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03/02/2011

- 0 - 2011 - CLÉOPÂTRE

télévision,jt,reportages,autocensure

Cléopâtre et César par Jean-Léon Gérôme – 1866 -

 

CLÉOPÂTRE

Cléopâtre VII est née en 69 avant JC à Alexandrie, dans la famille royale des Ptolémées, issue d'un général d'Alexandre le Grand

Le 15 août de l'an 30 avant JC, Cléopâtre VII disparaît '' de façon théâtrale ''

Suivant la légende, [ mais pas très vraisemblablement la vérité historique ] menacée, Cléopâtre ne se laissera pas capturer par Octave - se fait porter un panier de figues - un aspic à l'intérieur. Piquée par le serpent, elle meurt à 39 ans....

Selon Plutarque Cléopâtre aurait bénéficié de l'enseignement de pédagogues cultivés et d'insister sur ses qualités intellectuelles

Sources : Plutarque, Appien et Suétone pour en savoir +...

Rome n'est plus ennemi de CLÉOPATRE

Ces derniers temps il m'arrive de critiquer bien des propos ou réflexions incongrue formulées à l'écran par des présentateurs de J T ou reporters, mais force pour moi de constater que l'âge d'or des Pierre Sabbagh, Pierre Desgraupes, Jacques Sallebert, Pierre Tchernia, Georges de Caunes sont remplacés depuis longtemps [ et ça ne s'arrange pas ] par de petits serruriers de Saint Pierre qui confondent la moraline avec ce qui est moral et de persister à longueur d'antennes d'années en années

Morale ou moraline ?

Entendu ce matin sur BFMTV [ 03 Février 2011 ] un peu avant dix heures en fin du J T le présentateur dire '' que CLÉOPATRE n'était pas pudique ''

- sauf erreur de ma part c'est ce même journaliste * [ du même J T ] à propos de la Bettencourt quelques minutes après sa descente d'avion au pied de la passerelle, avait déclaré: '' Elle a le visage d'une sainte ''

*  http://laiciteetsociete.hautetfort.com/a8a-la-main-de-dieu-ingrid-b/

Oui! CLÉOPATRE montre un sein et sa cuisse, Natalie DESSAY l'interprète, prête son corps au rôle, comme Patricia PETITBON * sur scène crée une subtile nudité, chante Olympia [ en 2008 ] son rôle dans les contes d'Hoffmann

La jeunesse des interprètes comme la nudité du vieillard sorti d'une toile de Léonardo da Vinci * c'est le corps affirmé, insolent de vérité ne peut que susciter la réprobation plus ou moins bien retenue quand ce n'est pas de l'aversion pour les pudibonds

Vidéos :

http://crab.painter.free.fr/videos/Nathalie_Dessay_une_Cleopatre_lyrique_et_seductrice.mp4

 

Pire quand  l'esprit voilé des apprentis Savonarole génère la haine du corps, du désir, du plaisir ou des moments de joies que nous accorde la vie

Pour l'artiste le nu ou se montrer nu ou encore montrer le nu ne saurait-être une confusion faite entre le moi et l'image, il suffit pour s'en convaincre d'écouter Patricia PETITBON interpréter Olympia dans les Contes d'Hoffmann :

*   http://crab.painter.free.fr/videos/Les_Contes_d_Hoffmann__2008.flv

ou sur :

http://crab.painter.free.fr/videos/Patricia_Petibon_Offenbach_Les_Contes_d_Hoffmann_Geneve_2008.3gp

télévision,jt,reportages,autocensure

Leonardo da Vinci

L'ennemi de CLÉOPATRE n'est plus ROME mais depuis la nuit des temps sont ceux qui parmi nous n'entendront jamais l'art ni l'expression artistique comme une valeur positive la plus susceptible de hausser dans un pays le niveau de civilisation – '' cachez-moi ce sein que je ne saurais voir '' -

L'être humain nu n'a pas de plus belle robe - La violence, je suis bien d'accord, en effet, c'est l'impudeur,l'impudeur c'est le manque de retenue, comme par exemple porter le voile - prétendre que l'autre est indigne de voir la chevelure d'une femme, le voile comme un cache sexe pour mieux montrer le sexe...ai-je ces dernières années bien souvent eu l'opportunité de le rappeler...      Crab – 03 Février 2011

 

télévision,jt,reportages,autocensure

 

Notes

le 10 février à 21h sur Mezzo Live HD et le
12 février à 20h30 sur Mezzo

Natalie Dessay et Emmanuelle Haïm dans Giulio Cesare à l’Opéra Garnier à Paris du 17 janvier au 7 février 2011, dans une mise en scène de Laurent Pelly

http://www.natalie-dessay.com/

Le sujet

Les trois grandes amours perdues d'Hoffmann, peintre, musicien et poète : Olympia l'automate, Antonia la phtisique et Giulietta la femme cupide.

