03/10/2016
La Traviata - le Parfum de l’Art
Vivre est un art,
vivre n’est pas exister, vivre, c’est être, vivre est la chose la chose la plus rare au monde, vivre est suivre les sentiers des plaisirs parce que le plaisir est la racine de la morale car il est vain d’espérer de la mort puisque la mort est absence de sensation
La spiritualité est la vie de la conscience,
en ce sens les religions monothéistes n’en n’ont jamais-eu le monopole car sans prendre part, pour le bien et dans le Droit commun à la recherche de l’éthique elles n’ont jamais-eu d’autre objectif - c’est leur genre - que de tuer le sexuel pour, contre la nature des choses, idéaliser et installer des sociétés exclusivement hyper hétérosexualités ;
loin des préoccupations métaphysiques de ceux ou de celles qui consacrent, sacralisent la défaite du corps et s’enrobent, se barbouillent de la foi pour exister, nul besoin de se prendre au sérieux, seul compte jouir sans se nuire ni nuire à autrui, nul besoin de renier son passé, nul besoin de se repentir, le repentir n’est qu’une idée de bigots comptant parmi les plus nuisibles à l’entendement humain car la seule chose qui compte est de ne pas se mentir ;
le repentir est prélude à l’injonction-interdiction de jouir de la vie, sanctifie à travers l’énoncé religieux le devoir de renoncer à la volupté dans notre bien trop courte existence : les moments savourés de bonheurs, les moments heureux d’impression extrêmement agréable donnée au sens que l’on se plaît à goûter en parfaite plénitude ;
en réalité, interdire ou s’interdire le plaisir, refouler, salir le désir par les mots, les discours d’un obscurantisme forcené ainsi que Savonarole qui, en pratique le fit si bien, en imposant, pendant plusieurs années à la société florentine, mu par la violence du fanatique sa vision aseptisée de la soumission au surnaturel ;
inévitablement, à un moment ou à un autre l’ennui surgit et le couple naturellement s’étiole, mais de la séparation, du respect réciproque, naît ou se substitue à la passion une tendre amitié ;
hors, de nos jours, ce dieu plus grand que grand persiste, tricheur n’a de cesse de sublimer la fidélité conjugale quand vêtu de son costume civil il œuvre, sans relâche, pour satisfaire, pérenniser la reproduction de l’espèce, ( si chère à ses nov-prêtres prédicateurs-prescripteurs, je veux parler de « nos pin-pans économistes pro-européens » ), avec à la clé la promesse d’une croissance démographique non sans effets « positifs » sur une croissance économique peu créatrice d’emploi car en réalité une croissance économique qui dépend essentiellement de la peu réjouissante robotisation de l’activité de production ;
un dieu de désamours qui compte pour deux, un peu comme un homme compte pour deux femmes dans le coran - un dieu schizophrène, obstiné dans cette prétention contre nature d’encrer pour toute morale cette idée déstructurante, nuisible, toxique de s’approprier le corps de l’autre ou d’exiger de l’autre la fidélité conjugale pour fabriquer ce couple sclérosé, rigide jusqu’à la frigidité, névrosé pour définir Le « modèle universel » fondé essentiellement sur le déni, le rejet de l’attirance sexuelle et ainsi de le situer dans le temps et l’espace aux antipodes des amours aimables et naturels, le sel de la vie
I
Il mérite le mépris celui qui ose, même dans la colère, insulter une femme
En d’autres temps, il s’agissait de perpétuer la propriété, les biens, les rentes transmises de mâle en mâle dans un monde où le mariage arrangé avait force loi ;
venue de « nul part » La Traviata touchée, affectée, percée au plus profond d’elle, culpabilisée, finalement manipulée par le père de son nouvel aimant, peut-être le dernier de ses amours, pour elle le premier, qu’importe la durée des amours, renonce à sa passion, à la joie, au plaisir de s’abandonner à son désir à vivre peut-être le dernier moment de sa vie de grande amoureuse, au moment ou la maladie inexorablement la rapproche de la mort, désemparée, renonçant à un meilleur destin, à une meilleure fin, pour sauver « l’honneur » de l’étriquée, la mondaine et presque vulgaire famille d’Alfredo, elle se sacrifie sur l’autel des doctrines d’un milieu qui n’aura été le sien que l’espace d’un instant – une famille enpatriarquée jusqu’au bout des ongles ( comme il en existe encore ), enfin de s’effacer pour une cause qui n’est pas la sienne, et ce, quand bien même, grand musicien parmi les plus grands, mais aussi « bon apôtre » Verdi terminera la fin de son dernier acte sur une note, à mon goût, un peu trop chrétienne quand, devant le père et le fils bourrés de remords - du moins me semble t-il , Violetta persiste à se flageller, mais combien, ô combien admirablement chanté par l’incroyable soprano Francesca Dotto magnifiquement entourée de chanteurs et de chanteuses lyriques de grands talents dans une sublime mise en scène de Sofia Coppola dont les remarquables costumes, véritables œuvres d’art, ont été créés avec la maison Valentino
I
Quand sur le dernier acte se referme le rideau, un long moment je m’en veux, oui je m’en veux beaucoup car je ne pas trouve les mots pour exprimer, pour dire combien j’ai tellement aimé, tellement aimé, tellement aimé cette version de la Traviata – Merci, merci, mille fois merci – Claude Bouvard dit Crab - 03 Octobre 2016
I
Vidéo : Présentation, l’Odeur de la Sueur n’est pas le Parfum de l’Art
http://blvids.free.fr/La_Traviata.mp4
I
Suites :
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/07/mozart-lenlevement-au-serail.html
I
Suite 2 :
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2016/01/la-reine-de-la-nuit.html
I
Suite 3 : Genre - une théorie ?
François, pape des pauvres d’esprits a encore frappé, c’est son genre
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2016/02/genre-une-theorie.html
I
Rappel : La Traviata diffusée sur Arte samedi dernier - France 2 avait quelques temps auparavant diffusé cet opéra de Verdi
I
Notes :
Au printemps 2016, la cinéaste Sofia Coppola dévoilait sa première mise en scène lyrique à l’Opéra de Rome : une Traviata sur son trente et un, avec des costumes conçus par la maison de couture Valentino.
En digne héritière de son père, Francis Ford Coppola, dont la filmographie est infusée d’art lyrique, la réalisatrice de Lost in translation et Marie Antoinette connaît l’opéra. Si, par le passé, elle a décliné la mise en scène de Così fan tutte, c'est Verdi qui a convaincu Sofia Coppola de fouler pour la première fois le plateau du Teatro dell’Opera di Roma. Son attrait pour les personnages féminins égarés a certainement joué, autant que la perspective de travailler avec la maison Valentino. Alors que ses successeurs, Maria Grazia Chiuri et Pierpaolo Piccioli, ont habillé les rôles secondaires, Valentino Garavani a repris du service et dessiné quatre robes haute couture, tout en étoffes éclatantes et crinolines éblouissantes, épousant les variations psychologiques de la malheureuse héroïne de Verdi. - Source arte
I
Diffusé sur arte :
" La Traviata " par Sofia Coppola & Valentino
Avec :
Francesca Dotto - Violetta Valéry
Antonio Poli - Alfredo Germont
Roberto Frontali - Giorgio Germont
Anna Malavasi - Flora
Andrea Giovannini - Gastone
Roberto Accurso - Il Barone Douphol
Andrea Porta - Il Marchese D'Obigny
Graziano Dalla Valle - Il Dottor Grenvil
Chiara Pieretti - Annina
I
Direction musicale : Jader Bignamini
Costumes : Valentino Garavani
Choeur : Coro del Teatro dell'Opera di Roma
Chorégraphie : Stéphane Phavorin
Composition : Giuseppe Verdi
Décors : Nathan Crowley
Lumière : Vinicio Cheli
Mise en scène : Sofia Coppola
Orchestre : Orchestra del Teatro dell'Opera di Roma
Réalisation TV : Francesca Nesler
20:08 Publié dans La Reine de la Nuit, La Traviata - le Parfum de l’Art | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chrétienté, civilisation, culture, féminisme, mœurs, monothéismes, mythologie, opéras, soprano_colorature, traviata, verdi | Facebook | | | Imprimer |
12/09/2016
Mithridate
L’Homme n’est pas un but mais un pont. Nietzsche
I
Sur un livret de Re di Ponte d’après une Tragédie de Racine, Mozart compose Mithridate à 14 Ans ; nul musicien avant ni après lui si jeune n’a pu faire aussi grand – dire de Mozart qu’il était-un musicien professionnel serait réducteur et une infamie - Mozart est musicien et pris en ce sens un pont, car à toutes époques, éternellement, il est et restera un de nos proches parce qu’il aime par dessus tout la " liberta "
I
Mitridate enfile un imperméable pour aller se battre à la guerre ? Il n'a même plus de casque ?
Vêtues de fripes, et joué dans un décor de désolation sans pour autant faire œuvre de plus de modernité que l’œuvre n’en comporte ;
bien souvent un opéra joué en costume d’époque participe, sur un plan plus général, d’un dépaysement qui ne manque jamais de combler l’amoureux de l’Histoire et de l’Histoire de l’Art
Cela-dit, il ne me gêne pas de dire que j’ai beaucoup apprécié deux versions de " Cosi fan tutte " en décors et costumes de notre temps ; cependant et c’est bien ici ce qui fait la différence la Cour de Mithridate n’en déplaise au metteur en scène n’était pas dans l’œuvre de Mozart ni de Racine la Cour des miracles ;
dommage cela gâche un peu le plaisir au regard de l’excellence de l’interprétation de chaque rôle par des artistes exceptionnel-le-s dont la présence scénique soutenue par la fluidité du flot musical modelant le récitatif est dû à la maîtrise et à l’immense talent d’Emmanuelle Haïm - Crab - 12 Septembre 2016
I
Diffusé sur arte, le 11 Septembre dernier
L'opéra Mithridate narre les déboires et les passions qui frappent Mithridate,roi du Pont, et sa famille. Mithridate et ses deux fils - Xipharès et Pharnace - convoitent en effet la même femme : Aspasie. Cette dernière est promise au roi mais est amoureuse de Xipharès - qui l'aime en retour - tout en étant désirée par Pharnace. Avec en arrière plan une guerre contre Rome, cet opéra seria dépeint donc une famille tiraillée entre l'amour et la jalousie, la loyauté et les désirs personnels. Un mélodrame plein d'émotions que Mozart compose à quatorze ans à peine, d'après l'ouvrage éponyme de Racine. Une œuvre de jeunesse où l'on voit déjà poindre des thèmes et des motifs qui jalonneront toute la carrière du compositeur. - Source : arte
I
Compositeur
I
Œuvre
I
Artistes
I
Orchestre
I
Extrait, vidéo :
http://blvids.free.fr/Mithridate_roi_du_pont.mp4
I
Suites : Mozart - qui sont les femmes ?
http://laicite-moderne.blogspot.fr/search?q=Mozart
I
Mais aussi :
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/de-la-musique-et-de-mozart/
14:17 Publié dans Mithridate | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : culture, mithridate, mozart, musique, opéras, tragédies | Facebook | | | Imprimer |
31/03/2016
King - I am king - king - king - king...
