20/03/2008
Choisir d’être ou de ne pas être.
Tout a une fin
Un de mes amis me disait, il y a bien longtemps de cela ; « j’aimerais ne pas être mortel, mais à une condition ; c’est de pouvoir décider d’arrêter quand je le voudrais »
Ce propos fait la différence entre ce qui relève de l’idéologie et non pas du Droit naturel de la personne.
Dénier ce Droit de décider de mettre fin à ses jours, c’est nier que chacun de nous est singulier.
Ce serait refuser d’admettre que bon nombre de personne sont indépendantes d’esprit, parce ces personnes justement n’acceptent pas le clonage ou l’assujettissement des esprits dans une idéologie inhérente à une vision de la société qui nie ce que enseigne la vie au profit d’un fantasme d’un autre âge - « L’universalisme » d’origine religieuse.
Idéologie toujours présente et nuisible à la société civile
Crab
Un point de vue entendu (de mémoire); « la moi interdit de tuer, exception faite pour la guerre ; donc je ne veux pas d’une loi qui autoriserait une deuxième fois à tuer » Fin
Qui parle d’autoriser ?
Ce n’est pas du niveau du débat ; ce qui est demandé c’est de mettre fin à une prétendue euthanasie passive de nature barbare, des plus sauvages qui consiste à débrancher ou à ne plus alimenter une personne qui met ainsi de plusieurs heures à plusieurs jours à agoniser avant son trépas
Dans ce cas, c’est en accord avec la famille que le médecin pourrait administrer un produit provoquant la mort en quelques minutes et débrancher une fois que le décès ait été constaté.
Nous ne sommes plus dans ce cas « de figure » dans une autorisation de tuer mais dans une pratique qui met fin à la barbarie de l’Euthanasie « prétendue passive »
D’autres part faire le choix de mettre fin à ses jours relève d’un choix existentiel privé qu’aucune loi ni aucune moraline religieuse tout autant obsolètes ne pourront jamais empêcher.
Demander une assistance et faire le geste soi-même d’absorber un produit, ne nécessite pas la présence d’un médecin.
Cela signifie qu’enfin la société reconnaît le vécu de tout être qui pense différemment en dehors de toute idéologie ou ce qui revient au même différemment des visions religieuse « de la vie ».
Encadrer l’accès à ce produit pour être sûr du demandeur n’est pas un problème....
Ce serait ainsi mettre fin à des pratiques de suicides qui elles aussi bien souvent ont caractère violent et permettre aux personnes de mettre fin à leur existence paisiblement
Crab
06.04.2008
Sens du terme "euthanasie"?
L'étymologie du mot "euthanasie" est grecque ; il signifie "bonne mort" ou "belle mort". Dans l'Antiquité, c'est un adjectif utilisé pour qualifier une mort réussie : par exemple, un homme qui meurt sans souffrir tout en laissant une progéniture nombreuse et prospère, après avoir bien vécu. Il pouvait aussi être appliqué à celui qui "part en beauté", après une mort glorieuse au combat. Le terme est employé par l'historien latin Suétone pour relater la mort de l'empereur Auguste : après avoir réglé les affaires de l'Empire et s'être consacré à lui-même une dernière fois, il meurt sans souffrance, s'étant acquitté de ce qu'il avait à faire.
Jean-Yves Goffi, professeur de philosophie à l'université Pierre-Mendès-France à Grenoble et spécialiste des questions de bioéthique.
Source : Le Monde
Brève
Le pape ''bouge encore''
Dans sa seconde encyclique intitulée Spe Salvi, consacrée à l’espérance, le pape lance une vigoureuse attaque contre l’athéisme et le marxisme
Comme si un incroyant se réclamait obligatoirement du marxisme ; n’est pas à un amalgame près le vieux, pour tenter de faire « avaler » son idéologie
Joseph Ratzinger, ne supporte pas les courants de pensée qui selon lui sont « modernes » ; courants de pensée dont il prétend, ont attaqué les fondements même de l’espérance
Eh oui quand les gens sont conscients que « l’au-delà » est une fable, sa religion s’effondre comme un château de cartes
Prétendre construire ici l’espérance, pour un résultat palpable dans les délais les plus brefs, vous n’y pensez mon « bon monsieur », cela le vieux çà le dérange dans son morbide train train quotidien ; cela l’empêche de tourner en rond
Pire le vieux refuse l’idée que l’homme seul puisse établir la justice sociale ; et de prétendre (vous êtes assis), je le cite : « Si face à la souffrance de ce monde la protestation contre Dieu est compréhensible, la prétention que l’humanité puisse et doive faire ce qu’aucun Dieu ne fait ni n’est en mesure de faire est présomptueuse et fondamentalement fausse. ». Fin de sa bouffée de délire
Première remarque qui est caractéristique de la faiblesse d’esprit de cet individu, il oublie que les incroyants ne mettent pas les injustices sur le compte du machin qu’il nomme dieu.
(Ce qui est amusant, c’est dans sa phrase, le ... « ce qu’aucun Dieu ne fait ni »... ; ce serait le premier pape à dire qu’il y en plusieurs). C’est l’inflation.., il ne sait plus à quel Saint se vouer...
Et l’animal d’ajouter « ... L’homme a besoin de Dieu, autrement il reste privé d’espérance. Seul l’infini peut suffire à l’homme. » Ainsi toute forme d’espérance collective pensée et organisée par des hommes pour des hommes aurait été et serait une aberration ». Fin des propos d’un individu qui de toute façon ne comprendra jamais que ce n’est pas d’espérance dont les gens ont besoin mais d’exister
Crab
21.10.2007
L'ISLAM ENTRE TRADITION ET MODERNITÉ
Sami Aoun et Jean-Frédéric Légaré-Tremblay
Nuit blanche, numéro 108, octobre 2007
Malgré un titre passablement banal, ce livre d'entretiens fait néanmoins le tour de la question relativement à la situation difficile du monde arabe et musulman depuis deux siècles : islam et politique, islam et violence, islam en Occident, etc. Avec un courage qui l'honore, Sami Aoun, originaire du Liban, favorise une évolution de la pensée arabe et musulmane vers des concepts propres à l'Occident : laïcité, respect de la liberté de culte et de pensée, égalité des hommes et des femmes. En somme, il faudrait moderniser l'islam plutôt que d'islamiser la modernité, comme tentent de le faire la majorité des musulmans, avec plus ou moins (et plutôt moins) de bonheur (comme si on pouvait emprunter des technologies sans se soucier du socle intellectuel qui les soutient).
Bref, au lieu du repli identitaire, comme l'est l'islamisme, repli qui à la fois exprime et contribue à l'affaiblissement des musulmans, il faut plonger dans le siècle qui se construit et, ce faisant, faire cheminer la pensée arabe et musulmane vers plus de libéralité.
Ce serait trahir l'analyse de Sami Aoun que de relater plus avant les préférences implicites de l'auteur. Le mérite de ce précieux ouvrage, à recommander à quiconque veut s'initier à la culture moyen-orientale ou approfondir sa connaissance dans le domaine, est la grande qualité d'argumentation apportée sur l'évolution historique et sur les différents défis des musulmans, et ce, dans un langage très accessible. Avec ce bouquin synthèse, qui fait suite à d'autres travaux et de nombreuses apparitions audiovisuelles, Sami Aoun doit maintenant être considéré comme la figure d'autorité sur le Moyen-Orient et l'islam au Québec. NB
Non le plus difficile n’est pas de résoudre l’enfermement idéologique des monothéistes puisque pour eux c’est un état normal ; cet état est constaté
Gérer l’éveil serait de pure perte, puisqu’ils ne savent qu’affirmer en boucle, ce qui exclue tout débat argumenté ; mais s’assurer s’ils disposent encore de quelques réflexes, de souvenirs et d'émotions, par le recours à l’outil de la critique, seul traitement possible de la névrose, pour éviter l’accroissement du fanatisme ou le réduire en une portion la plus infime
La critique non pas pour les convaincre, disais-je, ce serait illusoire ou faire preuve de cécité, mais pour faire entendre la parole de ceux qui privilégie la recherche, qui ne se complaisent pas dans une construction dictée par le refus d’admettre la mort, une voix à l’opposé des religieux qui eux ne peuvent pas supporter l’idée d’une part d’être seul et surtout d’un monde sans eux
Ne pas supporter l’idée d’un monde sans eux, caractérise « la nature » profondément égoïste du religieux
L’égoïsme fondateur de l’idéologie (religion) explique cette volonté d’endoctrinement (1) qui les animes et du besoin, quand l’occasion se présente, d’user de la force (2) pour parvenir ou tenter affaire supporter leur névrose par tous
La religion est fondée sur l’égoïsme (3) le plus affligeant ; le refus d’admettre que la vie puisse continuer sans eux
L'usurpateur
(1) Endoctrinement ; Ce que eux appellent transmettre leur foi à leurs enfants, alors que, et personne ne sera surpris d’y trouver une contradiction de plus, dans leurs textes ils prétendent que la foi n’est pas transmissible [ Rire ]
(2) Oppressions morales ou contraintes physiques....
