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18/02/2016

Sabine Devieilhe et le Grand Œuvre

Sabine Devieilhe.png

Mithridate au Théâtre des Champs Élysées

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Né de la plume de Racine et de la musique du très jeune artiste et féministe libertin Mozart, l'opéra Mithridate est joué, en ce moment précieux, au théâtre des Champs Élysées, avec dans le rôle d'une femme de raison Ismene interprété par la sublime colorature léger Sabine Devieilhe grande parmi les plus grandes voix lyriques du XXe et de ce début du XXIe siècle -

mais aussi Sabine Devieilhe dans '' THE WEBER SISTERS '' ( CD ), Psyché à rendre jalouse la Vénus d'Apulée, fantastique réincarnation dune Muse, à nous révélée, de l'affect Mozartien, de la technique d'éclairs d'aigus foudroyants et sublimés dans l'interprétation de la maléfique Reine de la Nuit – d'elle, que dire de plus, sinon qu'ainsi parlait Nietzsche '' l'art c'est la nature '' et d'en apprécier l'intensité d'un timbre qui semble naturellement gouverné par les lois de la cosmologie de notre monde physique dans sa plus élevée dimension spatiale au point d'en faire oublier les efforts quotidiens accomplis jours après jours par cette grande artiste lyrique afin de réaliser '' sans forcer '' sa voix, son instrument aime-telle à le rappeler, pour in fine atteindre les sommets de l'art majeur du '' Beau Chant '' - que dire, que dire de plus, sinon que c'est pour nous un immense bonheur...

Crab 18 Février 2016

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Diffusé par rfi Les voix du monde :

http://blvids.free.fr/Sabine_Devieilhe_la_voix_royale.mp3

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Suites : Déroulé d'articles

http://laicite-moderne.blogspot.fr/search?q=Mozart

ou encore : Et Mozart créa la femme

http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/12/et-mozart-crea-la-femme.html

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Notes :

« Mithridate » de Mozart. Théâtre des Champs-Elysées (01 49 52 50 50), jusqu’au 20 févr. Opéra de Dijon, les 26 et 28 févr. et le 1er mars. 3 h 30

 

27/07/2015

Alcina

0 Justin Bieber.png

 

Nous savons depuis longtemps que les religions haïssent le sexe, que le corps des belles femmes, ces ensorceleuses, ces sorcières méritaient bien leur sort dans le passé d'être brûlée vive - cinq jeunes filles ont agressées une autre jeune fille qui bronzait en maillot de bain dans un parc de la ville de Reims, quand bien même elles ne justifieraient dans l'instantané leurs actes au nom de la religion, ce serait un non sens d'omettre de rappeler qu'il est peu probable qu'elles ne soient pas mentalement, malgré dans notre pays la bien réelle sécularisation, impactée par plus de 15 siècle de moraline monothéiste qui à fait de la femme une pécheresse, une tentatrice, en un mot une sorcière qu'il faut mettre, en toute circonstance, à l'écart de l'espace public et en période de crise économique de tout faire pour privilégier l'emploi des hommes

 

Il est parfaitement observable que « nos grands experts économistes » très médiatisés ( notamment par C dans l'air ) n'ont pas vocation à défendre les amours, mais ont plutôt une vision pratiquement fusionnelle, similaire de la visée des hiérarchies monothéistes ou des pro-allaitement maternel dans la défense des politiques publiques dont la finalité a pour objet de privilégier, de financer la croissance démographique : les premiers, et peu importe qu'il y est plusieurs millions de chômeurs, au nom d'une vis hélicoïdale sans fin de la croissance, les autres autres au nom de la famille, ne pas en douter, pour ces derniers dans une société exclusivement hétérosexualisée

 

Dans un cas comme dans l'autre l'ennemi, c'est la sexualité, surtout le « criminel », ce « diabolique » plaisir sexuel ressenti par les femmes – quand on pense que des « salopent » osent de plus en plus en parler publiquement – mais voilà, ce sont avant tout les belles femmes , ces « garces » qui ne peuvent que déranger l'ordre moral, l'ordre établit que des populations rétrogrades ( y compris parmi des populations qui se déclarent féministes ) ne veulent pas ou plus voir en maillot de bain, ni même en mini-jupe, quand d'autres n'ont pas de plus fausse pudeur, sans la moindre retenue ne songent qu'à les envelopper dans un linceul mortuaire pour en faire des objets sexuels aussi faussement respectable que le « vrai faux suaire de Turin »

 