Ô oui, ô oui - ô que oui, il est le poux - poux - le plus gros - gros - poux des rois pou - pou - poussifs sans barbes de la plus za - za - zadmirable des campagnes orchestrée pou - pou - pour l’investiture ja - ja - jamais imaginée par - la - la - l’Amérique profonde
Donald Trump, dans l’’entrée des rois
I
Donald Trump se rétracte sur l’avortement - se serait-il trumpé ?
Contre les femmes qui librement disposent de leur corps, choisissent d’interrompre une grossesse, entendre introduire dans le Droit Pénal une punition ne serait-ce que d’un franc symbolique pour « marquer le coup » c'est ce que proposait, en son temps sur un plateau de télévision, Françoise Dolto - entourée par quelques femmes qui n'ont pas manqué de la remettre à sa place de kato en lui faisant observer qu’avorter était déjà une peine largement suffisante - Crab 31 Mars 2016
Vidéo : L’entrée des rois
http://blvids.free.fr/Entree_des_rois.webm
15:58 Publié dans King - I am king - king - king - king..., L' Animalité heureuse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : amérique, donald trump, ivg, offenbach, la_belle_hélène, opéras | Facebook | | | Imprimer |
29/03/2016
La mort du cygne
Une interprétation flamboyante de " La Mort du cygne " gambillé par Ekaterina Kondaurova lors de l’ouverture du Théâtre Mariinski
À l’origine un ballet de Michel Fokine chorégraphe né à Saint-Pétersbourg - créé en 1907 pour Anna Pavlova, inspiré du Cygne, treizième mouvement du Carnaval des animaux de Camille Saint-Saëns
Même les déesses sont bien pâle à coté de l’Art d’une femme libre, d’une beauté difficilement égalable quand le corps exprime l’entendement, et se donne sans voile, pour notre plus grand bonheur, suite : vidéo : Ekaterina Kondaurova
http://blvids.free.fr/La_mort_du_cygne.mp4
I
Suites :
http://laicite-moderne.blogspot.fr/search?q=musique
I
Suite 2 :
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/sabine-devieilhe/
Crab – 29 Mars 2016
12:11 Publié dans La mort du cygne, La mort heureuse - suite | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ballet, chorégraphie, musique, opéras | Facebook | | | Imprimer |
19/02/2016
Orelsan le rappeur
Le rappeur Orelsan, rejugé pour provocation à la violence dans plusieurs chansons, a été relaxé ce jeudi ( hier 18 Février ) en appel par la Cour d'appel de Versailles, qui invoque la " liberté d'expression ".
La cour a souligné que " sanctionner " les chansons incriminées " reviendrait à censurer toute forme de création artistique inspirée du mal-être, du désarroi et du sentiment d'abandon d'une génération, en violation du principe de la liberté d'expression ".
En première instance, en 2013 à Paris, l'artiste, poursuivi par des associations féministes, avait été condamné à 1.000 euros d'amende avec sursis pour « injure et provocation à la violence à l'égard d'un groupe de personnes à raison de leur sexe ». Source le Figaro
°
J'avais estimé, à l'époque, que certaines « associations féministes », lors de la condamnation d'Orelsan à la sortie d'un premier procès, avait tord de se réjouir et faisaient '' Fausse route* '' [ *en référence à l'excellent livre d'Élisabeth Badinter ] d'autant mieux que s'il fallait interdire un texte anti-femmes il faudrait en priorité commencer par faire interdire le sexiste coran ou à défaut de ne plus permettre sa diffusion sans y introduire forces explications et forces commentaires*1
*1 - sourates, quand le coran « parle » des femmes à la troisième personne :
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/41-les-diktats-musulmans/
°
Mais '' le mal être et le désarroi '' dOrelsan, en d'autres temps, aurait fait de lui un martyr à vie, gravé dans le marbre en lettre de dédain, sur la liste d'attente de la belle, de la sensuelle lascive Ninon de Lenclos reine de la volupté dans un monde de libertins - Ninon musicienne virtuose du luth mais pas seulement a toujours su choisir « ses hommes » - elle en eut beaucoup des hommes : des '' hommes comme il en faut '' et des '' hommes comme il faut '' - quelque peu femme couguar devenue dès le début de l'été jusque tard dans l'hiver de sa vie, pour faire plaisir à leurs mamans elle ne dédaignait pas, à l'occasion, de déniaiser leurs timides, innocents et tant aimés fistons - mariée quelque temps avec un athée libertin cela s'entend car il ne s'agissait pas pour elle de perdre la main, que voulez-vous il fallait bien vivre et elle tenait pardessus tout à garder scrupuleusement son indépendance vis à vis des hommes y compris ce mari qui ne se conduisait pas avec elle en propriétaire terrien ( normal il était athée ) - puis, à la différence de la Maintenon qui tenait exclusivement à garder pour elle seule le despotique Louis XIV, elle ne connaît pas ne serait-ce que la plus infime crise religieuse, d'autant qu'enfermée quelques mois dans un couvent on lui rendit très vite sa si chère liberté car l'on craignait qu'elle ne pervertisse toutes les nonnes - enfin vint le jour où elle pris sa retraite sexuelle ( à 75 ans ) pour consacrer un peu de temps à la lecture - elle mourut en parfaite santé - tel est le sort, la fin de vie réservé à toutes les femmes et à tous les hommes qui ont eu une vie sexuelle très active
Ne disait-elle pas ? : « il faut beaucoup plus d'esprit pour faire l'amour que pour faire la guerre » ou encore ( aujourd'hui, je peux penser que cela pourrait s'adresser à certaines associations « féministes » bien connues en Occident des deux cotés de l'atlantique « Plaignons les tourterelles qui ne baisent qu'au printemps » - n'est-ce pas là de Ninon le fin témoignage d'une grande liberté sexuelle et d'une grande liberté d'esprit que ne pourra jamais comprendre ou accepter l'étriqué et faible d'esprit Orelsan ni être compris par quelques sectaires associations « féministes » qui en poursuivant ce dernier qui ne sera jamais le premier lui ont fait une publicité qu'il ne méritait pas ? - au sortir de cette belle histoire de femme, un peu de provocation ne pouvant faire de mal, à mon sens il ferait mieux, ce serait pour lui plus confortable, d'épouser une femme bac + 5 caissière dans un supermarché et de s'empresser de quitter au plus vite la scène publique
– mais je conseillerai la prudence, Olympe de Gouges ne disait-elle pas, à sa façon que : « le mariage est le tombeau de l'amour et de la fortune »
Ceci dit, je ne crains pas de dire que pour ma part je suis totalement imperméable au genre rap, et non sans de bonnes raisons d'autant que, par moment et non de mon gré, quand dans un espace public commercial ou autres je subis en boucle ce type d'agression je me demande toujours si les rappeurs avec ou sans déRAPages ont entendus parler de Villon, de Baudelaire, de Barbara, de Verlaine ou d'Aragon, je ne pense pas...
Suite : '' La Saudade ''
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2012/12/la-saudade.html
ou sur :
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2012/12/16/la-saudade.html
Crab – 19 Février 2016
10:38 Publié dans Orelsan le rappeur | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique, opéras, rap, orelsan | Facebook | | | Imprimer |
18/02/2016
Sabine Devieilhe et le Grand Œuvre
Mithridate au Théâtre des Champs Élysées
°
Né de la plume de Racine et de la musique du très jeune artiste et féministe libertin Mozart, l'opéra Mithridate est joué, en ce moment précieux, au théâtre des Champs Élysées, avec dans le rôle d'une femme de raison Ismene interprété par la sublime colorature léger Sabine Devieilhe grande parmi les plus grandes voix lyriques du XXe et de ce début du XXIe siècle -
mais aussi Sabine Devieilhe dans '' THE WEBER SISTERS '' ( CD ), Psyché à rendre jalouse la Vénus d'Apulée, fantastique réincarnation dune Muse, à nous révélée, de l'affect Mozartien, de la technique d'éclairs d'aigus foudroyants et sublimés dans l'interprétation de la maléfique Reine de la Nuit – d'elle, que dire de plus, sinon qu'ainsi parlait Nietzsche '' l'art c'est la nature '' et d'en apprécier l'intensité d'un timbre qui semble naturellement gouverné par les lois de la cosmologie de notre monde physique dans sa plus élevée dimension spatiale au point d'en faire oublier les efforts quotidiens accomplis jours après jours par cette grande artiste lyrique afin de réaliser '' sans forcer '' sa voix, son instrument aime-telle à le rappeler, pour in fine atteindre les sommets de l'art majeur du '' Beau Chant '' - que dire, que dire de plus, sinon que c'est pour nous un immense bonheur...
Crab 18 Février 2016
°
Diffusé par rfi Les voix du monde :
http://blvids.free.fr/Sabine_Devieilhe_la_voix_royale.mp3
°
Suites : Déroulé d'articles
http://laicite-moderne.blogspot.fr/search?q=Mozart
ou encore : Et Mozart créa la femme
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/12/et-mozart-crea-la-femme.html
°
Notes :
« Mithridate » de Mozart. Théâtre des Champs-Elysées (01 49 52 50 50), jusqu’au 20 févr. Opéra de Dijon, les 26 et 28 févr. et le 1er mars. 3 h 30
14:19 Publié dans Sabine Devieilhe et le Grand Œuvre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mozart, opéras, sabine devieilhe, don_giovanni, l'enlèvement_au_sérail, la_reine_de_la_nuit, cosi_fan_tutte, carmen | Facebook | | | Imprimer |
24/01/2016
Qui sont les femmes ?
Cosi fan tutte
°
Dorabella avoue qu'elle s'est laissé prendre facilement au piège de l'amour mais qu'elle trouve cela délicieux - « E' amore un ladroncello » - Et aimer un peu voleur -
Cosi fan tutte: opéra de Mozart, livret de Da Ponte, inspiré de l'Arioste, d'Ovide et du moins léger Goethe
°
Travaux pratiques : Qui sont les femmes ?
