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18/03/2016

Réaliser un féminisme libertin

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Francesca Bruni libertine et grande aventurière voyageait seule dans un XVIIIe siècle où voyager sans mari était interdit aux femmes

Casanova n’était encore qu’un aventurier débutant quand il rencontre et connaît durant quelques temps avec Francesca « une relation amoureuse comptant parmi les plus intenses »

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Il n’y aura jamais d’égalité femmes-hommes sans réaliser un féminisme libertin

Un lecteur E.L...... m’écrit : « Un peu réducteur de ramener le féminisme à une question de libertinage, non ? »

Je ne vois pas ce qu'il y a de réducteur à être libertin puisque les amours des femmes et des hommes libertins sont non-contraints

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« Il faut beaucoup plus d'esprit pour faire l'amour que pour faire la guerreNinon de Lenclos - ( Preuve, une fois de plus, que les religions n’ont pas le monopole de la spiritualité )
En ces temps-là les femmes n’avaient pas le choix, cependant, envers et contre tout, Ninon de Lenclos choisissait les hommes de sa vie et aimait à dire : « Plaignons les tourterelles qui ne baisent qu'au printemps. »

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Olympe de Gouges vraie révolutionnaire, vraie républicaine, insurgée contre la terreur, féministe et anti-esclavagistes ne disait-elle pas face aux contre-révolutionnaires ( dont Robespierre et ses acolytes qui la firent guillotiner ) que : « le mariage est le tombeau de l'amour et de la fortune

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Que peut-on dire de la monogamie, sinon qu’elle est réductrice puisqu'elle n'est rien de plus que la pire des idéologies inventée pour rendre tout un chacun propriétaire exclusif du corps de l'autre - cause des pires et stupides drames dus à l’extrême jalousie, dont bien souvent, quand il y en a, font les frais les enfants de divorcés ou de parents séparés mariés ou non-mariés

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L'infidélité, expression de la force vitale est naturelle, c'est le contraire qui ne l'est pas, la monogamie, inspirée par les religions du monothéisme, c'est la négation de l'attirance sexuelle

Les religions, depuis toujours, génèrent les conflits avec la science plus particulièrement à travers le déni majeur de l’attirance sexuelle, sans relâche les hiérarchies monothéistes suivies par une bonne partie de leurs ouailles se refusent à observer que pour les femmes et les hommes qui ne veulent pas s'engager dans une histoire pour la vie ce n’est pas pour autant qu’ils interdisent la promesse d'une douceur amoureuse pour quelques heures, quelques jours, quelques semaines et parfois durant quelques années

I

Comme à chaque fois qu’il s’agit de parler des sexualités, le lecteur musulman de service saisi sa plus belle plume pour caricaturalement me rappeler que « nous musulmans, nous ne sommes pas des hypocrites, nous avons la polygamie et vous des maîtresses » - en omettant de préciser que les « textes sacrés » institutionnalisent la polygamie sans prévoir l’équivalent pour les femmes

La polygamie institutionnalisée se fait ainsi conforme au sexiste coran, un texte misogyne qui parle des femmes à la troisième personne, rédigé par des hommes pour le seul bénéfice des hommes – aussi faut-il rappeler, dans les pays dominés par une majorité de musulmans le sort réservé aux femmes à travers « les codes de l’infamie », les lapidations ou les emprisonnements dont sont victimes les femmes qui ont eu l’audace érotique d’obéir le plus naturellement, le plus sainement et le plus fidèlement du monde à leur corps - Crab- 18 Mars 2016

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Extrait radio : Libertins très cultivés et l’histoire de trois femmes racontés par Ève Ruggiéri

http://blvids.free.fr/Mozart_et_da_Ponte.mp3

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Suites : Jouir sans se nuire ni nuire à autrui

http://laicite-moderne.blogspot.fr/2016/03/jouir-sans-se-nuire-ni-nuire-autrui.html

ou sur :

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2016/03/07/jouir-sans-se-nuire-ni-nuire-a-autrui-5770462.html

 

13/10/2015

Donquichottisme

Picasso - Don Quichotte.png

« Une civilisation qui n’exporterait pas hommes, façons de penser ou de vivre est inimaginable. » et encore : « Pour une civilisation, vivre c’est à la fois être capable de donner, de recevoir, d’emprunter. » Fernand Braudel

 

Belle citation, problème !, c'est selon l'utilisation qui en sera faite – a-t-elle pour fonction de justifier la crétinerie sans frontières*1, l'acceptation recensée de toutes monstruosités ( par exemple ) celles faites aux femmes, aux athées, aux homosexuels et aux juifs ?

*1 : excision, voiles islamistes, burqa, voiles intégral, mariages contraints ... virginité imposée...ect. ect., athéophobie, homophobie, antisémitisme...ect. ect.

 

Cette citation est fréquemment employée et dévoyée par des communautaristes à des fins de propagande, pour justifier dans notre pays l'installation d'incultures de natures athéophobes, sexistes, homophobes, antisémites inspirées par les religions - y souscrivent certains « intellectuels », en général complaisamment très médiatisés pour produire du spectacle, tributaires d'un imaginaire qui ne leur permet pas de concevoir que les religions n'ont pas, ( loin s'en faut ), le monopole de la spiritualité ni de l'Éthique - sinon autrement, comment pourrait-ils subodorer que l'absence de religion ne crée aucun vide sinon pour ceux des femmes et des hommes qui refusent de penser ? - en fait, ils font partis de ces sortes de Don Quichotte grassement payés ( parfois sous la manche ) incapables de s'appuyer pour alimenter une réflexion utile à la collectivité sur les réalités de nos sociétés

 

Dans l'Univers, dans le monde rien n'est dû au hasard, c'est tout simplement les lois de la physique qui fonctionnent très bien - à ces ennemis des réalités, il faut répondre par le travail de déconstruction de tout ce qui abaisse le statut des femmes mais aussi de celle ou celui qui n'entre pas dans les critères d'une société voulue exclusivement hétérosexualisée par des monothéistes figés dans des préjugés d'un autre âge – donc, travailler, c'est réagir de façon positive   – Crab – 13 Octobre 2015

 

Suites :

http://laicite-moderne.blogspot.fr/2012/08/luniversel.html

 

ou sur :

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2012/08/26/l-universel.html

 

 

 

27/07/2015

Alcina

0 Justin Bieber.png

 

Nous savons depuis longtemps que les religions haïssent le sexe, que le corps des belles femmes, ces ensorceleuses, ces sorcières méritaient bien leur sort dans le passé d'être brûlée vive - cinq jeunes filles ont agressées une autre jeune fille qui bronzait en maillot de bain dans un parc de la ville de Reims, quand bien même elles ne justifieraient dans l'instantané leurs actes au nom de la religion, ce serait un non sens d'omettre de rappeler qu'il est peu probable qu'elles ne soient pas mentalement, malgré dans notre pays la bien réelle sécularisation, impactée par plus de 15 siècle de moraline monothéiste qui à fait de la femme une pécheresse, une tentatrice, en un mot une sorcière qu'il faut mettre, en toute circonstance, à l'écart de l'espace public et en période de crise économique de tout faire pour privilégier l'emploi des hommes

 

Il est parfaitement observable que « nos grands experts économistes » très médiatisés ( notamment par C dans l'air ) n'ont pas vocation à défendre les amours, mais ont plutôt une vision pratiquement fusionnelle, similaire de la visée des hiérarchies monothéistes ou des pro-allaitement maternel dans la défense des politiques publiques dont la finalité a pour objet de privilégier, de financer la croissance démographique : les premiers, et peu importe qu'il y est plusieurs millions de chômeurs, au nom d'une vis hélicoïdale sans fin de la croissance, les autres autres au nom de la famille, ne pas en douter, pour ces derniers dans une société exclusivement hétérosexualisée

 

Dans un cas comme dans l'autre l'ennemi, c'est la sexualité, surtout le « criminel », ce « diabolique » plaisir sexuel ressenti par les femmes – quand on pense que des « salopent » osent de plus en plus en parler publiquement – mais voilà, ce sont avant tout les belles femmes , ces « garces » qui ne peuvent que déranger l'ordre moral, l'ordre établit que des populations rétrogrades ( y compris parmi des populations qui se déclarent féministes ) ne veulent pas ou plus voir en maillot de bain, ni même en mini-jupe, quand d'autres n'ont pas de plus fausse pudeur, sans la moindre retenue ne songent qu'à les envelopper dans un linceul mortuaire pour en faire des objets sexuels aussi faussement respectable que le « vrai faux suaire de Turin »

 

Rien de nouveau sous le soleil exactement, rien de nouveau sous le ciel nuageux formé des sombres et des plus obscures moralines monothéistes où la plus petite expression de sensualité sera déclarée sexiste d'autant plus qu'elle sera médiatisée, ainsi tout va pour le mieux, dans le meilleur des mondes du microcosme paranoïaque des attardés de l'histoire de la fesse, ennemis de la force charnelle, affolés par la sensualité mise dans le vibrant Alcina d'Haendel, plus que jamais, toujours et toujours, aussi furieusement, ne percevant rien d'une société qui à changé depuis longtemps déjà, néanmoins plus que jamais empressés de mettre le glaive dans la main de Don José l'assassin de la belle, de l'indomptable, à leurs yeux de l'impardonnable Carmen – Crab – 27 Juillet 2015

 

Suites :Mozart - L’Enlèvement au sérail

http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/07/mozart-lenlevement-au-serail.html

 

ou sur

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2015/07/24/mozart-l-enlevement-au-serail-5661785.html

 

 

 

24/07/2015

Mozart - L’Enlèvement au sérail

Opéras,soprano_colorature, chrétienté, cinéma, civilisation, culture, féministes, liberté_d'expression, mœurs, monothéisme, Mythologie

Lâcheté déclarée : Extrait d'un article de presse :

Avec L'Enlèvement au sérail à l'affiche du Festival d'Aix dans la nouvelle mise en scène de Martin Kusej, l'actualité brûlante fait irruption dans le monde feutré de l'opéra classique. Avant la première, le directeur du Festival, Bernard Foccroulle, a pris la parole pour indiquer qu'il avait demandé au metteur en scène d'opérer deux modifications dans son spectacle

On apprendra plus tard que l'une s'est faite avec l'accord de l'artiste: la suppression d'images de décapitation, devenues insupportables. Et une autre contre l'avis du metteur en scène: l'apparition d'un drapeau de Daech. On reconnaît ici la méthode Foccroulle, qui consiste à trouver le plus juste compromis. La directrice de l'Opéra de Berlin avait été beaucoup plus radicale en annulant une nouvelle production … - Lu dans '' Le Figaro ''

 

Remarque le '' monde de l'opéra '' ne peut-être taxé de feutré que par des crétins, because, dans les grands opéras tout commence par la grande question : Qu'est-ce que les Lumières ?

Kant en 1784 dans Réponse à la question : ( « Beantwortung der Frage : Was ist Aufklärung ? » ) :

« Les Lumières sont l'émancipation de l'homme de son immaturité dont il est lui-même responsable

L'immaturité est l'incapacité d'employer son entendement sans être guidé par autrui. Cette immaturité lui est imputable non pas si le manque d'entendement mais la résolution et le courage d'y avoir recours sans la conduite d'un autre en est la cause

Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement ! Voilà donc la devise des Lumières » Fin de citation - en tant qu'incroyant, si besoin est, je pourrais parfaitement en faire ma devise

 

En deux mots '' L’Enlèvement au sérail '', c'est l’histoire du sauvetage, par un jeune noble espagnol, de sa fiancée détenue dans le harem d’un pacha oriental

 

1781 : Dans L’Enlèvement au sérail, Stephanie ( librettiste ) et Mozart ( qui a lui-même grandement participé à l’écriture du livret ) font échanger à Blonde, jeune Anglaise prisonnière du Sultan, et le garde Osmin qui ne parle que despotisme possessif, séquestration, torture, asservissement de la femme, et qui donc veut posséder physiquement la jeune femme - extrait du '' Leid n°2 '' ( acte 1 ) de la séquence 2 :

 

Osmin

Mais s’il la veut toujours fidèle,

Qu’il enferme bien la belle :

Car ces créatures frivoles attrapent

Au vol les papillons et se plaisent

Trop à goûter le vin nouveau.

Trallalera, trallalera.

[ …/...]

Surtout au clair de lune,

Amis, surveillez-les bien !

Souvent un jeune galant la guette,

Appâte et charme la follette,

Et alors bonsoir, fidélité !

Trallalera, trallalera.

[ …/... ]

Puis le dialogue suivant ( Acte II, scène 1 ) :

Blonde :

« Tu t’imagines sans doute avoir affaire à une esclave… qui obéit en tremblant à tes ordres ? Mais là tu te trompes fort ! On ne se livre pas à ces fantaisies avec les Européennes ; avec elles, on s’y prend tout autrement ».

 

Osmin :

« Moi je suis ton maître et toi tu es mon esclave ; j’ordonne, tu dois obéir ! »

 

Blonde :

« Moi ton esclave ? Ha ! Une femme une esclave ? Répète-moi cela encore une fois ! »

Et d’ajouter un peu plus loin : « Les femmes ne sont pas des marchandises qu’on offre ! Je suis anglaise, née pour la liberté, et je défie quiconque veut me contraindre…Une femme est une femme où qu’elle soit. Si vos femmes sont assez sottes pour se laisser opprimer, tant pis pour elles ! »

 

Dans sa colère, Osmin s’écrie :

« Par Mahomet, par Allah, c’est le diable en personne ! »

 

Et dans le duetto qui suit, Blonde, femme insoumise, lance :

« Jamais un cœur né dans la liberté ne se laisse réduire en esclavage ».