(3) C’est « le naturel » du tyran....
Bonsoir P......... ; Vous me dites (en caractères italique).
Salut Crab,
Il me semble que vous allez, encore une fois, un peu trop loin dans vos propos:
a) On n'est plus au moyen-âge : il y a longtemps que la religion kto n'impose plus quoi que ce soit par la force, vous pouvez l'admettre sans déchoir.
Je fais référence à l’endoctrinement des enfants qui pour moi est une atteinte à leur liberté et à leur autonomie.
b) C'est assez provocateur de dire :
"La religion est fondée sur l’égoïsme (3) le plus affligeant ; le refus d’admettre que la vie puisse continuer sans eux."
Ce n’est pas de ma part condamnatoire, c’est l’identification de l’élément moteur d’une angoisse ressentie par toute personne qui croie dans l’au-delà.
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en vous adressant à des gens qui sont supposés obéir au commandement : "Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés"
Sur ce point je vous ai en d’autres temps répondu ; "Aimez-vous les uns les autres", c’est une injonction formulé par un individu qui se veut guide, postulat de départ ; « penser » que les gens n’ont pas la capacité d’aimer, pire oublier que dans cette matière il ne peut y avoir que des singuliers.
" comme je vous ai aimés" Catégoriquement pervers, ce n’est pas aimer les autres que de prôner la martyrologie d’en faire une condition à valeur d’exemple, c’est vouloir faire accroire que c’est un bien de mourir pour des idées ; c’est minable, rien de plus.
(même s'ils sont encore loin d'obéir à ce commandement, je vous l'accorde).
Je ne leur donne pas tort ; Les gens risquent leur vie en état de légitime défense ou pour porter secours à une personne en danger.
Les gens pour aimer ont la multiplicité des choix et c’est en fonction de leur histoire personnelle ; l’universel n’y à pas sa place.
Précisez donc un peu mieux votre position entre ces deux points de vue :
L’amour n’a jamais connu de loi et de ce fait ne saurait obéir à aucune injonction, c’est la nature qui décide et non pas l’idéologie, sauf dans les mariages forcés.
- soyons hédonistes, recherchons notre plaisir personnel avant celui de nos successeurs ("après nous le déluge" est la formulation extrême),
Etre Hédoniste n’empêche pas de réfléchir sur le contrat social, bien au contraire (1)
-acceptons de nous priver et de faire des sacrifices maintenant pour que les générations qui vivront après nous aient une vie plus agréable.
Etre conscient de ses droits et de ses devoirs exclue la notion de sacrifice.
Ou bien y a-t-il une troisième voie, d'après vous ?
Oui ! (2) Crab
Citation
(2) Comment concilier “immanence et respect de l’autre” et “immanence et citoyenneté” ?
Par le jeu tout simple de l’immanence : le contrat, la règle du jeu, la logique de la communauté nécessaire et non pas la transcendance républicaine, le contrat social comme une religion, la communauté tel un corps mystique. C’est parce qu’on en appelle à la raison et à l’intelligence des hommes qu’on peut créer du lien social, et non en sollicitant les fictions métaphysiques d’une philosophie qui se contente, du moins pour la philosophie dominante, de reformuler dans le langage de l’idéalisme allemand, les préceptes de la religion judéo-chrétienne.
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(1) Comment éviter alors la confusion de l’hédonisme et du consumérisme ?
L’hédonisme n’existe pas en tant que tel, il faut le qualifier pour qu’il existe de manière singulière : or il est des hédonismes dont certains sont mes ennemis, ainsi l’hédonisme consumériste. Les hédonismes sont au moins, pour aller vite, de deux types : hédonisme de l’être, hédonisme de l’avoir. Le premier est d’ailleurs le remède au second. “Hédonisme de l’avoir”, le plaisir qu’il y a à consommer, acheter, posséder, s’inscrire dans une logique d’accumulation d’objets, de “choses” pour le dire dans l’acception d’un Georges Perec ; “hédonisme de l’être”, le plaisir de penser, de se construire, de l’édification intellectuelle et personnelle, le plaisir existentiel de se créer une vie philosophique totalement et radicalement indépendante de l’avoir : on a, c’est bien, on n’a pas, c’est bien aussi, on avait et on n’a plus, c’est encore et toujours bien. Ne pas être l’esclave de l’avoir, de la propriété, des choses, des objets, de l’argent, du pouvoir, des honneurs et des puissances sociales, hochets de l’avoir. Les ennemis de l’hédonisme, et il y en a, feignent d’assimiler l’un à l’autre M O
"Un joli mot"
D.............4 m'écrit,je le cite
« Par exemple, prenons l'exemple de Crab: il a eu connaissance de ce que lui impose Dieu à travers ce qu'on lui dit mais il a fait un choix ». Fin du propos d’un messager de passage, mais de plus en plus sédentaire dans le pays de la grande falsification.
Pays où les habitants « prennent leurs désirs pour des réalités»
Pays des fantasmes des uns et des autres qui constitue un enchainement de fables pour pérenniser, conforter un mythe, une mythologie.
Miracle - « Crab aurait eu connaissance de ce que lui impose dieu à travers ce qu'on lui dit... »
Pourquoi parler de miracle parce que c’est sans égards pour la vérité... (Une affirmation sans preuve, et qui de surcroit nie au passage l’incroyant que je suis)
Bien sûr son emploi dans ce cas de figure se veut traducteur d’un sophisme du crut de D........., qui en fait métamorphose son incompréhension de l’incroyance en une autre « vérité » - Je le cite à nouveau: "Malgré lui, Crab ne peut qu’avoir entendu" Fin de sa proclamation
Intoxiquer il reproduit ou s'eemploie inconsciemment ou consciemment, et tente à son tour tout en s’intoxiquant lui-même de manipuler les autres.
Ce comportement est la manifestation la plus courante des effets d’une éducation fondée à partir de croyances L’impossibilité de penser l’autre différent
Les conséquences l’usage, qui en est fait, dans le but d’endoctriner, de ce que l’on ne comprend pas
Et.., à propos des miracles, cette fois traités pour ce qu’ils sont en réalité
Le bon sens indique qu’ils sont impossibles, car rien dans la nature ne peut se faire contre la nature
Nommer miracles des effets que l’on ne comprend et plus graves attribuer les attribuer à une individualité (christ ou vierge), c’est rien de moins qu’une escroquerie
Cette incapacité à ne pas savoir dire "je n’ai pas l’explication'' est le propre de la malhonnêteté intellectuelle.
Malhonnêteté intellectuelle, déguisée sous le nom d'un ''joli mot'', croyance
Crab
F........ vous m’écrivez « Mais à part cela, la démarche est identique. Où es la différence? une doctrine en vaut bien une autre... Tes enfants (je crois que tu as au moins un fille) ont bien reçu comme éducation la substance élémentaire de tes convictions athées doctrinaires, non? Ne me dis pas que tu les a envoyés au catéchisme? ...ou que tu leur as laissé le libre choix de pensée en matière de spiritualité, même de ceux qui ne te plaisaient pas » Fin de votre propos.