Vous qui avez toujours voulu tout savoir sur les femmes , avec Freud, c'est peine perdue - mieux vaut d'emblée régler, une fois pour toutes, cette épineuse question avec Mozart ( 1756 - 1791 ) et Da Ponte ( 1749 – 1838 ) - *1
°
*1 : Mozart, Da Ponte et Casanova racontés par Ève Ruggiéri - Ève, née le ... « on sait pas » -
http://blvids.free.fr/1_Mozart%20et%20Da%20Ponte.mp3
Donna Anna
http://blvids.free.fr/2_Donna_Anna.mp3
Donna Elvira
http://blvids.free.fr/3_Donna_Elvira.mpeg
Zerline
http://blvids.free.fr/4_%20Zerline.mp3
°
Suites : '' Si Mozart m'était conté ''
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2016/01/si-mozart-metait-conte.html
Déroulé d'articles :
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/tag/musique
Crab 24 Janvier 2016
17:20 Publié dans Quand un voile brouille l'esprit..., Qui sont les femmes ? | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : casanova, da_ponte, don_juan, mozart, musique, opéras | Facebook | | | Imprimer |
22/01/2016
Si Mozart m'était conté
Les sœurs Weber ont enfin trouvé une grande petite sœur – et ce n'est pas Mozart qui s'en plaindra
Dans toute l'histoire de l'humanité il n'y jamais eu qu'un seul miracle : la Musique et le chant - grandes parmi les plus grandes artistes soprano de notre époque - comment pourrait-on faire, à présent, pour se passer de l'immanente présence dans notre univers de Sabine Devieilhe - on aimait Mozart, ainsi chanté au-delà de toutes espérances, on l'aime encore bien plus - d'ailleurs, en son temps, que serait-il advenu de Mozart sans son amour pour les voix des sœurs Weber - ou seulement existerait-il encore, dans notre présent, sans la somptueuse, sans l'éblouissante et fascinante voix plurielle de Sabine Devieilhe ?
Vidéo :
http://blvids.free.fr/Sabine_Devieilhe_J_T_2.mp4
Crab 22 Janvier 2016
°
Suites 1: Et Mozart créa la femme
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/12/et-mozart-crea-la-femme.html
Suite 2 : déroulé des articles
http://laicite-moderne.blogspot.fr/search?q=Sabine+Devieilhe
15:35 Publié dans Si Mozart m'était conté | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mozart, opéras, sabine_devieilhe | Facebook | | | Imprimer |
20/01/2016
La Reine de la Nuit
Diana_Manrau
-
À notre époque, au nom d'une religion de l'irresponsabilité, des fanatiques n'ont pas d'autres idées en tête que de voiler physiquement les femmes pour marquer et brouiller l'esprit des jeunes générations de jeunes filles et de jeunes garçons - Mozart en son temps, inspiré par '' Les Lumières '' consacrait l'essentiel de son œuvre à mettre en valeur les femmes les plus déterminées, les plus autonomes, les plus entreprenantes en brisant, par le biais de chacun de ses opéras, un à un tous les stéréotypes ou préjugés mortifères à la source de toutes les discriminations contre les femmes observées dans l'ensemble d'une société européenne dominée par les idéaux phallocrates sacralisés par les religions du monothéisme
Amoureux inspiré, il a voulu et su mettre son génie au service de la voix puissante des femmes - qui oserait dire encore aujourd'hui que Mozart n'aimait pas les femmes ?
'' La flûte enchantée '', extrait vidéo :
http://blvids.free.fr/La_reine_de_la_nuit.mp4
Crab – 20 Janvier 2016
Suites 1 : Et la musique fut
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2013/12/et-la-musique-fut.html
Suite 2 : Opéras
http://laicite-moderne.blogspot.fr/search?q=operas
11:35 Publié dans La Reine de la Nuit | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mozart, opéras, musique, soprano, sabine_devieilhe, diana_manrau | Facebook | | | Imprimer |
18/01/2016
Maths et musique
Peinture numérique
°
Lors de sa visite le 17 Janvier à la Synagogue de Rome, François le pape des pauvres d'esprits appelle les croyants à refuser la violence au nom de la religion, alors qu'il entendait '' au nom de sa mère donner un coup de poing dans la gueule des Charlie ''
Une fois de plus, de rappeler à ce charlatan que dans toute l'histoire de l'humanité jamais une seule guerre ne fut déclarée au nom de l'athéisme
°
Extrait de '' Maths et Musique '' - Rémi Coulon ( Chapitre 4 ) :
Dans ses mémoires Hector Berlioz (1803 - 1869), grand compositeur français, raconte une de ses soirées à l’opéra. Ce jour là, on donnait une représentation d’Œdipe à Colone, opéra d’Antonio Sacchini. Un énorme succès à l’époque.
Dans un mouvement de prosélytisme musical, Berlioz avait emmené avec lui un ami étudiant. Le jeune homme « parfaitement étranger à tout autre art que celui du carambolage », passa la soirée à éplucher des oranges. Devant lui, au contraire, un spectateur bouleversé s’exclamait :
« C’est sublime !... Quel art céleste !... Ah, monsieur quelle musique ! ». Voyant que Berlioz manifestait aussi son émotion, le spectateur lui tomba dans les bras. Berlioz poursuit son récit ainsi.
« Sans m’étonner le moins du monde, et la figure toute décomposée
par les larmes, je lui réponds par cette interrogation :
- Êtes-vous musicien ?
- Non, mais je sens la musique aussi vivement que qui que ce soit.
- Ma foi c’est égal. Donnez moi votre main. Pardieu monsieur, vous êtes un brave homme.
Là dessus, parfaitement insensible aux ricanements des spectateurs qui faisaient un cercle autour de nous, comme à l’air établi de mon mangeur d’oranges, nous échangeons quelques mots à voix basse, je lui donne mon nom, il me confie le sien et sa profession. »
Considérer que mathématique et musique n’ont a priori rien à faire en-semble, voilà un point de vue tout à fait « romantique ».Pourtant pendant très longtemps la musique fut considérée comme une science au même titre que l’astronomie ou la géométrie. A ce titre de nombreux savants se sont penchés sur les problèmes musicaux : Pythagore, Galilée, Descartes, Euler, pour n’en citer que quelques-uns.
Au cours de l’histoire, les échanges entre la musique et les mathématiques
furent fréquents. Dans certains cas, les mathématiques offrent un langage qui permet de décrire et de mieux comprendre certains aspects de la musique. Dans d’autres cas, au contraire la musique a considérablement devancé sa consœur, en introduisant des objets qui ne seront formalisés que plusieurs siècles après.
Ce dialogue entre les deux disciplines prend nécessairement une part importante dans la théorie musicale. La construction d’une gamme en est un exemple. Mais l’apport des mathématiques ne se limite pas à la théorie. On le retrouve dans des aspects très pratiques - comment fixer de la musique sur le papier ? - ou encore dans des questions esthétiques liées à la composition. Fin de l'extrait
°
Vidéo : Extrait de '' Maths et musique '' diffusé par arte
http://blvids.free.fr/Maths_et_musique.mp4
Suites : SHALOM
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2016/01/shalom_14.html
ou sur :
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2016/01/14/shalom-5744607.html
11:13 Publié dans Maths et musique, Mauvais coup pour la Culture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : maths, musique, opéras, femmes_chefs_d'orchestres, pape_françois, monde_de_la_musique | Facebook | | | Imprimer |
03/01/2016
Notre chance
Dans ce monde tribal dominé par l'esprit de secte où l'argent n'est plus un outil de civilisation, plus particulièrement dans ces pays constructeurs de stades de foot coupe du monde, de pistes skiables installées en salle réfrigérée, des fontaines dansantes avec des jets d'eaux s'élevant à 420 mètres ( Dubaï par exemple ) au lieu de consacrer l'argent des ressources du pétrole à irriguer le désert, à faire vivre décemment leurs presque esclaves travailleurs immigrés, mais encore de participer intelligemment à électrifier la plus grande partie de l'Afrique [ …/... ]
Bonne année, c'est ce que l'on peut souhaiter de mieux à tous ceux épris de liberté qui ont la malchance d'habiter ces pays dominés par les musulmans quand à travers leurs institutions édictées, installées à partir de mœurs et de l'instrumentalisation de religions monothéistes qualifiées in fine d'islamiques d'âges révolus se révèlent des sociétés incapables, encore à notre époque, de respecter la liberté de ne pas croire, les différences sexuelles, l'égalité femmes-homme ou encore les laïcs...et j'en passe...
Dans ces non-mondes là le désert, la nature certes reprendra ses droits – mais au grand mais - en attendant que ces entités factices, artificielles emblématiques d'un constant déni des réalités de tout ce qui caractérise et valorise les sociétés humaines, inéluctablement finissent enfouis sous les sables, mesurons notre chance, félicitons-nous de vivre dans des démocraties où l'égalité femmes-hommes dans nos sociétés y a toutes ses chances tant au présent et dans les avenirs tout autant que la liberté de conscience ferment essentiel d'une liberté d'expression qui nous est si chère
Pour bien commencer cette année nouvelle, goûtons ensemble ce grand moment obtenu de haute lutte, permis et encouragé dans nos sociétés occidentales où à travers la musique et l'opéra prend corps l'égalité la plus parfaite quand une femme et un homme sur la scène forment un duo pour nous offrir un moment de vrai bonheur : libiamo né liti calci ( extrait de la Traviata ) - Nadine Sierra - soprano - Stefano Secco - ténor
http://blvids.free.fr/Verdi_libiamo_ne_lieti_calici.mp4
°
Suites :
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/12/et-mozart-crea-la-femme.html
ou sur :
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2015/12/25/et-mozart-crea-la-femme-5735725.html
Crab – 3 Janvier 2016
16:43 Publié dans Notre chance | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique, vœux_2016, opéras | Facebook | | | Imprimer |
25/11/2015
Sabine Devieilhe
Dans le film « Amadeus » de Milos Forman, Mozart (1756-1791) est montré comme un jeune homme lubrique. « Il n'est pas ainsi dans sa musique ! » - Sabine Devieilhe
Mille, mille mille mercis !
