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29/06/2013

honni soit qui mal y pense  

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Valérie Trierweiler

Que nos chantres de la '' bien-pensance '' ou de la '' pensée unique '' se le disent : " Dénoncer, vouer à la détestation et au mépris publics de façon à couvrir de honte toute personne qui a choisi de ne pas se marier ", c'est fini !

La France n'est pas le Maghreb, même dans le cas de mariage nulle personne n'y est emprisonnée pour adultère, notre pays à travers ses lois respecte la liberté individuelle, autorise chacun ou chacune à rester fidèle à soi-même

Nos amis ( ou '' ennemis héréditaires '' ) les anglais seraient bien inspiré de décorer madame Valérie Trierweiler de l'Ordre de la Jarretière ; venant de cet archaïque royaume, ne serait-ce pas faire preuve d'un peu de modernité, aussi, peut-être la meilleure façon de faire oublier qu'ils ont brûlé Jeanne d'Arc ?                      - Crab - 29 Juin 2013

Notes :

'' Honnir '' est un vieux verbe qui, comme nous le dit le Robert, signifie : "Dénoncer, vouer à la détestation et au mépris publics de façon à couvrir de honte".

Notre expression est à l'origine la devise de l'Ordre de la Jarretière, en Angleterre, le plus important ordre de la chevalerie britannique.
La légende dit que la comtesse de Salisbury, qui était la maîtresse d’Edouard III, laissa tomber sa jarretière au cours d’un bal de la cour. Lorsque le roi la ramassa et la rendit à la comtesse, les plaisanteries des courtisans fusèrent ; alors il s’écria : " Honni soit qui mal y pense " et promit à sa favorite de faire de ce ruban bleu un insigne si prestigieux et désiré que les courtisans les plus fiers ou ambitieux s’estimeraient plus qu'heureux de le porter. Ce qui est effectivement devenu le cas, l'admission dans l'ordre donnant droit au titre de " Sir "

Cette expression s'emploie maintenant à l'attention de ceux qui suspecteraient des intentions malicieuses ou malveillantes derrière des paroles prononcées ou des actes accomplis sans aucune arrière-pensée

 

« Il ne prit ni cocher, ni groom, ni gouvernante,
Mais ( honni soit qui mal y pense ! ) une servante. »
Alfred de Musset -
Premières poésies

Sources : Littré

 

14/09/2012

Médias et spectacles

 

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Dans '' le monde musulman '' une simple vidéo anti-islam serait la cause des violences antiaméricaine, c'est ce qui se dit ou se lit dans la plupart des médias

 

Comment peut-on avaler ce type de couleuvre ?

D'abord les auteurs des tueries ou des saccagent sont toujours les mêmes ; ce sont ceux qui assassinent, emprisonnent des incroyants, traquent les laïcs, s'opposent à l'égalité femmes-hommes et imposent l'interdiction de l'apostasie

 

Depuis ce matin de nombreux J T et autres médias attendent '' impatiemment '' la mi-journée pour voir peut-être des manifestations de fanatiques dégénérer au lieu de donner la parole plus souvent aux gens qui systématiquement dans '' le monde musulman '' sont stigmatisés et victimes de toutes sortes de discriminations

 

Victimes des pires violences sans comparaison avec le contenu d'une vidéo qui peut être critiqué par toute personne qui veut faire savoir qu'elle n'est pas d'accord et propose sa version

 

La vraie question : Pourquoi cette religion et le mode de vie son prophète est critiquable négativement, si ce n'est de générer les pires violences contre celles et ceux qui veulent choisir de vivre librement, selon un mode vie qui ne doit rien aux moralines religieuses ?

 

Dans l'Antiquité, c'est avec Platon, que s’opère pour la première fois, une dénonciation philosophique de l’athéisme, sur un thème appelé à une grande fortune auprès de tous les fanatiques de toutes religions confondues : son immoralité
En ces matières, nul ne pouvant être neutre, la philosophie de Platon a cautionné la lutte et les pires violences à l'encontre des athées

 

Commençons, dans tous les médias, par informer correctement sur la nature de l'univers et nos origines

/...