Mon fils dès son plus jeune âge, par mes soins, à pris connaissance, année après année, de ce qui est légal ou non, de ce qui relève de ces droits et de ses devoirs, donc très tôt « une sorte de préformation » pour lui permettre de comprendre qu’il vit dans un Etat de Droit.
Cela s’appelle informer et non pas endoctriner
Répondre à des centaines de questions que mon fils posaient presque quotidiennement qui ont donné bien souvent lieu selon les périodes à une discussion, et je sais aujourd’hui, que cela la aidé à penser par lui-même.
Cela s’appelle respecter la liberté et l’autonomie et non pas endoctriner.
Entre cinq et six ans un de ses camarades, lui à parler, disons pour simplifier de la religion..., quelque mots.
Il m’en à parler, je lui ai répondu que c’était une croyance parmi beaucoup d’autres et suivi d’une petite explication extrêmement simple ; la différence entre ce qui relève d’une croyance et non pas d’un savoir.
Bien sûr il y eu par la suite des discussions, mais toujours sur ce thème SAVOIR et CROYANCE.
Donc je ne vois dans cette attitude la moindre tentative d’endoctrinement, de ma part, d’autant que très jeune, mon fils était déjà un bon et exigeant débatteur.
Et contrairement à ce que vous prétendez c’est au environ de ses dix neuf ans qu’ont été abordées les grandes questions philosophiques ; à savoir, et c’est mon droit de le penser, la nécessaire déchristianisation de notre société.
C’est tout aussi mon droit de considérer que cela passe par la destruction de la construction que vous nommer Dieu.
L’expertise est un Droit et je m’y livre, voila tout.
Faudra vous y faire les nilomètres ne sont plus gardés exclusivement par des membres d’'ordres sacerdotal.
Aujourd’hui non seulement les textes (dit sacrés) sont exposés et accessibles à tout un chacun sans qu’aucune interdiction vienne empêcher d’en mesurer les degrés de perversité.
Votre facilité de christicole à vous cadenasser dans tout ce qui de près ou de loin relève des Non Liquet restera sans égale dans les annales.
Fallait venir sur cette catégorie de forums, sans être pour autant Lakiste, compte tenu du simplisme de l’idéologie ou de la moraline christicole ambiant ; en fait l’exercice n’est pas bien difficile.
A la limite c’est même reposant pour l’esprit, le vrai de vrai, pas l’inventer qui ne fait pas rire les petits arachnophobe.
Arachnophobe, sur ce forum, vous êtes, comme sur les autres fils, et non pas exercitant (1).
Bien sincèrement, sans être des vôtres
Crab
(1) A propos de la grande spiritualité dont vous faites preuve....
15:34 Publié dans 72 Humanisme et religion | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : culture, religion | Facebook | | | Imprimer |
28/01/2008
Citations
Quand l'homme ne sait plus comment savoir, il croit
Georges FADUILHE
La beauté
[ La pudeur c'est faire preuve de retenue – ''me couvrir la tête de n'importe lequel des voiles islamiques'' - c'est faire preuve d'aucune retenue - c'est considérer ''l'autre indigne de voir ma chevelure'' -
L'obscurantisme commence quand une personne compense son inaptitude à expliquer par l'énoncé d'une croyance, le fanatisme d'en faire '' une vérité '' – L'activité spirituelle ou la vie de la conscience génère des mondes imaginaires et forge par le biais du rêve notre culture, c'est l'affaire des poètes ou des philosophes vitalistes et non celle des théologiens castrateurs à l'origine ou chantres de toutes les philosophies ( religions duelle ) matérialistes de la volonté de domination – Crab - 2003 ]
28.01.2008
La mythologie grecque
La plus belle leçon d’humanisme
Les dieux et les hommes se combattaient pour la beauté
Andromède était aussi splendide que Méduse était terrifiante
Persée fit don de la tête de Méduse à Athéna qui la plaça sur son bouclier où désormais elle pétrifie les ennemis du devenir, la suprême sagesse
29.09.2007
Mille façons et +
Il n’y a pas une seule, mais plus de mille façons d’aimer les femmes
Savoir aimer les femmes, c’est les aimer, comme chacune d’elles veut être aimée
18.08.2007
Le sens
De la responsabilité - vous êtes incroyant ou monothéiste, que choisiriez-vous?
Fable
Un jeune Homme s'était couché sur le bord d'un puits : pendant qu'il y dormait, la Fortune passa. Celle-ci n'eut pas plutôt reconnu le danger où l'autre était, qu'elle courut à lui, et le tira par le bras. " Mon fils, lui dit-elle en l'éveillant, si vous étiez tombé dans ce puits, on n'aurait pas manqué de m'en imputer la faute. Cependant, je vous laisse à penser si c'eut été la mienne ou la vôtre" Esope
17.08.2007
Plaisir
Fable
Un Fermier tenait un Cygne, et croyait tenir une Oie. Comme il allait lui couper la gorge, le Cygne chanta ; et l'Homme qui le reconnut à la voix, retira aussitôt le couteau. " Cygne, lui dit-il en le caressant, aux dieux ne plaise que j'ôte la vie à qui chante si bien " Esope
Esope
J’avais écris - «dans toute l’histoire de la vie spirituelle de l’humanité il n’y avait jamais eu qu’un seul miracle; La musique »
Ce n’est pas sans une certaine volupté que j’ajoute «avec le chant»
À vous de choisir - le sacrifice d’Abraham ou le chant du cygne
13.08.2007
Mairie de Paris
Fatwa
Le Maire de Paris devra s’inspirer des édiles qui ont rebaptisé la Haye au nom de « Descartes » et rebaptiser devant Notre dame la place J P 2 au patronyme de l’Abbé Jean MESLIER
Mais aussi
Place du déni
Les papes et les intégristes bien des années après
Benoît XVI était la conscience de J P 2
Je propose que l’on rebaptise la place J P 2 à Paris - Place du déni -
La tolérance du premier des théologiens est égale à la peste psychique que ne peut que générer dans les esprits toute religion (1) mortifère
Crab
(1) Une idéologie de soumission, comme toutes les idéologies fondées sur des contrevérités
11.08.2007
Parabole du temps présent
Jean VALJEAN ''avait volé'' un peu de la culture de Jean MESLIER, Voltaire lui avait pillé l’Abbé pour priver le peuple du droit de penser
Fatwa
Tu n’enseigneras plus que la France est le pays de VOLTAIRE sans avoir vérifié que ce n’est pas plutôt celui de Jean MESLIER
Crab
Notes
Après la mort de Jean MESLIER, son œuvre a été publiée par Voltaire ..seulement ce que l'on oublie de préciser c'est que Voltaire avait modifié considérablement le texte de Jean MESLIER
Il suffit pour en comprendre la raison de se souvenir que Voltaire estimait que l'athéisme était bon pour l'aristocratie, mais pas pour le peuple
Suffit de comparer l'original de Jean Meslier avec le texte falsifié publié par Voltaire
Voltaire était déiste [masqué par ''son'' emploi constant du mot nature]
03.08.2007
Tolérance
-Dans la bouche d’un ''responsable clérical'' ou apparenté, tout appel à la tolérance est la caution même offerte à l’intolérance
Cela se nomme: ''Le relativisme culturel''
31.07.2007
Éxister
-Rien n’est plus noble que la femme et l’homme- [Mozart, Pamina-Tamino-la flûte enchantée]
-Rien n’est supérieur au droit d’exister de la femme et de l’homme- [Crab]
18.07.2007
Troubles quotidients
-Les déclarations ou prises de positions politico-sociales des ''clergés christiano-musulman'' sont à elles seules un trouble à l’ordre public et nuisent à la santé morale de beaucoup de nos concitoyens-
NUL
-Plus un homme est nul - plus il veut être le chef d’une femme-
07.07.2007
Message profane
L’Amour est enfant de Bohême et ne connait pas de loi
«Aimez-vous les uns les autres»
fait penser à une directive Européenne ou à une fatwa Pakistanaise»
Crab. 07 07 2007
06.07.2007
Monoculture = sectarisme religieux
-Il ne saurait y avoir la démocratie sans paysages-
Le monothéisme c’est comme la monoculture [en agriculture] sur un territoire, la paupérisation pour l’individu, les citoyens d'un pays ou d’une société-
26.06.2007
Le clonage des esprits
-Le clonage des esprits c’est l’assujettissement des consciences; L’endoctrinement dans une idéologie ethnico religieuse
L’individualisme c’est la multiplicité des choix; La liberté de conscience
Oui bien sûr, mais les outil de clonage de masse... peuvent être utilisé sur l'instant, et ils le sont! Pas de délais, pas de réponses possible
Par exemple
[ ''Accepter'' de circuler dans l'espace public, tatouée comme un bétail: Le port ''volontaire'' par une femme du foulard ou de tout autre des voiles islamique est une violence faite à toutes les femmes – Crab –]
26.06.2007
21.06.2007
Fatwa pour un monde en marche
-Le Droit de tout critiquer est l’arme de construction massive de toutes les Démocraties Laïques-
17.06.2007
L’ombre et la lumière
-L’Islam est une idéologie duelle au même titre que les autres religions monothéistes
Les idéologies monothéistes sont la négation de la culture, la négation du génie des peuples.