http://blvids.free.fr/Sabine_Devieilhe_Je%20vais_vous_dire.mp3
Suites :
http://laicite-moderne.blogspot.fr/search?q=Casanova
Dans toute l'histoire de l'humanité, il n'y a jamais eu qu'un seul miracle : la musique
Déroulé des articles regroupés sous le thème opéras :
http://laicite-moderne.blogspot.fr/search/label/op%C3%A9ras
Opéras :
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/operas/
13:58 Publié dans Opéra de Paris, Sabine Devieilhe | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sabine_devieilhe, opéras, musique, soprano | Facebook | | | Imprimer |
27/07/2015
Alcina
Nous savons depuis longtemps que les religions haïssent le sexe, que le corps des belles femmes, ces ensorceleuses, ces sorcières méritaient bien leur sort dans le passé d'être brûlée vive - cinq jeunes filles ont agressées une autre jeune fille qui bronzait en maillot de bain dans un parc de la ville de Reims, quand bien même elles ne justifieraient dans l'instantané leurs actes au nom de la religion, ce serait un non sens d'omettre de rappeler qu'il est peu probable qu'elles ne soient pas mentalement, malgré dans notre pays la bien réelle sécularisation, impactée par plus de 15 siècle de moraline monothéiste qui à fait de la femme une pécheresse, une tentatrice, en un mot une sorcière qu'il faut mettre, en toute circonstance, à l'écart de l'espace public et en période de crise économique de tout faire pour privilégier l'emploi des hommes
Il est parfaitement observable que « nos grands experts économistes » très médiatisés ( notamment par C dans l'air ) n'ont pas vocation à défendre les amours, mais ont plutôt une vision pratiquement fusionnelle, similaire de la visée des hiérarchies monothéistes ou des pro-allaitement maternel dans la défense des politiques publiques dont la finalité a pour objet de privilégier, de financer la croissance démographique : les premiers, et peu importe qu'il y est plusieurs millions de chômeurs, au nom d'une vis hélicoïdale sans fin de la croissance, les autres autres au nom de la famille, ne pas en douter, pour ces derniers dans une société exclusivement hétérosexualisée
Dans un cas comme dans l'autre l'ennemi, c'est la sexualité, surtout le « criminel », ce « diabolique » plaisir sexuel ressenti par les femmes – quand on pense que des « salopent » osent de plus en plus en parler publiquement – mais voilà, ce sont avant tout les belles femmes , ces « garces » qui ne peuvent que déranger l'ordre moral, l'ordre établit que des populations rétrogrades ( y compris parmi des populations qui se déclarent féministes ) ne veulent pas ou plus voir en maillot de bain, ni même en mini-jupe, quand d'autres n'ont pas de plus fausse pudeur, sans la moindre retenue ne songent qu'à les envelopper dans un linceul mortuaire pour en faire des objets sexuels aussi faussement respectable que le « vrai faux suaire de Turin »
Rien de nouveau sous le soleil exactement, rien de nouveau sous le ciel nuageux formé des sombres et des plus obscures moralines monothéistes où la plus petite expression de sensualité sera déclarée sexiste d'autant plus qu'elle sera médiatisée, ainsi tout va pour le mieux, dans le meilleur des mondes du microcosme paranoïaque des attardés de l'histoire de la fesse, ennemis de la force charnelle, affolés par la sensualité mise dans le vibrant Alcina d'Haendel, plus que jamais, toujours et toujours, aussi furieusement, ne percevant rien d'une société qui à changé depuis longtemps déjà, néanmoins plus que jamais empressés de mettre le glaive dans la main de Don José l'assassin de la belle, de l'indomptable, à leurs yeux de l'impardonnable Carmen – Crab – 27 Juillet 2015
Suites :Mozart - L’Enlèvement au sérail
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/07/mozart-lenlevement-au-serail.html
ou sur
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2015/07/24/mozart-l-enlevement-au-serail-5661785.html
09:51 Publié dans Alcina, BIBLIOTHEQUE MEDICIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alcina, carmen, cinéma, civilisation, culture, féministes, haendel, mozart, liberté_d'expression, sexualité, monothéisme, mythologie, mœurs, opéras, soprano_colorature | Facebook | | | Imprimer |
24/07/2015
Mozart - L’Enlèvement au sérail
Lâcheté déclarée : Extrait d'un article de presse :
Avec L'Enlèvement au sérail à l'affiche du Festival d'Aix dans la nouvelle mise en scène de Martin Kusej, l'actualité brûlante fait irruption dans le monde feutré de l'opéra classique. Avant la première, le directeur du Festival, Bernard Foccroulle, a pris la parole pour indiquer qu'il avait demandé au metteur en scène d'opérer deux modifications dans son spectacle
On apprendra plus tard que l'une s'est faite avec l'accord de l'artiste: la suppression d'images de décapitation, devenues insupportables. Et une autre contre l'avis du metteur en scène: l'apparition d'un drapeau de Daech. On reconnaît ici la méthode Foccroulle, qui consiste à trouver le plus juste compromis. La directrice de l'Opéra de Berlin avait été beaucoup plus radicale en annulant une nouvelle production … - Lu dans '' Le Figaro ''
Remarque le '' monde de l'opéra '' ne peut-être taxé de feutré que par des crétins, because, dans les grands opéras tout commence par la grande question : Qu'est-ce que les Lumières ?
Kant en 1784 dans Réponse à la question : ( « Beantwortung der Frage : Was ist Aufklärung ? » ) :
« Les Lumières sont l'émancipation de l'homme de son immaturité dont il est lui-même responsable
L'immaturité est l'incapacité d'employer son entendement sans être guidé par autrui. Cette immaturité lui est imputable non pas si le manque d'entendement mais la résolution et le courage d'y avoir recours sans la conduite d'un autre en est la cause
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement ! Voilà donc la devise des Lumières » Fin de citation - en tant qu'incroyant, si besoin est, je pourrais parfaitement en faire ma devise
En deux mots '' L’Enlèvement au sérail '', c'est l’histoire du sauvetage, par un jeune noble espagnol, de sa fiancée détenue dans le harem d’un pacha oriental
1781 : Dans L’Enlèvement au sérail, Stephanie ( librettiste ) et Mozart ( qui a lui-même grandement participé à l’écriture du livret ) font échanger à Blonde, jeune Anglaise prisonnière du Sultan, et le garde Osmin qui ne parle que despotisme possessif, séquestration, torture, asservissement de la femme, et qui donc veut posséder physiquement la jeune femme - extrait du '' Leid n°2 '' ( acte 1 ) de la séquence 2 :
Osmin
Mais s’il la veut toujours fidèle,
Qu’il enferme bien la belle :
Car ces créatures frivoles attrapent
Au vol les papillons et se plaisent
Trop à goûter le vin nouveau.
Trallalera, trallalera.
[ …/...]
Surtout au clair de lune,
Amis, surveillez-les bien !
Souvent un jeune galant la guette,
Appâte et charme la follette,
Et alors bonsoir, fidélité !
Trallalera, trallalera.
[ …/... ]
Puis le dialogue suivant ( Acte II, scène 1 ) :
Blonde :
« Tu t’imagines sans doute avoir affaire à une esclave… qui obéit en tremblant à tes ordres ? Mais là tu te trompes fort ! On ne se livre pas à ces fantaisies avec les Européennes ; avec elles, on s’y prend tout autrement ».
Osmin :
« Moi je suis ton maître et toi tu es mon esclave ; j’ordonne, tu dois obéir ! »
Blonde :
« Moi ton esclave ? Ha ! Une femme une esclave ? Répète-moi cela encore une fois ! »
Et d’ajouter un peu plus loin : « Les femmes ne sont pas des marchandises qu’on offre ! Je suis anglaise, née pour la liberté, et je défie quiconque veut me contraindre…Une femme est une femme où qu’elle soit. Si vos femmes sont assez sottes pour se laisser opprimer, tant pis pour elles ! »
Dans sa colère, Osmin s’écrie :
« Par Mahomet, par Allah, c’est le diable en personne ! »
Et dans le duetto qui suit, Blonde, femme insoumise, lance :
« Jamais un cœur né dans la liberté ne se laisse réduire en esclavage ».
Je vous donne en mille que nos islamophiles de service, dont je peux douter de leur niveau de connaissance des grands opéras, ne manqueraient pas scandalisés, n'en doutez pas,de dire que Mozart et son librettiste étaient « racistes*1 » ( *1 : islamophobes )
Mozart qui a mis en scène la liberté dans '' L’Enlèvement au sérail '', l’égalité dans '' Les Noces de Figaro '', osera traiter avec audace de la fraternité dans '' La Flûte enchantée ''
À notre époque, des islamophiles bornés* ( * : anti-féministes ) aimeraient ou tenteraient tout pour ne plus permettre demettre en scène cet opéra dans sa version originale de peur de stigmatiserquelques parties de populations qui, dans notre pays de liberté, se réclament de la culture musulmane dans ce qu'elle est de plus sordide -quand courageusement des femmes arabes et iraniennes, libres, autonomes, se référent à leur entendement* ( * : à la française) et non à la religion pours'employer, dans les '' mondes islamiques, '' à dénoncer en surnommant '' les codes de la familles'' ( lois sur la famille,conçues pour asseoir la dominations des hommes sur la femme ) '' les codes de l'infamie '', en vigueur, encore à notre époque, dans la plupart des pays dominés par les musulmans
Ce grand œuvre, cet opéra défend les valeurs mises en avant par les '' Lumières '', ce qui fera dire à Goethe, admiratif : « Tous les efforts que nous faisions pour parvenir à exprimer le fond des choses devinrent vains au lendemain de l’apparition de Mozart. L’Enlèvement nous dominait tous ».
Les valeurs de l'humanisme, des '' Lumières '' oppose l'absolutisme à la liberté, dans l'Europe de Mozart où les femmes du XVIIIe siècle commençaient à prendre toute leur place dans la société avant que ne vienne sur le devant de la scène politique un Robespierre* ( * : qui fit guillotiner la vraie républicaine Olympe de Gouges ) puis un Napoléon* ( * : son code civil anti-femmes ) pour tout leur reprendre, par la loi d'asseoir la domination des hommes sur les femmes
Les efforts de Belmonte pour soustraire Konstanze de la servitude du pacha Selim ne sont pas sans rappeler que les luttes féministes pour l'obtention des '' droits des femmes '', n'ont, dans notre pays, que quelques décennies, qu'en conséquence nous ne devons pas permettre l'installation des idéologies rétrogrades musulmanes car point de liberté pour les femmes et les hommes sans passer par le féminisme universel – Mozart, en son lumineux temps, en son entendement sans se référer à la religion où à je ne sais quel guide prétendu spirituel l'avait compris et mis en œuvre ! - point de liberté sans la critique athée et féministe des religions est depuis, désormais une expression majeure de notre culture qui a pris tout son sens, s'est fondée à la lecture des grands opéras - Crab – 24 Juillet 2015
°
Suites 1 : Opéras
http://laicite-moderne.blogspot.fr/search?q=Op%C3%A9ras
Suite 2 : http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2013/11/25...
