18/03/2015
Les Prisons d'Allah
Comment, en effet au 21e siècle peut-on être torturé physiquement et moralement pour ses idées ?
Waleed Al-Husseini bénéficie de l'asile politique, réside en France, il est un blasphémateur parce qu'il a osé penser dans son pays, une société où l'obscurantisme fait loi
Il s'est révélé athée, emprisonné à Qualqilya en Cisjordanie, torturé physiquement et moralement parce qu'il avait juste osé ne plus croire en dieu et l'affirmer sur différents supports internet
Mais en France le sort des non-musulmans dans les pays où les fans de Mahomet sont majoritaires laisse indifférent quelques « intellectuels » [ Tarik Plenel ( Edwy Plenel ) ou Aymeric Ramadan ( Aymeric Carron ) - à titre d'exemple ] islamophiles confortablement installés sur les plateaux de télévisions sans jamais trouver en face d'eux un contradicteur éclairé sur l'idéologie musulmane dont la source d'inspiration est le raciste, sexiste, athéophobe, homophobe, antisémite, xénophobe coran et ses annexes, ni pour contredire cette prétention d'élever en modèle un chef de tribu ni plus ni moins barbares ou criminel de guerre que les autres chefs de tribus à son époque et qui plus est ( facteur aggravant ) pédocriminel pour avoir épousé une fillette de six ans ( mariage forcé ) et la mettre dans sont lit à neuf ce qui « normalement » devrait horrifier « nos braves intellectuels » )
Démocrite, Épicure, Lucrèce ne sont pas des modèles nécessairement à suivre, mais sont, au regard des idéologies ( religions ) monothéismes infantiles* et égoïstes* ( * * : aggravées dans le coran ), de loin nos meilleures sources d'inspirations pour vivifier ce qu'il est convenu d'appeler le '' vivre ensemble '' - Crab – 18 Mars 2015
Suite 1 : Le petit dieu
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/0-le-petit-dieu/
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Pourquoi j'ai renié l'Islam
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2010/11/19/arabe-et-athee.html
Suite 2 :
12:03 Publié dans '' Antiracisme spéciste '', Les Prisons d'Allah | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : aymeric_carron, claude askolovitch, dounia bouzar, edwy plenel, homophobie, islam, jean-louis bianco, laïcité, nadia vallaud-belkacem, régis debray, Élisabeth_badinter, waleed al-husseini | Facebook | | | Imprimer |
27/02/2015
Qui est « républicain » peut le moins ?
Sur Bourdin direct, ce matin Florian Philipot demande que le Gouvernement cesse de participer à la création d'une hiérarchie représentative des musulmans pour se maintenir dans son rôle : appliquer la loi républicaine de 1905
Jusque là - il à raison, mais quand Florian Philipot réclame de l'État ou des collectivités locales de cesser de financer plus ou moins directement la construction de lieux de cultes musulmans, là, il à encore raison - sauf que, dans cette présentation des faits, il oublie puisque l'enjeu c'est de réaffirmer, voire de rétablir la laïcité, d'exiger du Gouvernement d'abroger le Concordat et de cesser de financer les écoles confessionnelles - autant de lacunes qui rendent son parti pris aussi peu crédible que les politiques engagées, à tour de rôle, sur précisément ces points, par les gouvernants successifs dits « républicains »
Le comportement des principaux responsables politiques de l'extrême droite ou de tous les partis dits « républicains » jusqu'à l'extrême gauche montre qu'ils ne savent plus ce que signifie, inscrit au fronton de toutes nos institutions liberté - égalité - et surtout la fraternité puisqu'ils ignorent les athées, les agnostiques ou les croyants sans confessions en dévoyant l'argent public au profit de quelques catégories religieuses
Force est de constater que, depuis plusieurs décennies, l'objectif des élus « républicains » est clientéliste, il en sera ainsi, aussi longtemps que pour les présidentielles ne sera pas institué le principe d'un mandat non renouvelable et de deux mandats maximum pour les élus locaux, mais c'est un autre débat - Crab 27 Février 2015
[ Nouvelles des pays du rêve fraternel , pays où les musulmans sont majoritaires - Documentation :
http://crab.painter.free.fr/textes/la_chasse_aux_athees_b... ]
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Suites :
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/02/lobservatoire-de-lislamophobie.html
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11:21 Publié dans '' L'observatoire de l'islamophobie '', '' Antisémitisme '', '' Observatoire de la laïcité '' | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : antisémitisme, athéophobie, aymeric_carron, claude askolovitch, dounia bouzar, edwy plenel, homophobie, islam, jean-louis bianco, laïcité, nadia vallaud-belkacem, régis debray, Élisabeth_badinter | Facebook | | | Imprimer |
26/02/2015
L'observatoire de l'islamophobie
Réponse aux lecteurs
L'observatoire de l'islamophobie est un observatoire in-crédible, pourquoi ?