Ces idéologies duelle [religions] sont une expression du refus de la civilisation-
13.06.2007
Universalisme en question
-Aucune religion, plus particulièrement les duelle, dont entre autres les monothéistes n’est porteuse d’un message de paix
L’universalisme spécifique aux religions depuis les époques antérieures et dans l’actualité ce sont leurs capacités à produire de la violence politique-
12.06.2007
La béquille
La foi est une béquille pour tous ceux qui ne savent pas dire - « Je ne sais pas »
11.06.2007
Albert EINSTEIN était doté d’un cerveau plus petit que la moyenne
Pourquoi?
Contrairement aux cerveaux bien encombrés, au point de s’alourdir démesurément du bric à brac d’idéologies,de moralines, le sien était ou s’était fait d’essentiels. Crab
( De l'homme qui se croit au-dessus de la nature, probablement né de Jupiter, persuadé de pouvoir la dominer, la corne du taureau, au début de la corrida, transperce sa cuisse – et ce n'est que justice – Crab 2006 - )
06.11.2006
L'incroyance
"Je ne peux pas imaginer un Dieu qui récompense et punit l'objet de sa création. Je ne peux pas me figurer un Dieu qui réglerait sa volonté sur l'expérience de la mienne. Je ne veux pas et je ne peux pas concevoir un être qui survivrait à la mort de son corps. Si de pareilles idées se développent en un esprit, je le juge faible, craintif et stupidement égoïste."
(Albert Einstein / 1879-1955 / Comment je vois le monde / 1934)
"Ce que vous avez lu sur mes convictions religieuses était un mensonge, bien sûr, un mensonge qui est répété systématiquement. Je ne crois pas en un Dieu personnel et je n’ai jamais dit le contraire de cela, je l’ai plutôt exprimé clairement. S’il y a quelque chose en moi que l’on puisse appeler "religieux" ce serait alors mon admiration sans bornes pour les structures de l’univers pour autant que notre science puisse le révéler."
(Albert Einstein / 1879-1955 / "Albert Einstein : le côté humain" édité par Helen Dukas et Banesh Hoffman, lettre du 24 mars 1954)
31.05.2007
Les larmes des femmes
-Le comble du Sadisme : Dans la kabbale ''dieu compte les larmes des femmes''-
31.05.2007
Les très riches heures de Crab
-Notre tête est ronde pour nous permettre de changer de direction-
Francis Picabia
-L’être humain est génétiquement programmé pour apprendre: Seul le clonage des esprits [par l'endoctrinement dans la religion] permet de mettre une tête au carré-
-L’extension du cortex cérébral distingue l’homme de l’animal: L’être humain [sauf pour les théologiens] échappe aux lois de la biologie; C’est pour cela que le cerveau est le siège de la pensée-
21.05.2007
Mimétismes violents et hédonisme
Toute croyance est privée ; Une « affaire » de conscience, pour les personnes pratiquantes ou non
Le cléricalisme, c’est la confusion entre croyance religieuse et lutte politique
C’est à ce titre que la critique de l’idéologie religieuse est un droit fondamental de ce que l’on nomme : La liberté d’expression
La spiritualité est le principe de la pensée humaniste ou des valeurs universelles
Le bricolage d’idéologies est le principe de la substance des religions monothéistes
Crab. 03 02 07
(Sans l’incroyance et l’hédonisme, ce serait l’extinction de l’Humanité
Crab. 07 03 07)
Une civilisation débute par le mythe et évolue par le doute, grâce au doute
Crab 17 04 2007
Dans toute l’histoire dela vie spirituelle de l’humanité il n’y a jamais eu qu’un seul miracle : La Musique -Crab 2007 -
Le Chat est le meilleur ami de la femme – le seul compagnon qui lui soit fidèle – Crab – Novembre 2006 -
De la responsabilité
Vous êtes incroyant ou monothéiste - que choisiriez-vous?
Fable
Un jeune Homme s'était couché sur le bord d'un puits : pendant qu'il y dormait, la Fortune passa. Celle-ci n'eut pas plutôt reconnu le danger où l'autre était, qu'elle courut à lui, et le tira par le bras. «Mon fils, lui dit-elle en l'éveillant, si vous étiez tombé dans ce puits, on n'aurait pas manqué de m'en imputer la faute. Cependant, je vous laisse à penser si c'eut été la mienne ou la vôtre» Esope
La presse féminine construit ''un modèle féminin'' et l'assume – pour ma part je préfèrerais toujours dans tous les cas une femme qui s'occupe d'elle – non culpabilisée ou déculpabilisée à la femme maintenue captive
Crab 16 Mai 2010
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Illusion
Aucune prière n'a jamais empêché un tsunami, ni fait tomber la pluie, ni empêcher un volcan d'imploser...ect.. et ce n'est pas avec des prières que l'on construit ou procède à des reconstructions, mais en étant pragmatique, réaliste et compétants...ect...
Crab 25 Août 2010
10:55 Publié dans 50 Citations regroupées | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : femme, culture, amours, musique, religion | Facebook | | | Imprimer |
31/10/2007
La tentation de la race
La tentation de la race
LE MONDE | 30.10.07 | 13h51 • Mis à jour le 30.10.07 | 16h22
On la croyait enterrée pour de bon. Tuée par la science. Mise en miettes par la génétique, dont les premiers résultats ramenaient toute l'humanité à une seule même et grande famille. Las ! Voilà la notion de race remise en selle. Et pas par n'importe qui : par l'Américain James Watson lui-même, codécouvreur, avec Francis Crick et Rosalind Franklin, de la structure de l'ADN (acide désoxyribonucléique).
Interrogé mi-octobre par le Sunday Times, pour la promotion de son dernier ouvrage (Avoid Boring People, Oxford University Press, 14,99 £), le Prix Nobel de médecine 1962, aujourd'hui âgé de 79 ans, a expliqué sans ambages qu'il était "profondément pessimiste sur le futur de l'Afrique". Pourquoi ? Parce que, a-t-il dit, "toutes nos politiques de développement sont basées sur le fait que leur intelligence (celle des Africains) est la même que la nôtre (Occidentaux blancs), alors que tous les tests disent que ce n'est pas vraiment le cas". "Ceux qui ont eu affaire à des employés noirs", a-t-il ajouté, savent ce qu'il en est.