 

Je vous donne en mille que nos islamophiles de service, dont je peux douter de leur niveau de connaissance des grands opéras, ne manqueraient pas scandalisés, n'en doutez pas,de dire que Mozart et son librettiste étaient « racistes*1 » ( *1 : islamophobes )

 

Mozart qui a mis en scène la liberté dans '' L’Enlèvement au sérail '', l’égalité dans '' Les Noces de Figaro '', osera traiter avec audace de la fraternité dans '' La Flûte enchantée ''

 

À notre époque, des islamophiles bornés* ( * : anti-féministes ) aimeraient ou tenteraient tout pour ne plus permettre demettre en scène cet opéra dans sa version originale de peur de stigmatiserquelques parties de populations qui, dans notre pays de liberté, se réclament de la culture musulmane dans ce qu'elle est de plus sordide -quand courageusement des femmes arabes et iraniennes, libres, autonomes, se référent à leur entendement* ( * : à la française) et non à la religion pours'employer, dans les '' mondes islamiques, '' à dénoncer en surnommant '' les codes de la familles'' ( lois sur la famille,conçues pour asseoir la dominations des hommes sur la femme ) '' les codes de l'infamie '', en vigueur, encore à notre époque, dans la plupart des pays dominés par les musulmans

 

Ce grand œuvre, cet opéra défend les valeurs mises en avant par les '' Lumières '', ce qui fera dire à Goethe, admiratif : « Tous les efforts que nous faisions pour parvenir à exprimer le fond des choses devinrent vains au lendemain de l’apparition de Mozart. L’Enlèvement nous dominait tous ».

 

Les valeurs de l'humanisme, des '' Lumières '' oppose l'absolutisme à la liberté, dans l'Europe de Mozart où les femmes du XVIIIe siècle commençaient à prendre toute leur place dans la société avant que ne vienne sur le devant de la scène politique un Robespierre* ( * : qui fit guillotiner la vraie républicaine Olympe de Gouges ) puis un Napoléon* ( * : son code civil anti-femmes ) pour tout leur reprendre, par la loi d'asseoir la domination des hommes sur les femmes

 

Les efforts de Belmonte pour soustraire Konstanze de la servitude du pacha Selim ne sont pas sans rappeler que les luttes féministes pour l'obtention des '' droits des femmes '', n'ont, dans notre pays, que quelques décennies, qu'en conséquence nous ne devons pas permettre l'installation des idéologies rétrogrades musulmanes car point de liberté pour les femmes et les hommes sans passer par le féminisme universel – Mozart, en son lumineux temps, en son entendement sans se référer à la religion où à je ne sais quel guide prétendu spirituel l'avait compris et mis en œuvre ! - point de liberté sans la critique athée et féministe des religions est depuis, désormais une expression majeure de notre culture qui a pris tout son sens, s'est fondée à la lecture des grands opéras   -  Crab – 24 Juillet 2015

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Suites 1 : Opéras

http://laicite-moderne.blogspot.fr/search?q=Op%C3%A9ras

 

Suite 2 : http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2013/11/25...

 

25/06/2015

Philippe Honoré

Philippe Honoré.png

 

OISE L’école prend le nom d’un dessinateur de Charlie Hebdo

Samedi matin devant la petite école de Montreuil-sur-Brèche, règne une effervescence inhabituelle, attisée par la présence des caméras de France 2. Alors qu’habituellement les politiques se donnent le beau rôle en matière de coupage de ruban, cette fois ce privilège a été dévolu à Hélène Honoré, fille du dessinateur de Charlie Hebdo décédé au cours des attentats tragiques du 7 janvier 2015. Chaque enfant présent a voulu garder un morceau du ruban.

 

Place ensuite au dévoilement de la plaque « école publique Philippe-Honoré » apposée à l’entrée de l’établissement. « Une école, un nom, a martelé le maire Patrick Guibon. Après avoir consulté tous les élus et l’ensemble des personnes concernées, après accord de sa fille Hélène ici présente, il a été décidé de donner le nom de Philippe Honoré à notre école. » Le dessinateur possédait une résidence secondaire dans la commune.

 

« Merci de l’honneur fait à mon père, qui aurait été ému de voir une telle école porter son nom. Son nom et son prénom car c’est à l’individu que vous rendez hommage et non au symbole ( ndlr : Honoré n’était connu que par son nom de dessinateur) » ajoute-t-elle. Avant de remercier la municipalité, l’équipe pédagogique dirigée par Isabelle Larronde et les familles Frémaux et Hacque « avec qui nous sommes liées depuis des décennies » complète-t-elle.

 

Poème, chant et expo

C’est ensuite au tour des enfants d’occuper le devant de la scène improvisée dans la cour : sous la houlette de la directrice et des enseignantes, Carole Daroux, Élodie Rimbert et Fanny Parize, les CM1-CM2 ont interprété un poème de Paul Eluard intitulé Liberté puis ils ont chanté tous ensemble Le Crayon magique.

 

Le public présent a été ensuite invité à visiter l’exposition des quelque 120 dessins réalisés à partir de trois thèmes inspirés des livres de Philippe Honoré : La symphonie animale ou bestiaire  ; Cent rébus littéraires et Cent nouveaux rébus littéraires. « Mon père aurait encouragé chaque enfant présent ici à croire en ses rêves, quels qu’ils soient ! C’est l’image que je voudrais que l’on conserve de lui et sur laquelle je souhaite que les enfants puissent s’appuyer pendant leur scolarisation. Merci à eux pour leurs chants et leurs dessins, qui sont entrés en résonance sans qu’ils le sachent avec ceux de mon père : ils ont ainsi rendu le plus bel hommage au dessinateur et à l’homme qui avait gardé dans son âme une part de l’enfant qu’il était » conclut Hélène Honoré. Publié dans le courrier Picard

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Suites : Sophia Aram et Jean Meslier

http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/05/sophia-aram-et-jean-meslier.html

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Elle ne s'est pas couchée

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2015/05/18/elle-ne-s-est-pas-couchee-5623857.html

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Panthéon et les républicains

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2015/05/27/pantheon-et-les-republicains-5629414.html

 

 

 

30/05/2015

Sophia Aram et Jean Meslier

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Liminaire

Point de liberté ni de fraternité en ce monde, sans la critique athée et anti-sexiste des religions


La France n'est pas le pays de Voltaire ni de François Hollande mais de Jean Meslier et de Sophia Aram

Il n'y a que la barbarie la plus sauvage, il n'y a que la plus insigne fourberie, il n'y a que l'ambition la plus la plus aveugle qui ait pu faire imaginer le dogme de l'éternité des peines.

S'il existait un dieu que l'on peut offenser ou blasphémer, il n'y aurait pas sur terre de plus grands blasphémateurs que ceux qui osent dirent que ce dieu est un tyran assez pervers pour se complaire pendant l'éternité aux tourments inutiles de ses faibles créatures. Jean Meslier

 

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Liberté de conscience

Dans notre '' République Laïque '', la liberté de conscience recouvre ( pour l'essentiel ) le droit de ne pas croire, la liberté de culte pour les croyants, le droit de changer de religion ou de conviction

 

La laïcité, selon le Président de la République

Le principe de laïcité " doit être développé, montré ". La laïcité, c'est la liberté de conscience, a lancé le président de la République, mais c'est aussi des règles qui font que les religions n'ont pas leur place dans l'école." - François Hollande

 

Aliénation ?

Faut-il prendre au sérieux la parole du Président de la République ? - quand, à cette date, le Concordat est toujours financé avec l'argent des contribuables incroyants, agnostiques ou déistes sans religions, sans qu'il ne soit mis fin au subventionnement par l'État d'écoles confessionnelles...et autres entorses à la loi de 1905

 

[ Ce qui dépend de nous est, de sa nature, libre, sans empêchement, sans contrariété ; ce qui ne dépend pas de nous est inconsistant, esclave, sujet à empêchement, étranger - Épictète ]

 

Sans correspondance avec le dogme monothéiste dualiste finaliste ( qui compte parmi les idéologies les plusobscurantistes ) le Monde n'a pas eu de commencement et n'aura pas de fin, et rien n'indique d'autre part, qu'il y ait un seul monde

 

[ Aucune chose ne devient sans cause, mais tout est l'objet d'une loi { raison } ( λόγος ), et sous la contrainte de la nécessité – Leucippe ]

 

Critiquer l’idée de Dieu, même scientifiquement, philosophiquement ou historiquement pour arriver au'' zérothéisme '' c'est dans l'immédiateté ce que l'on peut faire de mieux, mais pour supporter ou patienter aussi longtemps ( hélas ) qu'il y aura des monothéismes, voici quelques vidéos :

 

Abdallah féministe discret

http://crab.painter.free.fr/videos/Sophia_Aram_Abdallah.mp4

 

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Hommage à Charlie hebdo

http://crab.painter.free.fr/videos/Sophia%20Aram_Charlie_Hebdo.mp4

 

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Todd le démagogue

http://crab.painter.free.fr/videos/Sophia_Aram_todd.mp4

 

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Des « musulmanes » recadre Edwy Plenel

http://crab.painter.free.fr/videos/musulmanes_repondent_a_Edwy_Plenel.mp4

 

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Caroline Fourest...

http://crab.painter.free.fr/videos/1%20Caroline%20Fourest%20_%20Mathieu%20Sapin.mp3

 

Suites : Les Lumières [ Quand l'homme ne sait plus comment savoir, il croit ]

http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/05/les-lumieres.html

 

ou sur

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2015/05/12/les-lumieres-5620621.html

Crab 30 Mai 2015

 

 

 

31/10/2013

Les femmes fatales

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Les bigots nouveaux et l'Opéra

 

Tenant ( le vieux )

Je n'aime pas Carmen, heureusement, la morale reprend tous ses droits c'est de bonne augure pour l'avenir de notre pays

 

Taliban

Dans mon pays '' on '' est pas aussi laxiste que les chrétiens, il lui serait interdit de chanter

 

Changelejeu

Vos remarques ne se rapportent pas vraiment à la morale, mais plutôt relèvent d'une sorte de '' moraline chrétienne-musulmane ''

 

Tenant ( le vieux )

Appelez ça comme vous voulez, mais nous les chrétiens, on ne lapide pas les femmes !

 

Changelejeu

Dites plutôt que notre société fortement athée, agnostique, féministe et laïque, ne vous permet plus de brûler les femmes sur les bûchers

 

Pudibonde ( la vieille )

Je déteste Carmen, c'est une invention des hommes !

 

Changelejeu

C'est à dire ?

 

Pudibonde ( la vieille )

Carmen est une femme fatale !

 

Changelejeu

Vous voulez dire que '' la femme fatale '' est une invention des hommes ?

 

Pudibonde ( la vieille )

Oui ! Carmen oblige Don José à déserter, à devenir contrebandier, puis elle le largue pour le premier venu

 

Changelejeu

Des hommes ( et non les ), certes, je vous l'accorde ont inventé '' la femme fatale '', mais classer Carmen aussi catégoriquement me paraît quelque peu incongru

 

Pudibonde ( la vieille )

Vous, les hommes, vous ne voulez pas voir ce qui légitime l'arbitraire suprématie masculine !

 

Changelejeu

Sympa ! Mozart et Da Ponte, expédient Don Giovanni aux enfers, ( pour s'éviter les foudres de la censure chrétienne ), cependant, nul n'est dupe des sentiments contradictoires de Donna Anna, ni de l'écheveau emmêlé d'une Elvira prisonnière de son désir

Bizet sur le livret de Meilhac met en scène le refus de Carmen d'éradiquer les passions ancrées profondément en-elle, par défaut préférera choisir la mort plutôt que de renoncer à sa liberté d'être fidèle à elle-même

 

Tenant ( le vieux )

La passion n'est pas l'amour, Carmen est bien une femme fatale, elle n'envisage pas de construire une famille, elle ne pense qu'à danser et chanter

 

Taliban

Chez nous les filles ne discutent pas, elles ont l'époux que négocient leurs parents avec les autres familles, si elles refusent '' on '' leur tire une balle dans la nuque !

 

Pudibonde ( la vieille )

Sans aller jusque là, Carmen, c'est vrai, se comporte comme un homme !

 

Changelejeu

Non ! Comme Flavia la défroquée*1 ni chrétienne ni musulmane, Carmen n'orne pas ses amours, se passe de fanfreluches, de colifichets d'équipements affichés conventionnellement sur l'habit du saint code de la pudibonderie

* 1 :

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2011/07/16/rebaptiser-la-place-j-p-ii.html

 

Taliban

Resté près de dieu Don José tue la garce ! Tous ces occidentaux impies qui ne sont pas comme lui connaîtront les flammes de l'enfer !

 

Tenant ( le vieux )

Quand '' on '' pense à ce pauvre homme, je vais prier pour lui !

 

Changelejeu

Femme voluptueuse, trop à votre goût, Carmen ne peut que vous déplaire, à notre époque encore épouvante, panique les bigots nouveaux ( femmes-hommes ) qui voudraient empêcher [ Citation : '' ... d'en finir avec la barbarie qui consiste à éradiquer purement et simplement les passions partout où elles se trouvent pour vider l'homme de sa substance et le transformer en cadavre avant l'heure – M. Onfray - '' la sculpture de soi '' ]

Suites : Opéras

http://laicite-moderne.blogspot.fr/2012/12/operas.html

Crab - 31 Octbre 2013

 

 

 

17/10/2013

Scène érotique

À Bruxelles, des militantes féministes et pro-LGBT enlacent Christine Boutin

Femen, Christine_Boutin,Féminisme,Athéisme,  Laïcité, Monothéisme, Politique, Pussy_Riot, religion, République, société, IVG, contraception

Christine Boutin l'angélique et digne messagère, intimement persuadée que '' dieu sauvera l'Europe '', en tournée par monts et par vaux, professe sans relâche la parole de son créateur ;

son absolu, très reconnaissant envers sa protégée ne manque jamais de divinement la récompenser en recommandant, plus particulièrement, aux Femen de ne jamais manquer, gracieusement, une seule occasion pour la bichonner 

Fatale conséquence, un bon diable s'en mêle, prise, en dehors de tout déterminisme, par les jeux de l'amour et du hasard, le public, cet après-midi là, assiste, médusé, fasciné à la scène érotique la plus sulfureuse jamais jouée, en public, par '' notre aimable Christine nationale '', ( créatrice d'un parti chrétien démocratique, un parti massivement ignoré des françaises et des français )

Cette séquence exceptionnelle se produisit, sous le feux des photographes spécialisés en âmes trop sensibles, le vendredi 11 octobre dernier, en fin de journée, au Collège Saint-Michel, à Bruxelles

Il fallait, ce jour là, être là, Christine Boutin, la présidente du Parti chrétien-démocrate participait à une rencontre européenne des jeunes actifs catholiques, avec l'archevêque de Malines-Bruxelles André-Joseph Léonard

Alors qu'elle prenait la parole, l'ancienne ministre de Nicolas Sarkozy a été rejointe sur l'estrade par quatre femmes, dont les seins nus portaient des inscriptions: « Caca Boutin ! », « Vive les pédés ! » ou encore « God Save the Queer »

Les militantes, quatre ex-Femen devenues Liliths, ont enlacé Christine Boutin avec le drapeau arc-en-ciel et l'ont « constellée de bisous »

 

Entarté ! Vous avez dit Entarté ! AMEN....