L'utilisation du terme confus d’« islamophobie ». Par sa sémantique, « phobie envers l’islam », il confond toute critique du religieux ou de l’intégrisme avec une forme de phobie envers les croyants
Hors ce ne sont pas les croyants musulmans qui sont visés mais par la critique athée de la religion, c'est à dire l'examen de toutes les sourates racistes largement majoritaire dans le coran qui sont d'autant d'incitations à la haine de l'autre : sexistes, athéophobes, antijuifs, homophobes et xénophobes
- idem quand il s'agit de critiquer la vie d'un prophète ( Mahomet ) qui n'est en rien exemplaire ni un modèle pour les jeunes générations, quand il fait décapiter ses opposants, massacre ses ennemis et épouse une fillette de six ans pour la mettre dans son lit à neuf ans ( regarder dans les yeux une fillette de six ou neuf ans )
- idem, quand il s'agit de la critique athée des positions, de la parole publique émanant de musulmans ou d'islamophiles
Le terme islamophobe désigne sous le même terme des gens qui se battent contre le fanatisme et les racistes
Force est de constater que certains JT ne se privent pas de faire de la publicité au ledit observatoire de l' « islamophobie »
- idem pour quelques « intellectuels-elles » égarés, très médiatisés du genre Edwy Plenel ( dit Tarik Plenel ) ou Aymeric Carron ( dit Aymeric Ramadan ), Dounia Bouzar, Jean-Louis Bianco, Régis Debray ou Claude Askolovitch au lieu de s’attaquer à l’intégrisme par peur du racisme ;
en responsables, si le mot fraternité, pour eux, pouvait prendre tout son sens, ces « intellectuels-elles » et ces « journalistes » s’opposeraient à cette forme d’intolérance et cesseraient de parler d' « islamophobie » :
la philosophie a un rôle critique que n'a pas la religion, c'est en défendant le droit au blasphème, à l’humour, au rire, à la laïcité sans accommodements ( sans céder l'espace public à des groupes religieux parmi les plus intolérants ), mais aussi pour éviter que la République et la laïcité reculent le droit par la critique athée des religions de rendre possible pour : au nom de la FRATERNITÉ, in fine, voir la philosophie se substituer aux sectarismes plus ou moins radicaux ou à toutes les religions monothéistes sans autres effets pour ces dernières depuis plus deux millénaires que de provoquer les guerres inter-religieuses qui ravagent ( encore ) dans l'actualité notre planète ( c'est à dire plus de 90 % des guerres )
En effet ce sont de jeunes français non-musulmans qui ont saccagés le cimetière juif de Sarre-Union : curieusement vous semblez oublier bien vite que la recrudescence de l'antisémitisme, dans notre pays, depuis plus d'une décennie, est due aux sourates antijuifs du raciste coran conjuguées à l'activisme d'associations qui se targuent d'« antiracisme » comme le MRAP et à la propagande anti-israélienne de groupes pro-palestiniens ou pro-Hamas créateurs d'un climat antisémite traduit par le '' mort aux juifs '' aboyé en juillet dernier dans les rue de Paris - Crab - 26 Février 2014
Suites : L'École républicaine - suite
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/02/ecole-republicaine.html
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25/02/2015
L'École républicaine - suite
Hypatie
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Enseigner le « fait religieux » pour le compte de qui ?
La ministre de l’Éducation Nationale consulte tout azimut dans le cadre d'une « grande mobilisation de l'école pour les valeurs de la république ». L’École, doit jouer un rôle important dans l'apprentissage par tous des règles sociales communes, de la culture générale et des principes de la politesse à la française - le sens de la conversation, l'égalité entre hommes et femmes, le respect des autres dans les espaces publics
Sous le prétexte fallacieux que l'École ne serait pas en mesure de pénétrer les esprits des élèves du bien fondé du pacte républicain les anti-laïque proposent pour tout remède l'enseignement du « fait religieux » afin, disent-ils-elles d'apprendre aux enfants à se respecter ou à mieux se comprendre mutuellement
Curieuse proposition, l'art de se moquer des personnes bonne volonté, d'autant qu'il faut bien constater que partout dans le monde où les croyants musulmans sont largement majoritaires plus de 90 % des guerres sont justement inter-religieuses, mais c'est aussi dans ces régions de la planète où l'inégalité femmes-hommes, l'athéophobie, l'homophobie est la plus odieuse, la condition des femmes y est la plus déplorable et ces gens là voudraient nous faire croire qu'une bonne connaissance des religions serait le remède miracle pour apaiser une France multiculturelle
Comment prétendre lutter contre le racisme, le sexisme, l'athéophobie, l'antisémitisme et l'homophobie sans enseigner finement la critique athée des « textes sacrés » ou sans déconstruire toutes les religions ?
Ici, il me paraît important de citer les noms parmi les plus médiatisés de ces faux amis de la laïcité qui sans relâche proposent pour la plupart d'entre-eux d'enseigner le fait religieux quand ce n'est pas la culture religieuse à l'École sans proposer en contrepartie l'enseignement de toutes les philosophies de l'athéisme :
Claude Askolovitch, Dounia Bouzar, Jean-Louis Bianco, Edwy Plenel, Nadia Vallaud Belkacem, Régis Debray, ect.
Contre l'universalisme : justifier d'enseigner « le fait religieux » sous le prétexte qu'un-e élève ou un adolescent-e placé-e devant un toile n'est pas en mesure de lire correctement ni de comprendre le sens d'une descente de croix ( encore faut-il s'assurer qu'elle est un chef d’œuvre ) ou de reconnaître une image de la Vierge alors qu'il serait plus judicieux de lui démontrer que le fameux Jésus Christ n'est qu'un mythe et que la « sainte vierge » est une sympathique garce*2 qui a fait l'un des meilleurs moments dans la vie d'un soldat de passage ( *2 : bon je vous l'accorde, cette historiette ne s'est pas passée au Canada le pays des femmes fidèles...)
Pour ce qui concerne la lecture d'une œuvre picturale : religieuse, civile, militaire et autres à l'École au lieu d'apprendre aux élèves à dessiner, il serait préférable à travers des cours d'histoire de l'Art*1 de les aider à analyser le sujet ou l'absence de sujet d'une œuvre d'art ;
ne pas, ce qui est une aberration, apprendre aux écoliers à dessiner ( ce qui n'interdit pas de laisser les enfants peindre ou dessiner en toute liberté après le décryptage d'une peinture, d'une sculpture, d'une tapisserie, d'une architecture, ect. ect.)
*1 : ou l'histoire des civilisations qui touche à tous les arts et à toutes les philosophies athées ou religieuses et non introduire le fait religieux à l'école sous le prétexte fallacieux que les élèves ne seraient pas en capacité de comprendre ou viendraient à considérer sans intérêts notamment :les tympans de Chartres, la Crucifixion du Tintoret, le Don Juan de Mozart, le Booz endormi de Victor Hugo, et la Semaine Sainte d’Aragon
Dans le contexte actuel ou l'exégèse de l'islam n'est toujours avérée, comment sans la critique athée parler du raciste et sexiste coran, qui, à lui seul, mutualise ce qu'il y a de pire dans les textes judéo-chrétiens, de fait autant de sourates totalement incompatibles avec les valeurs républicaines de notre pays ?
Comment peut-on se dispenser d'une formation sérieuse à l’histoire de l’athéisme et des laïcités si l'on veut faire pénétrer dans les écoles le sentiment démocratique et l'esprit républicain, faire respecter le « pacte républicain »?
Question fondamentale qui est ou quel prof est vraiment qualifié pour parler des religions, tout en ayant présent à l'esprit, que le souci majeur d'une société civilisée c'est d'engager tous ses citoyens et citoyennes à respecter l'égalité femme-homme, ce qui inévitablement passe par la déconstruction des idéologies dont les « textes sacrés » sont à plus ou moins grandes échelle, pour les trois principaux monothéismes : racistes, sexistes, athéophobes, antisémites et homophobes ?