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/l-universel/

 

 

 

 

 

15/06/2012

Tunisie. Violences salafistes

 

 

fanatiques religieux,islam,tunisie

Exposition - Palais Abdellia

 

Source Prochoix : Vendredi 15 Juin 2012

Citation :

APPEL DES ASSOCIATIONS DEMOCRATIQUES ET ORGANISATIONS POLITIQUES TUNISIENNES

POUR L’ARRET DES EXACTIONS DES SALAFISTES ET DES NERVIS CONTRE LES MENACES EXERCEES SUR LES LIBERTÉS EN TUNISIE  POUR LA DEFENSE DES LIBERTES INDIVIDUELLES

CONTRE LA GUERRE DE RELIGION IMPOSEE PAR LES SALAFISTES

Les associations et organisations politiques démocratiques tunisiennes en France, appellent à un rassemblement, près de l’Ambassade de Tunisie pour condamner les violences perpétrées simultanément, ces deux derniers jours, par des nervis et des groupes extrémistes religieux.

Après avoir sévi ces derniers temps, entre autres, contre les journalistes, les intellectuels, syndicalistes, les enseignants, les militants démocrates et les artistes, les salafistes et les nervis ont détruit et lacéré des œuvres d’art, jugées blasphématoires, lors d’une exposition intitulée « le Printemps des Arts » au palais d’Abdellia, à la Marsa.

Les violences se sont ensuite propagées, dans les quartiers populaires de la ville de Tunis : Intilaka, Ettadhamen et Essijoumi, ainsi que dans les villes de la banlieue nord : La Marsa, Carthage et le Kram, semant la panique et le désarroi durant la nuit. Elles ont également atteint les gouvernorats de Jendouba, Sousse, Monastir et Tatouine. Suite à quoi, un couvre-feu nocturne a été institué à Tunis et dans quatre régions.

Ces groupes se sont aussi attaqués au Tribunal de Tunis à Essejoumi, où ils ont incendié le bureau du procureur. A Jendouba, ville du nord-ouest tunisien, des groupes salafistes ont incendié le siège régional du syndicat U.G.T.T. (Union Générale Tunisienne du Travail) et les sièges de trois partis politiques : le parti des ouvriers communistes tunisiens, le mouvement des patriotes démocrates et le partis républicain. Il faut rappeler que les groupes salafistes accompagnés de casseurs, ont déjà attaqué à Jendouba plusieurs locaux de la police et des débits de boissons alcoolisées. Ces groupes bénéficient depuis plusieurs mois, d’une réelle impunité, et ce malgré la gravité de leurs actes.

Les signataires de cet appel dénoncent ces actes graves, attentatoires aux libertés et à la démocratie qui surviennent après l’appel, relayé par des chefs salafistes tunisiens, du chef d’al-Qaïda, Aymen Adhawahiri, au soulèvement des Tunisiens pour l’instauration de la Charia en Tunisie.

 Ils condamnent ceux qui appellent à l’affrontement religieux et qui utilisent illégalement les mosquées comme bases arrière, pour propager leurs discours haineux.

Les signataires exigent du gouvernement, la prise de mesures urgentes, pour neutraliser ces semeurs de troubles, violents et intolérants, qu’ils soient d’ailleurs, salafistes ou casseurs au service des contre-révolutionnaires, et qui s’attaquent à tous ce qui ne partagent pas leurs convictions fascistes.

Nous mettons en garde le gouvernement contre la poursuite de ces violences organisées par des salafistes et des nervis, et lui rappelons qu’il est le garant de la sécurité de toutes les personnes et les biens.

Les signataires refusent que la Tunisie devienne un champ de bataille, ce qui aurait des conséquences désastreuses pour le développement économique et réaffirment la nécessaire ouverture de notre pays, au reste du monde.

Les signataires appellent les démocrates et les défenseurs des droits de l’homme tunisiens de Tunisie ou à l’Étranger, ainsi que nos amis Maghrébins et Maghrequins, Français et Européens qui se sont mobilisés avec nous pour chasser le dictateur Ben Ali, à se mobiliser encore une fois, pour la défense de la tolérance, des libertés et de la démocratie en Tunisie.

Cette mobilisation est urgente, pour contrecarrer les violences des salafistes, des casseurs et de leurs commanditaires et pour défendre les libertés, de création , de croyance et d’expression, de presse, syndicale et associative,...