[ Citation :

Dans le même temps, le chef de l'Église belge, André-Joseph Léonard, se faisait une nouvelle fois entarter, ce dont il a l'habitude

« Cette action, qui a été un succès, visait les anti-homosexuels, anti-avortements et était dirigée contre l'intégrisme catholique », a indiqué le leader des entarteurs/euses Noël Gaudin

 

" Cet acte est inacceptable ", a commenté Tommy Scholtes. " Les débats se règlent en dialoguant et pas en portant atteinte à l'intégrité des personnes ", a conclu le porte-parole - Extrait de presse ]

 

Commentaires d'internautes, à la suite de l'article :

 

DDDD - Belgique

Mon père disait toujours : " si tu veux être respecté, commence par respecter les autres ''


manubq1 - Etterbeek

Arrêtez de parler d'un sujet que vous ne maîtrisez pas.
Depuis des décennies les Gay subissent bien plus qu'un entartage !!


Suites :

http://laicite-moderne.blogspot.fr/2013/10/on-est-pas-couche-derniere-couvee.html

Crab 17 Octobre 2013

 

 

 

20/09/2013

Les amis de Poutine

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Rappel :une Pussy Riot croupit toujours en prison !

Document :

http://crab.painter.free.fr/videos/Une%20Pussy%20Riot%20d%c3%a9crit%20son%20quotidien.odt

 

pussy_riot,athéisme,femen,féminisme,laïcité,monothéisme,politique,pussy riot,religion,république,société

Suites :

http://laicite-moderne.blogspot.fr/2013/08/poutine-ou-la-resurgence-de.html

 

 

 

03/03/2013

Inna Shevchenko ou l'art de s'approprier son corps

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« Les femmes ont raison de se rebeller contre les lois parce que nous les avons faites sans elles »  Montesquieu

°

Inna Shevchenko

« Nous avons voulu montrer que les féministes ne sont pas que des vieilles femmes cachées derrière leurs bouquins. »

 

Le corps nu

« En Ukraine, il n’y a pas de culture de l’activisme, nous avons dû tout inventer. Je serais incapable de me déshabiller à la plage, mais, quand je manifeste, j’ai l’impression de porter ce que j’appelle mon " uniforme spécial."»

« Pour la première fois, le corps des femmes n’appartient plus aux hommes. Ils sont décontenancés, ils ont peur »

 

Suite :

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/tag/pussy+riot

 

 

 

 

05/02/2013

Trois Français sur quatre rejettent l'islam

 AFP Publié le 24/01/2013 à 22:09

 

Près de trois Français sur quatre estiment que l'islam n'est pas compatible avec les valeurs républicaines, selon un sondage Ipsos réalisé pour LeMonde dans le cadre d'une enquête sur le populisme. Selon ce sondage, 74% des personnes interrogées estiment que l'islam est une religion "intolérante", incompatible avec les valeurs de la société française

Chiffre plus radical encore, souligne le quotidien, " 8 Français sur 10 jugent que la religion musulmane cherche à imposer son mode de fonctionnement aux autres. Enfin, plus de la moitié pensent que les musulmans sont 'en majorité' (10%) ou 'en partie' (44%) intégristes, sans que l'on sache ce que recouvre ce qualificatif "

Source Le Figaro

Vidéo :

http://crab.painter.free.fr/videos/Michel_Onfray_brise_le_tabou_m%c3%a9diatique.mp4

 

Suite :

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2013/02/05/joumana-haddad.html

 

 

 

 

 

Joumana Haddad

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Captures d'écran sur arte

 

Arte, hier soir, après le JT

28 Minutes, du lundi 4 02 2013, Merci à Joumana Haddad, pour la lucidité dont elle fait preuve dans sa critique fine des monothéismes, autant de religions qui n'ont pas d'autre objet que de sacraliser les patriarcats

 

[ bien que ce soit parfois difficile de le dire, notamment quand '' on '' est une femme arabe ( du moins je le suppose ) ], de reconnaître que le sexisme, l'athéophobie, l'homophobie et la xénophobie préexistants dans les autres monothéismes y est plus particulièrement aggravé dans la religion musulmane ou le coran parle ( notamment ) des femmes à la troisième personne

 

Merci aussi pour avoir rappeler que les hommes ne sont pas seuls en cause en précisant que si le sexisme est toujours très présent dans nos sociétés, c'est ( je reprends, ici, une de mes expressions), «  parce que beaucoup trop de femmes, encore à notre époque, poignardent les autres femmes dans le dos », et je vous cite : '' femmes soit sous-servitude, par soumission ou acceptant et prônant l'idéologie patriarcale '' *

( * - allusion, entre autres, aux voilées '' volontaires ''      Crab - 5 02 2013

 

75% des français et des françaises ont raison de dire que l'islam n'est pas compatible avec les valeurs de la république

 

 

Combat de femmes

 

Femmes d'Égypte

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2012/12/11/femmes-d-egypte.html

 

NUE

http://laicite-moderne.blogspot.fr/search?q=Poser+nue+pour+le+meilleur

 

Na Putu – Le Choix de Luna

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2012/11/24/na-putu-le-choix-de-luna.html

 

bacha posh

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/bacha-posh/

 

La source des femmes

http://laicite-moderne.blogspot.fr/2012/10/emancipation.html

 

Chaos de Coline Serreau

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/chaos-de-coline-serreau/

 

Les vapeurs du Hammam

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/obscurantisme/

 

 

29/01/2013

Vers une herméneutique du soupçon

La fidélité dans la bible

Tu ne manqueras de déborder d'affection pour le seul être qui te soit fidèle - ton chat -

Évangiles,bible,coran,exode,dix commandements,religions,monothéisme,athéisme,Église,judaïsme,musulmans,catholiques,sciences,cinéma

Suite :

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/texte-de-l-exode/

Crab - 29 01 2013

 

 

 

28/12/2012

Une non-personne

 

Bernard Debré.png

Elle, est une non- personne, le rétrograde, le sexiste et homophobe Bernard Debré, phare de l'occident comme Athanase le fut pour l'orient, colonne de la foi, grand docteur dans le domaine de l'éthique, écrit sur son blog de Valérie Trierweiler : « Madame Trierweiler, première dame autoproclamée, qui n'est que la maîtresse du président de la République » - et d'ajouter, « puisqu'elle a annoncé qu'elle serait quasiment le premier témoin du mariage homosexuel »

Mon propos n'est de défendre telle ou telle positionnement de la compagne du Président de la république mais de souligner le machisme biblique à la couleur de sa cravate reflet républicain de sa personnalité, d'un politicien, qui tel les '' grands '' rédacteurs de la bible ou du coran n'imaginaient pas un seul instant qu'une femme puisse être une personne

 

Dans la bible la femme est toujours '' la femme de '' dans l'islam les femmes sont définies par un répétitif et lancinant : '' vos épouses ''

Dans un cas comme dans l'autre, dans ces deux misogynes textes la ( les ) femme est une non-personne

 

( Je passe sur le fait que le statut de première dame ou de premier monsieur est à mes yeux, de toutes façons, grotesque, inacceptable dans une démocratie, de même que l'entrée d'ex-présidents de la république dans le Conseil Constitutionnel ou encore l'anti-laïque Concordat institutionnalisé en Meurthe-Moselle )

 

Inévitablement, de ce personnage rétrograde, d'un autre temps, ce qui ressort, essentiellement, de ses propos c'est qu'Elle, Madame Valérie Trierweiler ne saurait exister en tant que personne

 

Pourquoi ?

En réalité sur le fond peu importe pour cet ex-ministre que son statut soit celui de femme mariée ou non, ce n'est qu'anecdotique, c'est avant tout un de plus des prétextes fallacieux, dont il a le secret, dans le cas présent ce qui sort de sa bouche n'est que l'expression d'une idéologie d'un autre âge : Elle n'est avant tout que '' la femme de François Hollande ''   - Crab 28 12 2012

 

Suites :

La femme de Loth :

http://laicite-moderne.blogspot.fr/search?q=la+femme+de+Loth

 

Puis :

http://laicite-moderne.blogspot.fr/2012/12/procreation-medicalement-assistee-une.html

 

27/12/2010

Le défi lancé à l'interdit

LES RACINES DE NOTRE CULTURE

L'Enlèvement de Psyché, par William Bouguereau

Psycheabduct 2.jpg

LES RACINES DE NOTRE CULTURE


Nous n'avons pas besoin comme le prétendent les chantres du communautarismes ou de l'anticulture de nous interroger sur notre identité car nous n'imaginons pas un seul instant l'avoir perdue

Nous savons parfaitement que notre identité c'est notre Culture, résultante de la multiplicité des choix, la langue acquise par l'intimité que nous avons avec la sagesse antique des grecs, les héritiers de la poésie, de la philosophe vitaliste, de la tragédie, de toutes les légendes de la pensée, transmises de générations en générations

.Culmine, illumine notre imaginaire l'aventure de Psyché et sa relation avec Cupidon...symbolique histoire initiée par un grec - racontée par le Romain APULÉE


En cela...


Le défi lancé à l'interdit


Avertissement

En caractère noirs le texte original


Liminaire

Comment le clan s'exonère de sa responsabilité en invoquant ou se pliant '' à la volonté '' d'une imaginaire divinité parvient momentanément à causer de la crainte, à faire culpabiliser et durant un temps encore entraver la marche de Psyché vers l'autonomie?


Extrait

[…/...]

On para la jeune fille comme pour ses funérailles et on la mena sur la colline. Psyché seule gardait tout son courage.

« C'est beaucoup plus tôt que vous auriez dû pleurer sur moi, à cause de cette beauté qui m'a valu la jalousie du ciel. Partez maintenant, et sachez que je suis heureuse d'en voir venir la fin. »

[…/...]


Seulement voilà !

N'avait-elle pas dit : « C'est beaucoup plus tôt que vous auriez dû pleurer sur moi, à cause de cette beauté qui m'a valu la jalousie du ciel.Partez maintenant, et sachez que je suis heureuse d'en voir venir la fin »

Le clan avait foi dans cette lâche idée que la beauté [ penser ] de Psyché était un crime au regard du ciel - le clan apeuré s'était donc empressé de se prosterner devant une imaginaire '' volonté divine qui leur demandait de sacrifier une de leur fille ''

Hors valider cette opinion dont la populace s'était éprise, c'était admettre une séparation arbitraire; en effet il ne peut y avoir de Psyché sans Éros [ Cupidon ] – la division étant une invention, un principe que les chrétiens et les musulmans reprendront à leur compte pour construire leurs religions et bricoler leurs propres '' valeurs culpabilisantes '' pour tenter, sans y parvenir, d'interdire l'expression de toute philosophie vitaliste

Psyché est d'un tout autre état d'esprit, elle n'est pas superstitieuse comme le clan, je pourrais dire qu'elle est différente, pragmatique, une athée, une étrangère parmi '' les siens ''

Sur la collineelle seule avait sut garder tout son courage et accepté dignement l'idée qu'il pouvait y avoir une fin, que c'était mieux pour elle et non de continuer à subir, étouffée, objet et non sujet, de demeurer captive au sein de populations superstitieuses, refusant d'admettre que l'humain [ l'homme ], variation de l'animal est au centre de la connaissance

Un monde asphyxier et oppressant plongé jours et nuits dans l'irrationnel


Comment s'exerce la pression du clan ?

Extrait

[…/...]

Le lendemain, portées par Zéphyre, les deux sœurs entrèrent dans le palais et en virent tous les trésors; attablées devant le somptueux banquet, elles entendirent la merveilleuse musique. Une amère envie s'empara d'elles ainsi que la curiosité.

[…/...]

... et bientôt les deux méchantes femmes arrivèrent, leur complot soigneusement mis au point. Elles se doutaient que leur sœur n'avait jamais vu son époux ne pouvant le décrire lorsqu'elles lui avaient demandé. Elles ne dirent rien mais lui reprochèrent de dissimuler sa désolante condition. Elles avaient appris, ajoutèrent-elles, que son mari n'était pas du tout un homme mais bien l'affreux serpent annoncé par l'oracle d'Apollon. Il se montrait doux pour l'instant, mais une nuit viendrait où il se jetterait sur elle pour la dévorer.

Psyché sentait la terreur l'envahir. Elle s'était demandé si souvent pourquoi il ne lui permettait pas de le voir. Misérable à l'excès, troublée, balbutiante, elle laissa entendre à ses sœurs que son mari ne l'avait rejointe que dans l'obscurité la plus profonde.

«Il doit bien y avoir quelque chose d'horrible en lui pour qu'il craigne ainsi la lumière du jour», dit-elle en sanglotant, et elle les pria de lui donner un conseil.

Elles lui conseillèrent de cacher un couteau bien effilé et une lampe à côté de son lit puis quand son mari serait profondément endormi d'allumer la lampe et de plonger vivement le couteau dans la forme affreuse que la lueur de la lampe lui révélerait certainement.

Fin de l'extrait

 

À propos de la réaction de Cupidon

[…./....]

Extrait

[…/...]

Quand enfin il s'endormit, elle rassembla son courage et alluma la lampe. Sur la pointe des pieds, élevant la lampe, elle regarda celui qui était étendu. Oh, de quel soulagement et de quelle extase son cœur fut rempli ! La lueur éclairait la plus belle des créatures. Envahie par la honte de sa folie et de son manque de confiance, elle tomba à genoux et s'il n'était tombé de ses mains tremblantes, elle aurait plongé le couteau dans son propre sein. Mais tandis qu'elle se penchait, incapable de se refuser la joie de contempler tant de beauté, une goutte d'huile brûlante tomba de la lampe sur l'épaule du bel endormi. Il s'éveilla en sursaut, vit la lumière et la déloyauté de Psyché; sans un mot, il s'enfuit.

[…/...]

« L'amour ne peut vivre sans confiance » , et sur ces derniers mots, il la quitta.