Ajoutons qu'il y a probablement plus d'une cinquante religions, dans cette perspective... [ ??? ] : les cultes chinois sont polythéistes, panthéistes ou non théistes
Le taoïsme, le bouddhisme, le culte des ancêtres, le confucianisme sont autant de formes de croyance possibles pour les élèves d’origine chinoise. Ajoutons à cela des athées, des agnostiques, des représentants de l’hindouisme, des coptes orthodoxes, des Éthiopiens orthodoxes, des protestants évangélistes, des pratiquants du vaudou, des adeptes du kémitisme panafricain, etc.
Comment décemment admettre que l’enseignement du « fait religieux » puisse rendre compte de la diversité culturelle, notamment pour celles de ces cultures dans lesquelles la religion n’est pas un fait, en réalité un travail comparatif* ( * : non partisan ) demanderait aux élèves plusieurs années d'étude dans des écoles spécialisées ?
Le fait religieux n'est qu'une universalisation artificielle et factice imaginé par les faux amis de la laïcité, alors qu'il s'agit de masquer dans les faits le déni de la réalité des assauts théocratiques anti-laïques et anti-femmes conduits par une bonne partie de la population musulmane aidée plus ou moins discrètement par une petite minorité de chrétiens, ( qui essaie, entre-autres, de faire passer le voile pour un dogme alors qu'il n'est rien de plus que le symbole d'une discrimination ), pour ré-introduire dieu à l'école contre l'impérieuse nécessité de faire respecter l'égalité femmes-hommes, la nécessaire éradication de l'athéophobie, de l'antisémitisme et de l'homophobie – il ne pourra y avoir le respect du « pacte social » : autant dire de fraternité, dans aucun pays, aussi longtemps que la philosophie ne se sera pas substituée à la religion - Crab - 25 Février 2015
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20/02/2015
FAITS DIVERS ?
Charlie Hebdo: une librairie bruxelloise à nouveau menacée
C'est le titre d'un article de '' D. Ha. '' Publié le 19 Février 2015 et taxé de '' Faits divers ''
Citation :
Faits divers "Soit vous stoppez la vente immédiatement du magazine satanique Charlie Hebdo ou alors attendez-vous très bientôt à des représailles sales porcs mécréants !!!"
C'est une librairie de Saint-Gilles qui a été la cible d'une nouvelle lettre de menaces sur laquelle figurent notamment les drapeaux des groupes terroristes Al-Qaida en Syrie (Jabhat Al-Nosra) et État Islamique ainsi qu'une photo de Kalachnikov
Le parquet de Bruxelles prend l'envoi de ces quatre lettres très au sérieux et va mettre tous les moyens techniques à sa disposition ( analyse d'images de caméras de vidéosurveillance, enquêtes téléphoniques, etc.) pour retrouver l'auteur ou les auteurs
Donc pour ce journal en ligne ce n'est rien de plus qu'un fait divers alors qu'en Belgique et en France les assauts théocratiques islamistes soutenus par les représentations de « musulmans modérés » qui ne condamnent pas le port de tous les phallocrates voiles islamiques quand d'autres islamophiles nous expliquent que la pauvreté ou les « discriminations » ou in fine que la république serait responsable faute « d'intégration » de la radicalisation, de la haine des juifs et de la montée du terrorisme
Comment faut-il le dire et sur quel ton que les « textes sacrés » du raciste, sexiste et homophobe coran, que la vie d'un prophète pédocriminel et xénophobe n'est en rien exemplaire, mis bout à bout ces textes et faits historiques génèrent la haine de l'altérité, qu'il s'agit d'une guerre contre les valeurs républicaines dont la liberté de ne pas croire ou de croire en d'autres religions ? - et qu'en aucun cas cette menace contre une librairie ne relève d'un '' simple fait divers '' -
Dans notre pays, il y a un chômeur dans chaque famille, l'intégration depuis plus d'une décennie concerne toutes les françaises et français et non pas plus particulièrement telle ou telle catégorie de citoyens, et nous avons bien à faire face à une idéologie incompatible avec les valeurs humanistes de notre société : liberté - égalité – fraternité, autant de valeurs impensables, inacceptable par les tenants d'une religion de l'irresponsabilité qui ne peut concevoir le droit de pas croire, ni l'égalité femmes-hommes, ni respecter les différences sexuelles
Quand le gouvernement ne condamne pas le port du phallocrate voile islamique lors des sorties extra-scolaires il fait exactement ce qu'il ne faut pas faire au lieu de ne pas concéder le moindre arrangement à des mouvements religieux phallocrates prosélytes musulmans qui cherchent à impacter les enfants des autres en leur imposant du dieu d'une part mais surtout de leur dieu et banaliser la discrimination sexuelle
Comprendre que la France par ses valeurs républicaines est un objet de civilisation qu'il faut défendre, sans concessions, vis à vis de l'Europe et du reste du monde n'entre pas dans les préoccupations, ni dans la perspective du Premier ministre Valls quand il entend réaffirmer la laïcité, sinon il ferait bien de lire, toujours d'actualité, '' Profs, ne capitulons pas '' au regard des positions anti laïques, copiés-collés du jospinisme d'une autre époque, de la ministre Nadia Vallaud-Belkacem, et pour elle d'enchérir en proposant l'enseignement du fait religieux à l'école sans prévoir laïquement, en contrepartie, l'enseignement du fait athée
Suites :
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Crab 20 Février 2015
13:40 Publié dans " Phallocratie sacralisée ", '' Elisabeth Badinter '', '' FAITS DIVERS ? '' | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : athéisme, changelejeu, chrétienté, crab, islam, jean-louis bianco, jean_meslier, laïcité, michel_onfray, manuel_valls, nadia vallaud-belkacem, phallocratie, tarik_plenel_aymeric_ramadan, voltaire, Élisabeth_badinter | Facebook | | | Imprimer |
19/02/2015
La haine islamiste de l'altérité
La pègre politico-islamiste, sans relâche, s'acharne sur les athées
Ci-dessous, reproduction d'un article publié dans 20minutes :
Egypte : Un étudiant condamné à un an de prison pour avoir prôné l'athéisme sur Facebook
Un tribunal égyptien a condamné un étudiant à un an de prison pour avoir « dénigré » l'islam et « prôné » l'athéisme sur Facebook, a indiqué mercredi à l'AFP une source judiciaire.