Rien de nouveau sous le soleil exactement, rien de nouveau sous le ciel nuageux formé des sombres et des plus obscures moralines monothéistes où la plus petite expression de sensualité sera déclarée sexiste d'autant plus qu'elle sera médiatisée, ainsi tout va pour le mieux, dans le meilleur des mondes du microcosme paranoïaque des attardés de l'histoire de la fesse, ennemis de la force charnelle, affolés par la sensualité mise dans le vibrant Alcina d'Haendel, plus que jamais, toujours et toujours, aussi furieusement, ne percevant rien d'une société qui à changé depuis longtemps déjà, néanmoins plus que jamais empressés de mettre le glaive dans la main de Don José l'assassin de la belle, de l'indomptable, à leurs yeux de l'impardonnable Carmen – Crab – 27 Juillet 2015

 

Suites :Mozart - L’Enlèvement au sérail

http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/07/mozart-lenlevement-au-serail.html

 

ou sur

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2015/07/24/mozart-l-enlevement-au-serail-5661785.html

 

 

 

17/02/2015

Enfoulardées - Enburqanées

le corps et la danse.png

Le corps

Cette vidéo ( *1, plus bas sur la page ), est dédiée à toutes les enfoulardées ou enburqanées volontaires, qui ont perdu le sens de l'égalité entre femmes, entre femmes et hommes, si tenté qu'il soit encore possible de leur donner à nouveau le goût de la liberté, le plaisir d'écouter, la joie d'expérimenter pour retrouver la liberté de leur corps afin de redevenir des personnes, ce qu'elles n'auraient, sans le poids de l'instrumentalisation de la religion, jamais dû cesser d'être

 

Pourront-elles redevenir consciemment co-créatrices de leur vie ?

Sont-elles à ce point peu capables d'être autonomes, insoumises, en s'affublant volontairement de ces voiles islamiques marqueurs ou symboles de la soumission aux patriarcats islamistes, au point, contre l'égalité, préférer poser la foi au-dessus des savoirs ?

Pourront-elles enfin, un jour prochain, mettre fin à cette obstinée attitude de soumission sans autres effets, sans autres conséquences sociales et politiques que de poignarder les autres femmes dans le dos ? *2

 

La conscience du corps, c'est l'histoire de la vie, c'est l'histoire de la personnalité, c'est l'histoire du corps débarrassé de toutes servitudes, de toutes les injonctions ou manipulations religieuses ou encore d'instrumentalisation du corps à partir de la religion

Il n'existe pas l'esprit d'un coté et le corps de l'autre, l'idée de division en deux partie du corps repose, exclusivement entretenues contre la réalité, sur des tentatives religieuses d'imposer l'idée d'une vie éternelle après la mort

Contre l'effacement mortifère de la personnalité des femmes au nom d'Allah, contre toutes les entraves :soutenir l'élan, la trajectoire critique de notre société vis à vis des influences, encline à se défaire des blocages mentaux, de se délivrer de l'immobilisation de l'émotionnel, toujours plus engagée à se séparer ou se passer de la religion pour in fine réactiver l'énergie libérée des corps des femmes et des hommes, corps enfin mis en lumière quand la danse fait sens,vient, donne la preuve que nous ne sommes jamais « cloués sur place », que du mouvement est possible - - - Crab - 17 Février 2015

 

*: Vidéos

http://crab.painter.free.fr/videos/Giuseppe_Verdi.mp4

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Suite : la puissance de la voix de la femme

http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/02/sabine-devieilhe.html

ou sur

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2015/02/06/sabine-devieilhe-5553338.html

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*2 : Mobiliser la société autour de la laïcité

La république doit contrer cette dérive islamique, plus largement réaffirmer une position d'autorité face aux religions en abrogeant le Concordat, en cessant de subventionner des écoles confessionnelles quand il ne s'agit pas, plus ou moins directement, dans certaines communes de financer l'implantation de lieux de cultes pour la plupart musulmans

Enseigner le fait athée à l'école en contrepartie du fait religieux ect. ect. ect.