POUR L’ARRET DE LA VIOLENCE DES SALAFISTES ET DES NERVIS EN TUNISIE

POUR LE RESPECT DES LIBERTÉS ET DES DROITS DE L’HOMME EN TUNISIE

POUR LES OBJECTIFS DE LA RÉVOLUTION : DIGNITE, TRAVAIL ET LIBERTÉ

Edito hebdo de Caroline Fourest :

http://www.franceinter.fr/emission-l-edito-hebdo-de-caroline-fourest-l-edito-hebdo-caroline-fourest-14

Fin de l'extrait du manifeste

 

Commentaires

Hier jeudi, j'écrivais :

http://laicite.over-blog.com/article-la-nuit-salafiste-106919767.html

 

 

 

02/05/2012

Le monde arabe

0 Alifa Rifaat 1.jpg

 

Je reproduit ici dans mon blog un article de la plume de Alifa Rifaat [ photo ci-dessus ], un article qu'il faut adresser à tous ceux '' islamophile '' qui à longueur d'année désinforment au nom disent-ils du respect de l'altérité

 

Un respect dont serait incapable les français, j'ajoute, car ce n'est pas une chose vaine de le dire, '' les français de culture française ''

 

Quelques noms parmi les plus présents sur les plateaux de télévisions dont vous n'aurez pas manqué de remarquer et donc d'entendre répéter à satiété que l'islamophobie est une honte, d'extrême droite, populiste et j'en passe pour ne pas dire plus :

 

Dominique Reynié, Éva Joly, J.L Mélenchon, B H L, Roland Cayrol, Tarik Ramadan, Pascal Boniface et quelques autres que vous ne manquerez pas de rajouter à cette courte liste [ Ce qui ne veut pas dire que je ne désapprouve pas la position de ceux ou celles qui se montrent incapables de critiquer l'islamisme en se référant exclusivement aux textes et aux faits sociaux-culturels tout en suivant scrupuleusement l'actualité dans les pays où dominent les musulmans ]

 

Chaque année pour apporter à ces phallocrates la contradiction par les faits, la connaissance des discriminations généralisées à l'encontre des femmes, crimes contre l'humanité envers les incroyants, homosexuels, laïcs ou non-musulmans répertoriés quotidiennement dans les sociétés qui se réclament l'islam, je donne la parole à des femmes émancipées arabes ou femmes issues d'autres pays musulmansCrab – 02 Mai 2012

 

Le monde arabe hait les femmes

Publié dans : http://www.slate.fr/story/54247/printemps-arabe-haine-fem...

 

Excision, violences domestiques, négation des droits civiques… Certains vous diront que c’est notre « culture » et notre « religion » de faire ceci ou cela aux femmes. Sachez bien que celui qui en a décidé ainsi n’a jamais été une femme.

 

Dans Distant View of a Minaret feu Alifa Rifaat, auteure égyptienne trop peu connue, commence sa nouvelle par l’histoire d’une femme que les relations sexuelles avec son mari indiffèrent à tel point qu’elle observe une toile d’araignée au plafond à balayer plus tard pendant qu’il se concentre uniquement sur son plaisir à lui. Elle a le temps de ruminer sur ses refus répétés de prolonger le rapport jusqu’à ce qu’elle aussi atteigne l’orgasme, « comme s’il voulait la priver exprès ». Au moment même où son mari refuse de la faire jouir, l’appel à la prière interrompt son orgasme à lui, et il sort. Après s’être lavée, elle se perd en prière—tellement plus épanouissante qu’elle a hâte qu’arrive l’heure de la prochaine— et se met au balcon pour regarder dans la rue. Elle interrompt sa rêverie pour préparer consciencieusement le café de son mari, qu’il boira après sa sieste. Elle l’apporte dans la chambre afin de le verser devant lui, comme il aime, et constate qu’il est mort. Elle envoie leur fils chercher un médecin.

 

« Elle retourna au salon et versa le café pour elle. Son propre calme l’étonnait. »

 

En juste trois pages et demie, Rifaat déroule un tiercé de sexe, de mort et de religion, un bulldozer qui écrase le déni et toute velléité défensive pour viser au cœur de la misogynie dans le monde arabe. Il n’y a pas à dorer la pilule. Ils ne nous haïssent pas à cause de nos libertés, comme le voudrait le cliché américain usé post-11-Septembre. Nous n’avons pas de libertés parce qu’ils nous haïssent, comme le dit si puissamment cette femme arabe.

 

Oui: ils nous haïssent. Il faut que cela soit dit.

 

Certains me demanderont peut-être pourquoi j’aborde le sujet maintenant, au moment où la région se soulève, nourrie pour une fois non par la haine habituelle de l’Amérique et d’Israël mais par une exigence commune de liberté. Après tout, est-ce que tout le monde ne devrait pas d’abord obtenir les droits de base, avant que les femmes n’exigent des traitements particuliers? Et qu’est-ce que le genre, ou le sexe d’ailleurs, a à voir avec le Printemps arabe?