Fin de l'extrait


Oui - mais,

Cette réaction donne toute la mesure de ce qui pourrait paraître ambiguë...ce n'est pas en vérité '' le manque de confiance à l'autre '', Cupidon [ Éros ] n'était pas '' une chose '' extérieure à elle, il est une partie de son entendement, Psyché à ce moment de sa vie est encore sous l'emprise de la pression idéologique qu'exerce le clan, mentalement marquée par le défendu d'être elle-même, de vivre selon sa singularité : L'INTERDIT

'' Voilà la chanson gentille '', qu'Offenbach [ '' - les contes d' - '' ] fait chanter par Olympia s'éveillant à la vie, le corps libre aussi vrai, aussi nu que la vérité incontesté


ICI

Ce n'est pas sans rappeler, à notre époque, qu'en Inde hindouistes et musulmans vivent dans des quartiers aux cloisons étanches, parfaitement séparés sans le moindre contact d'une communauté à l'autre, ne formeront jamais dans cette condition un peuple susceptible de placer le rêve au centre des relations sociétales mais n'ont pour toute destination que de faire éprouver l'enfer à ceux d'entre-eux attirés l'un vers l'autre dans le cas de rencontres fortuites car quelque part se trouve toujours une porte mal refermée – plane sur leurs têtes [ saines ] la sentence du clan ... pouvant aller jusqu'au crime d'honneur...

[…./....]

Vénus avait verrouillé les portes, mais il restait les fenêtres. Rien de plus aisé pour Cupidon que de s'envoler et de se mettre à la recherche de sa femme. En un instant, il enleva le sommeil des yeux de Psyché pour le remettre dans la boîte. Puis il réveilla sa femme en la piquant légèrement de la pointe d'une de ses flèches; il la gronda un peu pour sa curiosité, il lui dit de porter à sa mère la boîte de Proserpine et enfin lui affirma que tout se passerait bien désormais.

[…/...]

Fin de l'extrait


Le sens de la fable

Montre que dans les sociétés où domine l'hydre monothéiste [ monde de la pensée unique, totalitaire ] la femme est toujours un enjeu principal pour le clan

La conscience assujettie dans un système [ souvent aggravé d'un code '' social '' infâme, impératif ], aliénée, animée d'un sentiment de culpabilité n'en est que mieux maintenue sous l'emprise du clan

Le clan ici s'identifie, se manifeste essentiellement par la présence et les manipulations entreprises à son encontre par les deux sœurs de Psyché... avec '' l'aide de la divinité '' illustre les barrières qu'oppose le clan à la liberté d'être soi, surtout quand il s'agit d'une femme

Vénus symbolise la jalousie , révélateur de l'état d'esprit, de la véritable nature du clan qui ne sait qu'interdire ce qu'il ne comprend plus ni ne peut admettre – qu'une des leurs soit différente – la beauté de Psyché [ ou la belle femme, c'est à dire la pensée ] lui est insupportable


Psyché est le symbole fort de l'entendement commun à chaque femme susceptible de mettre fin à sa captivité, de la volonté puissante, vitaliste de sortir de la cage, de conduire enfin sa vie sans se référer à l'expérience d'autres


Psyché libérée peut enfin vivre sa singularité, c'est bien là le sens véritable de cette si peu virtuelle fable L'histoire d'une femme heureuse, ravie de vivre loin du clan, sous d'autres cieux embellie par l'excellence des joiesqui lui sont offertes, s'adresse aux autres femmes, femmes refusant de plier sous le joug clanique pour ne pas devenir une caricature de femme

Poétique aventure de l'esprit, de la vie de la conscience;nous démocrates, nous sommes tous redevables, en nous noustrouverons , par ce lien spirituel qui nous unis,toujours l'énergieessentielle pour combattre les idéologies de l'anticulture [ l'hydre monothéiste ] et sa culminante prônant l'interdiction de l'apostasie pour la plus sectaire de toutes

Parce que nous savonsqu'une femme est autre qu'une momie affublée de son linceul mortifère tout juste bonne pour la reproduction et la croissance démographique du clan et de rappelerpar notre enjouement, aussi par malignité autant que par magnanimité l'heure des barcarolles, bouillonnant de chants qu'octroiele sens de la fête , l'amour, la mort, l'art,interprétés avec authenticitépour qu'a la fin il reste l'Art


...mondes de l'anticulture...je le crains ils n'y pensent pas...


En 2011, il sera indispensable, vital de reprendre, d'actualiser la critique radicale de tous les sectarismes colportés depuis l' Orient [ religions ] par l'hydre monothéiste comme autant de rumeurs, en se référent exclusivement aux textes, dont les contenus d'autres époques sont autant d'expressions phallocrates, misogynes, xénophobes, racistes appelant à la haine, à la destruction de l'autre le différent voire à l'égorger – textes '' bien humains, trop humains '' pour cesser d'en parler comme de révélations


Seule La lecture des textes permet l'examen et par conséquent à l'esprit critiquede démontrer ce qu'il en est deces idéologies dont l'impact est de délier et non de relier les gens....de mettre en échec à contrarioles charlatans qui profitent que les ou leurs '' adeptes '' n'ont pas lus ou trouver le temps de lire, ni dans leurs milieux formés à l'esprit de critique pour leur faire accroire cette idée que leur religion est une religion de paix et d'amour...et que l'on ne peut pas, comble de la superstition, vivre sans religion

Lire soi-même...et comprendre...ils n'ont pas vus dans l'homme, que le corps estprincipe de vie et de pensée – Parler dela Psyché, c'est dire le corps

Crab –27 décembre 2010 -


Suite sur : Roméo-Juliette-Inde

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/romeo-juliette-inde/


Ci-dessous - La totalité du texte :

 

Cupidon et Psyché

Il y avait une fois un roi, père de trois filles ravissantes. La plus jeune, Psyché, surpassait tellement ses sœurs en éclat, qu'auprès d'elles, elle paraissait être une déesse frayant avec de simples mortelles. La renommée de sa beauté s'étendit sur toute la terre et de tous côtés les hommes se mettaient en route pour venir la contempler avec émerveillement et adoration. Ils allaient jusqu'à dire que Vénus ne pouvait rivaliser avec cette mortelle. Et tandis qu' ils se pressaient autour d'elle, plus aucun d'eux n'accordait une pensée à Vénus. Les temples de la déesse étaient négligés, ses autels recouverts de cendres froides; désertées, ses villes consacrées tombaient en ruines. Tous les honneurs allaient maintenant à une simple jeune fille destinée à mourir un jour.


La déesse ne pouvait accepter pareille façon d'agir. Comme à chaque fois qu'elle se trouvait dans l'embarras, elle requit l'aide de son fils, que d'aucuns appellent Cupidon et d'autres l'Amour, et contre les flèches duquel il n'existe aucune défense, pas plus au ciel que sur la terre. Elle lui dit ses griefs et comme toujours, elle le trouva prêt à obéir à ses ordres.

«Use de ton pouvoir», lui dit-elle,«et fais en sorte que cette petite effrontée s'éprenne follement de la plus vile, de la plus méprisable créature qui soit au monde».


Il l'aurait fait, si Vénus ne lui avait d'abord montré Psyché. Lorsqu'il la vit, ce fut comme si lui-même s'était percé le cœur d'une de ses propres flèches. Il ne dit rien à sa mère; il n'avait plus la force de proférer un mot, et Vénus le quitta persuadée qu'il mènerait rapidement Psyché à sa perte.


Les choses se passèrent bien autrement qu'elle n'y comptait. Psyché ne s'éprit nullement d'un scélérat; en fait, elle ne s'éprit de personne et chose plus étrange encore, personne ne s'éprit d'elle. Les hommes se contentaient de la contempler, de l'admirer, de l'adorer, puis passaient et en épousaient une autre. Ses deux sœurs, bien qu'infiniment moins séduisantes, avaient chacune d'elles trouvé un roi pour mari. Psyché, la toute belle, restait triste et solitaire, toujours admirée, jamais aimée. Aucun homme, semblait-il, ne la voulait pour épouse.


Ceci était une grande cause de souci pour ses parents. Son père se rendit auprès d'un oracle d'Apollon, pour demander le moyen de trouver un bon mari pour Psyché. Le dieu consentit à répondre, mais ses paroles furent terribles. Entretemps, Cupidon lui aussi était venu implorer son aide. En conséquence, Apollon décréta que Psyché, vêtue d'habits de deuil, devait être menée sur le sommet d'une colline et y rester seule; là, le mari qui lui était destiné, un serpent ailé, terrifiant, et plus fort que les dieux viendrait à elle et l'épouserait.

Le père désespéré rapporta ces nouvelles lamentables. On para la jeune fille comme pour ses funérailles et on la mena sur la colline. Psyché seule gardait tout son courage.

« C'est beaucoup plus tôt que vous auriez dû pleurer sur moi, à cause de cette beauté qui m'a valu la jalousie du ciel. Partez maintenant, et sachez que je suis heureuse d'en voir venir la fin »


Sur la colline, dans l'obscurité, Psyché restait assise, attendant elle ne savait quelle épouvante. Tandis qu'elle pleurait et tremblait, un léger souffle parvint jusqu'à elle, la douce haleine de Zéphyre, le plus doux des vents. Elle sentit qu'il la soulevait. Elle glissa dans l'air, depuis la colline rocheuse jusqu'à une grande prairie moelleuse comme un lit, odorante de fleurs. Il y faisait si paisible qu'elle en oublia tous ses soucis et s'endormit.

Elle se réveilla près d'une rivière scintillante, au bord de laquelle s'élevait un château imposant et magnifique , avec des colonnes en or, des murs en argent et des dallages incrustés de pierres précieuses. On n'entendait aucun son; l'endroit semblait désert et Psyché s'approcha, intimidée par la vue d'une telle splendeur. Comme elle hésitait sur le seuil, son oreille perçut des sons; elle ne voyait personne mais les mots lui parvenaient clairement.


«La maison est à toi» , disaient-ils. «Entre sans crainte, baigne-toi, rafraîchis-toi; ensuite on dressera pour toi la table du banquet»


Jamais elle n'avait pris de bain si délicieux, ni goûté à des mets plus délectables. Tandis qu'elle dînait, une douce musique se répandait autour d'elle -- une harpe accompagnant un chœur nombreux, semblait-il; elle ne fait que les entendre, sans les voir. Toute la journée elle resta seule; mais sans pouvoir se l'expliquer, elle était certaine qu'à la tombée de la nuit, son mari viendrait. Et il en fut ainsi.

Quand elle le sentit près d'elle et qu'elle entendit sa voix murmurer doucement à son oreille, toutes ses craintes l'abandonnèrent. Sans le voir, elle savait qu'il n'était ni un monstre ni une forme d'épouvante, mais bien l'amant et l'époux qu'elle avait si longuement désiré et attendu.


Cette demi-présence ne pouvait pleinement la satisfaire; cependant, elle était heureuse et le temps passait vite. Mais une nuit, son cher bien qu'invisible époux lui parla gravement et l'avertit qu'un danger la menaçait -- sous la forme de ses deux sœurs.


«Elles se rendent sur la colline où tu as disparu,afin d'y pleurer sur toi », lui dit-il. «Mais à aucun prix il ne faut qu'elles t'aperçoivent. Sinon, tu deviendrais pour moi la cause d'une grande peine et pour toi, celle de ta propre destruction».


Elle promit de ne pas se laisser voir, mais passa toute la journée à pleurer en pensant à ses sœurs et à la défense qui lui était faite. Elle pleurait encore lorsque son mari revint et même les caresses qu'il lui prodigua ne purent tarir ses larmes. Avec chagrin, il céda en lui faisant promettre de faire attention.


Le lendemain, portées par Zéphyre, les deux sœurs entrèrent dans le palais et en virent tous les trésors; attablées devant le somptueux banquet, elles entendirent la merveilleuse musique. Une amère envie s'empara d'elles ainsi que la curiosité. Elles voulaient connaître l'époux, le seigneur de toute cette magnificence.

Mais Psyché tint parole et se contenta de répondre que son mari était un homme jeune et qu'il était parti à la chasse. Puis après avoir rempli leurs mains d'or et de joyaux, elle pria Zéphyre de les ramener sur la colline. Les deux sœurs quittèrent Psyché le cœur dévoré par la jalousie. Comparées à elle, toutes leurs richesses semblaient réduites à néant et leur colère envieuse grandit tellement qu'elles en vinrent à comploter la perte de leur sœur.


Cette nuit-là, l'époux la mit une fois de plus en garde. Mais elle ne voulait rien écouter, lui rappelant qu'elle ne pouvait jamais le voir et qu'on ne pouvait lui interdire de voir même ses sœurs qui lui étaient si chères. Il céda de nouveau et bientôt les deux méchantes femmes arrivèrent, leur complot soigneusement mis au point.

Elles se doutaient que leur sœur n'avait jamais vu son époux ne pouvant le décrire lorsqu'elles lui avaient demandé. Elles ne dirent rien mais lui reprochèrent de dissimuler sa désolante condition.

Elles avaient appris, ajoutèrent-elles, que son mari n'était pas du tout un homme mais bien l'affreux serpent annoncé par l'oracle d'Apollon. Il se montrait doux pour l'instant, mais une nuit viendrait où il se jetterait sur elle pour la dévorer.


Psyché sentait la terreur l'envahir. Elle s'était demandé si souvent pourquoi il ne lui permettait pas de le voir. Misérable à l'excès, troublée, balbutiante, elle laissa entendre à ses sœurs que son mari ne l'avait rejointe que dans l'obscurité la plus profonde.


«Il doit bien y avoir quelque chose d'horrible en lui pour qu'il craigne ainsi la lumière du jour», dit-elle en sanglotant, et elle les pria de lui donner un conseil.


Elles lui conseillèrent de cacher un couteau bien effilé et une lampe à côté de son lit puis quand son mari serait profondément endormi d'allumer la lampe et de plonger vivement le couteau dans la forme affreuse que la lueur de la lampe lui révélerait certainement.


Toute la journée Psyché qui aimait son cher époux, fut rongée par le doute. Le soir venu, elle était bien décidée à une chose : elle le verrait.

Quand enfin il s'endormit, elle rassembla son courage et alluma la lampe. Sur la pointe des pieds, élevant la lampe, elle regarda celui qui était étendu. Oh, de quel soulagement et de quelle extase son cœur fut rempli !

La lueur éclairait la plus belle des créatures. Envahie par la honte de sa folie et de son manque de confiance, elle tomba à genoux et s'il n'était tombé de ses mains tremblantes, elle aurait plongé le couteau dans son propre sein.