Retour d'un "racisme scientifique" qu'on croyait disparu ? Ou simples élucubrations d'un vieil homme qui s'est dit, quelques jours plus tard, "mortifié" par ses propres mots, alors que toutes ses conférences au Royaume-Uni étaient annulées et que son institution, le Cold Spring Harbor Laboratory, le remerciait sans délai.
Que James Watson dévoile aujourd'hui sa pensée, de manière aussi crue et décomplexée, sur un sujet aussi sensible, ne doit rien au hasard. Le co-inventeur de la double hélice de l'ADN, explique le généticien Axel Kahn, directeur de l'Institut Cochin, "se situe dans la mouvance de la droite déterministe anglo-saxonne, un vieux courant de pensée inégalitariste, scientiste et flirtant parfois avec le racisme". Or, selon M. Kahn, ce mouvement idéologique connaît un regain : "Après la seconde guerre mondiale, ce à quoi avait abouti le paroxysme de cette vision et l'horreur qu'elle avait suscitée dans le monde l'ont durablement disqualifiée, l'ont en quelque sorte mise entre parenthèses. Mais cette parenthèse, aujourd'hui, se dissipe."
Les tabous tombent. En septembre 2005, la revue Science - l'une des plus prestigieuses institutions scientifiques au monde - publie les travaux d'une équipe de chercheurs américains portant sur deux gènes impliqués dans la microcéphalie : ASPM et MCPH-1. Ces deux séquences génétiques ont subi deux mutations, apparues respectivement il y a 5 800 ans et 37 000 ans, qu'ils pensent être impliquées dans l'augmentation du volume cérébral. La rapide diffusion de ces mutations dans la population montrerait, selon les auteurs, que ces deux caractéristiques sont soumises à une forte "pression sélective". Soit, en d'autres termes, que la sélection naturelle s'est opérée au fil des siècles en favorisant les humains porteurs de ces deux gènes mutés, du fait de leurs meilleures capacités intellectuelles.
Bien sûr, ce n'est pas tout. "Les auteurs ajoutaient sans frémir que ces deux mutations étaient largement présentes dans les populations européennes et asiatiques et, au contraire, qu'elles étaient rares en Afrique, explique Axel Kahn. Il a été depuis montré que tout était faux, mais ce que dit aujourd'hui M. Watson n'est rien d'autre que la traduction de ce que ces chercheurs ont prétendu, à tort, avoir démontré."
A l'époque, l'émoi, discret, provoqué par Science, ne transparaît guère dans la presse grand public. Il demeure pour l'essentiel cantonné à des débats techniques sur la fragilité des statistiques mises en oeuvre. "Beaucoup d'équipes ont réanalysé leurs données : il n'y a aucune preuve de ce qu'ils avançaient", confirme François Balloux, chercheur au département de génétique humaine de l'université de Cambridge (Royaume-Uni).
Reste la notion de race. La génétique l'a-t-elle évacuée ? Ou, au contraire, les dernières méthodes d'analyse tendent-elles à opérer une distinction entre les peuples, rangeant les uns ici, les autres là ? Un nombre considérable de travaux scientifiques s'attache, depuis quelques années, à relever les particularités génétiques de telle ou telle population, en fonction de la géographie ou des origines ethniques.
En décembre 2002, une équipe américano-russe avait déjà publié dans Science l'un des articles les plus cités sur le sujet : en analysant plus de 300 marqueurs génétiques chez environ un millier d'individus appartenant à 52 populations différentes, les chercheurs sont parvenus à isoler 5 à 6 grands groupes humains, cohérents avec les grands ensembles géographiques. Peut-on parler de races ? Pas vraiment. Il s'agit, précise le généticien Vincent Plagnol (université de Cambridge), "d'une simplification de la réalité" puisque dans ce type de modèle "personne n'appartient à 100 % à un groupe, les individus étant décrits comme appartenant à une combinaison de ces ensembles". Du coup, la notion "scientifique" de race devrait demeurer une virtualité.
Voire une ineptie. "La notion de race n'est scientifiquement pas pertinente, estime ainsi Lluis Quintana-Murci, généticien des populations (CNRS-Institut Pasteur). Il est impossible d'isoler une race : les variations des populations humaines sont graduelles et continues, de l'Europe du Nord à la Chine méridionale. Il n'existe jamais de fossé génétique entre deux ethnies."
"Même en ayant accès au génome d'un individu, il est impossible de le rattacher à une race' au sens populaire'du terme, poursuit le chercheur. Imaginons que moi, Lluis Quintana-Murci, je commette un crime et que l'on retrouve sur place un échantillon de mon ADN. On pourrait dire, en forçant à peine les choses, que le criminel est originaire du Moyen-Orient, car mon chromosome Y appartient à la lignée J, qui y est particulièrement fréquente. Alors même que ma famille est, à ma connaissance, espagnole depuis toujours." La récente profusion d'études visant à segmenter et catégoriser génétiquement les populations humaines n'est pas le fait d'une névrose classificatrice. Ni d'un racisme latent.
'est surtout, depuis peu, un enjeu important de la recherche biomédicale. La circulation de pathologies génétiques dans certaines communautés ou au sein de certaines ethnies est bien documentée. Comme l'est la prédisposition génétique à certaines maladies multifactorielles. Thalassémie ou hémophilie dans certains pays arabo-musulmans, où l'union entre cousins n'est pas prohibée. Maladie de Gaucher ou syndrome de Tay-Sachs chez les juifs d'Europe de l'Est. Troubles cardio-vasculaires deux à trois fois plus fréquents chez les Afro-Américains que dans les autres communautés d'Amérique du Nord. Etc.
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Une prédisposition à la maladie ne fait pas une race. Mais la génétique va désormais plus loin dans la différenciation. Certains cherchent à déceler des mécanismes génétiques de tolérance ou de réponse à telle ou telle molécule, plus probablement présents dans certaines communautés que dans d'autres. Les motivations de ces travaux pourraient être économiques. "Il y a, hélas, très peu de nouvelles molécules thérapeutiques qui arrivent sur le marché puisque nombre d'entre elles, qui ont pourtant nécessité des investissements lourds, présentent trop d'effets indésirables même si ces derniers sont variables selon les individus, avance François Balloux. La tentation est forte de remettre en selle certaines de ces molécules, en les destinant à certaines catégories de la population."
En attendant l'émergence annoncée d'une médecine individualisée, dans laquelle chaque traitement serait administré en concordance avec les particularités génétiques du patient, des laboratoires pharmaceutiques pourraient miser sur une médecine ethno-raciale. Une médecine ou le patient déclare, lui-même, son appartenance à un groupe en même temps qu'il décrit ses symptômes.
Premier signe de cette tendance : l'autorisation du BiDil, en 2005 aux Etats-Unis, un médicament contre l'hypertension artérielle spécifiquement destiné aux Afro-Américains. En 1997, sa commercialisation avait d'abord été refusée par la Food and Drug Administration (FDA). Cette médecine "racialisée" ne convainc pas l'ensemble de la communauté médicale aux Etats-Unis. Loin s'en faut. Dans une tribune publiée fin septembre dans la revue PLoS Medicine, un groupe de médecins américains en contestent la pertinence et critiquent la classification forcément réductrice des patients qui, selon eux, "peut conduire à des erreurs de diagnostic et à des traitements inappropriés".
Aux Etats-Unis, la tentation ethno-raciale dans la recherche biomédicale s'officialise. Depuis 2001, les chercheurs financés par les Instituts nationaux américains de la santé (NIH) doivent catégoriser les individus participant à des essais dans l'un des cinq ensembles ethno-raciaux prédéfinis par l'administration : Amérindiens ou natifs d'Alaska ; Asiatiques ; Noirs ou Afro-Américains ; natifs d'Hawaï ou de toute autre île du Pacifique ; Blancs.
Nul doute que les variations génétiques, ténues et invisibles, ainsi réaffirmées par la biologie, seront récupérées à des fins idéologiques de hiérarchisation. Mais, rappelle Axel Kahn, la prédisposition à une maladie, comme la réponse à un traitement médicamenteux, tient à des variations relativement simples "sur très peu de gènes". "Alors que les capacités cognitives reposent, elles, sur un équilibre extraordinairement subtil entre l'inné et l'acquis, conclut le généticien. Equilibre dont nous ne savons aujourd'hui presque rien."