11:12 Publié dans Mozart - L’Enlèvement au sérail, Opéra de Paris | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : opéras, soprano_colorature, chrétienté, cinéma, civilisation, culture, féministes, liberté_d'expression, mœurs, monothéisme, mythologie | Facebook | | | Imprimer |
17/02/2015
Enfoulardées - Enburqanées
Le corps
Cette vidéo ( *1, plus bas sur la page ), est dédiée à toutes les enfoulardées ou enburqanées volontaires, qui ont perdu le sens de l'égalité entre femmes, entre femmes et hommes, si tenté qu'il soit encore possible de leur donner à nouveau le goût de la liberté, le plaisir d'écouter, la joie d'expérimenter pour retrouver la liberté de leur corps afin de redevenir des personnes, ce qu'elles n'auraient, sans le poids de l'instrumentalisation de la religion, jamais dû cesser d'être
Pourront-elles redevenir consciemment co-créatrices de leur vie ?
Sont-elles à ce point peu capables d'être autonomes, insoumises, en s'affublant volontairement de ces voiles islamiques marqueurs ou symboles de la soumission aux patriarcats islamistes, au point, contre l'égalité, préférer poser la foi au-dessus des savoirs ?
Pourront-elles enfin, un jour prochain, mettre fin à cette obstinée attitude de soumission sans autres effets, sans autres conséquences sociales et politiques que de poignarder les autres femmes dans le dos ? *2
La conscience du corps, c'est l'histoire de la vie, c'est l'histoire de la personnalité, c'est l'histoire du corps débarrassé de toutes servitudes, de toutes les injonctions ou manipulations religieuses ou encore d'instrumentalisation du corps à partir de la religion
Il n'existe pas l'esprit d'un coté et le corps de l'autre, l'idée de division en deux partie du corps repose, exclusivement entretenues contre la réalité, sur des tentatives religieuses d'imposer l'idée d'une vie éternelle après la mort
Contre l'effacement mortifère de la personnalité des femmes au nom d'Allah, contre toutes les entraves :soutenir l'élan, la trajectoire critique de notre société vis à vis des influences, encline à se défaire des blocages mentaux, de se délivrer de l'immobilisation de l'émotionnel, toujours plus engagée à se séparer ou se passer de la religion pour in fine réactiver l'énergie libérée des corps des femmes et des hommes, corps enfin mis en lumière quand la danse fait sens,vient, donne la preuve que nous ne sommes jamais « cloués sur place », que du mouvement est possible - - - Crab - 17 Février 2015
*1 : Vidéos
http://crab.painter.free.fr/videos/Giuseppe_Verdi.mp4
°
Suite : la puissance de la voix de la femme
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/02/sabine-devieilhe.html
ou sur
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2015/02/06/sabine-devieilhe-5553338.html
°
*2 : Mobiliser la société autour de la laïcité
La république doit contrer cette dérive islamique, plus largement réaffirmer une position d'autorité face aux religions en abrogeant le Concordat, en cessant de subventionner des écoles confessionnelles quand il ne s'agit pas, plus ou moins directement, dans certaines communes de financer l'implantation de lieux de cultes pour la plupart musulmans
Enseigner le fait athée à l'école en contrepartie du fait religieux ect. ect. ect.
Suites : Laïcité
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/02/elisabeth-badinter.html
ou sur
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2015/02/04/elisabeth-badinter-5551704.html
08:32 Publié dans " Pègre islamique ", " Phallocratie sacralisée ", '' Lettre à Edwy Plenel '', Enfoulardées - Enburqanées | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : athéophobie, carmen, crab, culture, don_giovani, droits_des_femmes, féminisme_universel, homophobie, mozart, musique, opéras, islam, patricia_petibon, sabine_devieilhe, sexisme | Facebook | | | Imprimer |
06/02/2015
Sabine Devieilhe
Venue d'ailleurs, '' Reine de la nuit et du jour '', l'éblouissante soprano '' colorature '', Sabine Devieilhe a été sacrée " artiste lyrique " de l'année aux Victoires de la musique classique
Vidéo : Sabine Devieilhe
http://crab.painter.free.fr/videos/Sabine_Devieilhe.mp4
°
Suites : Le pouvoir de la femme à travers sa voix
http://laicite-moderne.blogspot.fr/search?q=Op%C3%A9ras
°
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/operas/
°
Autres articles :
La culture vue à travers le prisme féministe
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2012/12/la-saudade.html
Crab - 6 Février 2015
11:04 Publié dans Opéra de Paris, Sabine Devieilhe | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : athéisme, crab, sabine_devieilhe, opéras, mozart, carmen, don_giovani, patricia_petibon, musique, culture, féminisme_universel, droits_des_femmes, sexisme, homophobie | Facebook | | | Imprimer |
30/08/2014
Manifeste
Crab, qui êtes-vous ?, l'on ne trouve rien sur vous ?, compte parmi les questions qui reviennent, ( entre-autres questions ), régulièrement dans vos nombreux courriers
Est-ce vraiment si important que ça ?, ce qui compte ou plutôt ce qui est essentiel c'est de participer au débat public - fondé sur un '' Manifeste '' ( qui lui n'est en rien ambiguë ) :
Critique de toutes les idéologies ( dont, plus particulièrement les religions ), pour la construction d'une société libertaire, épicurienne et hédoniste ( non libérale, ni capitaliste, ni théocratique, ni communiste ou soviétisée - avec un mandat non renouvelable pour les élus d'une future 6e république - ) s'appuyant sur l'ensemble des réalités observées dans notre société
Dit autrement, c'est de participer à construire acceptée collectivement une société fondée sur des philosophies non matérialistes de la volonté de domination entrant en totale opposition avec cette idée irrationnelle ou illusion pour les femmes et les hommes de « vivre » dans la programmation d'un simple passage sur terre sous-tendant l'espoir d'un avenir meilleur et « éternel » ;
n'offrant d'autres perspectives [ ici ] que de soumettre les populations à des hiérarchies artificielles issues de croyances dans d'imaginaires '' arrière-mondes '' ;
sans autres objectifs que de sacraliser ce que la phallocratie a pu inventer comme systèmes politiques plus ou moins théocratisés, pour maintenir ou pérenniser les patriarcats préexistants dès l'Antiquité dans la plupart des régions du globe y compris dans « notre monde moderne dit occidental » – Crab 30 Août 2014
°
Citation : " Ceux qui prétendent détenir la vérité sont ceux qui ont abandonné la poursuite du chemin vers elle. La vérité ne se possède pas, elle se cherche." - Albert Jacquard.
Suite :
http://laicite-moderne.blogspot.fr/search?q=Einstein
10:04 Publié dans '' Manifeste '' | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arts, athéisme, athéophobie, crab, cinéma, culture, chrétienté, observatoire_de_la_laïcité, politique, religions, sciences, islam, observatoire_de_ l'athéophobie, opéras | Facebook | | | Imprimer |
08/06/2014
L-ÉQUITÉ
Jugement
Citation : " L’observatoire de la Laïcité du Val d’Oise a dénoncé et attaqué, seul, au tribunal administratif de Cergy-Pontoise, la délibération validant la création d’un conseil du culte à Argenteuil, en date du 3 décembre 2012, par l’ancienne majorité menée par Philippe DOUCET.
Ce jugement du 27 mai 2014, qui fait suite à l’audience du 15 mai 2014, nous donne toute satisfaction puisqu’il est bien donné acte que la commune d’Argenteuil a abrogé la délibération que nous avions contestée, et parce que nous l’avions contestée, pour la remplacer par une autre.
Par ailleurs, la commune d’Argenteuil a été condamnée à payer à l’Observatoire de la laïcité du Val-d’Oise, au titre de l’article L 761-1 du Code de justice administrative, une somme de 800 €.
« Je me réjouis d’un verdict qui justifie la démarche de l’Observatoire contre les agissements contraires aux valeurs de notre République de l’ancien maire d’Argenteuil. Ce jugement nous conforte dans notre rôle de seule organisation locale en mesure de promouvoir et défendre les valeurs laïques dans le département. J’espère que M. MOTHRON proposera rapidement à Pierre LE GALL, notre représentant local, de siéger dans le conseil du vivre ensemble afin de restaurer la place de la Laïcité au cœur de la ville d’Argenteuil et de ses instances » souligne Laurence Marchand-Taillade, la présidente de l’Observatoire." - Source : '' la libre pensée ''
°
Attribuer à chacun ce qui lui est dû,
dans la plupart des cas un jugement fait jurisprudence : contre tous les assauts théocratiques, ce n'est jamais une perte de temps d'attaquer en Justice toutes les atteintes à la laïcité pour l'obtention de jugements équitables dans une société où des minorités de croyants, dans le plus grand mépris de la conscience des incroyants ou des agnostiques, n'ont de cesse de réclamer ( « comme de gros bébés » ) des privilèges dignes de tous les régimes antidémocratiques ou théocratiques - Crab – 8 Juin 2014
°
Suites :
http://laicite-moderne.blogspot.fr/search?q=Observatoire+de+la+la%C3%AFcit%C3%A9
ou sur :
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/observatoire-de-la-laicite/
10:32 Publié dans L-ÉQUITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : athéisme, crab, islam, laïcité, politique, religions, société, économie, observatoire_de_la_laïcité, observatoire_de_l'athéophobie, sciences, culture, cinéma, opéras, musique | Facebook | | | Imprimer |
24/05/2014
Terpsichore
En 2014, le souffle de liberté qui pousse partout, la liberté des mœurs, mais qui donc ça peut bien déranger ! ?