Mais tandis qu'elle se penchait, incapable de se refuser la joie de contempler tant de beauté, une goutte d'huile brûlante tomba de la lampe sur l'épaule du bel endormi. Il s'éveilla en sursaut, vit la lumière et la déloyauté de Psyché; sans un mot, il s'enfuit.


Elle courut derrière lui dans la nuit. Elle entendait sa voix qui lui parlait. Il lui apprit son nom et tristement lui dit adieu.


«L'amour ne peut vivre sans confiance» , et sur ces derniers mots, il la quitta.


« Le dieu de l'Amour » , pensa-t-elle. «Il était mon époux, et moi, misérable, j'ai manqué de foi en sa parole. Est-il parti à jamais ? De toute façon...» se dit-elle encore, « je peux passer le reste de ma vie à sa recherche. S'il n'éprouve plus aucun amour pour moi, je saurai, moi, lui montrer combien je l'aime » . Et elle se mit en route sachant qu'elle ne renoncerait jamais à le retrouver.


Il était allé rejoindre sa mère pour lui demander de panser sa blessure. Quand Vénus entendit son histoire et apprit qu'il avait choisi Psyché, elle le quitta avec colère et partit en quête de cette jeune fille dont il l'avait rendue plus jalouse encore. Elle était décidée à montrer à Psyché ce qu'il en coûte de s'attirer le courroux d'une déesse.


La pauvre Psyché tentait en vain de se concilier les dieux, mais aucun d'eux ne voulut faire quoi que ce soit qui pût attirer l'inimitié de Vénus. Elle comprit qu'il n'y avait aucun espoir de ce côté et elle prit la décision de s'adresser à Vénus elle-même en lui offrant de la servir. Elle se mit donc en route pour retrouver la déesse qui elle-même la cherchait partout.


Quand enfin elles se rencontrèrent, Vénus se mit à rire et lui demanda avec mépris si elle cherchait un mari, celui qu'elle avait eu refusant de la voir depuis qu'il avait failli mourir de la brûlure qu'elle lui avait infligée.


« Mais en vérité » , dit la déesse, «tu es si laide et tu paies si peu de mine que jamais tu ne trouveras un amoureux, si ce n'est en te rendant utile avec diligence et peine. Pour te montrer ma bonne volonté, je vais donc t'enseigner comment t'y prendre.»


Elle prit une quantité des graines les plus petites -- de blé, de coquelicot, de millet, et d'autres encore -- et les mélangeant toutes ensemble, elle en fit un grand tas.


«Dans ton propre intérêt, veille à ce que tout ceci soit trié pour ce soir» , dit-elle. Et sur ces mots, elle s'en alla.


Psyché s'assit et contempla le tas de graines. Désorientée devant tant de cruauté de cet ordre et un tâche aussi manifestement impossible. Mais celle qui n'avait su éveiller la compassion ni chez les mortels, ni chez les immortels, fut prise en pitié par les plus petites créatures, par les fourmis, ces ouvrières infatigables.

Elles vinrent par vagues successives et travaillèrent avec acharnement, séparant, triant, amoncelant; ce qui n'avait été qu'une masse confuse devint une série de monticules bien ordonnés, chacun composé d'une seule variété de semence. À cette vue, Vénus à son retour se mit fort en colère.


«Ton travail n'en est pas pour autant terminé» dit-elle.


Le matin suivant, elle trouva une nouvelle tâche plus dangereuse cette fois.


«En bas, près de la rivière, là où poussent ces épais buissons, se trouvent des moutons dont la toison est d'or,» lui dit-elle. «Va me chercher un peu de leur laine brillante.»


Quand la jeune fille atteignit le gracieux cours d'eau, un grand désir lui vient de s'y jeter et d'amener ainsi la fin des ses peines et de son désespoir. Comme elle se penchait une petite voix s'élevait du sol, et baissant les yeux elle comprit que la voix provenait d'un roseau. Il lui disait qu'elle ne devait pas se noyer, que les choses ne présentaient pas mal à ce point.

Les moutons étaient, certes, très violents et méchants, cependant le soir venu, ils sortaient des broussailles pour se reposer et s'abreuver au bord de la rivière. Il ne lui resterait plus qu'à entrer dans les fourrés et à y récolter toute la laine dorée accrochée aux ronces.


Psyché ayant suivi les conseils du gentil roseau fut à même de rapporter une grande quantité de fils d'or à sa cruelle maîtresse. Vénus s'en saisit avec un sourire plein de fiel.


«Quelqu'un t'a aidée» , dit-elle d'un ton brusque. «Seule tu n'aurais pu venir à bout. Je vais te donner une nouvelle occasion de prouver que tu as le cœur aussi résolu que tu le prétends. Vois-tu cette eau noire qui descend de cette colline ? C'est la source du fleuve terrible et haï, le Styx. Tu y rempliras le flacon que voici. »


C'était la plus dure des tâches imposées jusqu'ici; Les rochers qui l'entouraient de tous côtés étaient si escarpés et si glissants, l'eau s'y précipitait d'une façon si terrifiante, que seule une créature ailée eût pu s'en approcher. Son sauveur, cette fois, fut un aigle qui planait non loin de là. Avec son bec, il lui prit le flacon des mains, le remplit d'eau noire et le lui rapporta.


Mais Vénus s'entêtait. Tout ce qui se passait avait pour seul effet de l'inciter à de nouvelles tentatives. Elle donna une boîte à Psyché avec pour consigne de la porter dans le monde souterrain et de prier Proserpine d'y mettre un peu de sa beauté. Obéissante comme toujours, Psyché s'en fut à la recherche du chemin conduisant au Hadès.

Comme elle passait devant une tour, celle-ci s'offrit à la guider; elle lui donna un itinéraire détaillé qui la mènerait au palais de Proserpine : il fallait passer d'abord par un grand trou dans la terre, puis par la rivière de la mort où elle donnerait une obole au nocher Charon afin qu'il la déposât sur l'autre rive.

De là, la route descendait droit au palais. Cerbère, le chien aux trois têtes, gardait la porte, mais si elle lui offrait un gâteau, il s'apprivoiserait et la laisserait entrer.

Tout se passa bien entendu comme la tour l'avait annoncé. Proserpine ne demandait pas mieux que de rendre service à Vénus; Psyché reprit la boîte et s'en revint avec bien plus de célérité qu'elle était venue.


Par sa curiosité, elle provoqua elle-même l'épreuve suivante. Elle voulait voir le charme de beauté que contenait la boîte et peut-être en user un peu pour elle-même. Aussi bien que Vénus, elle savait que son apparence souffrait de tout ce qu'elle endurait.

Si seulement elle pouvait se rendre plus belle pour Cupidon. Elle ouvrit la boîte. À son grand désappointement, elle n'y trouva rien; la boîte paraissait vide. Cependant, une langueur mortelle la prit aussitôt et elle tomba dans un profond sommeil.


À ce moment critique, le dieu de l'Amour intervint. Il est difficile d'emprisonner l'Amour. Vénus avait verrouillé les portes, mais il restait les fenêtres. Rien de plus aisé pour Cupidon que de s'envoler et de se mettre à la recherche de sa femme.

En un instant, il enleva le sommeil des yeux de Psyché pour le remettre dans la boîte. Puis il réveilla sa femme en la piquant légèrement de la pointe d'une de ses flèches; il la gronda un peu pour sa curiosité, il lui dit de porter à sa mère la boîte de Proserpine et enfin lui affirma que tout se passerait bien désormais.


Tandis que l'heureuse Psyché s'empressait d'obéir, le dieu de l'Amour s'envolait vers l'Olympe. Il voulait s'assurer que Vénus ne leur causerait plus de difficultés, et il porta l'affaire devant Jupiter lui-même. Le Père des dieux et des hommes consentit aussitôt à tout ce que Cupidon lui demandait —


« Bien que» lui dit-il, «tu m'aies fait grand tort dans le passé — tu as sérieusement endommagé ma réputation et ma dignité en m'obligeant à me changer en taureau, en cygne et j'en passe...Néanmoins, je ne peux rien te refuser. »


Il convoqua les dieux en assemblée plénière; il leur annonça (à Vénus comme aux autres) que Cupidon et Psyché étaient officiellement mariés et il proposa d'accorder l'immortalité à l'épousée.

Mercure enleva Psyché au ciel et la déposa dans le palais des dieux; Jupiter lui-même la fit goûter à l'ambroisie qui la rendit immortelle. Vénus ne pouvait trouver à redire à ce qu'une déesse devînt sa belle-fille.

Elle se dit aussi que Psyché, vivant au ciel avec un mari et des enfants dont il lui faudrait s'occuper, n'aurait plus guère le temps de descendre sur la terre pour y tourner la tête aux hommes et s'immiscer dans son propre culte.


Tout se termina donc le plus heureusement du monde. L'amour et l'Âme, (car c'est là ce que signifie Psyché en grec) s'étaient cherchés et après de dures épreuves s'étaient enfin trouvés. Et cette union ne devait jamais plus se briser.

L'hydre de Lerne.jpg

L'hydre de Lerne

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23/06/2009

ÉPICURE

La révolution n'était pas Voltairienne
La révolution issue de la pensée des ultras des lumières fait référence aux droits de l'homme, donc sans aucun rapport avec les idéologies de régressions des acteurs de la terreur

Voltaire n'était qu'un cabot de salon...silencieux [ comme Diderot ]  quand au sort abominable réservé
à Robert-François Damier
auteur de la tentative d'assassinat de louis XV, en outre considérait que l'athéisme était bon pour l'aristocratie mais pas pour le peuple  

La France qui avance, qui s'émancipe n'est pas le pays de Voltaire, mais celui de Jean Meslier et des féministes universalistes

ÉPICURE (de); et des pourceaux...

Epicure.jpg

 23.06.2009

Liminaire

Pour mettre fin à la rumeur

Il est bien de rappeler qu'aucune guerre civile ou autre dans toute l'histoire de l'humanité ne fut jamais déclenchée au nom de l'athéisme

Hitler était athée, rien ne permet de l'affirmer et les pourceaux d'Épicure d'ajouter que la guerre faite à l'Europe par les nazies était une guerre de l'athéisme

C'est revisiter cette période par la négation de l'histoire de la persécution des juifs durant des siècles et des siècles par la chrétienté...et de l'impact sur la mentalité de nombreux croyants

Quelles raisons, à ces époques tragiques, feraient qu'un incroyant haïsse les juifs ?

Avez-vous entendu parlez de prières anti-juives de la part d'incroyants ?

[ Même pas envie de rire ]

 

ICI

Le moment est venu de faire le point car je constate que les incroyants sont ceux des personnes qui ont en face d'eux le plus grand troupeau de pourceaux

Vous aurez noté que j'ai employé le terme incroyant - l'athéisme étant composé de nombreux mouvements de pensées – j'ai préféré prendre mes distances -

Des pourceaux à la pelle, mais à la peine

Dans un jeu de rôle...

CROA dans le rôle du pourceaux

CHANGELEJEU dans celui de l'incroyant

La scène

Se situe dans un souk que la bienséance désigne comme la société

 

CHANGELEJEU pas vraiment surpris de trouver en face de lui CROA couvert de boutons

CROA ouvre le débat, entame le dialogue

 

 -Vous dites que dieu n'existe pas ?-

 

-Pas du tout, sauf pour rire-

 

-Mais alors pourquoi dites-vous que vous êtes un incroyant ?-

 

-Pas si vite, si vous ouvrez sans précaution la barrière, tous les pourceaux vont s'échapper-

 

-Pardon ?-

 

-Vous savez bien, c'est une méthode pratiquée par les pourceaux d'interpréter un propos et de sauter par dessus la barrière pour enclencher un glissement vers une autre question

( Jouer à saute mouton, certes je vous l'accorde, c'est amusant, mais seulement sur arte )-

 

-Bon je vois, je vois mais où voulez vous en venir ?-

 

-Que ma préférence va à MEZZO, car en matière d'existence et de être il est de loin tellement mieux de connaître la musique-

 

-Je ne vous suis pas, où voulez-vous en venir ?-

 

-A votre question initiale; imaginez que je vous dise '' je ne crois pas en vous '', est-ce que cela voudrait dire que vous n'existez pas ?-

 

-Non! Bien sûr, tenez regardez je me pince-

 

-Vous vous pincez, douteriez-vous ?-

 

-Mais non! Mais non!! Voyons !!!-

 

Un instant, j'ai pensé que la raison avait quelque emprise sur vous...

 

Quoi ???

 

-Bon après tout, chacun peut avoir l'illusion d'être lui-même-

 

-J'existe, même si vous ne croyez pas en moi, et alors ?-

 

-Alors ? C'est tout simple un incroyant ne dit jamais dieu n'existe pas car ce serait admettre qu'il existe, ce qui reviendrait à croire en lui-

 

-Donc si vous ne pouvez pas dire '' dieu n'existe pas ''; ne faites-vous pas là, la preuve de l'existence de dieu ?-

 

-Ce n'est pas du tout comme cela-

 

Comment ?

 

-Voilà une question qui vous rapproche, au plus près, de celles que se pose tout chercheur-

 

-Soit mais quel est votre réponse ?

 

-Que l'on ne peut que définir que ce qui existe-

 

-Donc vous ne pouvez pas définir ce qui n'existe pas-

 

-Je ne vous le fais pas dire-

 

Sur ce, CROA quitte CHANGELEJEU, pour aller se confesser, pensez donc après toutes ses émotions...

 

Qui a commencé la poule ou l'œuf?

 

50 Citations + C Corday.jpg

Citation - “ Et s’ils croient en ce que vous croyez, ils sont dans le droit chemin. S’ils s’en détournent, alors ils sont dans la désunion, mais Dieu vous suffit. Il est Celui qui entend et qui sait. Telle est la religion de Dieu, et qui mieux que Dieu, s’y entend en religion ? ” ( Coran, 2, 137-138 ) -

 

La Poule

Si c'est la Poule c'est la preuve qu'il n'y a pas de dieu que dieu [ car une poule pond de nombreux œufs ] mais bien plusieurs dieux '' qui s'y entendent tous très bien en matière de religion '' - puisque qu'en plus de ceux évoqués dans les principaux monothéismes ont peut en compter plus d'une cinquantaine de ''dieux'' connut depuis plus de quarante siècles

 

L'œuf

Si c'est l'œuf, '' on '' peut se dire qu'il n'y à qu'un seul dieu – oui mais dans ce cas le problème n'est toujours pas résolu car ''comment vient l'œuf '' ?