Dans une taverne à Nuremberg, non loin du théâtre lyrique où se joue « Don Giovanni », de Mozart. Hoffmann, de fort méchante humeur car il a reconnu en la personne de la prima donna Stella une femme qu'il a aimée autrefois, s'irrite de voir dans l'assistance son mauvais génie, Lindorf. Il accepte néanmoins de raconter les trois grandes amours de sa vie. Le premier objet de sa flamme, Olympia, était une poupée mécanique, mais Hoffmann ne s'en est avisé que tardivement, lorsqu'elle se brisa d'avoir trop chanté. Sa deuxième passion, Antonia, quoique poitrinaire, avait une voix merveilleuse ; mais, à trop solliciter son mélodieux organe, elle mourut elle aussi. Giulietta, pour laquelle il brûla enfin, accepta, pour le prix d'un diamant, de capturer l'âme et le reflet d'Hoffmann... Source : mezzo

 

Suite :

Carmen

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/grand-art/

 

 

 

 

01/07/2010

Les religions duelle et la double morale

Les religions duelle et la double morale


Don Juan

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La femme assise sur une bête écarlate

La singularité du discours

de Don Juan

face au

discours amoureux courtois

Le séducteur mythique créé par Tirso de Molina* [1630]. Il sera repris et recréé par de nombreux écrivains dont Molière, [Lorenzo Da Ponte - auteur du livret Don Giovani pour Mozart], Byron, Hoffmann, Musset, Mérimée et Dumas

«Don Juan vit dans la jouissance de l’instant présent et s’impose comme l’individu s’opposant a la construction masculine et anthropomorphique du Dieu [censé l’avoir créé] et surtout la moraline des religions duelle

Scandale, Don Juan incarne la puissance du désir érotique en s’opposant à la moraline chrétienne qui exige que le mariage précède et encadre la satisfaction de ce désir

Don Juan représente la toute-puissance de l’individu face non seulement à toute oppression mais plus encore face à toute forme d’autorité, qu’elle soit dite d'origine divine ou moraline comme celles dites ''des codes impératifs'' ou encore dites ''des codes de l'infamie''

Molière [dont j'apprécie la plupart de ses comédies] néanmoins de mon point de vue fera là un faux pas en transformant Don Juan en un libertin athée, grand seigneur hypocrite»

Cette fin ou déchéance de Don Juan, expression de la soumission, n'était pas faite cette fois pour déplaire à la hiérarchie religieuse applaudissant en clôture de la pièce une fin à la moraline [bien chrétienne]

Mais chacun sait ou se souviendra que sous Louis XIV, seul Jean de la Fontaine avait refusé d'être pensionné par le roi – Nuance de taille explicite, mais qui permet de mieux comprendre pourquoi Jean de la Fontaine qui avait le soutien [financier] de la lavandière jusqu'à la plus lettrée des aristocrates était lui populaire, totalement indépendant d'esprit...

Comme la femme [mère des impudiques] assise sur une bête écarlate, pleine de noms de blasphèmes – LUI - Don Juan est l'anti-prince charmant, fidèle à lui même, il obéit à son corps

Mozart dans son interprétation du mythe, finement laissera planer le doute, en suspend malicieusement non sans rappeler l'esprit de son immense conte philosophique ''La flûte enchantée''

Don Juan de Mozart et [Carmen – dans l'opéra de Bizet] sont deux êtres insoumis – difficile à admettre pour tous ceux qui ont bricolé un ''Don Juan Chrétien'' pour en faire un épouvantail à l'usage des jeunes générations de fillettes

Je suis sûr que Tirso de Molina, s'il était encore physiquement parmi nous se moquerait des tentatives de tous ses pourceaux d'Épicure

 

Rirait bien de tous ceux des auteurs, interprètes après lui ou dans l'actualité s'acharnent à défigurer son oeuvre et notamment par le biais d'un Don Juan de Mozart '' et tentent vainement ''de remettre de l'amour'' dans une nature humaine qui ne connait pas de loi

Crab - 01 Juillet 2010

 

Pavarotti and Sheryl Crow "La Ci Darem La Mano" 1996

http://www.youtube.com/watch?v=P627lL09hw

ou sur :

http://crab.painter.free.fr/videos/Pavarotti_La_Ci_Darem_La_Mano.flv

KLINT.jpg

Klimt

Notes

* La première version du mythe: « un personnage empli d’une sensualité souveraine »