Le tribunal correctionnel de la ville d'Ismaïlia ( nord-est ) a rendu son verdict lundi, a précisé un responsable du tribunal, indiquant que l'étudiant peut payer une caution de 1.000 livres ( environ 115 euros ) pour être remis en liberté conditionnelle en attendant son procès en appel. L'étudiant en lettres de 21 ans a été condamné pour avoir «dénigré l'islam» et «prôné l'athéisme», selon la même source
L'athéisme refusé par la société
Il avait été arrêté en octobre 2013 à la suite d'une plainte du directeur de son université et avait été libéré sous caution le 3 décembre 2013, précise le responsable. « Ses collègues se sont plaints au directeur de l'université de ses opinions et de son athéisme affiché sur Facebook, et c'est pourquoi la police l'a arrêté », affirme à l'AFP l'avocat des droits de l'homme Ahmed Abdel Nabi, qui suit l'affaire de près.
La loi égyptienne punit toute insulte ou manque de respect à l'égard des trois religions monothéistes que la Constitution du pays reconnaît et protège: l'islam, le christianisme et le judaïsme. L'athéisme est largement refusé par une société égyptienne conservatrice, et les autorités religieuses du pays, musulmanes comme chrétiennes, ont à plusieurs reprises insisté sur la nécessité de le combattre.
Six ans de prison pour avoir insulté Mahomet
Début janvier, un étudiant avait déjà été condamné à trois ans de prison pour avoir annoncé être athée sur son compte Facebook. Son procès en appel doit débuter le 9 mars. Et en juin, un chrétien a été condamné à six ans de prison car il avait insulté le prophète Mahomet sur Facebook, provoquant des heurts confessionnels dans son village du sud de l’Égypte.
« Les verdicts prononcés contre des citoyens pour l'expression de leurs opinions en matière de religion consacrent les restrictions importantes imposées à la liberté d'expression en Egypte », a estimé mercredi dans un communiqué l'Association pour la liberté de pensée et d'expression d'Abdel Nabi
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« Du fanatisme à la barbarie, il n’y a qu’un pas » ( Denis Diderot )
En France, si un groupe de personnes refusait d’être servi par des Noirs, parce que leur religion leur interdit d’être en contact avec des gens à la peau noire, est-ce qu’on les accommoderait ?
Pourtant, dans notre pays, les pouvoirs publics autorisent, sans être précédé d'une préface pour avertir les jeunes lecteurs, la diffusion de « livres sacrés » dont le plus raciste, sexiste, athéophobe, homophobe et xénophobe coran
Dans le monde musulman non seulement le racisme ou le rejet de l'altérité et le sexisme sont tolérés, sacralisés dans le coran, l'inégalité entre les sexes institutionnalisée, la délation athéophobe et homophobe y est encouragée, mais en France il est des islamophiles pour parler de l'islam comme d'une religion de paix et d'amour
L'Égypte, aussi dans certains de nos quartiers de banlieues a fait de la traque des homosexuels un sport national et l'athéophobie est également une spécificité d'un monde musulman ( et chrétien en Égypte ) qui ne supporte pas la liberté de conscience, l'interdiction de l'athéisme pousse au crime pour trouver un écho jusque dans notre pays dans l'assassinat des Charlie ;
le clientélisme viscéral de la gauche encouragé par nos idiots utiles islamophiles chantres du « pas d'amalgame », selon leurs « bonnes habitudes », dans le plus grand mépris des droits de la personne, n'ont pas manqué de se précipiter devant les caméras par crainte d'une stigmatisation des musulmans sans, ils n'y songent même pas, dénoncer les idéologies bien vivaces dans le mental de la plupart des musulmans générées par le raciste et sexiste coran ou la vie du prophète totalement incompatibles avec les valeurs républicaines
Que ceux qui n'aiment pas la France quittent la France, '' on '' ne les retient pas !- - -Crab 19 Février 2015
Suites :
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/pegre-islamique/
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Blasphème
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/02/on-est-parfaitement-reveille.html
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Caribou
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2014/04/caribou.html
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Lettre aux enfoirés
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/02/lettre-aux-enfoires.html
10:41 Publié dans " Pègre islamique ", '' Lettre à Edwy Plenel '', La haine islamique du corps, La haine islamiste de l'altérité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : athéisme, changelejeu, chrétienté, crab, islam, jean-louis bianco, jean_meslier, laïcité, michel_onfray, nadia vallaud-belkacem, tarik_plenel_aymeric_ramadan, phallocratie, voltaire, Élisabeth_badinter | Facebook | | | Imprimer |
04/12/2014
Contre les assauts théocratiques - suite 2
Ci-dessus : À priori, '' on '' lui donnerait le « bon dieu » sans confessions, Marie peinte par Raphaël est certainement la plus illustre des mères porteuses de toute l'histoire de la crédulité
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Une crèche de Noël retirée du hall du conseil général de Vendée
Décision « grotesque », « inquiétante » et « injuste » selon Bruno Retailleau, président du conseil général ( UMP ), qui a annoncé cet après-midi son intention d’«utiliser tous les recours juridiques possibles pour faire annuler cette décision», « jusqu’à la Cour Européenne des Droits de l’Homme s’il le faut »
Sur son blog, il explique avoir exécuté la décision qu’il juge cependant « grotesque », « inquiétante » et « injuste ». «Manifestement il y a deux poids deux mesures, écrit-il, à l’heure où personne ne remet en cause le repas d’ouverture du Ramadan offert tous les ans par la mairie de Paris.»
C'est bafouer la Démocratie et la laïcité que de parler d'une décision « grotesque », Bruno Retailleau ferait mieux, ( et ce serait moins grotesque ), de s'occuper de la bonne gestion des finances de l'UMP
Sa remarque sonne des plus faux, les Radicaux de gauche s'étaient opposés quand la mairie de Paris organise une réception pour célébrer le début du Ramadan
Des élus parisiens, dénonçaient une initiative allant à l'encontre du respect de la laïcité, dont parmi eux, ceux du Parti radical de gauche co-signataires *1 de cette tribune collective :
…/...
L’organisation à l’Hôtel de Ville de Paris le 9 juillet prochain, d’une nouvelle fête culturelle, calée sur un calendrier religieux, nous interpelle.
Une ville irréprochable, notamment quant au respect de la laïcité, voilà un des combats que les Radicaux de gauche mènent depuis 2001, au Conseil de Paris ou au sein des mairies d’arrondissement.