Marie-Madeleine Guimard ( 1743-1816 ), La Guimard, tout à son honneur ni chrétienne ni musulmane, de par sa grâce et sa lascivité, sans s'occuper des cris d'indignations des dévots, vécut, selon sa nature, en femme d'une adorable immoralité
Une femme insoumise, d'une activité sexuelle insatiable, sa réputation de libertine gagnée dans bien des alcôves - dans son hôtel « le temple de Terpsichore », elle organise, trois fois par semaine, d'arborescentes débauches, triomphe dans une société, avant tout, subjuguée par sa beauté conjuguée à ses talents sur scènes
La Guimard, la plus adulée danseuse dans une époque où la danse s'intégrait dans des opéras ou théâtres et servait d'intermède - si le corps de la femme est tant convoité c'est parce qu'il avait acquis une gloire inouïe : sur les scènes de l'Opéra et de la Comédie-Française
Notes :
La vie sexuelle des Français :
Selon l'enquête de l'institut Ifop dévoilée vendredi dernier, menée vendredi dernier, auprès de 9 850 personnes, permet d'en savoir un peu plus sur la vie sexuelle des Français - extrait :
37% ont déjà eu un rapport sexuel extra-conjugal
45% des hommes et 29% des femmes déclarent avoir déjà eu un rapport sexuel extra-conjugal. Si la moyenne nationale est de 37%, elle grimpe à 44% en Languedoc-Roussillon ou en région Paca, et même à 49% en Poitou-Charentes. A l'inverse, c'est en Franche-Comté (25%) et dans le Limousin (27%) où les sondés semblent être les plus fidèles à leur partenaire - Fin de l'extrait - Crab - 24 Mai 2014
Suites :
Opéras
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2012/12/operas.html
Ou sur :
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/operas/
-
La Saudade
http://laicite-moderne.blogspot.fr/search?q=La+Saudade
Ou sur :
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2012/12/la-saudade.html
-
Monde de la musique
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2014/03/monde-de-la-musique.html
Ou sur :
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2014/03/13/monde-de-la-musique-5321499.html
13:36 Publié dans Terpsichore | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : athéisme, crab, la_guimard, danse, opéras, comédie-française, libertines, libertins, siècle_des_lumières, terpsichore, judaïsme, catholicisme, islam, démocrite, Épicure, Ésope, philosophie, religions, mœurs | Facebook | | | Imprimer |
03/05/2014
La mort heureuse - suite 2
Xénophobie
Dans sa chronique mensuelle de ce début de Mai 2014 Michel Onfray à parfaitement raison de souligner que dans notre société il est des antiracismes qui ne sont pas à la portée des regards de toutes ou de tous ;
que tout se dit ou se fait selon le milieu social, ( surtout quand il s'agit de ne pas toucher aux idéaux communautaristes comptant parmi les plus xénophobes ), laisse sans réactions les '' professionnels de l'antiracisme '' ;
forcément puisque le tissus associatif de l'antiracisme s'inscrit sur des trajectoires à géométrie variable où la liberté de penser n'y est pas identifiée comme la valeur souveraine
Choix individuels impactés par la religion source de la xénophobie - La mort et l'antiracisme
M. Onfray, écrit notamment : '' Je veux qu’on ensevelisse mon cercueil dans un cimetière où il y aura des mariés et des divorcés, des blancs et des noirs, des homosexuels et des hétérosexuels, des juifs et des goys, des athées et des musulmans. Des riches et des pauvres, des lettrés et des illettrés. Qu’on m’enterre avec mes semblables définitifs : des morts…''
L'intégrale de sa chronique mensuelle, sur la page :
http://mo.michelonfray.fr/chroniques/la-chronique-mensuelle-de-michel-onfray-n108-mai-2014/
La mort supprime toutes les sensations, il n'y a rien à craindre de la mort
Après mon inévitable décès, pour ma part j'ai résolu le problème, j'ai déchargé mes proches* ( * : sont prévenus ) à la fois physiquement et financièrement de s'occuper de mon corps devenu insensible tant aux joies et aux peines - j'ai donc programmé par des spécialistes des pompes funèbres la levée du corps et in fine l'incinération* ( * : pour raisons écologiques - indiquer de ne pas conserver mes cendres ) ;
bref de toutes façons, j'aime bien cette idée du hasard d'autant plus qu' au quotidien, bien souvent, j'apprécie de ne pas savoir - Crab - 2 Mai 2014
Sur la deuxième partie de la page, datée du 10 /08 / 2009, titrée '' LIBERTÉ ( de la ) ; et d'une virgule... '' j'écrivais : L' Enfer ( de ) ; et des catacombes...
Suites :
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/liberte-de-la-et-d-une-virgule/
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2013/12/la-mort-heureuse.html
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2013/12/la-mort-heureuse-suite.html
La mort n'est rien pour nous - Épicure
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2014/01/la-mort-nest-rien-pour-nous-epicure.html
09:43 Publié dans La mort heureuse - suite 2 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : athéisme, chrétienté, diogène, démocrite, france, féministes, hédonisme, islam, judaïsme, laïcité, leucippe, opéras, peuple, philosophies_libertaires, Épicure | Facebook | | | Imprimer |
02/05/2014
Vox populi, vox Dei
[ En ce joli Mois de Mai, suivant sa belle nature Démocrite rit à gorge déployée : selon des sources bien informées un parlementaire de droite et une parlementaire [ de gauche* ( * ou écologiste ) ], avec un bel ensemble, voulaient lui faire croire que dans les écoles confessionnelles on apprend aux enfants non '' quoi penser '' mais à '' comment penser '' - Crab ]
Démocrite – Hendrik_ter_Brugghe
Démocrite
En s’appuyant sur sa théorie atomique, il a postulé que les atomes étaient éternels et que leur mouvement l’était aussi. Ainsi, l’univers devait avoir toujours existé. Il jetait ainsi les bases d’une première formulation du principe de la conservation de l’énergie. De plus, il ne laissait aucune place à quelque intervention divine que ce soit puisque tout pouvait être expliqué à partir de la nature même des atomes et que les dieux n’avaient été inventés que pour expliquer des phénomènes naturels. Aussi, à partir de ces affirmations, Démocrite a déclaré que l’Homme n’avait aucune emprise sur son destin puisque tout était déterminé à l’avance ( extrait de '' outils pédagogiques utiles en sciences '' )
ICI, je reproduis une fable de Jean de La Fontaine, parce qu'elle fait partie des fables non enseignées à l'école - et pour cause ! ! ! :
Démocriteet les Abdéritains
Que j'ai toujours haï les pensers du vulgaire !
Qu'il me semble profane, injuste, et téméraire,
Mettant de faux milieux entre la chose et lui,
Et mesurant par soi ce qu'il voit en autrui !
Le maître d'Épicure (1) en fit l'apprentissage.
Son pays le crut fou : Petits esprits ! mais quoi ?
Aucun n'est prophète chez soi.
Ces gens étaient les fous, Démocrite, le sage.
L'erreur alla si loin qu'Abdère (2) députa
Vers Hippocrate (3) , et l'invita
Par lettres et par ambassade,
A venir rétablir la raison du malade.
Notre concitoyen, disaient-ils en pleurant,
Perd l'esprit : la lecture a gâté (4) Démocrite.
Nous l'estimerions plus s'il était ignorant.
Aucun nombre, dit-il, les mondes ne limite :
Peut-être même ils sont remplis
De Démocrites infinis.
Non content de ce songe, il y joint les atomes,
Enfants d'un cerveau creux, invisibles fantômes ;
Et, mesurant les cieux sans bouger d'ici-bas,
Il connaît l'univers, et ne se connaît pas.
Un temps fut qu'il savait accorder les débats :
Maintenant il parle à lui-même.
Venez, divin mortel ; sa folie est extrême.
Hippocrate n'eut pas trop de foi pour ces gens ;
Cependant il partit. Et voyez, je vous prie,
Quelles rencontres dans la vie
Le sort cause ; Hippocrate arriva dans le temps
Que celui qu'on disait n'avoir raison ni sens
Cherchait dans l'homme et dans la bête
Quel siège a la raison, soit le cœur, soit la tête.
Sous un ombrage épais, assis près d'un ruisseau,
Les labyrinthes (5) d'un cerveau
L'occupaient. Il avait à ses pieds maint volume,
Et ne vit presque pas son ami s'avancer,
Attaché selon sa coutume.
Leur compliment fut court, ainsi qu'on peut penser.
Le sage est ménager du temps et des paroles.
Ayant donc mis à part les entretiens frivoles,
Et beaucoup raisonné sur l'homme et sur l'esprit,
Ils tombèrent sur la morale.
Il n'est pas besoin que j'étale
Tout ce que l'un et l'autre dit.
Le récit précédent suffit
Pour montrer que le peuple est juge récusable.
En quel sens est donc véritable
Ce que j'ai lu dans certain lieu,
Que sa voix est la voix de Dieu ?
Documentation :
http://crab.painter.free.fr/textes/Democrite_%20documentation.odt
Suites :
http://laicite-moderne.blogspot.fr/search?q=L%27universel
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2013/04/le-stylo-et-la-voix-de-dieu.html
Crab 2 Mai 2014
08:01 Publié dans Vox populi, vox Dei | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : athéisme, laïcité, démocrite, Épicure, leucippe, france, chrétienté, islam, judaïsme, diogène, hédonisme, philosophies_libertaires, peuple, opéras, féministes | Facebook | | | Imprimer |
03/02/2011
- 0 - 2011 - CLÉOPÂTRE
Cléopâtre et César par Jean-Léon Gérôme – 1866 -
CLÉOPÂTRE
Cléopâtre VII est née en 69 avant JC à Alexandrie, dans la famille royale des Ptolémées, issue d'un général d'Alexandre le Grand
Le 15 août de l'an 30 avant JC, Cléopâtre VII disparaît '' de façon théâtrale ''
Suivant la légende, [ mais pas très vraisemblablement la vérité historique ] menacée, Cléopâtre ne se laissera pas capturer par Octave - se fait porter un panier de figues - un aspic à l'intérieur. Piquée par le serpent, elle meurt à 39 ans....
Selon Plutarque Cléopâtre aurait bénéficié de l'enseignement de pédagogues cultivés et d'insister sur ses qualités intellectuelles
Sources : Plutarque, Appien et Suétone pour en savoir +...
Rome n'est plus ennemi de CLÉOPATRE
Ces derniers temps il m'arrive de critiquer bien des propos ou réflexions incongrue formulées à l'écran par des présentateurs de J T ou reporters, mais force pour moi de constater que l'âge d'or des Pierre Sabbagh, Pierre Desgraupes, Jacques Sallebert, Pierre Tchernia, Georges de Caunes sont remplacés depuis longtemps [ et ça ne s'arrange pas ] par de petits serruriers de Saint Pierre qui confondent la moraline avec ce qui est moral et de persister à longueur d'antennes d'années en années
Morale ou moraline ?