La première version du mythe qui développe pleinement les caractéristiques du personnage est l’œuvre de Tirso de Molina,
El burlador de Sevilla y Convidado de Piedra, paru en 1630. Don Juan est défini par cette œuvre comme un personnage défiant les autorités et la société de son temps en refusant de se soumettre aux codes moraux qui sévissent alors et en remettant à plus tard son repentir. Personnage empli d’une sensualité souveraine, non pas athée mais peu intéressé par la religion catholique, il poursuit et trompe de nombreuses femmes avant de se repentir devant les flammes de l’enfer. Il symbolise un déchaînement érotique qui s’oppose au discours galant de l’amoureux transi. Beryl Schlossman, dans son article « Disappearing Acts: Style, Seduction, and Performance in Dom Juan », souligne la singularité du discours de Don Juan face au discours amoureux courtois: « In Tirso’s play, an idiom of literal and unmediated eroticism infiltrates the refined conceits of love. »1À ce discours spécifique qui caractérise Don Juan l’auteur ajoute les principales caractéristiques développées par Tirso dans son œuvre :

He [Don Juan] is distinguished by his success, his sadism, and his sexual punishment of women, rendered inseparable from the ambiguities of jouissance in Tirso’s representation. These elements of Tirso’s first scene form the background of the tradition. […] Tirso sets the masculine against the feminine; he portrays love as a battlefield of desire against marriage. […] Don Juan figures the importunity of desire, its refusal to be domesticated in the house of marriage, and its inherent transgression. Tirso describes the figure of desire with the name of Lucifer.2

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Hier soir 05 Juillet 2010

Aix sous la neige.jpg

Aix en Provence -sous la neige -

Hier à AIX

Conspué par une partie du public cette version [diffusé par arte, hier soir 05 Juillet 2010], hier à Aix de Don Giovanni de Mozart – pour certains sous le mauvais prétexte que cet opéra ne peut être joué avec des acteurs – actrices – habillés de vêtements contemporains à notre époque...en réalité, sur le fond je pense qu'il y aurait encore des gens parmi eux pour porter au pinacle un Salieri vénal et brûler Mozart sur le bucher - mais voilà la musique – celle qui traverse les siècles ne se vit pas avec plusieurs temps de retard

Mozart fait basculer la musique classique dans le baroque, et ce n'est sans doute pas dû au hasard si la majorité de ses détracteurs lui oppose systématiquement Bach...alors que beaucoup d'œuvres de Bach sont répétitives et sont linéaires contrairement à Mozart qui lui justement innovait en permanence

D'une époque, ou d'une représentation à l'autre à l'autre, pour ces oreilles là , au-delà de la musique c'est le fond qui les accablent, tous les biais sont bons et en l'occurrence c'est bien commode ''d'expédier en enfer '' le metteur en scène, de lui faire subir le sort de Don Giovanni – c'est ce que l'on définit sans nul doute par la charité chrétienne

Il se disait Don Giovanni amoureux de chaque femme; parole sacrilège, blasphème suprême, pour une bonne société l'accusant de duplicité...

Les différence dans la mise scène d'une création à l'autre est un bien pour l'Art lyrique en général...

Cependant je n'ai pas apprécié interrompus les récitatifs par d'intempestifs baisser de rideau, le bavardage parfois douteux ou excessif inséré dans chaque scène

Ni les successifs avant chaque levé de rideau, plutôt mal venus, les panneaux sous titrés, loin d'être un clin d'œil au cinéma muet sont tout simplement un anachronisme par rapport aux bons moments de modernités de la mise en scène – l'effet sans doute espéré de contraste est mal inspiré...

Particulièrement je retiens quatre scènes majeures que l'on peut qualifier de rée-création

Donna Anna illumine la scène d'un visage aux yeux rieurs, expression d'une forme d'auto-défense en rapport avec la force de la confusion de ses sentiments - du désarroi qui l'anime tragique

Dans ses yeux rieurs s'y mêlent de façon éclatante le jeu du reproche, de la fascination, du plaisir rappelé et ré-demandé - c'est un tour de force

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La Ci Darem La Mano - AFP/VINCENT BEAUME

Kerstin Aveno et Bo Skovhus - le 06 juin 2010 -

La deuxième scène

Kerstin Aveno et Bo Skovhus - La Ci Darem La Mano - moment inoubliable , sans égale au théâtre auparavant [du moins à ma connaissance] où les deux comédiens rendent compte du plus profond de l'être [hors la loi] l'attirance irrésistible de deux corps

La troisième scène

Un ''impensable'' rôle d'une hystérique Donna Anna - magistralement interprété...