 

Bref , compte tenu de l'avancement des connaissances, en attendant mieux, tout ce que l'on peut dire des monothéismes - que ce sont des religions d'hommelettes

Citation

 '' La superstition la plus répandue c'est de croire que l'on à besoin de la religion pour être moral '' Richard Dawkins

 

C'est '' incroyable '' [Ràgd]

 

Toute '' personne '' qui ne condamne pas les religions duelle [ idéologies masculines ], comme entres autres les monothéismes, nuit [ consciemment ou inconsciemment ] à l'humanité de l'être– en tant que telle se contrefiche que l'autre n'existe pas – l'autre – la femme – l'inexistante – [ quand bien même, nous le savons, de nombreuse femmes adhèrent à ces idéologies qui forgent leur propre aliénation ]

La dignité de la femme ne fait pas partie de ses préoccupations – mais bien exclusivement celles '' droits de l'homme '' -

 

Malgré toute la finesse déployée par toute la critique publiée des textes '' dits du livre '' se dire qu'il y a encore encore des million d'individus qui sont autant de millions d'individualité de mauvaise foi – '' C'EST INCROYABLE ''

 

La solidarité symétrique de la fraternité c'est comprendre que l'inculture est la cause de toutes les violences – que la responsabilité en incombe aux négations des valeurs positives au profit de valeurs masculines guerrière [ de mort ]

Par exemple Napoléon premier est idolâtré [ un guerrier ] - mais qui connait Émile du CHÂTELET [ une personnalité scientifique et humaniste ]

 

Accepter les religions duelle masculines [ mortifères ] c'est non seulement valider l'art de tuer symboliquement l'autre – la femme – cette femme que l'on ne saurait voir - mais c'est aussi tenter de déconstruire ce que depuis la Renaissance en se ressourçant au préalable dans l'étude des mythes de l'antiquité [ sans y croire ] les artistes, [ les penseurs en dehors de toute philosophie matérialiste de la volonté de domination], les créateurs, les chercheurs [ comme NEWTON et surtout DARWIN ] siècles après siècles ont joué un rôle fondamental dans les débuts d'effacements dans certains pays [ comme le nôtre ] ou participé de façon majeure à mettre fin à toutes sortes de régimes despotiques – qui d'ailleurs s'appuyaient sur ces idéologies mortifère pour édicter les lois assujettissant les femmes à l'homme

Pour les adeptes de ces religions duelle c'est tout simplement nier que la Culture seule ne génère pas de pathologies et s'affirme comme la seule voie susceptible d'éradiquer progressivement des esprits ces idéologies guerrières

Crab

Suite

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24/08/2007

La BIBLE ; Mensonge monothéiste?

monothéisme,politique,société,femme

23.07.2007

"L'épopée de Gilgamesh"

"L'épopée de Gilgamesh"; Probablement le plus ancien mythe du déluge

 

Extrait de "L'épopée de Gilgamesh"

"L'épopée de Gilgamesh" dont les premières traces remontent à 4000 ans peut être considérée comme le plus ancien (et peut- être le plus beau) texte écrit relatant le Déluge

" Utnapishtim dit à Gilgamesh - Je vais te révéler un mystère, je vais te dire un secret des dieux. - Tu connais Shurrupak, la cité qui se trouve sur les bords de l'Euphrate? Cette ville était ancienne et les dieux qui l'habitaient étaient vieux. Il y avait là Anu, maître du firmament, leur père, et le guerrier Enlil, leur conseiller, Ninurta le secourable, et Ennugi qui surveille les canaux; et avec eux aussi était Ea

En ce temps-là le monde regorgeait de tout; les gens se multipliaient, le monde mugissait comme un taureau sauvage et le grand dieu fut réveillé par la clameur. Enlil entendit la clameur et il dit aux dieux assemblés : - Le vacarme de l'humanité est intolérable, et la confusion est telle qu'on ne peut plus dormir. Ainsi les dieux furent-ils d'accord pour exterminer l'humanité

Enlil le fit, mais Ea, en raison de son serment, m'avertit en songe. Il murmura leurs mots à ma maison de roseaux: - Maison de roseaux, maison de roseaux! Mur, O mur, prête l'oreille, maison de roseaux, mur, réfléchis; O homme de Shurrupak, fils d'Ubara-Tutu; détruis ta maison et construis un bateau, abandonne tes biens et cherche la vie, méprise les biens du monde et sauve la vie de ton âme. Détruis ta maison, te dis-je, et construis un bateau. Voici les mesures du navire que tu dois construire : que son bau soit égal à sa longueur, que son pont ait un toit comme la voûte qui couvre l'abîme; alors rassemble à l'intérieur du bateau la semence de tous les êtres vivants (...)

Le temps était écoulé, le soir venait, le cavalier de l'orage lançait la pluie. Je regardai au-dehors le temps qu'il faisait; c'était effrayant, alors moi aussi j'embarquai et voligeai le bateau. Tout était maintenant terminé, le voligeage et le calfatage; aussi donnai-je la barre du gouvernail à Puzur-Amurri, le timonier, responsable de la navigation et de tout le bateau. A la première lueur de l'aube, un nuage noir vint de l'horizon; il tonna là où Adad, le maître de l'orage, chevauchait. En face, au-dessus de la colline et de la plaine, Shullat et Hanish, hérauts de l'orage avançaient toujours

Alors les dieux de l'abîme surgirent; Nergal retira les digues des eaux inférieures, Ninurta, le seigneur de la guerre, jeta à bas les barrages, et les sept juges de l'enfer, les Annunaki, élevèrent leurs torches, éclairant la terre de leur flamme livide. Un cri de désespoir monta au ciel quand le dieu de l'orage changea la lumière du jour en obscurité, quand il mit la terre en miettes comme une simple coupe. Tout un jour la tempête fit rage, augmentant encore en furie; elle fondait sur le peuple, comme les marées de la bataille; un homme ne pouvait pas voir son frère, et du ciel on ne voyait pas les hommes. Même les dieux étaient terrifiés par l'inondation; ils fuirent jusqu'au plus haut du ciel, le firmament d'Anu; ils rampaient le long des murs, courbés comme des chiens. Alors, Ishtar, la Reine du Ciel à la voix douce, hurla comme une femme dans les douleurs : - Hélas, les anciens jours sont changés en poussière parce que j'ai ordonné le mal; pourquoi ai-je ordonné ce mal dans le conseil de tous les dieux? J'ai ordonné des guerres pour détruire le peuple, mais les hommes ne sont-ils pas mon peuple puisque je les ai mis au monde? Maintenant, comme le frai du poisson, ils flottent sur l'océan. Les grands dieux du ciel et de l'enfer pleuraient. Ils se couvrirent la bouche. Pendant six jours et six nuits les vents soufflèrent, le torrent, la tempête et l'inondation accablèrent le monde, la tempête et l'inondation firent rage ensemble comme des armées en bataille

Quand l'aube du septième jour se leva, l'orage qui venait du sud s'apaisa, la mer devint calme, l'inondation était apaisée; je regardai la face du monde, et c'était le silence, toute l'humanité était changée en argile. La surface de la mer s'étendait aussi plate que le sommet d'un toit; j'ouvris une écoutille et la lumière tomba sur mon visage. Alors, je m'inclinai profondément, je m'assis et pleurai; les larmes ruisselaient sur mon visage car de tous les côtés c'était le désert de l'eau

Je cherchai des yeux la terre en vain, mais à quatorze lieues apparut une montagne où le bateau s'échoua. Sur la montagne de Nisir, le bateau tint bon, il tint bon et ne remua pas. Un jour, il tint et un second jour sur la montagne de Nisir, il tint bon et ne bougea pas. Un troisième jour et un quatrième jour, il tint bon sur la montagne et ne bougea pas; un cinquième jour et un sixième jour, il tint bon sur la montagne. Quand l'aube du septième jour se leva, je lâchai une colombe et la laissai partir. Elle s'envola, mais ne trouvant pas d'endroit où se poser, revint. Puis je lâchai une hirondelle. Elle s'envola, mais ne trouvant pas d'endroit où se poser, revint : je lâchai un corbeau, il vit que les eaux s'étaient retirées, il mangea, il vola alentour, il croassa et ne revint pas. Alors, j'ouvris tout aux quatre vents, j'offris un sacrifice et versai une libation au sommet de la montagne. (...) " Sources - atlantides.free

Ce mythe un des premiers, sinon le premier parmi plus d’une centaine, raconte cette version du déluge et sera littéralement copié par les rédacteurs de la bible

Ces rédacteurs intellectuellement peu exigeants tenteront de faire passer ce texte pour une intervention divine menée à l’encontre des humains peuplant la terre et ce mensonge, parmi d’autre mensonge deviendra le mensonge monothéiste: La bible et tous les textes christiano-musulman qui suivront.

Nous sommes bien loin, là encore, d’une prétendue révélation d’origine divine

Crab

26.07.2007

Péché

Dans la genèse la notion de ''péché'' est une invention monothéiste, clé d’une idéologie; L’objet même à pour finitude « la volonté d’un groupe de dominer une population»

(Qui en suivant se constituera en clergé)...

Idéologie sans rapport aucunement à la nature profonde de l’humain - Et qui plus est ''on'' demande aux humains d’endosser une faute (péché) qu’ils n’ont pas commise, une faute purement imaginaire

Pire ''un concept'' qui n’a pas d’autre fonction dans l’idéologie monothéiste que de tenter d’instaurer chez les personnes la peur et la soumission ''à une prétendue autorité extérieure''

''Autorité'' qui aurait un rôle sur les hommes, celui de justicier-vengeur; «Je te récompense ou je te punis»

Le comble du sadisme suit cette fois dans le nouveau testament; «Ne vous en faites pas ''on'' va vous envoyer quelqu’un pour racheter et prendre sur lui toutes vos fautes » suivi immédiatement d’une contradiction qui caractérise  le monothéisme chrétien et islamique «certains iront au paradis d’autres en enfer»

Crab

03.08.2007

L'idéologie

Qu’en est-il réellement de l’idéologie (religion) Christicole et de son rejeton la Mahométane?

Les ingrédients du bricolage qui la constitue; La faute, la culpabilité, la haine des femmes, du corps, des désirs et des plaisirs, de la chair (particulièrement la négation de la jouissance sexuelle de la femme), le mépris d’ici-bas, la célébration de l’au-delà et de la pulsion de mort.

(Pour les islamistes actuels, le linceul mortuaire qui sert de vêtement pour les femmes est le symbole physique visible de la déification de la pulsion de mort.)

Crab

 

08.08.2007

Religion et misanthropie

Le remord ou la culpabilité

Les religions monothéistes ne sont pas révélatrices de la philanthropie ni dédiée à l'amour du prochain, mais révélatrices de la misanthropie de leurs rédacteurs, un manifeste de l'aversion pour leurs semblables, car leurs textes nient ce qu’enseigne la vie

Le misanthrope n'aime pas les gens, les trouve insignifiants, et c’est bien là ce qui fait la propriété de  tout clergé ou de tout prophète constructeur de religions; Le fond commun de chacune des religions monothéistes  n’est autre et n’a pas d’autre fin que celle d’asseoir la domination d’un clergé sur leurs semblables et pour y parvenir de tenter de les faire faire vivre dans la peur et la crainte d’une chose invisible improuvée en jouant sadiquement sur l’effroi que provoque chez eux l’idée de la mort

C’est en ce sens que la religion est une expression de la détestation des personnes. Ce n’est pas une marque d’apaisement, ce n’est pas permettre l’espérance que d’entretenir l’idée d’un au-delà, c’est au contraire nier la réalité de la courte vie humaine en attendant remise à plus tard une justice bien relative car si l’on tient compte dans les textes de la pluie de menaces proférées à l’encontre de tous ceux qui n’auraient pas une bonne compréhension de leur religion ou n’ont pas une vision religieuse ou pratiquent un mode de vie libre et autonome

Le monothéiste n’est pas à une contradiction près; Dieu pardonne tout, disent-ils; C’est bien commode quand il s’agit de protéger des prophètes ou des membres actuels des clergés dans des affaires de pédophilie par exemple ; Mahomet qui adopte une enfant et au lieu, comme le ferait tout homme bienveillant, de l’aider à s’aider elle-même à devenir femme, ne trouve rien de mieux, alors qu’elle est encore une fillette, ne trouve rien de mieux disais-je  que de la mettre dans son lit. Mais dieu lui pardonnera n’est-ce pas?

Bien commode pour minimiser les dérives dans les cas d'acte pédo-criminel d’un bon nombre de prêtres

Le repos dans le crime en quelques sortes, donc à quoi bon parler de remord ou ce qui revient au même de culpabilité?

La repentance, cette notion religieuse est la traduction du repos dans le crime; Le moyen pour les papes, les Évêques et les curés de continuer à pratiquer comme si rien ne s’était passé

Récemment quelques Mufti, en rapport avec les dérives islamistes, emboîtent le pas, mais bon comme chacun sait le coran d’où ils tirent leur inspiration n’est rien de plus que le bâtard de ''l’union libre'' Judéo-christicole, ce sont des copieurs sans raison certes ''mais avec de bonnes raisons''

Mais si dieu pardonne au premiers, ce qui compte c’est que l’adepte de base sache lui qu’il court le risque de finir en enfer car à l’évidence pour ce dernier il n’aurait pas tout à fait droit aux  mêmes espérances

Donc le dieu monothéiste pardonne tout mais il se charge d’expédier les uns en enfer et les autres au paradis, curiosité de la méthodique d’un dieu qui parait-il ''est amour'' Cherchez l’erreur

En finitude l’objet des textes ''dit sacrés'' monothéistes c’est de raffiner les tourments, du pré- sadisme en quelques sortes, mais largement accompli

Si j’avais écrit cela au milieu du dix huitième siècle j’aurais figuré sur la liste prioritaire pour terminer ma méditation sur le bûcher, n’oublions jamais cela

Crab

 

09.08.2007

Le bien, bien et après?

La notion de mal n’existe qu’exclusivement que dans le mental monothéiste

En gros que dit le serpent «croquez moi ça...».