Certaines pratiques des élus parisiens, de toute appartenance politique, prêtent en effet largement à confusion. Nous n’avons eu de cesse de le dénoncer
Ainsi, nous nous sommes successivement mobilisés contre le déplacement de la date d’un Conseil de Paris pour cause de fête religieuse, contre l’attribution de subventions à des crèches confessionnelles ou encore contre les baisses de loyers injustifiées pour des associations religieuses. Et nous étions aussi au premier rang de la fronde lorsqu’une place de Paris a été rebaptisée au nom de Jean-Paul II, sans vote au Conseil de Paris.
C’est dans ce même esprit que nous dénonçons aujourd’hui la célébration de la fête du Ramadan organisée à l’Hôtel de Ville. Et cette indignation vaut pour l’ensemble des événements à caractère religieux organisés avec la Ville de Paris : qu’ils soient catholiques, juifs ou musulmans, nous les considérons inopportuns au sein du centre des institutions municipales, l’Hôtel de Ville de Paris, comme dans tous les édifices municipaux
…/... Fin de l'extrait
*1 : Cosignataires :
Alban Ketelbuters, doctorant en études littéraires à l’Université du Québec à Montréal, membre de l’Institut de recherches et d’études féministes | Djemila Benhabib, essayiste | David Bertet, professeur de philosophie | Rakia Fourati, membre fondatrice de la Ligue tunisienne de défense de la laïcité et des libertés | Bartholomé Girard, ancien président de SOS homophobie | Ziad Goudjil, conseiller régional EELV d’Ile-de-France | Asma Guenifi, ancienne présidente de Ni putes ni soumises | Waleed Al-Husseini, exilé palestinien, fondateur du Conseil des ex-musulmans de France | Thierry Jopeck, administrateur général du Musée national des Arts asiatiques - Guimet | Mohamed Kacimi, écrivain | Louise Mailloux, professeure de philosophie | Samuel Mayol, maître de conférences, directeur de l’IUT de Saint-Denis | Céline Pina, conseillère régionale PS d’Ile-de-France
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Laïcité : lettre ouverte aux élus
01 décembre 2014 | Par Henri Pena-Ruiz
La laïcité va mal. Ancien membre de la Commission Stasi sur l’application du principe de laïcité dans la République, je ne peux garder le silence. Naguère, la droite au pouvoir la malmenait par la bouche de Monsieur Sarkozy. Aujourd’hui certains élus de gauche ne la traitent pas mieux. Tout se passe comme si les vrais ennemis de la laïcité et ses faux amis semblaient d’accord pour l’encenser en principe et la violer en pratique. Halte à la duplicité. Inventaire.
D’abord un vocabulaire polémique brouille les choses à loisir. Il est trop facile, par exemple, d’inventer une opposition artificielle entre la laïcité dite “ouverte” et la laïcité dite “de combat”. La première expression est usuelle chez les adversaires de la laïcité qui insinuent ainsi que la laïcité tout court serait fermée. Une calomnie travestie en signe d’ouverture. La seconde est fréquente chez ceux qui par électoralisme refusent de défendre la laïcité et en édulcorent le sens. Une trahison déguisée en réalisme. Un tel vocabulaire est d'ailleurs absurde. Parle-t-on de la « liberté ouverte » ou des « droits humains de combat » ? Bref, on adjective la laïcité soit parce qu’on en rejette les exigences soit parce qu’on manque de courage politique pour les faire valoir.
Les vrais ennemis de la laïcité rêvent de rétablir les privilèges publics des religions: c'est ce qu'ils appellent “laïcité ouverte”. Ils parlent de “liberté religieuse” plus que de liberté de conscience. Faudra-t-il parler aussi de “liberté athée”? Ses faux amis répugnent à la défendre par peur de perdre des voix et inventent l'expression polémique “laïcité de combat” pour qualifier une telle défense. C’est ce qui ouvre tout grand un chemin à une contrefaçon de laïcité par la droite extrême. Celle-ci feint de défendre la laïcité alors qu’elle la caricature en la tournant contre un groupe particulier de citoyennes et de citoyens. Ce qui est alors en jeu, c’est une conception discriminatoire travestie en laïcité. Tout le contraire de celle-ci.
Un premier exemple d’attaque contre la laïcité par la droite puis de refus de la défendre par la gauche au pouvoir. Comme on sait, la loi Carle votée sous la présidence de Monsieur Sarkozy met à la charge des communes la scolarisation d’enfants dans des écoles privées de communes voisines. Quand les laïques contestent cette loi et en demandent l’abrogation, les vrais ennemis et les faux amis de la laïcité, tout uniment, les accusent de vouloir rallumer la guerre scolaire ! Une accusation ridicule qui dissimule mal la volonté de faire entériner une violation de la laïcité. Aujourd’hui, que fait le gouvernement dit socialiste contre cet héritage de l’ère antérieure qui renforce les privilèges des écoles privées religieuses, affranchies de surcroît de l’obligation d’appliquer la réforme des rythmes scolaires ? Rien. C’est triste. Pire. Monsieur Peillon, précédent ministre de l’Éducation Nationale, a rédigé une charte de la laïcité. Mais il a étendu le financement public des activités périscolaires aux écoles privées, alors que la Loi Debré ne le prévoyait que pour les disciplines d'enseignement. Comprenne qui pourra.
A Paris, tout en s’affirmant fidèle à la laïcité, la mairie continue à subventionner des crèches confessionnelles et des fêtes religieuses comme celle qui a été organisée l’été dernier pour le ramadan. Ainsi des contribuables athées ou agnostiques sont obligés de subventionner à hauteur de 70 000 euros une fête religieuse. A quand une grande fête de l’humanisme athée financée sur fonds publics, à Paris et ailleurs ? Invoquer la culture, en l'occurrence, est peu rigoureux et néfaste. Confondre la culture arabe et le culte musulman c'est offrir un cadeau inespéré aux extrémistes religieux qui persécutent les arabes athées, accusés de “trahir leur culture”. Dans le même esprit, Franco proclamait: “En Espagne, on est catholique ou on n'est rien”. Et le cardinal Rauco Varela dit que l'avortement n'est pas dans la “culture espagnole”. D'où la tentative de Monsieur Rajoy, aujourd'hui avortée, de supprimer un droit essentiel des femmes. La culture a bon dos! C'est la commission Machelon, mis en place par Nicolas Sarkozy, qui a recommandé le brouillage de la distinction entre culte et culture afin de contourner la loi du 9 Décembre 1905 qui interdit de financer les cultes. Nombre d'élus de gauche comme de droite appliquent la recette tout en se disant laïques, bien sûr.