 

Notre révolution n'a pas commencé

 

Mais je ne parle pas du sexe caché dans des coins sombres ou dans des chambres fermées. Un système politique et économique dans son intégralité —qui traite la moitié de l’humanité comme des animaux— doit être détruit en même temps que les tyrannies plus ostensibles qui étouffent l’avenir de la région. Tant que la colère ne se sera pas déplacée des oppresseurs de nos palais présidentiels aux oppresseurs dans nos rues et nos maisons, notre révolution n’aura pas commencé.

 

Alors: c’est vrai, les femmes du monde entier ont des problèmes; c’est vrai, les États-Unis n’ont pas encore élu une femme président ; et oui, les femmes continuent d’être traitées en objet dans beaucoup de pays « occidentaux » ( je vis dans l’un d’entre eux ). C’est généralement là-dessus que la conversation se termine quand vous essayez de discuter des raisons pour lesquelles les sociétés arabes haïssent les femmes.

 

Mais mettons de côté ce que les États-Unis font ou ne font pas aux femmes. Citez-moi un nom de pays arabe, et je vous réciterai une litanie de mauvais traitements, attisés par un mélange toxique de culture et de religion, que peu semblent vouloir ou pouvoir démêler de peur de blasphémer ou de choquer.

 

Imaginez... C'est 1.000 fois pire

 

Quand plus de 90% des femmes mariées en Égypte —y compris ma mère et cinq de ses six sœurs— ont subi une mutilation génitale au nom de la décence, alors sûrement, il est nécessaire que tous, nous blasphémions. Quand les femmes égyptiennes sont soumises à d’humiliants « testes de virginité » uniquement parce qu’elle ont osé prendre la parole, il n’est pas temps de se taire. Quand un article du code pénal dit que si une femme a été battue par son mari « avec de bonnes intentions » aucuns dommages-intérêts exemplaires ne peuvent être demandés, alors au diable le politiquement correct. Et dites-moi, s’il vous plaît, ce que sont de « bonnes intentions »? Légalement, elles sont censées comprendre toute raclée qui ne soit « pas violente » ou « dirigée vers le visage ».

 

Ce que tout cela signifie, c’est que quand on en vient au statut de la femme dans le monde arabe, la situation n’est pas meilleure que ce que vous pensiez. En fait elle est mille fois pire. Même après ces « révolutions », on considère que tout va à peu près pour le mieux dans le meilleur des mondes tant que les femmes restent voilées, prisonnières de leur foyer, qu’on leur refuse la simple mobilité de monter dans leurs propres voitures, qu’elles sont obligées de demander aux hommes la permission de voyager et qu’elles sont incapables de se marier, ou de divorcer, sans la bénédiction d’un mâle responsable d’elles.

 

Aucun pays arabe ne figure parmi les 100 premiers du Rapport mondial sur l'inégalité entre les sexes du Forum économique mondial, ce qui place toute la région dans son ensemble parmi les bons derniers de la planète. Pauvres ou riches, nous détestons tous nos femmes.

 

Éternelles mineures

 

L’Arabie saoudite et le Yémen voisins, par exemple, sont peut-être à des années-lumière l’un de l’autre en termes de PIB, mais quatre places seulement les séparent dans l’indice des inégalités, avec le royaume à la 131e position et le Yémen 135e sur 135. Le Maroc, dont la loi « progressiste » sur la famille est si souvent vantée ( un rapport de 2005 par des « experts » occidentaux le qualifie « d’exemple pour les pays musulmans visant à l’intégration dans la société moderne ») occupe la 129e place; selon le ministère de la Justice marocain, 41.098 filles de moins de 18 ans y ont été mariées en 2010.

 

On comprend facilement pourquoi le Yémen est le pays le plus mal noté, puisque 55% des femmes y sont illettrées, 79% ne travaillent pas et une seule femme siège au Parlement qui comprend 301 députés. Les abominables reportages sur des fillettes de 12 ans qui meurent en couches n’aident pas à y endiguer la vague des mariages d’enfants. A la place, les manifestations de soutien au mariage des enfants surpassent celles qui s’y opposent, alimentées par les déclarations du clergé claironnant que les opposants à la pédophilie approuvée par l’État sont des apostats car le prophète Mahomet, selon eux, aurait épousé sa deuxième femme Aïcha alors qu’elle n’était qu’une enfant.