Stéphane Foucart
En suivant...
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11/10/2007
Croire n'est pas savoir.
Croire n'est pas savoir
11.10.2007
- Sur F3 - spécialité de ce journal télé -
- rapporter toutes sortes de croyances ou âneries -
Entendu, il y a quelque minute, ce jour, dans le cadre d’un reportage sur l’ensemencement floral des jachères pour le plus grand bénéfice de nos amies les abeilles
Entendu citer cette phrase « Si l’abeille disparaissait de la surface du globe, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre », disait Albert Einstein
Deux rédacteurs ont cherché dans plusieurs sources, dont un recueil de citations du physicien. Ils n’ont trouvé aucune source primaire, et ne purent trouver cette citation avant le mois de janvier 1994. A cette date, elle apparaît dans plusieurs journaux belges, qui eux-mêmes l’ont trouvée dans un communiqué distribué par un syndicat d’apiculteurs, l’Union Nationale de l’Apiculture Française (UNAF), à l’occasion d’une manifestation à Bruxelles contre quelque politique européenne. un peu plus tard, le conservateur des Albert Einstein Archives de Jérusalem, Roni Grosz, affirma dans une intewiew"qu’il n’y avait aucune preuve qu’Einstein ait jamais dit ou écrit cette phrase", et quand bien même, "qu’Einstein n’avait pas de compétence particulière ni même d’intérêt pour l’écologie, l’entomologie ou les abeilles"
L’origine, une ''citation apocryphe'', ce qui change tout
Un conseil, si vous ne voulez pas faire de vos enfants des crétins, ne les laisser pas seuls, (devant la télé), à l’heure du journal télé de la 3
Crab
Notes
Sans, bien sûr être indifférent au sort des abeilles - il existe d’autres pollinisateurs que l’abeille, les céréales sont pollinisées par le vent
24.09.2007
Appauvrissement culturel
Entendu, et cela encore une fois sur une chaîne publique, durant le journal (1)
«Faut-il être croyant pour jouer le rôle du pape?», question posée à un acteur titulaire du rôle dans un spectacle de R Hossein
Faut-il être un assassin pour jouer, dans un spectacle, un rôle de criminel?
Faut-il avoir attaqué une banque pour jouer, dans un spectacle, un rôle de braqueur?
Ect...Ect...
Ce qui est désopilant, c’est de savoir que des enfants écoutent les journaux télévisé, sans que leurs parents soient présents à leurs cotés, pour rectifier les effets de l’appauvrissement culturel général auquel participe grandement la plupart du temps bons nombre de participants à la présentation des contenus d’un journal télé
Crab
(1) La3 samedi ou vendredi dernier
03.08.2007
Hommage à Michel Serrault
L’insolence est une expression de notre culture, conjuguée à l’esprit frondeur de l’acteur entre symboliquement comme une valeur ajoutée à notre patrimoine
Sans provocation il ne peut y avoir de création
Esope, Shakespeare, Molière, De la Fontaine, Renoir, Lynch, Hitchcock, Luis Buñuel, Visconti, Fellini, Max Ophuls, Losey, Jean Luc Godard, Roman Polanski, François Truffaut, Pedro Almodovar, Ingmar Bergman, Scorsese, Wajda, A. Kurosawa.../...
Crab
14.07.2007
Mickey
Provins ville Mickey ?
Dés le début des années 70, Provins ''découvre'' ses maisons médiévales à pans de bois
Seulement le goût de l’ancien-« du plus ancien »-fait que dans cette ville tout pan de bois découvert derrière le plâtre, depuis plus de trente ans, est remis apparent
Hors un colombage prévu pour être vu apparent est fait de pièces de bois taillés à arêtes vives
D’autres constructions comportent quelques pièces de bois en partie sculptées
La plupart des pans de bois à Provins sont fait de pièces de bois prévues pour être bardés de planches ou habillés supportés par un platelage d’un enduit de plâtre moulurés
(Modénatures classique, néo classique ou du dix neuvième siècle)
Depuis à peu près le début des années 80 les remparts de la ville en cours de totale reconstruction ont perdus par place leur état de ruines qui leurs conféraient le caractère romantique qui caractérisait quelques uns des lieux de la ville
Une blessure peut et en tout cas à Provins était ou pouvait être mise en valeur sans chercher à transformer cette ville en un jouet médiéval flambant neuf
Quant à l’opéra au pied des remparts, il est suffisamment aseptisé et n’encours pas dans l’immédiat de finir à la Bastille Mickey est passé par là
Crab
13.07.2007
Que sera notre patrimoine?
La conquête du Graal
Hélas pour le Bordelais, Bacchus est né en d’autres lieux et comment dans cette condition justifier d’une appellation inévitablement incontrôlée
Bacchus est le fils de Jupiter et Sémélé, par translation du mythe de Dionysos
Les Romains, nous le voyons bien, furent les premiers à tricher sur l’étiquetage, quant bien même l’éthique due en souffrir
Mercure transforme l'enfant en un chevreau et le confie aux Nymphes de Nysa. Une vigne dissimule leur grotte et le jeune dieu s'en nourrit
Silène, son père nourricier et en même temps son précepteur, quand il n'était pas ivre, était un grand sage, capable de donner à son divin élève des leçons de philosophie à propos des vins du Bordelais et d’ailleurs
Aujourd’hui, l’évolution s’en est mêlée, plus à partir d’études comparatives, où se fondent malicieusement savoir et croyance
Bacchus est représenté ordinairement avec des cornes, symboles de sa puissance, de sa force et de son gout pour les vins des temps d’autrefois, et désormais de l’esthétique du temps présent des terroirs de près ou de loin, tient en sa main, dans l’actualité bien souvent au gré des uns et des autres semble t-il, une grappe de raisin de Californie ou d’Australie et une corne, provenant de Chine, une corne en forme de coupe
Ce qui est dominant dans ces relations sociales
Bacchus punit de tous temps, sévèrement tous ceux qui voulurent ou voudraient, s'opposer à l'établissement de son culte fondé sur la diversité des vignobles et des vins
Quant il est ivre il serait, parait-il, bien plus chauvin, ce qui laisserait supposer, que dans ce seul cas, qu’il serait en fait Bordelais
Bacchus triompha de tous ses ennemis et de tous les dangers auxquels les persécutions incessantes de Junon l'exposaient, certes pour lui ce fut facile le vin aidant
Mais en est il de même pour le Bordelais qui comme Sisyphe qui doit lutter sans relâche contre la déesse de la concurrence, pire que Junon, s’en est à peine pensable, c’est une tout autre affaire parsemées de bien des embûches?
C’est que la déesse de la concurrence est exigeante et toujours plus...se montre sans pitié dès qu’on lui offre des libations avec du vin coupé d'eau et non du vin pur
Le vin délie les langues, et rend les buveurs indiscrets et de crier la mémoire ''oubliée'' de l’esclavage.
A Provins par la faute des dieux mégalomanes ''protecteurs de la ville'', les augures, plutôt mauvaises, prédisent que ''son opéra'' finira un jour ou l’autre à la Bastille
A Rome on célébrait, en l'honneur de Bacchus ou Liber, des fêtes dites Libérales, le Bordelais ne devrait-il pas s’en souvenir?
C'est Bacchus qui le premier aurait établit une école de musique; Le Bordelais ne devrait-il pas mieux connaître ses gammes, son histoire pour devenir ce phare culturel qu’il veut devenir classé par l’UNESCO?
Mais faut-il vraiment s’en inquiéter? Car en France (y compris dans le Bordelais), un verre de vin à la main, tout fini en chansons
Crab
24.05.2007
Le couple public
Le clonage des esprits
Grande question qui parcoure l’actualité depuis plusieurs semaines (une ou un) journaliste doit-elle-il quitter son poste parce que (sa ou son) conjointe participe à une campagne ou devient (une ou un) ministre?
