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06/07/2012

L'ascenseur social

 


 

Élysée,France,athéisme,société,armées,Hollande

 

Crab - 06 Juillet 2012

 

 

 

05/07/2012

FAITS-DIVERS

C'est le sous-titre d'un article publié par un journal en ligne [ 20 minutes ] , alors qu'il s'agit, une fois de plus, d'un acte antisémite

0 école juive Ozar Hatorah.jpg

Élève de l'école juive Ozar Hatorah,

un adolescent de 17 ans a été violemment agressé mercredi soir alors qu’il se trouvait dans un train reliant Toulouse à Lyon

Le jeune homme a déposé plainte dans un commissariat lyonnais et le ministère de l’Intérieur a précisé que l’identité « des deux agresseurs » étaient « connues grâce à l’action en gare de la police ferroviaire »

 

Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a dénoncé une « agression antisémite » et rappelle dans un communiqué « la mobilisation totale des pouvoirs publics afin de combattre toutes les résurgences de ce mal profond qu'est l'antisémitisme »

 

Fait positif : " Seule l'intervention d'un passager et des contrôleurs de la SNCF a pu mettre un terme aux violences "

 

Ce n'est pas un fait isolé, ni encore moins un fait divers, les agressions sont la conséquence d'une construction intellectuelle élaborée sans relâche par les défendeurs sans nuances de la cause des palestiniens

 

Je récuse le fait que l'on puisse dire que la France n'en a pas fini avec l'antisémitisme alors que la cause de la recrudescence de la haine des juifs constatée importée dans notre pays est exclusivement cautionnée par les chantres du relativisme culturel, sont particulièrement bien reçus dans beaucoup trop de nos médias sans avoir en face d'eux d'efficaces contradicteurs - Crab – 05 Juillet 2012

 

Citation : Voyage au bout du nouvel antisémitisme

Créé le 03-07-2012 à 18h18 - Mis à jour le 05-07-2012 à 13h22

Par Isabelle Monnin , journaliste

 

Un jeune juif a été roué de coups ce jeudi matin dans un train entre Toulouse et Lyon. Dans la France de 2012, ils sont de plus en plus nombreux à subir cette violence au quotidien. L'enquête du "Nouvel Observateur"

 

C’est une goutte. Le 11 juin à Paris, Elie M., 12 ans, a dit à ses parents qu’il faudrait changer de nom : au collège on l’avait traité de "sale juif". Le 30 avril à Marseille, deux jeunes garçons ont été interpellés dans la rue : "Nous, on est pour la Palestine, on n’aime pas les juifs, on va tous vous tuer, on va tous vous exterminer, sales juifs que vous êtes." Puis ils se sont fait casser la gueule. Le 8 juin à Sarcelles, un adolescent a été insulté par trois jeunes : "Ferme ta gueule, sale juif." Il s’est défendu ; l’un d’eux l’a tenu au cou pendant que les deux autres le frappaient. Ça ne fait pas de bruit, une goutte, on ne l’entend que si on tend l’oreille.

 

Le 26 mars à Paris, un enfant de 11 ans portant tsitsits, ces franges traditionnelles, a pris des coups de poing au visage à quelques mètres de son école. "Sale juif", a dit son agresseur. Le même jour à Rillieux-la-Pape, dans le Rhône, en rentrant de la synagogue, un rabbin a été insulté par une bande de gamins de 12 ans environ. Ils lui ont jeté des pierres.

 

"J'aime pas les juifs, c'est comme ça"

 

Quatre jours plus tôt, Mohamed Merah avait été abattu par la police à l’issue d’une équipée sanglante dans laquelle il avait tué sept personnes dont trois enfants juifs et un rabbin dans une école confessionnelle. Chaque fois c’est pareil : on pense que l’horreur d’un crime éteindra les mauvais instincts. Mais l’émotion, pour être générale, n’est jamais unanime. Au contraire. Le djihadiste toulousain est devenu un genre de héros pour une petite minorité. Des tags à sa gloire, un peu partout, ont fleuri. Lors de la minute de silence imposée dans toutes les écoles en hommage aux victimes de l’école Ozar Hatorah, de nombreux incidents ont été répertoriés.