Dernière scène

Le final- la souffrance de cet homme, Don Giovanni ''seul contre tous'', je pourrais écrire ''seul contre la moraline infantilisant de la médiocre et peu spirituelle famille chrétienne'' n'est pas dans le jeu de l'acteur si bien interprétée que cela...en dessous, car d'un ''expressionnisme'' excessif

 

Ci-dessous

La scène du banquet avec le Commandeur (au second plan) et Don Giovanni (sur la table)

 

Don Juan 2.jpg
Un satisfecit, et un grand merci à l'Orchestre baroque de Fribourg sous la direction de Louis Langrée pour la qualité, l'extrême somptuosité des sonorités dont il nous a gratifié dans l'excellence d'un orchestre de musiciens jouant d'instruments de l'époque de Mozart

Crab 06 Juillet 2010

Notes

 

Mozart : Don Giovanni - Festival D'aix-en-provence 2010

Dates : du Jeudi 1er au 20 juillet 2010


Lieu : THEATRE DE L'ARCHEVECHE (Aix En Provence 13100)


Don Giovanni de Wolfgang Amadeus Mozart

Spectacle en italien surtitré en français
Durée : 3h05 entracte compris

Dramma giocoso in due atti, KV 527
Livret de Lorenzo da Ponte Direction musicale : Louis Langrée, Andreas Spering (18 et 20 juillet)
Mise en scène, scénographie : Dmitri Tcherniakov

Don Giovanni : Bo Skovhus
Leporello : Kyle Ketelsen
Masetto : David Bizic
Don Ottavio : Colin Balzer
Donna Anna : Marlis Petersen
Donna Elvira : Kristine Opolais
Zerlina : Kerstin Avemo
Il Commendatore : Anatoli Kotscherga

Choeur : English Voices
Chef de choeur : Tim Brown

Orchestre : Freiburger Barockorchester

Citation

Acte I

Le jardin de la maison de Donna Anna, la nuit.
Leporello monte la garde devant la maison dans laquelle Don Giovanni s'est introduit afin de séduire Donna Anna, la fiancée d'Ottavio (Introduction « Notte e giorno faticar »). Soudain, Donna Anna apparaît avec Don Giovanni. Elle veut savoir qui il est et appelle à l'aide ; lorsque le Commandeur survient, il provoque l'agresseur en duel. Il est frappé à mort par Don Giovanni (« Ah ! Soccorso ! »), qui prend la fuite sans avoir été reconnu. Donna Anna est choquée, et Don Ottavio jure vengeance (Récitatif « Ma qual mai » et Duo « Fuggi, crudele, fuggi ! »).

Une rue près d'une auberge à l'aube.
Don Giovanni et Leporello arrivent (Récitatif « Orsù, spicciati presto »). Donna Elvira, qu'il a séduite puis abandonnée, apparaît. Don Giovanni ne la reconnaît pas et essaie de lier connaissance (Trio « Ah, chi mi dice mai » et récitatif « Stelle ! che vedo ? »). Lorsque Don Giovanni la reconnaît, il s'esquive, la laissant avec Leporello, qui essaie de la consoler en lui présentant la liste des conquêtes de son maître (Air « Madamina, il catalogo è questo »). Elvira fait vœu de vengeance (Récitatif et air « In questa forma »).

La campagne, le matin.
Une procession de villageois qui préparent le mariage de Masetto et Zerlina apparaît (Duo et chœur « Giovinette che fate all'amore »). Don Giovanni remarque Zerlina, qui lui plaît, et se débarrasse du fiancé jaloux, Masetto (Récitatif « La Zerlina senza me non può star » et air « Ho capito »). Dès que Don Giovanni est seul avec Zerlina, il commence à la séduire (Récitatif « Alfin siam liberati » et duo « Là ci darem la mano »).

Donna Elvira les rejoint et emmène Zerlina juste avant qu'elle ne cède (Air « Ah, fuggi il traditor »). Don Giovanni rencontre alors Anna et Ottavio. Donna Elvira, de retour, les met en garde contre celui qui l'a abandonnée (Quatuor « Non ti fidar »). Don Giovanni répond à ses reproches en essayant de la faire passer pour folle, sans arriver à convaincre ses interlocuteurs. Après son départ, Anna pense avoir reconnu en Don Giovanni le meurtrier de son père, et raconte l'agression à Ottavio qui décide de la venger (Récitatif « Don Ottavio, son morta ! » et air « Or sai chi l'onore »). Leporello informe Don Giovanni que les invités pour le mariage sont arrivés, qu'il a réussi à occuper Masetto, mais que le retour de Zerlina a tout gâché. Il a réussi à se débarrasser d'Elvira. Don Giovanni est extrêmement insouciant et joyeux (Air « Finch' han dal vino »). Il retourne au palais.