Je suis scandalisé que cette question puisse se poser dans une société démocratique
Je ne sais combien de fois j’ai pus constater, dans ma famille, des débats parfois un peu vifs entre conjoints aux idées opposées et ne votants pas pour les mêmes personnalités politiques
Oui, je suis scandalisé parce que je me demande toujours si ne s’agit pas plutôt d’un fantasme de quelques journalistes ou de quelques commentateurs politiques de s’imaginer que le couple dépersonnalise chacun des conjoints, où s’il s’agit d’un des aspects plus largement de l’appauvrissement culturel dont semblent atteints bon nombre d’intervenants dans les médias?
Crab
21.05.2007
Menace le Droit d'exister
Hier, dimanche, lors d’un journal télé
Interview du frère d’un malfaiteur
Malfaiteur, qui conduisait sans permis et avait renversé, en la blessant gravement, une personne âgée
Le malfaiteur avait été stoppé par un policier en le blessant par balle, l’individu est désormais à la disposition de la Justice
Pourquoi filmer et interviewer le frère du malfaiteur?
A cannes Roman Polanski déclare aux journalistes «les questions que vous posez sont tellement pauvres…» Et quitte la conférence de presse
Il est heureux que des intellectuels réagissent fermement, car l’appauvrissement culturel, dans notre pays, est en parti le fait d’un bon nombre de journalistes ou présentateurs de télévision aux heures dites de grandes écoutes
Une équipe de rédaction fait intervenir couramment à l’antenne, pendant le journal, un commentateur politique pour nous expliquer ce que nous avions parfaitement compris, mais sans jamais prévoir de personnalité capable de critiquer dans ses propos ce qui relève de l’idéologie
Quand ''on'' constate que le pape demande aux médias de tout faire pour promouvoir le mariage, c’est bien la preuve que la télévision est perçue non pas comme un outil d’information et de débats mais bien comme une officine d’endoctrinement
Sans réaction à cet appauvrissement culturel, ou l’idéologie se substitue au courage d’informer, c’est à moyen terme une menace pour nos libertés
Crab 21 05 07
12:48 Publié dans 58 Culture et médias | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : médias, télévision, culture, enfants | Facebook | | | Imprimer |
22/08/2007
La diablesse
LES DIABLESSES
Citations
Éphésiens 5, 21-33
Soyez soumis les uns aux autres dans la crainte du Christ. Que les femmes le soient à leurs maris comme au Seigneur : En effet, le mari est chef de sa femme comme le Christ est chef de l’Église, lui le sauveur du Corps ; or l’Église se soumet au Christ ; les femmes doivent donc, et de la même manière, se soumettre en tout à leurs maris.
Source: Le nouveau Testament.
Un exemple phallocrate dans le texte, la misogynie et du sexisme dans le Nouveau Testament."Que les femmes le soient à leurs maris comme au Seigneur : En effet, le mari est chef de sa femme". QD.
Crab.
Matthieu 5, 31-32
« Il a été dit d’autre part : Quiconque répudiera sa femme, qu’il lui remette un acte de divorce. Eh bien moi je vous dis : Tout homme qui répudie sa femme, hormis le cas de prostitution, l’expose à l’adultère ; et quiconque épouse une répudiée, commet un adultère ».
L’Homme, le mâle dans le texte est préservé, avertit pour son bien et la femme dans tous les cas présentée comme une salope potentielle (1).
« On notera que c’est l’homme qui répudie, l’inverse n’est pas même envisagé....
La misogynie chrétienne c’est à l’évidence celle de tous ses rédacteurs tous des mâles ; Luc, Mathieu, Jean.
Crab
(1) Comme une salope ? Du point de vue étroit d’un chrétien.
Quel rapport cela peut-il avoir avec la croyance proprement dite avec l’hypothèse monothéiste ?
1 Corinthiens 7, 39-40
« La femme demeure liée à son mari aussi longtemps qu’il vit mais si le mari meurt, elle est libre d’épouser qui elle veut, dans le Seigneur seulement. Elle sera pourtant plus heureuse, à mon sens, si elle reste comme elle est. Et je pense bien, moi aussi, avoir l’Esprit de Dieu ».
Quel rapport cela peut-il avoir avec la croyance proprement avec l’hypothèse monothéiste, de tenter d’influencer la femme en niant purement et simplement ses probables future envies amoureuses ?
Autre exemple ou l’on trouve normal de disposer de la femme ; Son avis à aucun moment n’est pas requis.
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Luc 20, 27-40
« S’approchant alors, quelques Sadducéens — ceux qui nient qu’il y ait une résurrection — l’interrogèrent en disant : " Maître, Moïse a écrit pour nous : Si quelqu’un a un frère marié qui meurt sans avoir d’enfant, que son frère prenne la femme et suscite une postérité à son frère. Il y avait donc sept frères. Le premier, ayant pris femme, mourut sans enfant. Le second aussi, puis le troisième prirent la femme. Et les sept moururent de même, sans laisser d’enfant après eux. Finalement, la femme aussi mourut. Eh bien ! cette femme, à la résurrection, duquel d’entre eux va-t-elle devenir la femme ? Car les sept l’auront eu pour femme ? " ».
-La femme est un objet, les hommes peuvent en disposer - Son rôle est utilitaire soumise à la reproduction.
Son droit à exister ?
Crab
Saint Jean Chrysostome, s’adresse à l’homme, au chef...
Citations: « Aussi, dans une femme, cherchons la bonté, la modération, la douceur, qui composent la beauté véritable. Restons insensibles aux attraits du corps et ne lui reprochons pas des défauts qui ne dépendent pas d’elle ».
Restons insensibles aux attraits du corps, dit-il, mais c’est du corps de la femme dont-il s’agit ; Cette diablesse.
Et il ajoute ; « et ne lui reprochons pas des défauts qui ne dépendent pas d’elle ». Cela dit en suivant ; L’objectif dévaloriser l’image de la femme, en quoi ses attraits seraient-ils un défaut ?
Tout est bon pour générer la frustration qui sera le fondement de l’idéologie ; et c’est toujours la femme qui sert d’épouvantail pour construire, textes après textes l’odieuse moraline [ pudibonderie ] christicole.
Crab.
15:18 Publié dans Les diablesses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : culture, religion | Facebook | | | Imprimer |
11/08/2007
Chez Isaac, Pierrot et Rachid
Peinture numérique - Crab -
Chez Isaac, Pierrot et Rachid
'' Au sans voix ''
Petit bar resto, rue de la franche rigolade du village Padegogo situé dans le beau pays de Pomme-d'adam
Autour d'un guéridon - Deux jeunes femmes ...
L'une dit à l’autre
Franchement, pouvez-vous imaginer, un seul instant, qu’Ève ait-été séduite par le serpent?
Quoi !!?
C’est une blague, mais dites-moi, ne serait-ce pas une façon subtile de parler de '' la polygamie au féminin '' ?
Ben oui, c’est bien ce que je me dis - Quand Adam pris conscience de sa condition, c’est pour le coup qu’il devint monothéiste
En somme, si je comprends bien ce que vous me dites - Voilà pourquoi les Judéo-Christicole et les Mahométans, ces derniers autant sinon plus que les premiers ont peurs d’être cocus
Mais oui ma chère, songez - être monothéiste c’est être un homme, un vrai, non mais !
Ah bon, vous voulez dire que le monothéisme est une religion de cocus ?
Allez savoir !!!