 

A Caussade, dans le Tarn-et-Garonne, une collégienne a dit : "Pour les juifs, je m’en fiche, mais s’il y a des Arabes, on peut le faire. J’aime pas les juifs, c’est comme ça." Convoqués, ses parents l’ont soutenue : "Vous ne faites rien pour les Palestiniens." A Marseille, une famille a été prise à partie par un doctorant en physique de 24 ans. Fils d’une universitaire et d’un ingénieur, il voulait "parler de la Palestine" avec le père de famille et lui a cassé la mâchoire. "J’ai vu à sa tête qu’il était sioniste", a expliqué à ses juges celui pour qui Mohamed Merah était un "résistant". Il a été condamné à un an ferme.

 

"Un climat"

 

Une goutte dans un océan d’actualité. Une de plus. On aimerait l’oublier, la laisser tomber puis sécher dans son coin, la dédaigner. Mais elle revient toujours, avec une régularité de métronome. La France n’en a pas fini avec l’antisémitisme.

 

Bien sûr, les juifs n'ont pas le monopole de la crainte. Ils ne sont pas la seule communauté à souffrir d'agressions de toute sorte. Ils ont moins de soucis que d'autres pour trouver un logement ou un travail. Mais s'ils portent une kippa, ils ne peuvent plus se promener sans peur dans certains quartiers. Des rabbins se font chahuter, on leur pique leur chapeau en passant, quand on ne les insulte pas. Les jours de shabbat, où les plus pratiquants des juifs sont les plus visibles et aussi les plus vulnérables (se déplaçant à pied et sans téléphone portable, pour respecter le dogme), les incidents se multiplient.

 

Dans certains quartiers populaires des régions parisienne, marseillaise ou lyonnaise, il y a, comme on dit, "un climat". Pas forcément une tension. Mais "un climat", malsain. Une vieille femme, vivant depuis toujours dans son immeuble à Marseille, trouve un matin la mention "sale juive" sur sa boîte aux lettres. Romy H., à Cannes, se demande si sa voisine, qui râle sans cesse contre ses "odeurs de cuisine" et trouve que la mezouzah qu'elle a mise au seuil de sa porte conformément à sa tradition religieuse dégrade les parties communes, n'a pas "un problème avec les juifs".

 

La plupart des incidents ne vont pas jusqu'à la violence et ne se terminent pas dans le sang comme début juin à Villeurbanne lorsque trois juifs ont été attaqués par une bande. Ce jour-là, l'un d'eux a été frappé à la tête avec un marteau. En général, il n'y a même pas de quoi porter plainte : à quoi bon prendre le risque de représailles pour si peu ?

 

Grand défouloir

 

C'est obsédant, une goutte. Ca peut rendre fou. Le récit de ce nouvel antisémitisme, diffusé à la vitesse du clic, va plus vite que le cheval au galop du shtetl d'antan. Les médias sont accusés d'être les amis des Arabes et donc, par paresseuse et injuste translation, forcément antisémites. Dans les boîtes mail, les listes de diffusion, mayonnaise anxiogène, font tourner en boucle les incidents, les amplifient.

 

De l'autre côté, le Net charrie son torrent de haine loin de tous ces médias (les mêmes) accusés immanquablement d'être dans la main du "lobby juif". Les modérateurs des sites internet le savent bien, qui doivent bloquer l'accès aux commentaires dès qu'il se passe quelque chose au Proche-Orient : la Toile est le grand défouloir des haines. Cette hypersensibilité se double parfois d'une maladresse, voire d'une tendance paranoïaque à faire de tout acte contre un juif une preuve indiscutable de l'antisémitisme rampant.

 

Le nombre d'acte antisémite flambe

 

Pour désamorcer les critiques en exagération, le Conseil représentatif des Institutions juives de France (Crif ) s'est doté en 2003 d'un outil de comptabilisation des actes antisémites validés par le ministère de l'intérieur. Le Service de Protection de la Communauté juive (SPCJ), enregistre et centralise toutes les plaintes.

 

En 2011, 389 actes ou menaces ont été recensés, contre 466 en 2010. Ce qui fait dire à Ariel Goldmann, vice-président du Crif et porte-parole du SPCJ, que "depuis dix ans on est systématiquement à plus de 300 actes par an". Depuis le début de l'année 2012, et surtout depuis l'affaire Merah en mars, les chiffres flambent : fin mai, déjà 268 actes répertoriés, dont 78 actions violentes (dégradations, violences sur personne) et 190 menaces et actes d'intimidation (tracts, tags, injures).