Le jardin de la maison de Don Giovanni.
Zerlina suit Masetto et essaie d'apaiser sa jalousie (Récitatif et air « Batti, batti, o bel Masetto »). Don Giovanni les invite tous les deux au bal. Leporello invite aussi Elvira, Ottavio et Anna, masqués (Sextuor « Bisogna aver coraggio »).

Une salle de bal chez Don Giovanni.
Trois airs de danse se succèdent : menuet, contre-danse, et danse allemande. Don Giovanni entraîne Zerlina à l'extérieur, tandis que Leporello attire l'attention de Masetto. Lorsque Zerlina crie à l'aide, Don Giovanni joue la comédie en poussant Leporello de son épée, et l'accuse d'avoir voulu séduire Zerlina. Personne ne le croit, et la foule l'encercle, mais il réussit à s'enfuir.

Acte II

Une rue, la nuit.
Leporello veut quitter son maître, mais Don Giovanni le convainc de rester et échange ses vêtements avec lui (Duo : « Va, che sei matto »). Elvira apparaît à son balcon (Trio « Ah taci, ingiusto core ! ») et Leporello, déguisé, lui chante une déclaration d'amour. Elle le prend pour Don Giovanni et part avec lui. Don Giovanni chante alors une sérénade à la camériste d'Elvira (Air « Deh vieni alla finestra »).

Surpris par Masetto et ses amis, le faux Leporello envoie les paysans à la recherche de Don Giovanni, puis bat Masetto avant de se sauver (Récitatif et air « Metà di voi qua vadano »). Zerlina trouve Masetto et le console (Air « Vedrai, carino, se sei buonino »).

Devant la maison de Donna Anna.
Elvira et Leporello sont rejoints par Ottavio, Anna, Masetto et Zerlina, qui veulent tuer le pseudo-Don Giovanni (Sextuor « Sola, Sola in buio loco »). Elvira implore leur pitié, et Leporello se démasque. Il demande pitié (Air « Ah, pietà ! »), et réussit finalement à s'enfuir. Ottavio voit dans ces événements la preuve que Don Giovanni est bien l'assassin du Commandeur, et promet de le venger (Air « Il mio tesoro intanto »). Restée seule, Elvira admet qu'elle aime encore Don Giovanni et renonce à la vengeance (Air « In quali eccessi »).

Un cimetière, la nuit.
Leporello raconte les récents évènements à Don Giovanni, qui rit aux éclats. Une voix provenant d'une statue lui demande de laisser les morts en paix. Sur ordre de Don Giovanni, Leporello lit l'inscription à la base de la statue : « Dans ma tombe, j'attends ma vengeance ». Le valet tremble de peur, mais son maître le force à inviter la statue à dîner (Duo « O statua gentillissima »). La statue hoche la tête et répond « Oui ».

La chambre sombre de Donna Anna.
Donna Anna demande à Don Ottavio de repousser leur mariage, ce qui l'afflige profondément (Air « Crudele »). Peu à peu, elle s'apaise et lui confirme son amour.

Une salle à manger, chez Don Giovanni
Don Giovanni commence son repas, pendant que les musiciens interprètent des airs d'opéra (Finale « Già la mensa »). Elvira entre, et essaie de convaincre Don Giovanni de se repentir (« L'ultima prova »). Mais ce dernier se rit d'elle (« Vivan le femmine »). En partant, Elvira pousse un cri de terreur. Leporello va voir ce qui se passe et hurle à son tour, car il a vu la statue du Commandeur qui s'approche, et frappe à la porte. Comme son valet refuse d'ouvrir, Don Giovanni s'en charge. Le Commandeur entre (« Don Giovanni, a cenar teco »), mais refuse de s'asseoir à table. Il invite Don Giovanni à dîner, et ce dernier accepte et lui serre la main. La statue lui demande alors de se repentir, mais Don Giovanni refuse. Le Commandeur se retire et Don Giovanni est englouti par les flammes de l'enfer.

Tous les autres personnages entrent, et Leporello leur apprend ce qui vient de se passer. Anna consent à épouser Ottavio après le deuil de son père. Elvira décide de se retirer dans un couvent. Zerlina et Masetto vont se marier, tandis que Leporello veut trouver un meilleur maître (Final : « Questo è il fin »).

Source : fr.wikipedia.org/wiki/Don_Giovanni

 

Suites :

Cléopâtre

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DÉESSES

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