Suites : Laïcité

http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/02/elisabeth-badinter.html

ou sur

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2015/02/04/elisabeth-badinter-5551704.html

 

 

 

06/02/2015

Sabine Devieilhe

Sabine Devieilhe.png

Venue d'ailleurs, '' Reine de la nuit et du jour '', l'éblouissante soprano '' colorature '', Sabine Devieilhe a été sacrée " artiste lyrique " de l'année aux Victoires de la musique classique

Vidéo : Sabine Devieilhe

http://crab.painter.free.fr/videos/Sabine_Devieilhe.mp4

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Suites : Le pouvoir de la femme à travers sa voix

http://laicite-moderne.blogspot.fr/search?q=Op%C3%A9ras

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http://laiciteetsociete.hautetfort.com/operas/

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Autres articles :

La culture vue à travers le prisme féministe

http://laicite-moderne.blogspot.fr/2012/12/la-saudade.html

Crab - 6 Février 2015

 

01/07/2010

Les religions duelle et la double morale

Les religions duelle et la double morale


Don Juan

La_femme_assise_sur_la_Bete_3.jpg

La femme assise sur une bête écarlate

La singularité du discours

de Don Juan

face au

discours amoureux courtois

Le séducteur mythique créé par Tirso de Molina* [1630]. Il sera repris et recréé par de nombreux écrivains dont Molière, [Lorenzo Da Ponte - auteur du livret Don Giovani pour Mozart], Byron, Hoffmann, Musset, Mérimée et Dumas

«Don Juan vit dans la jouissance de l’instant présent et s’impose comme l’individu s’opposant a la construction masculine et anthropomorphique du Dieu [censé l’avoir créé] et surtout la moraline des religions duelle

Scandale, Don Juan incarne la puissance du désir érotique en s’opposant à la moraline chrétienne qui exige que le mariage précède et encadre la satisfaction de ce désir

Don Juan représente la toute-puissance de l’individu face non seulement à toute oppression mais plus encore face à toute forme d’autorité, qu’elle soit dite d'origine divine ou moraline comme celles dites ''des codes impératifs'' ou encore dites ''des codes de l'infamie''

Molière [dont j'apprécie la plupart de ses comédies] néanmoins de mon point de vue fera là un faux pas en transformant Don Juan en un libertin athée, grand seigneur hypocrite»

Cette fin ou déchéance de Don Juan, expression de la soumission, n'était pas faite cette fois pour déplaire à la hiérarchie religieuse applaudissant en clôture de la pièce une fin à la moraline [bien chrétienne]

Mais chacun sait ou se souviendra que sous Louis XIV, seul Jean de la Fontaine avait refusé d'être pensionné par le roi – Nuance de taille explicite, mais qui permet de mieux comprendre pourquoi Jean de la Fontaine qui avait le soutien [financier] de la lavandière jusqu'à la plus lettrée des aristocrates était lui populaire, totalement indépendant d'esprit...

Comme la femme [mère des impudiques] assise sur une bête écarlate, pleine de noms de blasphèmes – LUI - Don Juan est l'anti-prince charmant, fidèle à lui même, il obéit à son corps

Mozart dans son interprétation du mythe, finement laissera planer le doute, en suspend malicieusement non sans rappeler l'esprit de son immense conte philosophique ''La flûte enchantée''

Don Juan de Mozart et [Carmen – dans l'opéra de Bizet] sont deux êtres insoumis – difficile à admettre pour tous ceux qui ont bricolé un ''Don Juan Chrétien'' pour en faire un épouvantail à l'usage des jeunes générations de fillettes

Je suis sûr que Tirso de Molina, s'il était encore physiquement parmi nous se moquerait des tentatives de tous ses pourceaux d'Épicure

 

Rirait bien de tous ceux des auteurs, interprètes après lui ou dans l'actualité s'acharnent à défigurer son oeuvre et notamment par le biais d'un Don Juan de Mozart '' et tentent vainement ''de remettre de l'amour'' dans une nature humaine qui ne connait pas de loi

Crab - 01 Juillet 2010

 

Pavarotti and Sheryl Crow "La Ci Darem La Mano" 1996

http://www.youtube.com/watch?v=P627lL09hw

ou sur :

http://crab.painter.free.fr/videos/Pavarotti_La_Ci_Darem_La_Mano.flv

KLINT.jpg

Klimt

Notes

* La première version du mythe: « un personnage empli d’une sensualité souveraine »