Le serpent c’est tout simplement l’Abbé Jean MESLIER qui dit à deux de ''ses'' paroissiens: «Goutez moi ça c’est rudement bon», alors où est le mal?

Crab

 

10.08.2007

Ève ou Adam, Adam ou Ève?

La chute, oui, mais DE QUOI OU pour qui?

L'histoire d'Adam et Eve hante vit d’interprétations diverses et s’inscrit dans un imaginaire diffèrent selon que chacun de nous est incroyant ou croyant, dans les deux cas quelque peu analyste ou non, ou encore plus ou moins. Pour l’incroyant que je suis cette histoire joue le rôle en contradiction avec la morale sexuelle Judéo-Christicole. Les interprétations et les doctrines qui en ont été tirés les idéologies Judéo-Christicole et plus tard celle des Mahométans ; La notion de faute (Le péché originel). Sanction. L’évincement hors du paradis dans un monde présumé sans nuance mauvais, avec l’opprobre jeté sur la sexualité

Il suffit de se souvenir à ce que signifie " croquer la pomme ", le mépris de la femme, out cela constitue le fond de l’idéologie Judéo-christicole couronné par un infantilisme débridé : Les hommes seront (seraient) soumis à un Dieu vengeur et punisseur

Hors comme je l’écrivais plus haut sur ce fil, la Sagesse part de l'expérience humaine, c’est admettre, la nature le monde et l'homme tels qu'ils sont, avec leurs bons et leurs mauvais côtés

La compréhension « du monde » dans lequel nous vivons et là le féminisme contemporain reprend tous ses droits si je puis dire dans une interprétation des textes sans rapport avec la morale sexuelle Judéo-Christicole qui tient encore dans l’actualité le haut du pavé

D'une chute hors d'un paradis ou de les insérer dans - le monde et l'histoire avec mission de respecter la nature, de transformer cette terre suivant ces particularités?D'un mépris ou d'une infériorité de la femme, c’est oublier que c’est Eve qui dit au serpent ; «2

La ishsha dit au serpent: "nous mangerons le fruit des arbres du jardin. Du fruit de l'arbre au centre du jardin, ...Avant cela que disait le serpent ; Il dit à la ishsha:"Soit! Elohim l'a dit: vous ne mangerez pas de tout arbre du jardin" 25 (1. Traduction)

Ève prend l’initiative, donc n'est pas séduite par le serpent comme le disent certains qui ont pour vocation d'infantiliser la nature de la femme. Ève s’identifie face-à-l'homme, elle a quelque chose à lui dire, et peut-être et réciproquement (2) ce texte traiterait en fin de compte, de la difficile construction de la relation amoureuse ou sociale de l’homme et de la femme?

D'une mise en question de la sexualité ou de la naissance du désir amoureux, car à l’évidence dans ce texte l’on peut considérer qu’il traite de passage de l’adolescence (l’innocence) à celui d’adulte, et fait ressentir le risque de la domination de l'un sur l'autre?

Ce texte ne traite pas des relations Bi et homosexuelle, mais là.., c’est une autre affaire

Ce texte à la limite participe, et c’est un paradoxe, à sonner le glas des idéologies, des morales sexuelles, de la condition mineure de la femme dans le monde des monothéistes

C’est un texte, l’Histoire d’Ève et d’Adam, d’Adam et Ève, un texte, pourrais-je dire, du début et de la fin, de la fin et du début.

Crab

 

(1) Traduction: http://www.protestants.org/etudes-bibliques/genese/texte....

Auteur de la traduction, inconnu

(2) et peut-être et réciproquement, mais c’est moins évident

 

01.08.2007

 

"Les lumières"

Aucun théologien ne peut changer le cours de l’Histoire, et encore moins celui de la pensée; Suivant ceux qui l’ont précédé (1), ceux qui en quelques sortes, lui ont permis de produire, la pensée d’un Baruch Spinoza a été d’une telle force de frappe que la démonstration; Les religions monothéistes ne sont rien de plus que des idéologies, celles de leurs rédacteurs, la démonstration n’est plus à faire

Avec Spinoza, la philosophie s’ouvre un boulevard; L’immense aventure vers les lumières. L’univers, celui de la pensée critique

Crab

(1) Les échanges entres autres autour de Descartes

 

05.08.2007

Le « TESTAMENT » ; Chapeau l’Abbé

C’est à l’Abbé Jean MESLIER que l’on doit probablement en premier la destruction de dieu et du christianisme

Les croyants disent «Vous les incroyants ou les Athées vous nier dieu et vous ne pouvez pas prouvez son inexistence»

D’emblée pour ne pas avoir à y revenir; En tant qu’incroyant ou Athée je ne nie pas dieu, je dis que dieu est une construction

Mon propos est de montrer que cette construction est la résultante de la peur de la mort et du néant.

Que la morale chrétienne en est l’étage eschatologique car elle dit le contraire de ce qu’enseigne la nature.

Cela vaut aussi pour les autres religions monothéistes

L’Homme n’est pas au-dessus de la nature, il est la nature et en même temps une petite partie de la nature

L’Abbé fut le premier à faire flèches de tout bois contre les christicoles et les déicoles

Des philosophes dont Voltaire estimait, tout en se déclarant ''athée'' qu’il n’était pas nécessaire de saper la construction de dieu érigée par les monothéistes

Pour lui un grand horloger immanquablement permettait le fonctionnement du mécanisme de la nature.

Voltaire était Déiste, comme l’était avant lui Spinoza, et non pas Athée

De la même manière que les panthéistes et les agnostiques ne sont pas non plus des Athées.

Mais pour Voltaire et quelques philosophes de son époque il s’agit ''d’un Athéisme de salon''; Donc d’un Athéisme de bon ton, mais si le peuple devenait Athée «n’y songez pas mon bon monsieur», cela le conduirait à ne pas pardonner mais à vouloir la justice et que justice soit rendue. A vouloir le Droit et non pas la loi de la jungle

La loi de la jungle régnerait si l’on prenait au sérieux cette escroquerie ''aimez-vous les uns les autres'', ''pardonnons à tous ceux qui dérives'' - c’est à dieu que reviendra le droit de faire le tri

Heureusement qu’après avoir tué dieu et mis au placard les clergés nous avons inventé les lois civiles qui sont devenues notre bien commun: Notre État de Droit

Hors l’Abbé MESLIER, homme du plaisir, en bon Hédoniste, soutenu par les villageois, le petit peuple de l’époque, contre la hiérarchie cléricale, vécu (forcément) en union libre. (Il aurait eu successivement, durant sa vie deux compagnes connues de tous)

Ici je cite Michel ONFRAY; «Mais sauf erreur de ma part, le Testament manifeste pour la première fois dans l’histoire cette idée d’un univers débarrassé de dieu qui induit une vision cohérente du monde-immanent et matérialiste». Entre 1719 et 1729. Fin de l’extraits tiré de son livre ''Les ultras des lumières''

L’intérêt de lire le Testament de Jean MESLER ne réside pas exclusivement dans son annonce de la mort de dieu et dans les huit preuves qu’il apporte de la vanité et de la fausseté des religions. Religion (s) que bien souvent, dans mes textes, je nomme ''e mensonge monothéistes''

Sa démarche ne se résume pas à la destruction de dieu ni à démanteler, ni à la mise en pièces,  du bricolage idéologique qu’est la religion

ESOPE oui !!! Non à Luc et Mathieu

En suivant il propose une éthique du bonheur et c’est en ce sens que Jean MESLIER effectue durant dix années un travail de destruction-reconstruction, annonçant ainsi, dans notre magnifique et grand pays,  la fin des tyrannies politiques et religieuses.

Je connaissais, vous vous en doutez l’abbé Jean MESLIER, qu’il m’est souvent arrivé de paraphraser, sur ce même forum, en écrivant de temps à autre « qu’il faudrait pendre les Mollahs avec les tripes des curés... » ; Mais vous trouverez l’exactitude de son propos en lisant le Testament.

Son TESTAMENT

05.08.2007

 

Le sommaire du Testament - Un miracle

Les miracles

Aucune de ces extravagances ne prouvent aucunement quelques pouvoirs surnaturels. Ces miracles n’ont pas à être lus comme des allégories. Toute personne qui aujourd’hui prétendrait changer l’eau en vin serait poursuivie pour tentative d’escroquerie ou conduite parmi les infiniment moins fous qu’elle

C’est enrichissant, dans son Testament, le traitement ou analysé par l’Abbé MESLIER des prétendues miracles.

Sans nier l’existence historique du Christ, il considère que c’est un pauvre type et ridiculise cette prétention d’inventer le péché pour tous et de prétendre racheter le genre humain

 

L’Abbé se gausse des prophéties qui ne se réalisent jamais

Que voulez la mythologie Christicole, comparée à l’existentialisme épique d’HOMÈRE, pas vraiment un poème?

Sinon toutes les bouffées de délires seraient prisent pour un texte de CLAUDEL, et l’on ne saurait plus  dire qui à commencé du malade ou de l’infirmier

Ce que dit l’Abbé à propos du libre arbitre pour justifier la fable du péché et du rachat ne manque pas non plus de sel, mais là encore force est de constater que le texte biblique est loin de la finesse d’écriture d’un ESOPE ou d’un De la FONTAINE

Bien sûr il est intéressant, dans le même temps,  de lire, les ultras des lumières de Michel ONFRAY pour comprendre à quel moment charnière, de la pensée postchrétienne, peut-être situé l’Abbé.

Ici suit, pour reprendre une expression du moment présent, le socle du TESTAMENT composé des huit preuves

La première; Preuves de la vanité et de la fausseté des religions: Elles se contredisent

La deuxième - La foi-créance aveugle

La troisième - Les visions des prophètes sont affaire de fous

La quatrième - Les prophéties ne se réalisent jamais

La cinquième - La morale chrétienne (1) contredit tout ce qu’enseigne la nature

La sixième - La religion agit en complice des tyrannies (2)

La septième -L’Athéisme est une vieille idée, vieille comme le monde

La huitième - L’âme est mortelle, une idée aussi ancienne que la précédente

Je ne commenterais pas plus loin les travaux de l’Abbé car j’estime que rien n’est mieux à la fois de le lire et de savoir ce qu’en dit Michel ONFRAY dans son livre les ultras des lumières

Livres dans lequel j’ai puisé pour dire combien j’ai apprécié ces deux auteurs dont à près de trois siècles de distance chacun aura gravé de sa marque indélébiles le mouvement de la pensée

Cela montre que la culture est toujours en mouvement et que la pensée est en constante évolution, vivante et que cela contredit ceux qui ont le culot de prétendre au nom d’une vérité établie une fois pour et depuis toujours, sur bien des sites du WEB, le contraire

Je vous laisse le soin de rire de qui vous savez

Crab

20.08.2007

Clore le Testament

Pour clore ce petit chapitre du Testament; Participe à la déchristianisation nécessaire de notre société, quelques repères pour retrouver le fil d’une pensée occultée, celui d’une histoire de la philosophie plus objective

Descartes contre Locke

Leibniz contre Gassendi

Kant contre Helvétius

Hegel contre d’Holbach

 

Ouvrages récent

«Les libertins baroques», «les ultras des lumières» de Michel Onfray

«Grandes légendes de la pensée» de Henri Pena-Ruiz.

«L’Homme ce roseaux pensant...» d’Axel Kahn.

«Nous autres, modernes» d’A Finkielkraut.

«Devenez sorciers, devenez savants » par G Charpak et H Broch.

 

Le sens de l’Histoire, à l’idéologie des Christoliens et des Mahométans s’y oppose l’existentiel; Notre, passé, sans lequel nous ne serions plus là depuis longtemps, notre présent et notre avenir y est intimement lié, c’est le contraire de l’ascétisme soit - ''Une morale du bonheur ici et maintenant''

Crab

 

19.08.2007

La morale

La morale ou plutôt le contraire de la morale - Que je préfère nommer, la moraline christicole

La charité

Avalise l’ordre social, elle empêche la justice

Idem pour l’espérance ; Remettre à demain un ordre juste qui ne vient jamais

Pour le religieux le règne de la justice sera effectif dans l’au-delà

(Petite parenthèse, on retrouve l’idée des lendemains qui enchanteurs, tant à l’église, qu’à l’extrême droite ou gauche)

Les uns et les autres ne pourraient  guère faire mieux pour tuer la possibilité d’être heureux ''ici et maintenant''

 

La moraline sexuelle? Nie ce qu’enseigne la vie

La non violence, obligerait à aimer ses ennemis, nous serions tous égorgés depuis longtemps, sans la police ni la Justice...

A pardonner à autrui, tendre l’autre joue - Sans armées, y aurait-il encore une seulement nation?

L’argent

L’éloge de la pauvreté, ceux qui n’ont rien ne sont jamais les premiers à apprécier

(Ceci dit pour bon nombre d’entre les ''pauvres'' çà marche, et le but est atteint. Reste dans ta condition et n’essaie pas d’en sortir. Sorte de fierté bien déplacée pour figer une société)

Ect...Ect...

Crab

 

Notes

Marie

Le philosophe d’HOLBACH effectue pour sa part une lecture immanente de cette fiction et affirme qu’en l’absence de son mari, la visite non pas d’un ange, mais d’un probable jeune homme de passage

Mais je préfère placer ici quelques uns de mes textes personnels, que j’avais édité en janvier dernier, je les préfère à celui de d’HOLBACH

 

19.08.2007

 

D'HOLBACH

Qui connait D’HOLBACH ?

(Il publiait sous divers pseudo, dont le plus connut BOULANGER, pour échapper à l’emprisonnement ou pire)

Il pourrait être qualifié d’homme des questions précises; il aura pris les chrétiens aux mots et sont œuvre philosophique reprend point par point les arguments de l’idéologie déicole et christicole

 

Quelques exemples: (Très résumés)

Il tourne en dérision la quincaillerie (1) déiste d’un VOLTAIRE explicitant que sa position sur Dieu est un genre de ''fausse couche'' philosophique, les déistes ayant fait presque tout le travail sans parvenir à se débarrasser d’un Dieu devenu inutile

Sa méthode; Lire l’Ancien et le Nouveau Testament comme les annales de Tacite ou la guerre des gaules de César

Sa méthode comparative lui permet de mettre en parallèle toutes les contradictions; Lire un verset à la lumière d’un autre par exemple

La foule de contradictions relevées par d’HOLBACH lui permet, sans grande peine, de démontrer que le livre n’a rien de surnaturel ni de miraculeux, mais est bien fait par des hommes

Vers 1770 d’HOLBACH s’en donne à cœur joie (Analyse raisonnée des évangiles)

(Citation; Il relève «bévues, allégories,fables, contes indignes, sophisme, contradictions, et conclut  Les évangiles? Un ''roman oriental'' ou, plus loin, un ''roman platonique''...Ite, missa est. M ONFRAY)

 

Quelques exemples

Dieu: Magnanime et vengeur, grand et coléreux, bon et courroucé, juste et sans pitié, doux et guerrier, pardonnant et rancuneux...Ect...