Entendu ce matin sur BFMTV [ 03 Février 2011 ] un peu avant dix heures en fin du J T le présentateur dire '' que CLÉOPATRE n'était pas pudique ''
- sauf erreur de ma part c'est ce même journaliste * [ du même J T ] à propos de la Bettencourt quelques minutes après sa descente d'avion au pied de la passerelle, avait déclaré: '' Elle a le visage d'une sainte ''
* http://laiciteetsociete.hautetfort.com/a8a-la-main-de-dieu-ingrid-b/
Oui! CLÉOPATRE montre un sein et sa cuisse, Natalie DESSAY l'interprète, prête son corps au rôle, comme Patricia PETITBON * sur scène crée une subtile nudité, chante Olympia [ en 2008 ] son rôle dans les contes d'Hoffmann
La jeunesse des interprètes comme la nudité du vieillard sorti d'une toile de Léonardo da Vinci * c'est le corps affirmé, insolent de vérité ne peut que susciter la réprobation plus ou moins bien retenue quand ce n'est pas de l'aversion pour les pudibonds
Vidéos :
http://crab.painter.free.fr/videos/Nathalie_Dessay_une_Cleopatre_lyrique_et_seductrice.mp4
Pire quand l'esprit voilé des apprentis Savonarole génère la haine du corps, du désir, du plaisir ou des moments de joies que nous accorde la vie
Pour l'artiste le nu ou se montrer nu ou encore montrer le nu ne saurait-être une confusion faite entre le moi et l'image, il suffit pour s'en convaincre d'écouter Patricia PETITBON interpréter Olympia dans les Contes d'Hoffmann :
* http://crab.painter.free.fr/videos/Les_Contes_d_Hoffmann__2008.flv
ou sur :
http://crab.painter.free.fr/videos/Patricia_Petibon_Offenbach_Les_Contes_d_Hoffmann_Geneve_2008.3gp
Leonardo da Vinci
L'ennemi de CLÉOPATRE n'est plus ROME mais depuis la nuit des temps sont ceux qui parmi nous n'entendront jamais l'art ni l'expression artistique comme une valeur positive la plus susceptible de hausser dans un pays le niveau de civilisation – '' cachez-moi ce sein que je ne saurais voir '' -
L'être humain nu n'a pas de plus belle robe - La violence, je suis bien d'accord, en effet, c'est l'impudeur, – l'impudeur c'est le manque de retenue, comme par exemple porter le voile - prétendre que l'autre est indigne de voir la chevelure d'une femme, le voile comme un cache sexe pour mieux montrer le sexe...ai-je ces dernières années bien souvent eu l'opportunité de le rappeler... Crab – 03 Février 2011
Notes
le 10 février à 21h sur Mezzo Live HD et le
12 février à 20h30 sur Mezzo
Natalie Dessay et Emmanuelle Haïm dans Giulio Cesare à l’Opéra Garnier à Paris du 17 janvier au 7 février 2011, dans une mise en scène de Laurent Pelly
http://www.natalie-dessay.com/
Le sujet
Les trois grandes amours perdues d'Hoffmann, peintre, musicien et poète : Olympia l'automate, Antonia la phtisique et Giulietta la femme cupide.
Dans une taverne à Nuremberg, non loin du théâtre lyrique où se joue « Don Giovanni », de Mozart. Hoffmann, de fort méchante humeur car il a reconnu en la personne de la prima donna Stella une femme qu'il a aimée autrefois, s'irrite de voir dans l'assistance son mauvais génie, Lindorf. Il accepte néanmoins de raconter les trois grandes amours de sa vie. Le premier objet de sa flamme, Olympia, était une poupée mécanique, mais Hoffmann ne s'en est avisé que tardivement, lorsqu'elle se brisa d'avoir trop chanté. Sa deuxième passion, Antonia, quoique poitrinaire, avait une voix merveilleuse ; mais, à trop solliciter son mélodieux organe, elle mourut elle aussi. Giulietta, pour laquelle il brûla enfin, accepta, pour le prix d'un diamant, de capturer l'âme et le reflet d'Hoffmann... Source : mezzo
Suite :
Carmen
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/grand-art/
14:12 Publié dans - 0 - 2011 - CLÉOPÂTRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : télévision, jt, reportages, autocensure, cléopâtre, patricia_petibon, nathalie_dessay, opéras, france, religions | Facebook | | | Imprimer |
01/07/2010
Les religions duelle et la double morale
Les religions duelle et la double morale
Don Juan
La femme assise sur une bête écarlate
La singularité du discours
de Don Juan
face au
discours amoureux courtois
Le séducteur mythique créé par Tirso de Molina* [1630]. Il sera repris et recréé par de nombreux écrivains dont Molière, [Lorenzo Da Ponte - auteur du livret Don Giovani pour Mozart], Byron, Hoffmann, Musset, Mérimée et Dumas
«Don Juan vit dans la jouissance de l’instant présent et s’impose comme l’individu s’opposant a la construction masculine et anthropomorphique du Dieu [censé l’avoir créé] et surtout la moraline des religions duelle
Scandale, Don Juan incarne la puissance du désir érotique en s’opposant à la moraline chrétienne qui exige que le mariage précède et encadre la satisfaction de ce désir
Don Juan représente la toute-puissance de l’individu face non seulement à toute oppression mais plus encore face à toute forme d’autorité, qu’elle soit dite d'origine divine ou moraline comme celles dites ''des codes impératifs'' ou encore dites ''des codes de l'infamie''
Molière [dont j'apprécie la plupart de ses comédies] néanmoins de mon point de vue fera là un faux pas en transformant Don Juan en un libertin athée, grand seigneur hypocrite»
Cette fin ou déchéance de Don Juan, expression de la soumission, n'était pas faite cette fois pour déplaire à la hiérarchie religieuse applaudissant en clôture de la pièce une fin à la moraline [bien chrétienne]
Mais chacun sait ou se souviendra que sous Louis XIV, seul Jean de la Fontaine avait refusé d'être pensionné par le roi – Nuance de taille explicite, mais qui permet de mieux comprendre pourquoi Jean de la Fontaine qui avait le soutien [financier] de la lavandière jusqu'à la plus lettrée des aristocrates était lui populaire, totalement indépendant d'esprit...
Comme la femme [mère des impudiques] assise sur une bête écarlate, pleine de noms de blasphèmes – LUI - Don Juan est l'anti-prince charmant, fidèle à lui même, il obéit à son corps
Mozart dans son interprétation du mythe, finement laissera planer le doute, en suspend malicieusement non sans rappeler l'esprit de son immense conte philosophique ''La flûte enchantée''
Don Juan de Mozart et [Carmen – dans l'opéra de Bizet] sont deux êtres insoumis – difficile à admettre pour tous ceux qui ont bricolé un ''Don Juan Chrétien'' pour en faire un épouvantail à l'usage des jeunes générations de fillettes
Je suis sûr que Tirso de Molina, s'il était encore physiquement parmi nous se moquerait des tentatives de tous ses pourceaux d'Épicure
Rirait bien de tous ceux des auteurs, interprètes après lui ou dans l'actualité s'acharnent à défigurer son oeuvre et notamment par le biais d'un Don Juan de Mozart '' et tentent vainement ''de remettre de l'amour'' dans une nature humaine qui ne connait pas de loi
Crab - 01 Juillet 2010
Pavarotti and Sheryl Crow "La Ci Darem La Mano" 1996
http://www.youtube.com/watch?v=P627lL09hw
ou sur :
http://crab.painter.free.fr/videos/Pavarotti_La_Ci_Darem_La_Mano.flv
Klimt
Notes
* La première version du mythe: « un personnage empli d’une sensualité souveraine »
La première version du mythe qui développe pleinement les caractéristiques du personnage est l’œuvre de Tirso de Molina, El burlador de Sevilla y Convidado de Piedra, paru en 1630. Don Juan est défini par cette œuvre comme un personnage défiant les autorités et la société de son temps en refusant de se soumettre aux codes moraux qui sévissent alors et en remettant à plus tard son repentir. Personnage empli d’une sensualité souveraine, non pas athée mais peu intéressé par la religion catholique, il poursuit et trompe de nombreuses femmes avant de se repentir devant les flammes de l’enfer. Il symbolise un déchaînement érotique qui s’oppose au discours galant de l’amoureux transi. Beryl Schlossman, dans son article « Disappearing Acts: Style, Seduction, and Performance in Dom Juan », souligne la singularité du discours de Don Juan face au discours amoureux courtois: « In Tirso’s play, an idiom of literal and unmediated eroticism infiltrates the refined conceits of love. »1À ce discours spécifique qui caractérise Don Juan l’auteur ajoute les principales caractéristiques développées par Tirso dans son œuvre :
He [Don Juan] is distinguished by his success, his sadism, and his sexual punishment of women, rendered inseparable from the ambiguities of jouissance in Tirso’s representation. These elements of Tirso’s first scene form the background of the tradition. […] Tirso sets the masculine against the feminine; he portrays love as a battlefield of desire against marriage. […] Don Juan figures the importunity of desire, its refusal to be domesticated in the house of marriage, and its inherent transgression. Tirso describes the figure of desire with the name of Lucifer.2
Hier soir 05 Juillet 2010
Aix en Provence -sous la neige -
Hier à AIX
Conspué par une partie du public cette version [diffusé par arte, hier soir 05 Juillet 2010], hier à Aix de Don Giovanni de Mozart – pour certains sous le mauvais prétexte que cet opéra ne peut être joué avec des acteurs – actrices – habillés de vêtements contemporains à notre époque...en réalité, sur le fond je pense qu'il y aurait encore des gens parmi eux pour porter au pinacle un Salieri vénal et brûler Mozart sur le bucher - mais voilà la musique – celle qui traverse les siècles ne se vit pas avec plusieurs temps de retard
Mozart fait basculer la musique classique dans le baroque, et ce n'est sans doute pas dû au hasard si la majorité de ses détracteurs lui oppose systématiquement Bach...alors que beaucoup d'œuvres de Bach sont répétitives et sont linéaires contrairement à Mozart qui lui justement innovait en permanence
D'une époque, ou d'une représentation à l'autre à l'autre, pour ces oreilles là , au-delà de la musique c'est le fond qui les accablent, tous les biais sont bons et en l'occurrence c'est bien commode ''d'expédier en enfer '' le metteur en scène, de lui faire subir le sort de Don Giovanni – c'est ce que l'on définit sans nul doute par la charité chrétienne
Il se disait Don Giovanni amoureux de chaque femme; parole sacrilège, blasphème suprême, pour une bonne société l'accusant de duplicité...