La première version du mythe qui développe pleinement les caractéristiques du personnage est l’œuvre de Tirso de Molina,
El burlador de Sevilla y Convidado de Piedra, paru en 1630. Don Juan est défini par cette œuvre comme un personnage défiant les autorités et la société de son temps en refusant de se soumettre aux codes moraux qui sévissent alors et en remettant à plus tard son repentir. Personnage empli d’une sensualité souveraine, non pas athée mais peu intéressé par la religion catholique, il poursuit et trompe de nombreuses femmes avant de se repentir devant les flammes de l’enfer. Il symbolise un déchaînement érotique qui s’oppose au discours galant de l’amoureux transi. Beryl Schlossman, dans son article « Disappearing Acts: Style, Seduction, and Performance in Dom Juan », souligne la singularité du discours de Don Juan face au discours amoureux courtois: « In Tirso’s play, an idiom of literal and unmediated eroticism infiltrates the refined conceits of love. »1À ce discours spécifique qui caractérise Don Juan l’auteur ajoute les principales caractéristiques développées par Tirso dans son œuvre :

He [Don Juan] is distinguished by his success, his sadism, and his sexual punishment of women, rendered inseparable from the ambiguities of jouissance in Tirso’s representation. These elements of Tirso’s first scene form the background of the tradition. […] Tirso sets the masculine against the feminine; he portrays love as a battlefield of desire against marriage. […] Don Juan figures the importunity of desire, its refusal to be domesticated in the house of marriage, and its inherent transgression. Tirso describes the figure of desire with the name of Lucifer.2

Don_Giovanni_Stara_Zagora_Finale_Primo.jpg

Hier soir 05 Juillet 2010

Aix sous la neige.jpg

Aix en Provence -sous la neige -

Hier à AIX

Conspué par une partie du public cette version [diffusé par arte, hier soir 05 Juillet 2010], hier à Aix de Don Giovanni de Mozart – pour certains sous le mauvais prétexte que cet opéra ne peut être joué avec des acteurs – actrices – habillés de vêtements contemporains à notre époque...en réalité, sur le fond je pense qu'il y aurait encore des gens parmi eux pour porter au pinacle un Salieri vénal et brûler Mozart sur le bucher - mais voilà la musique – celle qui traverse les siècles ne se vit pas avec plusieurs temps de retard

Mozart fait basculer la musique classique dans le baroque, et ce n'est sans doute pas dû au hasard si la majorité de ses détracteurs lui oppose systématiquement Bach...alors que beaucoup d'œuvres de Bach sont répétitives et sont linéaires contrairement à Mozart qui lui justement innovait en permanence

D'une époque, ou d'une représentation à l'autre à l'autre, pour ces oreilles là , au-delà de la musique c'est le fond qui les accablent, tous les biais sont bons et en l'occurrence c'est bien commode ''d'expédier en enfer '' le metteur en scène, de lui faire subir le sort de Don Giovanni – c'est ce que l'on définit sans nul doute par la charité chrétienne

Il se disait Don Giovanni amoureux de chaque femme; parole sacrilège, blasphème suprême, pour une bonne société l'accusant de duplicité...

Les différence dans la mise scène d'une création à l'autre est un bien pour l'Art lyrique en général...

Cependant je n'ai pas apprécié interrompus les récitatifs par d'intempestifs baisser de rideau, le bavardage parfois douteux ou excessif inséré dans chaque scène

Ni les successifs avant chaque levé de rideau, plutôt mal venus, les panneaux sous titrés, loin d'être un clin d'œil au cinéma muet sont tout simplement un anachronisme par rapport aux bons moments de modernités de la mise en scène – l'effet sans doute espéré de contraste est mal inspiré...

Particulièrement je retiens quatre scènes majeures que l'on peut qualifier de rée-création

Donna Anna illumine la scène d'un visage aux yeux rieurs, expression d'une forme d'auto-défense en rapport avec la force de la confusion de ses sentiments - du désarroi qui l'anime tragique

Dans ses yeux rieurs s'y mêlent de façon éclatante le jeu du reproche, de la fascination, du plaisir rappelé et ré-demandé - c'est un tour de force

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La Ci Darem La Mano - AFP/VINCENT BEAUME

Kerstin Aveno et Bo Skovhus - le 06 juin 2010 -

La deuxième scène

Kerstin Aveno et Bo Skovhus - La Ci Darem La Mano - moment inoubliable , sans égale au théâtre auparavant [du moins à ma connaissance] où les deux comédiens rendent compte du plus profond de l'être [hors la loi] l'attirance irrésistible de deux corps

La troisième scène

Un ''impensable'' rôle d'une hystérique Donna Anna - magistralement interprété...