 

La majorité des signalements se situent à Paris, en Ile-de-France, en banlieue lyonnaise et à Marseille. "L'antisémitisme d'extrême droite est plus organisé, selon le service juridique de la Ligue internationale contre le Racisme et l'Antisémitisme (Licra). Celui des banlieues semble plus spontané, non prémédité : ils se promènent, ils voient une kippa, ils se lâchent..." Comme si les uns disaient tout haut ce que d'autres pensent tout bas.

 

Un antisémitisme souvent le fait de jeunes se disant musulmans

 

Ça revient toujours sur le lieu de son crime, une goutte. Eternellement par le même chemin. Si l'antisémitisme aujourd'hui est souvent le fait de jeunes issus du Maghreb ou d'Afrique noire et se disant musulmans, il n'est pas éloigné de l'antisémitisme occidental, si banal et florissant dans les années 1930. S'y ajoute la mélasse politico-religieuse transposée du confit israélo-palestinien et de l'antiaméricanisme. Mis à l'envers, le logo de Coca-Cola voudrait dire : "Pas d'Allah, pas de Mecque" en arabe. "On m'a même expliqué très sérieusement que lorsqu'on débouche une bouteille de Coca, on entend le mot "juif" !" sourit un professeur.

 

Lire le témoignage de Iannis Roder, professeur d'histoire-géographie à Saint-Denis

 

Ainsi, comme un démon increvable, l'antisémitisme renaît toujours, crachant les mêmes clichés (le-juif-est-riche-puissant-solidaire), grimaçant la même haine (éradiquons-le-juif), mélangeant sa mauvaise bouillie (le-juif-tue-les-Palestiniens). Pour Nicole Yardeni, du Crif de Midi-Pyrénées, ces jeunes perpétuent un antisémitisme très virulent dans le monde arabe, que les juifs issus d'Afrique du Nord ont connu autrefois et que les jeunes Arabes de France ont dans leurs mémoires. Le cliché du juif et de l'argent est plutôt fort dans le monde chrétien. Dans le monde arabe, on assimilerait plutôt le juif à la femme, c'est-à-dire à l'inférieur."

 

Le 14 mai, dans le métro parisien, Roger O. a été agressé par un homme noir qui lui a dit : "Salope, tapette, tu es juif : tu as vu comment tu es habillé ?"

 

Qui est juif ? Qui est musulman ?

Des clichés, Isabelle Wekstein, avocate de confession juive, en a entendu depuis qu'elle fréquente les établissements scolaires avec Mohamed Ulad, un réalisateur d'origine marocaine. L'idée de départ est simple : demander aux élèves lequel des deux est juif, lequel est musulman. Un garçon, s'adressant à Mohamed Ulad :

 

- "Vous, monsieur, à 100%, vous êtes juif . A cause de votre coupe de cheveux."

Combien y a-t-il de juifs en France, d'après vous ? demandent-ils ensuite aux adolescents.

- "Au moins 30 millions, répond une fille, mais ils se cachent, on ne le sait pas."

Se souviennent-ils d'Ilan Halimi, ce jeune juif supplicié par le "gang des barbares" de Youssouf Fofana ?

- "Oui, c'était un Israélien qui a été tué parce qu'il avait de l'argent, les juifs sont riches. S'il aurait [sic] été juif, Fofana serait pas parti en prison à vie, les juifs s'en sortent mieux que les Noirs et les Arabes."

 

"Il y a quelques années, l'antisémitisme de ces jeunes se référait a u confit israélo-palestinien, dit Isabelle Wekstein. Aujourd'hui, il ressemble de plus en plus à celui des années 1930." Pour le président de la Licra, Alain Jakubowicz, "la 'dieudonnisation' des esprits qui gagne dans les banlieues n'est pas moins dangereuse que la lepénisation dont elle est le complément d'objet direct".

 

La tentation du repli

 

C'est destructeur, une goutte. "Le grand trauma de la communauté juive reste la vague d'antisémitisme des années 2000-2002 dans les banlieues, analyse l'historien Tal Bruttmann. Une partie de la communauté s'est sentie abandonnée par le gouvernement Jospin et a basculé à droite. Elle reproche à la gauche de ne pas se détacher de cette idée bien-pensante selon laquelle une minorité ne pourrait pas elle-même se montrer raciste. Or c'est bien le cas, et c'est vrai dans les deux sens : la hausse de cet antisémitisme-là conforte le racisme et l'islamophobie d'un certain nombre de juifs."