Dans le Limousin, on a financé sur fonds publics des processions religieuses catholiques, en présentant ces dernières comme des « manifestations culturelles ». Heureusement, dans ce dernier cas, les tribunaux ont condamné ce subterfuge. Contre l’évidence trop d'élus brouillent les choses. L’électoralisme ainsi mis en œuvre veut faire prendre des vessies pour des lanternes. Je rêve d’une sixième république où les professions de foi des élus seraient le cas échéant opposables à leur pratique effective. La laïcité reprendrait quelques couleurs, et la justice sociale aussi. La vie politique cesserait d'inspirer le dégoût aux citoyens qui pensent que les principes sont faits pour être appliqués.
On va m'objecter le pragmatisme, invocation sempiternelle des élus qui trahissent. Mais concrètement le devoir des élus n’est pas d’encourager par des fonds publics les manifestations communautaristes. Il est de rappeler à tous leurs administrés que leur humanité ne se réduit pas à leur appartenance à une religion, qu'ils sont hommes et citoyens avant d'être musulmans ou catholiques. Des citoyens porteurs de volonté générale, c’est-à-dire d’une faculté de vouloir ce qui vaut pour tous et non ce qui ne vaut que pour eux seuls. Mesdames et messieurs les élus, mettez votre pratique en accord avec les principes que vous prétendez défendre ! Pour lutter efficacement contre les communautarismes religieux et leurs dangereuses dérives, cessez d'encourager les revendications particularistes. Les élus politiques, porteurs des principes et des lois de la République, sont comme le disait Victor Hugo les « instituteurs du peuple ».
Une politique républicaine doit viser le seul intérêt général, commun à tous. Dans cet esprit, il faut consacrer l’argent public aux seuls services d’intérêt général. Et montrer ainsi que la République ne se contente pas de proclamer l’universalisme, mais lui donne concrètement chair et vie. L’instruction et la culture, l’accès aux soins, le logement social, sont d’intérêt commun aux divers croyants et aux athées. Ils sont de portée universelle. Pas la religion, ni d’ailleurs l’athéisme, options spirituelles particulières, à traiter comme telles si le mot république a encore un sens. Le deuxième article de la Loi du 9 Décembre 1905 est clair: “La République ne reconnaît, ne salarie, ni ne subventionne aucun culte”.
En Alsace Moselle, des maires se déclarent laïques tout en défendant le concordat. Pourtant celui-ci met à la charge des contribuables de toute la République les salaires des prêtres, des rabbins et des pasteurs des départements concordataires. Bref il contraint des athées et des agnostiques à financer la religion. Un comble en temps de crise et de vaches maigres pour les services publics ! Quelle est la motivation des élus concordataires, sinon un calcul électoral qui les conduit à chouchouter les croyants, donc à les traiter mieux que les athées. Au passage ils accréditent l’idée fausse selon laquelle la laïcité rejette la religion alors qu’elle ne rejette que ses privilèges publics. Et ils veulent faire croire que les trois composantes du droit local ( concordat napoléonien, Loi Falloux, droit social allemand ) sont inséparables, ce qui est faux. On peut abroger le concordat et les dispositions discriminatoires de la Loi Falloux (la religion inscrite dans l’enseignement public) sans toucher au droit social local.
Dans un discours émouvant sur les morts de la première guerre mondiale, le président de la République vient de souligner la dimension symbolique d’un mémorial qui ne recense plus les morts par nationalités mais les réunit au contraire dans un même hommage. On aurait aimé qu’il réhabilite au passage les fusillés pour l’exemple, ces hommes qui ne manquaient pas de courage mais clamaient leur révolte devant des massacres aujourd’hui déplorés par toute l’Europe. On aurait voulu aussi que l’hommage ne cite pas seulement les « soldats de toutes religions » mais également les soldats de conviction humaniste athée, donc « les soldats de toutes convictions ». Un “détail” ? Non. Une omission discriminatoire. « La République a besoin de croyants »…C’est ce qu’osait dire dans l’exercice de ses fonctions Nicolas Sarkozy, établissant ainsi une hiérarchie entre croyants et athées. Notre président actuel lui emboîte-t-il le pas en ne mentionnant que les soldats croyants ? Est-il si difficile pour le Président d’une république laïque de ne pas privilégier un type d’option spirituelle dans un moment aussi solennel ? Henri Barbusse, auteur d’un grand livre sur la guerre de 1914, Le Feu, aurait sans doute condamné cette discrimination implicite. De même pour Apollinaire, grièvement blessé sur le front et peu porté sur la religion.
Quant au récent voyage officiel à Rome du Premier Ministre de la République, aux frais de l’État, il enfreint aussi la laïcité. Lorsque François Fillon s'était rendu à Rome en 2011 pour y assister à la béatification de Jean Paul II, le Parti socialiste avait à juste titre protesté, au nom de la laïcité. Quand trois ans trois ans plus tard Manuel Valls s'y rend pour sa canonisation, le PS approuve. Comprenne qui pourra! On marche au pas sur les principes. On ne peut justifier la chose au nom des relations entre États. Manuel Valls n’a rien négocié à Rome. Il ne s’y trouvait pas pour évoquer des problèmes diplomatiques. Des cérémonies de canonisation n’ont de sens que religieux. Entendons-nous. Si Manuel Valls le voulait, il avait tout à fait le droit d’assister à un tel événement, mais à titre privé et sur ses deniers propres. Son admiration pour Clemenceau aurait pu d’ailleurs lui montrer la voie. En 1918, l’archevêque de Paris annonce un Te Deum à Notre-Dame de Paris en mémoire des morts de la guerre. Clémenceau, alors Président du Conseil, fait adopter par les ministres le refus d’y assister à titre officiel. Clemenceau s’en explique: séparation laïque oblige. Une décision exemplaire, car respectueuse de tous les citoyens et non des seuls croyants.