11 08 2007 - Crab
FEMMES SANS TÊTE
Je cite, pour mémoire, ce que m'écrit un intervenant [ qui s'inspire d'une sourate du coran ] ; « Un homme ne vaut pas 2 femmes. Cela concerne certaines affaires aux tribunal, par exemple une femme et un homme assistent en même temps à un meurtre, la femme sera plus émotive et va déformer la réalité: il faut donc 2 femmes pour témoigner. » Fin d'affirmations plus ridicules les unes que les autres
Suites
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/femmes-sans-tetes/
16:46 Publié dans 42 Chez Isaac, Pierrot et Rachid, femmes sans tête | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : amours, femme, culture, religion | Facebook | | | Imprimer |
30/06/2007
MOZART; de la musique, encore de la musique
MOZART
Peinturenumérique - Crab
[- Dans toute l'histoire de la vie spirituelle de l'humanité il n'y a jamais eu qu'un seul miracle - la musique - Crab]
Posté le 17-02-2006 à 18:23:26
Citations
"La musique de Mozart est un univers, une source de lumière, de beauté, de grâce. On s'arrête souvent à ces émotions mozartiennes. Mais il faut aussi éprouver la profondeur, le sens du tragique. Mozart pour moi ne sera jamais le "divin Mozart" ou "l'ange Mozart" car il est à mon sens l'être le plus humain qui soit"
"La musique de Mozart est un univers, une source de lumière, de beauté, de grâce. On s'arrête souvent à ces émotions mozartiennes. Mais il faut aussi éprouver la profondeur, le sens du tragique. Mozart pour moi ne sera jamais le "divin Mozart" ou "l'ange Mozart" car il est à mon sens l'être le plus humain qui soit"
(Anne Queffélec, interviewée par Gérard Abrial pour Easyclassic en août 2003) 2003)
L’esthétique musicale
La beauté y est alors relative à l'émotion ressentie, elle ne dépend plus de la seule raison mais est du ressort de cette troisième " notion primitive " qu'est l'union de l'âme et du corps
Descartes
Mozart est un fils de la lumière. Il a su illuminer ses proches et tous les mélomanes du monde grâce à ses différentes compositions
Différents opus dont, certains plus envoûtant que d'autres, nous partagent une grande philosophie de la vie
Prenons l'exemple de la flûte enchantée, le dernier opéra de Mozart composé en 1791
Cette merveilleuse musique nous parle d'un voyage initiatique durant lequel on apprend à connaître la vie, où on apprend à se connaître soi-même. "Cogito ergo sum, je pense donc je suis" disait Descartes
Il faut toujours apprendre dans la vie parce que l'homme est un éternel apprenti
Aiky Fandresena
L'air du temps
Je me suis exprimé sur le contenu de la flute enchantée, exclusivement, parce que ce contenu philosophique était dans l’air du temps.
L’homme Mozart, sensible, à l'écriture ne pouvait faire mieux que de participer
Crab
La Flûte enchantée
Film
A la veille de la Première Guerre mondiale, Tamino, en quête d'amour, de paix et de lumière, s'engage dans un dangereux périple. En compagnie de ses hommes paralysés par l'angoisse, il attend l'ordre de partir au combat
Au cours du chaos qui s'ensuit, Tamino se retrouve projeté dans un univers crépusculaire, entre rêve et cauchemar, où trois infirmières militaires lui sauvent la vie... Lorsque Papageno, gardien des canaris utilisés pour détecter la présence de gaz dans les tranchées, apparaît en prétendant avoir sauvé Tamino, les Soeurs décident de les envoyer sur une mission périlleuse
Ils doivent retrouver la trace de Pamina, la ravissante fille de la Reine de la Nuit, enlevée par le redoutable seigneur Sarastro
Deux jeunes gens qui s'aiment parviendront-ils à influer sur le sort des nations et la vie de millions d'êtres humains ?
Réalisé par Kenneth Branagh
Source allocine
France 5 : Ce soir
21:40 Kenneth Branagh et «La Flûte enchantée»
Culture (2006) - Durée : 0 h 50
4:3 TP
Realisateur:
Fiona Kelly
Dans les coulisses de «La Flûte enchantée», le célèbre opéra de Mozart, transposé en pleine Première Guerre mondiale par le réalisateur britannique Kenneth Branagh
Posté le 29-12-2006 à 07:12:09
LE DROIT de RÊVER
Hier soir, sur France 5, l’Année Mozart s’est achevée sur l’air de «La Flûte enchantée», selon Kenneth Branagh
Cette construction nouvelle entrera probablement dans la plus grande tradition d’interprétation de cet opéra ; Cette passion selon Kenneth Branagh, ma parut sublime
Hâte de voir le film sur les écrans
Pour moi, l’année 2006 aura été marquée profondément par deux grands sujets traités par C’dans l’air : Mozart enfin riche…, et D’autres terre dans l’univers
Si rêver, pour le citoyen, est un Droit absolu ; Faire rêver, le téléspectateur, c’est le devoir de toutes les chaines de télévision
Crab
Fantaisie mozartienne menée claviers battants.
LE MONDE | 26.03.07 | 16h29 • Mis à jour le 26.03.07 | 16h29
Un disque né de l'enthousiasme qui donne de la joie de la première à la dernière note ? C'est rare - l'auditeur en l'écoutant aura certainement la même tête que les deux interprètes souriants sur la photo. Mais Mozart. Am Stein vis-à-vis est aussi un disque qui fait dresser l'oreille dès lecture de la pochette. Car une précision s'impose. Le "vis-à-vis" désigne l'extravagant piano-clavecin, instrument à deux extrémités dotées de claviers, que construisit en 1777 à Augsbourg le facteur allemand Johann Andreas Stein
D'un côté, les touches d'un pianoforte à marteaux en bois nu, de l'autre les trois claviers d'un clavecin, le tout pour jouer les médiateurs à une période où la "garde montante" - le nouveau et fringuant pianoforte - croisait la "garde descendante", le clavecin bientôt passé ad patres. Stein, comme d'autres facteurs à l'époque, mais avec plus de bonheur semble-t-il, devait combiner si bien les choses qu'un seul instrumentiste pouvait actionner en même temps les deux mécanismes, le clavier inférieur du clavecin commandant celui du pianoforte. C'est donc sur l'un des deux exemplaires rescapés du vis-à-vis de Stein, lequel est actuellement exposé au Musée Castelvecchio de Vérone, que les "claviéristes" Andreas Staier et Christine Schornsheim ont entrepris de toucher-jouer leur Mozart. Les Sonates pour clavier à quatre mains KV 358 et KV 381 que Mozart composa pour lui et sa sœur Nannerl entre 1772-1774.
Mais aussi les étonnants Praeludium (KV 284a et KV 624) ainsi que la Fantaisie et fugue KV 383 écrits dans la clarté tutélaire de Bach, du mariage avec Constance Weber et de la nouvelle vie viennoise, de même que les Six variations KV 398 sur un air de Paisiello. Quant aux Six Danses allemandes KV 509, initialement prévues pour le piano, dont il ne reste que la version pour orchestre de 1787, elles ont été ici transcrites pour piano et clavecin par nos deux interprètes en folie
Car cette fantaisie musicologique menée claviers battants par Andreas Staier et sa comparse amie Christine Schornsheim aurait pu rester lettre morte, si la musique de Mozart ne s'était tant complu à être traitée de la sorte. C'est vivant, libre, fulgurant, gourmand et audacieux, pétulant et émouvant à la fois, et aussi terriblement séduisant. Après toutes ces années, "Wolfie" comme on ne l'avait jamais entendu ? Il y a vraiment de quoi s'enthousiasmer.
Marie-Aude Roux
Voir et revoir
MOZART - de la musique - encore de la musique -
Voir et revoir ce qui pourrait s’apparenter à ''une leçon de musique'', Mozart à la fin de sa vie, sur ''son lit de mort'' scène du film, le Mozart de Milos FORMAN (1984)
Scène complètement inventée (1); Salieri n’a jamais aidé Mozart sur son lit de mort à écrire son requiem
Cependant cette scène de Milos FORMANN permet de comprendre que pour le poète philosophe musicien Mozart seule compte non pas la liturgie mais la musique, rien que la musique et encore la musique
Crab 17 06 2007
(1) Mozart l’aurait écrit en six mois
20:35 Publié dans 60 De la musique et de MOZART | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique, femme, miracle, société, culture | Facebook | | | Imprimer |