 

Depuis dix ans, le nombre d'enfants quittant l'école publique pour des écoles juives ne cesse d'augmenter. Ils sont 30.000 aujourd'hui (sur une communauté globale estimée à 600.000 juifs), repliés derrière les murs protégés de ces établissements. "Les gens se demandent s'ils doivent rester", assure Sammy Ghozlan, responsable du Bureau national de Vigilance contre l'Antisémitisme. Des jeunes s'inventent un avenir ailleurs, aux Etats-Unis, les plus anciens se disent qu'ils pourraient aller vivre en Israël. D'autres s'alarment d'une montée des tensions : "On ne sait plus comment tenir nos jeunes qui chaque samedi se font insulter en boîte de nuit, dit Michèle Teboul, responsable du Crif Marseille Provence. Notre équipe de foot ne peut plus participer aux compétitions, ça tournait chaque fois au pugilat. Mais nous ne pouvons pas les priver de tout."

 

A Toulouse, les jeunes ont un numéro de téléphone où appeler pour obtenir de l'aide : des amis arrivent alors en scooter, "pour faire nombre". Ariel Goldmann veut nuancer : 

 

On vit très bien son judaïsme en France, mais il y a des endroits où c'est plus difficile. Ces endroits sont difficiles pour tout le monde, nous ne prétendons pas en être les seules victimes."

 

Toujours la crainte d'en faire trop et d'alimenter cette idée ancrée qu'il n'y en a que pour les juifs. Alors beaucoup se taisent, effacent le graffiti sur la devanture du magasin casher, réparent la mezouzah dix fois dégradée, ne veulent pas faire de vagues.

 

"L'un d'eux l'a poignardé à plusieurs reprises"

 

David, lui, est corse. Il y a deux ans, il était avec un de ses amis sur un banc, dans un square du 13e arrondissement de Paris, quand une dizaine de jeunes gens les ont pris à partie. "Soudain l'un d'eux a crié : 'Sale juif'. Je pense qu'il avait vu l'étoile de David autour du cou de mon ami. Ca a été comme un top départ. Ils l'ont roué de coups de pied et de poing et l'un d'eux l'a poignardé à plusieurs reprises dans le bras. Ils disaient : 'On va te saigner, sale juif'. Avant cela, comme beaucoup de gens, je pouvais penser que les juifs sont dans la victimisation, qu'ils exagèrent. Depuis cela, je sais que l'antisémitisme existe. Ils l'auraient tué si je ne les avais pas finalement fait fuir. Juste parce qu'il est juif. Ils ont été arrêtés, ils avaient entre 15 et 17 ans."

 

A Marseille, on raconte l'histoire de cette vieille dame de 83 ans. Cambriolée, elle a vu son voleur revenir après son forfait. "Il a dû voir sa mezouzah en sortant", souffle Michèle Teboul. Alors, il l'a violée. "Ne me fais pas ça, je suis tunisienne comme toi", suppliait la dame. "Tu n'es pas tunisienne, tu es juive", lui aurait dit le violeur. Confondu par son ADN, il a été arrêté. Il a 15 ans. C'est monstrueux, une goutte

Source : Le nouvel Observateur mis à jour le 05 Juillet 2012

 

Suite :

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2012/07/03/houellebecq.html

 

 

L'honnêteté intellectuelle

0 Boson de Higgs.jpg

 

À Propos d'une interviewe de Sandrine Laplace [ chercheur au CNRS ]

Extrait 1 :

Qu’est-ce que ce " Boson de Higgs " qu'aurait découvert ce jeudi le CERN ?

Sandrine Laplace : Le boson de Higgs est une particule qui est la manifestation de quelque chose de plus profond, qu’on appelle le champ de Higgs. Ce champ occupe tout l’espace, « le vide » dans notre jargon scientifique, selon une théorie scientifique.