Tout se passe désormais comme si les athées ou les agnostiques, qui quant à eux ne demandent nullement à la République de satisfaire des revendications communautaristes, étaient tenus pour quantité négligeable. Leur discrétion par respect de la laïcité et de l’universalité de la chose publique les dessert alors qu’elle est à leur honneur. Un autre exemple. Dans une déclaration à l'Observatoire de la laïcité, Madame Vallaud-Belkacem, Ministre de l’Éducation nationale, vient de permettre aux accompagnantes scolaires, au passage limités aux seules « mamans », de porter un signe religieux dans l’exercice de leur fonction. La laïcité implique l'égalité des droits des divers croyants et des athées. En toute logique, un ( e ) accompagnant ( e ) athée aura donc également le droit de porter un tee-shirt stipulant « Dieu n’existe pas ». Si on ne lui accorde pas ce droit, en soutenant que ce serait du prosélytisme, on fait deux poids deux mesures. Etrange interprétation de la laïcité, réduite à un égal traitement des seules religions et non de toutes les convictions. Pourquoi les athées n'auraient-ils pas le droit de mettre en avant leur choix spirituel, comme des croyants le font? Au nom de quoi une telle discrimination ? Par ailleurs Madame Vallaud-Belkacem réitère l'erreur qu'avait dû corriger la commission Stasi en proposant la Loi de 2004. En refusant de définir une même règle pour tous les établissements scolaires, conformément à l'indivisibilité de la République, elle dessaisit la laïcité de son statut de principe constitutionnel dans la hiérarchie des normes, et l'abandonne à la diversité des rapports de force locaux. Ce n'est pas la meilleure façon de la défendre.
Approfondissons cet exemple. Une conduite à prétention civique ou éthique doit pouvoir s’universaliser pour être recevable. Concrètement, une mère de famille musulmane ou catholique accepterait-elle que son enfant soit accompagné en voyage scolaire par un athée portant un tee-shirt mentionnant son choix spirituel athée ? Non sans doute. Un enfant de famille athée ne peut davantage être accompagné par une mère voilée ou un père coiffé d’une kipa. Car enfin un voyage scolaire n’est pas une sortie touristique. Le régime des libertés qui prévaut dans la société civile ne saurait donc être étendu à l’école, ni aux activités scolaires, qui concernent des élèves mineurs soumis à l’instruction obligatoire. Un voyage scolaire, c’est encore l’école, et d’ailleurs en cas d’accident c’est l’Éducation Nationale qui assure. L’obligation de réserve des enseignants, des conseillers d’éducation, doit donc valoir également pour les personnes qui sont volontaires pour accompagner des voyages scolaires. Parler de « mamans » ( pourquoi pas de « papas » ? ) c’est mettre en avant le rapport familial parent-enfant. Mais celui-ci ne vaut comme tel que pour l’enfant de l’accompagnant. Pour tous les autres, enfants-élèves, il ne saurait valoir, et la “maman” ou le “papa” n'est perçu ( e ) que comme accompagnant scolaire. C’est donc le rapport accompagnants scolaires-élèves qui est en jeu, et non le rapport enfant-maman. Recentrons nous sur la fonction remplie et le régime de droit qu’elle requiert au lieu de brouiller les pistes par une présentation compassionnelle. Cette neutralité n'a rien d'arbitraire: elle promeut le minimum de distance à soi qui conduit à respecter le droit pour d'autres personnes d'avoir des convictions différentes.
La laïcité se définit par une exigence et pas seulement par un droit. C'est pourquoi elle est un levier d'émancipation. Tout adulte encadrant une activité scolaire doit comprendre que l'élève n'est plus seulement l'enfant. Une deuxième vie s'ouvre à lui, qui ne nie pas la première mais la dépasse. Un élève, c'est un être qui s'élève. Mettre en avant ce qui unit plutôt que ce qui divise est alors essentiel. Toute personne volontaire pour accompagner une activité scolaire peut le comprendre sans avoir à se sentir blessée ou niée. La concorde est plus sûrement assurée par une telle retenue que par une manifestation spontanée de la religion ou de l'athéisme, surtout en présence de jeunes gens influençables. Et qu’on ne dise pas qu’en cas d'exigence de neutralité vestimentaire une seule religion serait stigmatisée, puisque la déontologie laïque proscrirait aussi bien la croix charismatique, la kipa, le voile, et le fameux tee-shirt de l’athée.
Finissons par l’Europe. Le pape est venu haranguer le parlement de Strasbourg. Pourquoi un tel privilège conçu par Martin Schulz ? A quand une invitation du même type à un représentant de la Franc-Maçonnerie ou de la Libre-Pensée ? En fait, il y a erreur de destination. Un parlement démocratique n'est pas un lieu de prêche, ni de propagande athée. Quant aux racines chrétiennes de l’Europe, elles relèvent d'une conception très partisane de l'histoire. Que fait-on des racines que sont l’humanisme antique, la médiation arabe qui en a sauvé l'héritage, le rationalisme des Lumières, la pensée sociale du dix-neuvième siècle, les droits humains conquis souvent contre l’Église ou malgré elle? Et qui les représente? Le souci de l’humain, au demeurant, est venu bien tardivement à l’Église institutionnelle, qui n’a pas répugné à user des deux glaives chers à Bernard de Clairvaux, canonisé par l’Église, ni à lancer l’Inquisition contre les hérétiques prétendus, les juifs ou les musulmans mal convertis, les athées ou les francs-maçons. Cette Europe-là, conjuguant les bûchers, l'index des livres interdits, l'antijudaïsme chrétien dégénéré en antisémitisme sans que l’Église proteste, ne peut guère donner la leçon.
Après l’Europe néolibérale qui désespère les peuples, l’Europe vaticane se pose en supplément d’âme du néolibéralisme fatalisé. Au prix de la remise en cause de l’égalité de droits entre croyants et athées. Et du remplacement de la solidarité par la charité. Par ailleurs, celles et ceux qui subissent de plein fouet la privatisation des services publics ainsi que la destruction de la fiscalité redistributive et du droit du travail, exigées par une telle Europe, ne trouveront guère de consolation dans ce cléricalisme d’un nouveau genre. Une fois encore, ce sont les plus démunis, les laissés pour compte, que l’on mystifie par de bonnes paroles qui laissent en l’état l’horreur économique. Pour eux, le supplément d’âme d’un monde sans âme est dérisoire. Beaucoup de croyants, comme naguère la philosophe Simone Weil, ont refusé que la religion serve de simple compensation et en ont appelé à une véritable politique sociale, irréductible à la charité.