Les différence dans la mise scène d'une création à l'autre est un bien pour l'Art lyrique en général...
Cependant je n'ai pas apprécié interrompus les récitatifs par d'intempestifs baisser de rideau, le bavardage parfois douteux ou excessif inséré dans chaque scène
Ni les successifs avant chaque levé de rideau, plutôt mal venus, les panneaux sous titrés, loin d'être un clin d'œil au cinéma muet sont tout simplement un anachronisme par rapport aux bons moments de modernités de la mise en scène – l'effet sans doute espéré de contraste est mal inspiré...
Particulièrement je retiens quatre scènes majeures que l'on peut qualifier de rée-création
Donna Anna illumine la scène d'un visage aux yeux rieurs, expression d'une forme d'auto-défense en rapport avec la force de la confusion de ses sentiments - du désarroi qui l'anime tragique
Dans ses yeux rieurs s'y mêlent de façon éclatante le jeu du reproche, de la fascination, du plaisir rappelé et ré-demandé - c'est un tour de force
La Ci Darem La Mano - AFP/VINCENT BEAUME
Kerstin Aveno et Bo Skovhus - le 06 juin 2010 -
La deuxième scène
Kerstin Aveno et Bo Skovhus - La Ci Darem La Mano - moment inoubliable , sans égale au théâtre auparavant [du moins à ma connaissance] où les deux comédiens rendent compte du plus profond de l'être [hors la loi] l'attirance irrésistible de deux corps
La troisième scène
Un ''impensable'' rôle d'une hystérique Donna Anna - magistralement interprété...
Dernière scène
Le final- la souffrance de cet homme, Don Giovanni ''seul contre tous'', je pourrais écrire ''seul contre la moraline infantilisant de la médiocre et peu spirituelle famille chrétienne'' n'est pas dans le jeu de l'acteur si bien interprétée que cela...en dessous, car d'un ''expressionnisme'' excessif
Ci-dessous
La scène du banquet avec le Commandeur (au second plan) et Don Giovanni (sur la table)
Crab 06 Juillet 2010
Notes
Mozart : Don Giovanni - Festival D'aix-en-provence 2010
Dates : du Jeudi 1er au 20 juillet 2010
Lieu : THEATRE DE L'ARCHEVECHE (Aix En Provence 13100)
Don Giovanni de Wolfgang Amadeus Mozart
Spectacle en italien surtitré en français
Durée : 3h05 entracte compris
Dramma giocoso in due atti, KV 527
Livret de Lorenzo da Ponte Direction musicale : Louis Langrée, Andreas Spering (18 et 20 juillet)
Mise en scène, scénographie : Dmitri Tcherniakov
Don Giovanni : Bo Skovhus
Leporello : Kyle Ketelsen
Masetto : David Bizic
Don Ottavio : Colin Balzer
Donna Anna : Marlis Petersen
Donna Elvira : Kristine Opolais
Zerlina : Kerstin Avemo
Il Commendatore : Anatoli Kotscherga
Choeur : English Voices
Chef de choeur : Tim Brown
Orchestre : Freiburger Barockorchester
Citation
Acte I
Le jardin de la maison de Donna Anna, la nuit.
Leporello monte la garde devant la maison dans laquelle Don Giovanni s'est introduit afin de séduire Donna Anna, la fiancée d'Ottavio (Introduction « Notte e giorno faticar »). Soudain, Donna Anna apparaît avec Don Giovanni. Elle veut savoir qui il est et appelle à l'aide ; lorsque le Commandeur survient, il provoque l'agresseur en duel. Il est frappé à mort par Don Giovanni (« Ah ! Soccorso ! »), qui prend la fuite sans avoir été reconnu. Donna Anna est choquée, et Don Ottavio jure vengeance (Récitatif « Ma qual mai » et Duo « Fuggi, crudele, fuggi ! »).
Une rue près d'une auberge à l'aube.
Don Giovanni et Leporello arrivent (Récitatif « Orsù, spicciati presto »). Donna Elvira, qu'il a séduite puis abandonnée, apparaît. Don Giovanni ne la reconnaît pas et essaie de lier connaissance (Trio « Ah, chi mi dice mai » et récitatif « Stelle ! che vedo ? »). Lorsque Don Giovanni la reconnaît, il s'esquive, la laissant avec Leporello, qui essaie de la consoler en lui présentant la liste des conquêtes de son maître (Air « Madamina, il catalogo è questo »). Elvira fait vœu de vengeance (Récitatif et air « In questa forma »).
La campagne, le matin.
Une procession de villageois qui préparent le mariage de Masetto et Zerlina apparaît (Duo et chœur « Giovinette che fate all'amore »). Don Giovanni remarque Zerlina, qui lui plaît, et se débarrasse du fiancé jaloux, Masetto (Récitatif « La Zerlina senza me non può star » et air « Ho capito »). Dès que Don Giovanni est seul avec Zerlina, il commence à la séduire (Récitatif « Alfin siam liberati » et duo « Là ci darem la mano »).
Donna Elvira les rejoint et emmène Zerlina juste avant qu'elle ne cède (Air « Ah, fuggi il traditor »). Don Giovanni rencontre alors Anna et Ottavio. Donna Elvira, de retour, les met en garde contre celui qui l'a abandonnée (Quatuor « Non ti fidar »). Don Giovanni répond à ses reproches en essayant de la faire passer pour folle, sans arriver à convaincre ses interlocuteurs. Après son départ, Anna pense avoir reconnu en Don Giovanni le meurtrier de son père, et raconte l'agression à Ottavio qui décide de la venger (Récitatif « Don Ottavio, son morta ! » et air « Or sai chi l'onore »). Leporello informe Don Giovanni que les invités pour le mariage sont arrivés, qu'il a réussi à occuper Masetto, mais que le retour de Zerlina a tout gâché. Il a réussi à se débarrasser d'Elvira. Don Giovanni est extrêmement insouciant et joyeux (Air « Finch' han dal vino »). Il retourne au palais.
Le jardin de la maison de Don Giovanni.
Zerlina suit Masetto et essaie d'apaiser sa jalousie (Récitatif et air « Batti, batti, o bel Masetto »). Don Giovanni les invite tous les deux au bal. Leporello invite aussi Elvira, Ottavio et Anna, masqués (Sextuor « Bisogna aver coraggio »).
Une salle de bal chez Don Giovanni.
Trois airs de danse se succèdent : menuet, contre-danse, et danse allemande. Don Giovanni entraîne Zerlina à l'extérieur, tandis que Leporello attire l'attention de Masetto. Lorsque Zerlina crie à l'aide, Don Giovanni joue la comédie en poussant Leporello de son épée, et l'accuse d'avoir voulu séduire Zerlina. Personne ne le croit, et la foule l'encercle, mais il réussit à s'enfuir.
Acte II
Une rue, la nuit.
Leporello veut quitter son maître, mais Don Giovanni le convainc de rester et échange ses vêtements avec lui (Duo : « Va, che sei matto »). Elvira apparaît à son balcon (Trio « Ah taci, ingiusto core ! ») et Leporello, déguisé, lui chante une déclaration d'amour. Elle le prend pour Don Giovanni et part avec lui. Don Giovanni chante alors une sérénade à la camériste d'Elvira (Air « Deh vieni alla finestra »).
Surpris par Masetto et ses amis, le faux Leporello envoie les paysans à la recherche de Don Giovanni, puis bat Masetto avant de se sauver (Récitatif et air « Metà di voi qua vadano »). Zerlina trouve Masetto et le console (Air « Vedrai, carino, se sei buonino »).
Devant la maison de Donna Anna.
Elvira et Leporello sont rejoints par Ottavio, Anna, Masetto et Zerlina, qui veulent tuer le pseudo-Don Giovanni (Sextuor « Sola, Sola in buio loco »). Elvira implore leur pitié, et Leporello se démasque. Il demande pitié (Air « Ah, pietà ! »), et réussit finalement à s'enfuir. Ottavio voit dans ces événements la preuve que Don Giovanni est bien l'assassin du Commandeur, et promet de le venger (Air « Il mio tesoro intanto »). Restée seule, Elvira admet qu'elle aime encore Don Giovanni et renonce à la vengeance (Air « In quali eccessi »).
Un cimetière, la nuit.
Leporello raconte les récents évènements à Don Giovanni, qui rit aux éclats. Une voix provenant d'une statue lui demande de laisser les morts en paix. Sur ordre de Don Giovanni, Leporello lit l'inscription à la base de la statue : « Dans ma tombe, j'attends ma vengeance ». Le valet tremble de peur, mais son maître le force à inviter la statue à dîner (Duo « O statua gentillissima »). La statue hoche la tête et répond « Oui ».
La chambre sombre de Donna Anna.
Donna Anna demande à Don Ottavio de repousser leur mariage, ce qui l'afflige profondément (Air « Crudele »). Peu à peu, elle s'apaise et lui confirme son amour.
Une salle à manger, chez Don Giovanni
Don Giovanni commence son repas, pendant que les musiciens interprètent des airs d'opéra (Finale « Già la mensa »). Elvira entre, et essaie de convaincre Don Giovanni de se repentir (« L'ultima prova »). Mais ce dernier se rit d'elle (« Vivan le femmine »). En partant, Elvira pousse un cri de terreur. Leporello va voir ce qui se passe et hurle à son tour, car il a vu la statue du Commandeur qui s'approche, et frappe à la porte. Comme son valet refuse d'ouvrir, Don Giovanni s'en charge. Le Commandeur entre (« Don Giovanni, a cenar teco »), mais refuse de s'asseoir à table. Il invite Don Giovanni à dîner, et ce dernier accepte et lui serre la main. La statue lui demande alors de se repentir, mais Don Giovanni refuse. Le Commandeur se retire et Don Giovanni est englouti par les flammes de l'enfer.
Tous les autres personnages entrent, et Leporello leur apprend ce qui vient de se passer. Anna consent à épouser Ottavio après le deuil de son père. Elvira décide de se retirer dans un couvent. Zerlina et Masetto vont se marier, tandis que Leporello veut trouver un meilleur maître (Final : « Questo è il fin »).
Source : fr.wikipedia.org/wiki/Don_Giovanni
Suites :
Cléopâtre
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/0-2011-cleopatre/
DÉESSES
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/le-prince-charmant/
14:48 Publié dans Les religions duelle et la double morale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : athéisme, mozart, bizet, amour, prince charmant, femminisme, religion, opéras, don_juan, carmen, cléopâtre, nathalie_dessay, patricia_petibon | Facebook | | | Imprimer |