Dernière scène

Le final- la souffrance de cet homme, Don Giovanni ''seul contre tous'', je pourrais écrire ''seul contre la moraline infantilisant de la médiocre et peu spirituelle famille chrétienne'' n'est pas dans le jeu de l'acteur si bien interprétée que cela...en dessous, car d'un ''expressionnisme'' excessif

 

Ci-dessous

La scène du banquet avec le Commandeur (au second plan) et Don Giovanni (sur la table)

 

Don Juan 2.jpg
Un satisfecit, et un grand merci à l'Orchestre baroque de Fribourg sous la direction de Louis Langrée pour la qualité, l'extrême somptuosité des sonorités dont il nous a gratifié dans l'excellence d'un orchestre de musiciens jouant d'instruments de l'époque de Mozart

Crab 06 Juillet 2010

Notes

 

Mozart : Don Giovanni - Festival D'aix-en-provence 2010

Dates : du Jeudi 1er au 20 juillet 2010


Lieu : THEATRE DE L'ARCHEVECHE (Aix En Provence 13100)


Don Giovanni de Wolfgang Amadeus Mozart

Spectacle en italien surtitré en français
Durée : 3h05 entracte compris

Dramma giocoso in due atti, KV 527
Livret de Lorenzo da Ponte Direction musicale : Louis Langrée, Andreas Spering (18 et 20 juillet)
Mise en scène, scénographie : Dmitri Tcherniakov

Don Giovanni : Bo Skovhus
Leporello : Kyle Ketelsen
Masetto : David Bizic
Don Ottavio : Colin Balzer
Donna Anna : Marlis Petersen
Donna Elvira : Kristine Opolais
Zerlina : Kerstin Avemo
Il Commendatore : Anatoli Kotscherga

Choeur : English Voices
Chef de choeur : Tim Brown

Orchestre : Freiburger Barockorchester

Citation

Acte I

Le jardin de la maison de Donna Anna, la nuit.
Leporello monte la garde devant la maison dans laquelle Don Giovanni s'est introduit afin de séduire Donna Anna, la fiancée d'Ottavio (Introduction « Notte e giorno faticar »). Soudain, Donna Anna apparaît avec Don Giovanni. Elle veut savoir qui il est et appelle à l'aide ; lorsque le Commandeur survient, il provoque l'agresseur en duel. Il est frappé à mort par Don Giovanni (« Ah ! Soccorso ! »), qui prend la fuite sans avoir été reconnu. Donna Anna est choquée, et Don Ottavio jure vengeance (Récitatif « Ma qual mai » et Duo « Fuggi, crudele, fuggi ! »).

Une rue près d'une auberge à l'aube.
Don Giovanni et Leporello arrivent (Récitatif « Orsù, spicciati presto »). Donna Elvira, qu'il a séduite puis abandonnée, apparaît. Don Giovanni ne la reconnaît pas et essaie de lier connaissance (Trio « Ah, chi mi dice mai » et récitatif « Stelle ! che vedo ? »). Lorsque Don Giovanni la reconnaît, il s'esquive, la laissant avec Leporello, qui essaie de la consoler en lui présentant la liste des conquêtes de son maître (Air « Madamina, il catalogo è questo »). Elvira fait vœu de vengeance (Récitatif et air « In questa forma »).

La campagne, le matin.
Une procession de villageois qui préparent le mariage de Masetto et Zerlina apparaît (Duo et chœur « Giovinette che fate all'amore »). Don Giovanni remarque Zerlina, qui lui plaît, et se débarrasse du fiancé jaloux, Masetto (Récitatif « La Zerlina senza me non può star » et air « Ho capito »). Dès que Don Giovanni est seul avec Zerlina, il commence à la séduire (Récitatif « Alfin siam liberati » et duo « Là ci darem la mano »).

Donna Elvira les rejoint et emmène Zerlina juste avant qu'elle ne cède (Air « Ah, fuggi il traditor »). Don Giovanni rencontre alors Anna et Ottavio. Donna Elvira, de retour, les met en garde contre celui qui l'a abandonnée (Quatuor « Non ti fidar »). Don Giovanni répond à ses reproches en essayant de la faire passer pour folle, sans arriver à convaincre ses interlocuteurs. Après son départ, Anna pense avoir reconnu en Don Giovanni le meurtrier de son père, et raconte l'agression à Ottavio qui décide de la venger (Récitatif « Don Ottavio, son morta ! » et air « Or sai chi l'onore »). Leporello informe Don Giovanni que les invités pour le mariage sont arrivés, qu'il a réussi à occuper Masetto, mais que le retour de Zerlina a tout gâché. Il a réussi à se débarrasser d'Elvira. Don Giovanni est extrêmement insouciant et joyeux (Air « Finch' han dal vino »). Il retourne au palais.