Qui ne voit d'ailleurs que le nouveau couplage de l’ultralibéralisme et de la religion ressemble à s’y méprendre à l’idéologie propre au capitalisme sauvage du dix-neuvième siècle ? Exploitation sans frein toute la semaine, et aumône le dimanche. Ainsi l'Europe est en train de promouvoir de nouveaux privilèges pour deux religions. Celle du du Dieu-Marché et celle du catholicisme. Les européens qui ne sont fidèles ni de l'une ni de l'autre apprécieront.
Henri Pena Ruiz,
ancien membre de la commission Stasi sur l'application du principe de laïcité
Dernier ouvrage paru : Dictionnaire amoureux de la laïcité ( Editions Plon )
Prix de l’initiative laïque 2014 et Prix national de la laïcité 2014
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02/12/2014
LIRE ENTRE LES LIGNES
Les pourceaux d'Épicure
Je reproduis ici, sur cette page, la chronique de Michel Onfray de Décembre 2014 dont le grand mérite est de remettre les pendules à l'heure vis à vis des « procès » malveillants engagés à son encontre, régulièrement, par ses pourceaux d'Épicure
Michel Onfray rappelle que les observations, commentaires, affirmations venant de personnes qui se croient autorisées à donner leur avis sur la religion ( plus particulièrement l'islam ), la laïcité, l'école, la psychanalyse, en outre note que leur refus de tenir compte du comportement social de certains parmi les « grands »philosophes connus du grand public procède à la fois d'une méconnaissance ( sinon, c'est encore plus grave )des textes, mais aussi d'actes socialement inacceptables dont rend compte l'autobiographie de ces personnalités
En rapport avec cette chronique, pour ma part, pour reprendre une expression de Michel Onfray, '' Lire entre les lignes est l’une des modalités de l’illettrisme'' je rangerais parmi les plus connus, les plus médiatisés des « personnalités » comme : Edwy Plenel, Aymeric Carron, Claude Askolovitch, Manuel Valls, Gérard Miller, Dounia Bouzar, Régis Debray, Nadia Vallaud-Belkacem, Roudinesco, Christine Boutin et toutes autres personnalités qui se livrent, dans les « grands médias », à des commentaires en méconnaissance de cause des textes, des autobiographies, bien souvent notamment quand il s'agit de religion recèlent ou tentent de masque rune sorte de prosélytisme, le plus souvent en l'absence en face d'eux, sur les plateaux, de penseurs ou contradicteurs qualifiés - - - Crab – 02 Décembre 2014
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La chronique mensuelle de Michel Onfray | Décembre 2014 – N° 115
Source de la chronique :
http://mo.michelonfray.fr/chroniques/la-chronique-mensuelle-de-michel-onfray-decembre-2014-n-115/
LIRE ENTRE LES LIGNES -
J’ai la faiblesse de croire ce que je vois, de lire ce que je lis et de ne pas chercher midi à quatorze heures, car midi suffit à midi. Cette faiblesse est le signe d’une pathologie selon les malades qui décident du bon goût du moment et qui célèbrent l’art de lire entre les lignes.
Ainsi, quand je lis le Coran et que j’y vois un nombre considérable de sourates antisémites, misogynes, homophobes, belliqueuses, agressives, on me reproche d’effectuer une lecture littéraliste, comme les salafistes ajoutent les bonnes âmes, car il faudrait contextualiser le texte qui invite clairement à égorger, dépecer, massacrer, détester, couper le nez, décapiter pour lui faire dire le contraire de ce qu’il dit pourtant explicitement, il suffit de lire. Puisque les bonnes âmes ont décidé que l’islam était un religion de paix, de tolérance et d’amour, il faut bien qu’on trouve dans le texte ce qui n’y est pas. Entre les mains des idéologues, la contextualisation sert à faire dire au texte le contraire de ce qu’il dit.
Même chose avec Sade : le lire, et le prendre au sérieux, c’est à dire tout lire de lui, y compris ses lettres, c’est découvrir autre chose que ce que la vulgate parisienne enseigne en pontifiant. Toujours soucieuse de rébellion ( subventionnée ) et de subversion (institutionnelle), ces moutons-là annoncent que cet homme couvert de gloire, édité, exposé, glosé, commenté, étudié, célébré, enseigné, est un marginal – comme eux ! Ce faux féministe vrai phallocrate, ce faux révolutionnaire vrai féodal, ce faux sublimateur véritable délinquant, cette fausse victime vrai coupable, ce faux médecin vrai malade, ne se comprendrait qu’avec l’humour, la poésie, l’ironie, la distance, sésames avec lesquels le noir devient blanc, le bas haut, le mal bien et Hitler Jean Moulin.
Idem avec Freud : là encore, après avoir tout lu, et pas seulement les anthologies et leurs gloses, on découvre un Freud menteur, affabulateur, inventant des cas, prétendant les avoir guéris, compagnon de route des fascistes, avouant que la psychanalyse ne fonctionne pas, qu’elle est, selon son expression, « un blanchiment de nègres », dédicaçant élogieusement un livre à Mussolini, etc. Mais il ne faut pas dire ce que dit vraiment Freud ou ce que Freud a vraiment fait, mais ce qu’il est de bon ton de dire sur Freud, une autre vulgate créée et entretenue par les marchands du temple. Là encore, il faudrait lire entre les lignes, là où se trouve le contraire de ce qui est écrit.
Si l’on précise que Sartre écrivit dans une revue collaborationniste et que Beauvoir a travaillé pour Radio-Vichy, ce qui permet d’apprécier leur talent pour créer des mythes, c’est se rendre coupable d’un péché mortel : le biographisme ! Ce sont pourtant les mêmes qui s’insurgent à l’idée de commémorer l’anniversaire de la naissance de Céline en 2014 sous prétexte qu’il a écrit Bagatelles pour un massacre. Je veux bien que la biographie compte pour rien quand il s’agit de Sartre & Beauvoir, mais alors pourquoi compte-t-elle pour tout dans les cas de Céline ou Brasillach ?
Cette invitation à lire entre les lignes est devenue tellement tyrannique qu’on ne lit plus les lignes ! La psychanalyse a ouvert la porte à cette lecture entre les lignes – il fallait chercher le non-dit, le latent, le caché, l’inconscient. Dès lors on n’a plus lu le dit, le réel, l’évident, le manifeste. Lire entre les lignes est l’une des modalités de l’illettrisme. Michel Onfray, déc. 2014
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