Ce champ est important parce que toutes les autres particules, que l’on connait déjà bien ( l’électron par exemple ) interagissent avec ce champ, et c’est cette interaction qui leur fait acquérir une masse. C’est la raison pour laquelle on a l’habitude de dire que le boson de Higgs est lié à la masse des autres particules. Si on observe un boson de Higgs, on observe alors une preuve indirecte, mais indubitable, de l’existence de ce champ, et donc par la même occasion l’explication sur la masse des autres particules  - Fin de l'extrait


[ Le boson de Higgs permet d’expliquer pourquoi certaines particules ont une masse et d’autres n’en ont pas ]

 

Extrait 2 :

L’effervescence dans le milieu scientifique autour de cette nouvelle est donc proportionnelle aux attentes suscitées autour de nombreuses recherches sur cet élément…

Absolument. Cette idée est vieille de 50 ans ! De nombreux programmes se sont cassés les dents sur cette particule. Là, avec le LHC (le plus puissant accélérateur de particules au monde), on a enfin réussi, avec une énergie beaucoup plus haute, à produire suffisamment de collisions pour le voir. Néanmoins restons prudents : "voir" signifie que l’on observe une nouvelle particule, c’est une certitude. Toutefois on n’est pas en mesure, scientifiquement, d’affirmer que cette particule est le très recherché boson de Higgs. Pour cela il va falloir procéder à des mesures complémentaires qui vont prendre plusieurs années.

En tant que scientifiques nous nous attachons aux faits, qui vont venir confirmer ou infirmer les hypothèses de nos théoriciens. D’autres explications théoriques que le boson de Higgs peuvent s’appliquer à la particule que l’on vient d’observer. Le travail de recherche n’est donc pas terminé. Il va falloir trier tous les modèles qui nous prédisent l’existence de ces particules. Pour l’instant toutes les données sont compatibles avec notre modèle standard, maintenant nous devons réfuter les autres hypothèses

 

Extrait 3 :

Si cette particule s’avère ne pas être le boson de Higgs, cette découverte en sera-t-elle minimisée ? Pourra-t-elle constituer alors une déception ?

Pas du tout. Nous, scientifiques, ne portons pas de jugement de valeur. Le fait d’avoir observé une nouvelle particule est déjà extraordinaire pour la communauté scientifique. On a un modèle standard des particules très complet qui, depuis un demi-siècle, explique rigoureusement tout ce qu’on a vu, et qui est cohérent. Pour la première fois nous sommes devant un élément nouveau, qui est peut-être le chaînon manquant de notre modèle. S’il ne l’est pas, cela n’enlève rien à l’importance de cette découverte, qui ouvre une porte vers un nouveau pan des particules

Pourquoi j'ai choisi ces trois extraits ?

Ces trois extraits, des propos recueillis par Romains de Lacoste, témoignent de l'honnêteté intellectuelle qui caractérise les chercheurs et les plus grands parmi eux : Trouver ou découvrir presque à cent pour cent un élément concordant de la théorie [ Hypothèse ], aussitôt sera maintes fois vérifié, sans pour autant omettre de poursuivre la recherche dans le but soit de confirmer ou d'infirmer les autres théories pour pouvoir ou non définitivement admettre que le boson de Higgs est bien le chaînon de ce modèle

 

Et de rappeler que la recherche ne peut qu'être poursuivie, cette découverte n'ouvre qu'une porte

 

Ce matin Christophe Barbier [ sur I Télé ],  persiste à se prendre pour un humoriste, laissait entendre que ces recherches coûtaient beaucoup trop cher...

 

Lui faire savoir que le prix des idées reçues, des croyances se monnayent dans les larmes et dans le sang en Afrique subsaharienne, au Maghreb, au Proche-Orient, au Moyen-Orient, en Iran, en Indonésie pour ne citer que quelques uns des faits quotidiens comptant parmi les plus relatés par la presse en ligne – que pour ma part l'honnêteté intellectuelle n'a pas de prix !!!    Crab – 05 Juillet 2012

 

Suite :

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/albert-einstein/

 



 

04/07/2012

Le changement - c'est maintenant

Le sexisme c'est fini, désormais dans le monde de la mode les créateurs recrutent des femmes à barbes !!!

