui serre la main. La statue lui demande alors de se repentir, mais Don Giovanni refuse. Le Commandeur se retire et Don Giovanni est englouti par les flammes de l'enfer.

Tous les autres personnages entrent, et Leporello leur apprend ce qui vient de se passer. Anna consent à épouser Ottavio après le deuil de son père. Elvira décide de se retirer dans un couvent. Zerlina et Masetto vont se marier, tandis que Leporello veut trouver un meilleur maître (Final : « Questo è il fin »).

Source : fr.wikipedia.org/wiki/Don_Giovanni

 

Suites :

Cléopâtre

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/0-2011-cleopatre/

 

DÉESSES

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/le-prince-charmant/

 

 

13/03/2009

L'Éros féminin...

 

Féminisme libertin - la sérénité libidinale

 

Casanova et Don Juan.jpg

Peinture numérique - Crab -

 

CASANOVA - DON JUAN

 

L'injustice

 

La négation de l'éros léger féminin; en parler se traduit, encore trop souvent, par l'emploie des mots dévalorisants, voire jusqu'à salir l'image ou encore de culpabiliser la femme

Un féminisme libertaire

Le jour ou l'on dira d'une femme qu'elle est un Casanova ou un Don Juan (1) et non une nymphomane; que ces noms deviendrons des substantifs valorisants pour ELLE, comme ils le sont pour les hommes, l'on pourra, dès ce moment, parler d'une réelle égalité des sexes.

Crab

 

  1. Les meilleurs livres sur Casanova et Don Juan sont le fait d'écrivains femmes

    La sanction ; dire que Casanova avait su aimer les femmes de sa vie comme elles voulaient être aimées, pour Don Juan, elles estiment qu'il avait raison

 

'' L'Histoire de ma vie '' par Casanova dont le prince Charles-Joseph de Ligne disait :

1/3 m'a fait rêver

1/3 m'a fait réfléchir

1/3 m'a fait bander

 

Note

La séparation de couples non mariés ou mariés s'il elle n'est pas une affaire d'intelligence et de respect mutuel; les statistiques montrent que quand « on s’est trompé d’histoire d’amour », le divorce se révèlent la meilleure planche de salut pour continuer sa vie et celle du moindre mal pour les enfants quand il y en a...

Nous ne vivons plus dans cette époque qui permettait à Sacha GUITRY de dire ; «  chez-nous '' on '' ne divorce pas ''on'' attend que l'autre soit mort »

Vidéo :

http://blvids.free.fr/la_ci%20darem%20_la_mano.mp4

 

Lire en suivant

FEMMES SANS TÊTE

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/femmes-sans-tetes/