Inouï, la collection de qualificatifs contradictoires, donc une impossibilité logique

 

Jésus

( Un ''charlatan de Judée'', menteur et fourbe, trompant son monde, créant la fiction d’un prophète [.../...], aucune de ses prophéties ne s’est réalisée...

La plus célèbre; Une mort sur la croix destiné à sauver l’humanité, à racheté les péchés du monde, à effacer le péché origine. Or la crucifixion à bien eu lieu, mais le mal court toujours sur la planète...M O)

 

La résurrection - Une idée Babylonienne

Le purgatoire - Une rêverie de PLATON (lire le Phédon)

L’eucharistie? - Une théurgie orientale

Les anges? Le diable? L’incarnation? - D’antiques mythologies venues d’Orient

Ect, ect, ect, des centaines de démonstrations fulgurantes

D’HOLBAH mérite d’être lu, son travail de chercheur est considérable, au même titre que les commentaires de M ONFRAY qui lui a consacré de nombreuses pages dans ''les utilitaristes français''

Crab

(1) Bricolage idéologique

18.08.2007

 

Robespierre et Napoléon

Robespierre était ''un bouffeur d’Athées'', voir le passage que je lui consacre sur le fil ''Le TESTAMENT; Chapeau l’Abbé'', plus haut sur cette paage

J’ajoute que Robespierre à la séance du 5 décembre 1793 fit briser les bustes d’HELVETIUS avec celui de MIRABEAU, coupables d’avoir été, post mortem, complices des propriétaires, contre révolutionnaires, ennemi de classe et opportuniste

Pus tard NAPOLEON obligera BARBIER à rayer de la liste HEVETIUS pour qu’il ne figure pas dans une liste d’ouvrages utiles à la bibliothèque d’un particulier

Crab

12.08.2007

Le saviez-vous ?

Qu’elle était et qu’est encore la pomme de la discorde (1) ?

Les obsessions sexuelles du cléricalisme monothéiste; MAUPERTUIS en 1723 part travailler en Angleterre

Depuis la perfide Albion il enverra bon nombre colis de livres adressés à MONTESQUIEU, dans lesquels il dissimule des préservatifs. Les fameuses (appelées à l’époque) capotes anglaises autorisée au royaume uni mais formellement interdite en France où l’église veille (2)

A cette époque, une pomme tombée d’un arbre permettait au physicien anglais Isaac Newton de découvrir une des lois fondamentales de l’univers

Et dans le même temps les mêmes causes produisant les mêmes effets l’église, en France, nie l’attirance naturelle des êtres humains et place en exergue ''son principe des lois métaphysiques'' et en cela tente de jeter la suspicion sur la libido

Principe des lois métaphysiques l’on pourrait appeler l’utilitaire dieu, bien commode, depuis que la  nuit monothéiste est tombée, bien advenu pour les extrémistes d’aujourd’hui Judéo-Christicole et Mahométans.

Crab

 

(1) En proposant une pomme d’or à la plus belle femme du monde, la déesse de la discorde savait ce qu’elle faisait ! En offrant la pomme à Aphrodite, Pâris gagnera l’amour d’Hélène mais aussi la colère de son mari Ménélas et des déesses Héra et Athéna délaissées.

(2) Source ''Les ultras des lumières'' - Michel ONFRAY

 

24.08.2007

La BIBLE - Mensonge monothéiste ?

"J'avais une balle dans la poche, quelqu'un m'a jeté la Bible, la balle m'a sauvé la vie"
(Woody Allen / né en 1935 / Powered by Oxygen)

.

"Toutes les religions ont une explication de la "création" du monde, tous les livres sacrés commencent par là. Pas une seule religion n'a soupçonné quelle est la véritable forme de la Terre, la nature du ciel et des étoiles, les lois de la gravitation, les rapports entre la Terre, la Lune, le Soleil et les planètes, la constitution du corps humain, le rôle des micro-organismes dans les maladies, etc. Tous les livres saints, dès qu'ils se mêlent d'expliquer ce monde créé par le dieu qu'ils exaltent, déconnent à perdre haleine
[...]
Tout se passe comme si les livres "sacrés", fondements intouchables de la foi, étaient les oeuvres d'ignorants fumeux et prétentieux, d'illuminés en état d'excitation, de monomaniaques en proie à une idée fixe et n'en sachant pas plus sur la nature des choses que ce qu'en savaient les bonnes gens de leur époque"

(François Cavanna / né en 1923 / Lettre ouverte aux culs-bénits)

.

"La plupart des gens sont troublés par les passages des Ecritures qu'ils ne comprennent pas. Pour ma part, je remarque que les passages qui me perturbent toujours sont ceux que je comprends."
(Mark Twain / 1835-1910 / De la religion : Dieu est-il immoral ? / 1906)

"[La Bible est] une masse de fables et de traditions, une simple mythologie"
(Mark Twain / 1835-1910 / Mark Twain et la Bible)

 

Des instincts à la conscience
À l’aube de la nuit des temps, une certaine espèce de primate se détache de ses congénères pour se « dénaturer » et devenir des hommes. Ils sortent peu à peu des instincts qui régissent le monde animal pour entrer dans un système conscient et culturel


À l’origine de cette dénaturation, les anthropologues pensent qu’il y a eu un changement climatique important qui transforma la forêt africaine en savane et obligea les primates à se réorganiser


Tout commence avec l’utilisation des premiers outils, puis la maîtrise du feu, la création progressive du langage, l’organisation de la chasse en groupe et l’organisation du groupe en société. Seul un animal possédant des mains était capable d’un tel exploit et les primates étaient tout désignés pour réaliser cette extraordinaire aventure qui les menait à devenir des êtres conscients


Apparition de l’humanité

Six millions d’années séparent ces premiers primates des hommes contemporains et seulement 100 000 ans nous séparent des premières sépultures attestant d’une activité spirituelle chez nos ancêtres


Cette lente évolution n’était pas visible ( nous n’en aurons conscience que grâce à Darwin au XIX° siècle), il fallait donc bien trouver des explications aux grandes questions de la création du monde, à l’apparition de la conscience et surtout à la réglementation des rapports humains et sociaux


En effet, les instincts sont des émotions qui permettent aux animaux de répondre aux trois besoins fondamentaux des vivants : se protéger, se nourrir et se reproduire. Bien que vivant en groupe, les primates résolvent ces problèmes de façon individuelle. Ils se protègent dans les arbres, sans défense commune en cas d’attaque, ils sont végétariens et se nourrissent de cueillette au jour le jour, sans faire de réserve ni de partage dans le groupe, enfin ils se battent entre mâles pour déterminer le mâle dominant qui aura le privilège de féconder les femelles


La vie dans la savane obligea les primates à modifier leurs comportements instinctifs. Ils devinrent carnivores et apprirent à chasser en groupe et donc à se défendre en groupe, ils furent également obligés d’apprendre à partager la nourriture ainsi obtenue. Restait à résoudre le problème de la reproduction, car les combats entre mâles, maintenant armés de lances ou de couteaux, étaient devenus beaucoup trop dangereux pour la survie du groupe. Après le partage de la nourriture, ils appliquèrent le partage des femmes. Une femme pour chaque homme, comportement qui fut codifié très strictement à travers les âges par les religions et le contrat de mariage


Naissance, évolution et comparaison des religions

Pour répondre à toutes ces grandes questions existentielles, les hommes inventèrent des allégories et des récits symboliques plus ou moins extraordinaires dont les héros affrontaient ces problèmes et dont le dénouement dégageait une morale valable pour tout le groupe. Il y a plus de 5000 ans, l’invention de l’écriture a figé ces récits sous forme mythologique chez les Mésopotamiens, les Égyptiens, les Indiens, les chinois puis les Grecs pour les plus importants, car chaque tribu ou groupe social a ses propres récits mythologiques.
Ces textes religieux s’expriment par métaphores, ils forment l’horizon invisible sur lequel nous projetons nos concepts du réel. Ils sont constamment interprétés, voire réinterprétés, en fonction des évolutions, par le groupe afin d’en dégager la morale à laquelle nous devons nous conformer.
De tout temps, les chefs civils et religieux, avec un intérêt partagé, ont utilisé les croyances magiques ou religieuses pour asservir leur peuple avec des techniques de mieux en mieux rodées. La frustration engendrée par la répression sexuelle en est une des plus importante, mais également le sacrifice de sa personne à l’autorité religieuse qui, tel Jésus, nous fait entrer dans la peau du martyr récompensé par Dieu. Il fallait encore un moyen de pression efficace comme le sentiment du péché, de la faute et de la culpabilité avec la rédemption par notre soumission à la Loi. Les gouvernements comprirent vite l'intérêt d'un système qui visait à convaincre les masses populaires de supporter le poids des dictatures en promettant aux classes sociales insatisfaites une récompense après la mort si seulement elles avaient supporté avec humilité et résignation les injustices sociales.
.../... Fin de l’extrait.


Le Judaïsme

De -640 à -609 avant JC, émerge le royaume de Juda (royaume israélite du sud) sous le roi Josias. C'est la naissance de l'Ancien Testament : les textes bibliques sont élaborés et deviennent l'instrument d'une religion nouvelle : un seul peuple (juif), un seul roi, un seul Dieu
Un appel puissant à l'unité du peuple juif pour faire face aux menaces des empires voisins. Ce sont des récits qui ont été cousus ensemble à partir des souvenirs, des débris d'anciennes coutumes, de légendes sur la naissance des différents peuples de la région et de préoccupations suscitées par les conflits contemporains. Un seul livre et une seule croyance qui peut se résumer ainsi :
La création par Dieu, du monde ; des premiers hommes Adam et Eve ; la destruction du monde par le déluge, notre punition en cas de désobéissance ; la reconstruction du monde divin, grâce la fuite d’Egypte où Dieu, en personne donne les tables de la Loi à Moïse ; et en cas de soumission absolue, l’arrivée du messie, sauveur de tous les hommes, notre récompense ultime.
Ces récits viennent de la nuit des temps et l’on y trouve des ressemblances avec d’autres récits Mésopotamiens et Égyptiens.
La première croyance en un dieu unique, le dieu soleil, apparaît en Egypte, sous le règne d’Akhenaton, en –1500 avant notre ère, ils inventèrent le baptême, la communion avec le pain et le vin, le sauveur (Kirios) qui ressuscite et transmet la vie éternelle aux hommes. Mais celui-ci n’arriva pas à imposer cette nouvelle religion, il est renversé et les adeptes du nouveau culte sont pourchassés.
Dans son livre « Moïse et le Monothéisme » Freud émet l’hypothèse qu’à cette époque, l’un des princes Égyptiens, Moïse, se soit enfui d’Egypte avec ses fidèles vers la Judée pour pratiquer librement ce culte du Dieu unique. Comme argument à cette hypothèse, il rappelle qu’à cette époque seule la royauté égyptienne pratiquait la circoncision. Elle était interdite au peuple et elle n’était pratiquée nulle part ailleurs dans le monde. Moïse aurait accordé à son peuple « élu » le privilège de la circoncision qui les reliait directement à Dieu.
On situe l’Exode de Moïse vers –1440 avant JC, à l'époque, les frontières égyptiennes étaient étroitement contrôlées, l'Égypte était au faîte de son pouvoir, pourtant nulle trace écrite des 600 000 familles (les 2/3 de la population de l'Égypte de l'époque) qui les auraient traversées ! Le papyrus Anastasi V rapporte que deux esclaves qui s'étaient enfuis furent recherchés. Et les Égyptiens, dont l'administration notait tout, n'auraient pas enregistré la fuite de plus d’un million de personnes ! La Bible affirme que le Pharaon et tous les siens ont péri en mer, mais aucun Pharaon n'a jamais péri en mer ! Enfin, le royaume d'Edom que Moïse et les siens auraient contourné n'existait tout simplement pas encore à cette époque ! En fait l'archéologie a prouvé que le récit de l'Exode a été écrit vers -630 et a été complètement inventé.
L'histoire des tablettes divines rapportées de la montagne a été empruntée au dieu babylonien Nemo, Les dix commandements au code babylonien d'Hammourabi. Aujourd’hui, les dix commandements donnés par Dieu peuvent être synthétisés en un seul : « Tu respecteras ton prochain ».
En -2371 avant JC, celui qui deviendra le grand roi mésopotamien Sargon 1er qui fonda le royaume d'Akkad est retrouvé à sa naissance abandonné dans un panier flottant sur l'Euphrate et sera élevé par le jardinier Akkis, puis sera l'échanson du roi Kis. Cette histoire sera reprise dans l'Ancien Testament pour Moïse. C'est une légende, comme les plaies Égypte, la mer qui s'ouvre et autres éléments tout à fait surnaturels


Le Mythe de Noé a également quelques ressemblances avec d’autres récits:
Vers -3000 avant JC, un cataclysme est relaté par de nombreuses civilisations du bassin méditerranéen. Se pourrait-il que ce soit l'ouverture brutale du détroit de la Mer Noire ? Le mythe du déluge naît chez les Sumériens, repris par les Babyloniens : Dieu prévient Utnapishtim et lui conseille de construire un bateau pour sauver les sumériens et les animaux. Le Veda indien reprend le mythe, puis les Grecs et les juifs recopient cette légende dans le Bible.
Le paradis terrestre est décrit dans le poème « Enki et Ninhursag » où l'Eden hébraïque et le Dilmun sumérien ne font qu'un : mêmes fleuves, même endroit, même souffrance, même péché originel.

Fin des extraits Laurent Perrin

 

( Une civilisation débute par le mythe et évolue par le doute, grâce au doute
Crab 17 04 2007 )

"La philosophie doit prendre le relais de la religion, sans textes sacrés, sans le Coran, la Bible ou le livre du Bouddha."
( André Comte-Sponville / né en 1952 )

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