0 Femmes à barbe.png

 

Crab – 04 Juillet 2012

Suite :

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/0-2011-cleopatre/

 

Le mouton noir

0 Moutons sur l'île de Burray - Orcades.jpg

 

Le mouton noir est une métaphore utilisée de manière idiomatique dans plusieurs langues pour décrire une personne au comportement différent de celui de ses congénères, et que l'on réprouve habituellement

C'est un tord de le penser et c'est sans doute l'explication du chiffre élevé des élèves en échec scolaire

 

L'école du questionnement

Ne jamais oublier que l'école est le lieu ou l'on apprend aux enfants autre chose que ce qu'ils apprennent au sein de leurs familles

L'émancipation de la population enfantine, c'est le moment où les enfants apprennent à penser par eux-même, sans n'avoir plus besoin de prothèses artificielles, l'école dans ce cas n'est plus l'auberge espagnole mais celle de l'acquisition de méthodes de raisonnements par l'apprentissage de l'exercice du débat d'idées en groupe

 

Université populaire de Caen

Depuis plusieurs années en France est opérationnel un ou deux ateliers du questionnement, notamment le premier ouvert à l'université populaire à Caen où l'on apprend aux enfants '' non quoi penser – mais comment penser ''

Rappel : Vidéo

http://blvids.free.fr/Universit%c3%a9_populaire_de_Caen_....

 

Centre de philosophie

Sous ce vocable, ce sont généralisées dans quelques pays nordiques les écoles du questionnement, un enseignement de la philosophie dès la maternelle et les premières années de l'école primaire ou l'on apprend aux enfants à penser par soi-même dans le but de leur permettre d'acquérir une pensée analytique - in fine débattre ensemble, réfléchir pour trouver ou donner des réponses

Vidéo :

http://crab.painter.free.fr/videos/La_philosophie_d%c3%a8s_l_enfance_afin_de_d%c3%a9velopper_la_pens%c3%a9e_critique.flv

 

Démagogie

Citation : « Jean-Luc Mélenchon, qui prétend défendre les classes populaires, les insulte de la pire des façons

Pire, il condamne leurs enfants à un avenir de chômeur diplômé en sociologie, quand certains pourraient réussir formidablement comme plombier ou boulanger.

Autant, d’ailleurs, que des enfants de milieu favorisé, dont certains aimeraient s’accomplir dans une voie qu’ils ont choisie sans s’entendre dire par leurs professeurs : « tu as des bonnes notes, va plutôt en lycée général. » Éloge de la transmission - blog de Natacha Polony

 

Notes :

L'école laïque accueille et rassemble tous les enfants quelques soient les philosophies ou convictions de leurs parents incroyants ou croyants

La laïcité est un principe juridique, politique, voire philosophique. La diversité est un terme beaucoup plus vague désignant des réalités sociologiques et culturelles. On peut considérer que la laïcité, en garantissant la liberté de conscience de tous, a depuis un siècle assuré une véritable diversité philosophique et confessionnelle, sans privilèges ni discriminations

Suite :

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/0-l-ecole-et-la-philosophie/

Crab - 04 Juillet 2012

 

 

 

03/07/2012

Houellebecq

0 mufti-et-pape.jpg

 

Avertissement :

Apprécier à leurs justes valeurs des positions pris par Michel Houellebecq ne signifie pas pour moi adhérer à toutes ses déclarations sur tout sujet d'actualité ou de philosophie – merci d'en tenir compte -

 

En Israël :

Suite aux inquiétudes légitimes des français juifs, ce matin Guysen TV rediffusait les déclarations de Michel Houellebecq – déclarations que je partage sur le fond [ il suffit de se reporter à mes post sur les forums [ avant et après 2006 ] ou sur mes articles publiés, d'une année à l'autre, sur mes blogs dès 2006

 

[ « Les écolos sont les collabos de l'islamisme » Houellebecq ]

Sur se point, durant la périodes des élections sur la durée je n'ai cessé de dénoncer l'écologie bradée au profit de propositions formulées par la candidate à la Présidentielle ou des candidats aux Législatives digne d'une propagande quasi stalinienne pro-islamistes et pro-palestiniens [ '' On '' peut associer à cet état de fait les déclarations tapageuses du Fidel Castriste Mélenchon ]

 

Les uns et les autres ayant fait l'impasse sur les incroyants emprisonnés, assassinés ou pendus au nom de dieu dans les pays dits ou en tous cas dirigés par des gouvernants musulmans anti-laïc

 