Le jardin de la maison de Don Giovanni.
Zerlina suit Masetto et essaie d'apaiser sa jalousie (Récitatif et air « Batti, batti, o bel Masetto »). Don Giovanni les invite tous les deux au bal. Leporello invite aussi Elvira, Ottavio et Anna, masqués (Sextuor « Bisogna aver coraggio »).

Une salle de bal chez Don Giovanni.
Trois airs de danse se succèdent : menuet, contre-danse, et danse allemande. Don Giovanni entraîne Zerlina à l'extérieur, tandis que Leporello attire l'attention de Masetto. Lorsque Zerlina crie à l'aide, Don Giovanni joue la comédie en poussant Leporello de son épée, et l'accuse d'avoir voulu séduire Zerlina. Personne ne le croit, et la foule l'encercle, mais il réussit à s'enfuir.

Acte II

Une rue, la nuit.
Leporello veut quitter son maître, mais Don Giovanni le convainc de rester et échange ses vêtements avec lui (Duo : « Va, che sei matto »). Elvira apparaît à son balcon (Trio « Ah taci, ingiusto core ! ») et Leporello, déguisé, lui chante une déclaration d'amour. Elle le prend pour Don Giovanni et part avec lui. Don Giovanni chante alors une sérénade à la camériste d'Elvira (Air « Deh vieni alla finestra »).

Surpris par Masetto et ses amis, le faux Leporello envoie les paysans à la recherche de Don Giovanni, puis bat Masetto avant de se sauver (Récitatif et air « Metà di voi qua vadano »). Zerlina trouve Masetto et le console (Air « Vedrai, carino, se sei buonino »).

Devant la maison de Donna Anna.
Elvira et Leporello sont rejoints par Ottavio, Anna, Masetto et Zerlina, qui veulent tuer le pseudo-Don Giovanni (Sextuor « Sola, Sola in buio loco »). Elvira implore leur pitié, et Leporello se démasque. Il demande pitié (Air « Ah, pietà ! »), et réussit finalement à s'enfuir. Ottavio voit dans ces événements la preuve que Don Giovanni est bien l'assassin du Commandeur, et promet de le venger (Air « Il mio tesoro intanto »). Restée seule, Elvira admet qu'elle aime encore Don Giovanni et renonce à la vengeance (Air « In quali eccessi »).

Un cimetière, la nuit.
Leporello raconte les récents évènements à Don Giovanni, qui rit aux éclats. Une voix provenant d'une statue lui demande de laisser les morts en paix. Sur ordre de Don Giovanni, Leporello lit l'inscription à la base de la statue : « Dans ma tombe, j'attends ma vengeance ». Le valet tremble de peur, mais son maître le force à inviter la statue à dîner (Duo « O statua gentillissima »). La statue hoche la tête et répond « Oui ».

La chambre sombre de Donna Anna.
Donna Anna demande à Don Ottavio de repousser leur mariage, ce qui l'afflige profondément (Air « Crudele »). Peu à peu, elle s'apaise et lui confirme son amour.

Une salle à manger, chez Don Giovanni
Don Giovanni commence son repas, pendant que les musiciens interprètent des airs d'opéra (Finale « Già la mensa »). Elvira entre, et essaie de convaincre Don Giovanni de se repentir (« L'ultima prova »). Mais ce dernier se rit d'elle (« Vivan le femmine »). En partant, Elvira pousse un cri de terreur. Leporello va voir ce qui se passe et hurle à son tour, car il a vu la statue du Commandeur qui s'approche, et frappe à la porte. Comme son valet refuse d'ouvrir, Don Giovanni s'en charge. Le Commandeur entre (« Don Giovanni, a cenar teco »), mais refuse de s'asseoir à table. Il invite Don Giovanni à dîner, et ce dernier accepte et lui serre la main. La statue lui demande alors de se repentir, mais Don Giovanni refuse. Le Commandeur se retire et Don Giovanni est englouti par les flammes de l'enfer.

Tous les autres personnages entrent, et Leporello leur apprend ce qui vient de se passer. Anna consent à épouser Ottavio après le deuil de son père. Elvira décide de se retirer dans un couvent. Zerlina et Masetto vont se marier, tandis que Leporello veut trouver un meilleur maître (Final : « Questo è il fin »).

Source : fr.wikipedia.org/wiki/Don_Giovanni

 

Suites :

Cléopâtre

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/0-2011-cleopatre/

 

DÉESSES

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/le-prince-charmant/