Faire entrer une écologiste au gouvernement est un déni de la volonté des français qui ont rejeté massivement [ la ] et/ou les candidats de l'écologie et in fine [ le ] ou la plupart des candidats Mélenchonnistes

 

Et si l'on ajoute qu'un français sur deux ne s'est pas déplacé pour voter cela donne une idée de l'intérêt que la population de notre pays accorde à ces deux partis sectaires

 

Les fondations de la pensée unique :

Je cite à nouveau Houellebecq : « Il y a quand même un surcroît revendicatif de la part des musulmans depuis quelques années, on ne peut pas le nier »

« Ils vous demandent un certain nombre de choses plus ou moins pénibles »

« quand Ils réclament le '' port du voile intégral '', par exemple »

« Par ailleurs, c’est là que ça va déraper grave. [...] Il faut bien dire qu’il y a des gens à nature collaborationniste, dont les écologistes représentent le cas le plus flagrant »

« Ils sont un peu embêtés avec ces histoires de voile parce qu’ils ont un vague côté féministe

Donc, comme ils ne peuvent donner satisfaction aux musulmans sur tout, ils leur donnent au moins satisfaction sur le cas d’Israël en laissant tomber les juifs. Comportement de collaborationniste » Fin des extraits...

 

Quand l’essentiel n’est plus distingué de l’accessoire :

Ces déclarations par Houellebecq datent d'avril 2011, durant les dernières élections tout citoyen épris de liberté [ soucieux de l'égalité femme-homme ] a pu en vérifier la pertinence, de constater que le clientélisme n'était qu'une fenêtre de plus ouverte au clanisme ou au communautarisme avait force loi dans les '' professions de foi '' anti-laïc tant des représentants écologistes que des mélenchonnistes bien que [ par ailleurs ] ce dernier [ Mélenchon ] ne s'en défende...

 

Houellebecq assurait que selon lui beaucoup d'intellectuels et médias fonctionnait sur le principe de la pensée unique [ Israël '' dans le rôle du très vilain méchant '' et dans le rôle de la victime '' le très gentil palestinien ''

ICI, être du coté de la morale prend tout son sens :

À ma connaissance en Israël '' on '' emprisonne pas, n'assassinent pas les incroyants, ni les laïcs, ni ceux qui osent parler de la condition des femmes, ni les homosexuels et cela pour moi fait toute la différence et je considère que Houellebecq à raison quand il situe cette particularité entre un pays qui respecte les différences et des pays dits musulmans qui s'en montrent incapables

 

Je redis une fois de plus que la pensée unique [ pro-palestinienne ] est la principale source de la recrudescence de l'antisémitisme dans notre pays, notamment par de nombreuses interventions d'une bonne partie d'intellectuels dans la presse en ligne mais aussi sur les plateaux de la plupart [ aux heures de grandes écoutes ] des chaînes publiques

 

Rares sont les intellectuels qui ont tel Houellebecq le courage de leurs opinions, de dénoncer ce qui est en fait est une régression de la liberté d'expression dans notre pays

 

Ce gouvernement qu'il faut bien qualifier de socialiste se montrera-t-il capable de se reprendre, notamment en renouant plus favorablement avec Israël et sur notre territoire de prendre la décision d'annuler toutes niches fiscales au profit d'associations qui ne représentent qu'un point de vue sectaire qui ne correspond plus aux concepts signifiés au moment de leurs créations et de fait participent à cette montée antisémite ? [ Telle le MRAP, par exemple ]

 

Sinon ce gouvernement socialiste laissera-t-il sans réagir des français juifs, toujours de plus en plus nombreux à vouloir quitter notre pays ? Crab – 03 Juillet 2012

 

Suite :

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/0-le-petit-dieu/

 

http://laicite.over-blog.com/article-le-tribunal-de-l-inquisition-107486784.html

 

02/07/2012

Moderniser l'État

 

Restructurer les institutions dans les territoires ruraux :

france,europe,politique,économie,société,censure

 

Supprimer les communes pour faire du canton la commune

Supprimer le département

Maintenir le principe de la région tout en regroupant certaines d'entre elles pour réduire les déséquilibres actuels

 

Grandes villes :

france,europe,politique,économie,société,censure

 

Réunir la ville et ses banlieues en une seule et même ville

Qu'en pensez-vous ?   - Crab - 02 Juillet 2012

Suites:

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/reformes-structurelles/