 

Mais au moins les femmes yéménites ont-elles le droit de conduire. Cela n’a certainement pas mis un terme à leurs innombrables problèmes, mais c’est un symbole de liberté —et un tel symbolisme ne résonne nulle part ailleurs plus fort qu’en Arabie saoudite, où le mariage des enfants est également pratiqué et où les femmes sont d’éternelles mineures quel que soit leur âge ou leur niveau d’études. Les femmes saoudiennes, beaucoup plus nombreuses que les hommes sur les campus des universités, en sont pourtant réduites à regarder des hommes bien moins qualifiés qu’elles contrôler tous les aspects de leur vie.

 

Oui, l’Arabie saoudite, où la rescapée d’un viol collectif a été condamnée à de la prison pour avoir accepté de monter dans une voiture sans membre masculin de sa famille, et qui a dû recourir à la grâce royale; l’Arabie saoudite, où une femme qui bravé l’interdiction de conduire a été condamnée à 10 coups de fouets et a elle aussi dû implorer la grâce royale; l’Arabie saoudite, où les femmes n’ont toujours pas le droit ni de voter, ni de se présenter aux élections, et où un décret royal promettant de leur accorder le droit de vote pour des élections locales presque totalement symboliques en —vous allez rire— 2015 est considéré comme un « progrès ».

 

Pourquoi nous haïssent-ils?

 

La situation est tellement déplorable pour les femmes en Arabie saoudite que ces minuscules cadeaux paternalistes sont accueillis avec ravissement et que le monarque qui les octroie, le roi Abdallah, est salué comme un « réformateur » —même par ceux qui devraient avoir un peu plus de jugeote, comme Newsweek, qui en 2010 l’a fait figurer parmi les 11 dirigeants mondiaux les plus respectés.

 

Vous voulez savoir à quel point la situation y est navrante? La réaction du « réformateur » aux révolutions qui ont surgi dans toute la région a été d’engourdir son peuple à coups de davantage de subsides gouvernementaux —notamment à destination des fanatiques salafistes de qui la famille royale saoudienne tient sa légitimité. Le roi Abdallah a 87 ans. Attendez de voir le prochain sur la liste, le prince Nayef, un homme tout droit sorti du Moyen-Age. Sa misogynie et son fanatisme donnent au roi Abdallah des airs de Susan B. Anthony.

 

Alors pourquoi nous haïssent-ils? En grande partie pour une histoire de sexe, ou plus précisément d’hymen.

 

« La raison pour laquelle les extrémistes s’acharnent toujours sur les femmes reste un mystère pour moi », a récemment regretté la secrétaire d’État américaine Hillary Clinton. « Mais ils semblent tous le faire. Peu importe le pays où ils vivent ou la religion qu’ils revendiquent. Ils veulent contrôler les femmes.» (Et pourtant Clinton représente une administration qui soutient ouvertement beaucoup de ces despotes misogynes.)

 

Si ces régimes exercent un tel contrôle, c’est souvent par conviction que dans le cas contraire, une femme n’est jamais qu’à quelques degrés de la nymphomanie. Voyez Youssef al-Qaradawi, le religieux populaire et animateur de télévision sur Al Jazeera, conservateur de longue date, qui a développé un penchant étonnant pour les révolutions du monde arabe —une fois qu’elles avaient commencé, bien entendu— car il avait compris sans doute que celles-ci allaient éliminer les tyrans qui avaient tourmenté et opprimé à la fois lui et le mouvement des Frères musulmans dont il est issu.

 

L’insatiable Tentatrice

 

Je pourrais vous trouver une foule de cinglés débitant des laïus sur l’Insatiable Femme Tentatrice, mais je vais rester grand public avec Qaradawi, qui est suivi par un vaste auditoire sur les chaînes satellites et hors antenne. Bien qu’il affirme que la mutilation génitale des femmes ( qu’il appelle la « circoncision », euphémisme courant qui tente de mettre cette pratique sur le même plan que la circoncision masculine ) n’est pas « obligatoire », vous trouverez également cette inestimable observation dans un de ses livres : « Personnellement, je soutiens cette pratique vu les circonstances du monde moderne. Quiconque estime que la circoncision est le meilleur moyen de protéger ses filles devrait le faire », y a-t-il écrit, en ajoutant :

 

« L’opinion modérée favorise la pratique de la circoncision pour diminuer la tentation. »

 

Donc même chez les « modérés », les organes génitaux sont mutilés pour s’assurer que leur désir garde les lèvres cousues —cet hilarant jeu de mot est intentionnel bien sûr. Qaradawi a depuis émis une fatwa contre la mutilation génitale féminine, mais personne ne s’étonne que quand l’Égypte a interdit la pratique en 2008, certains législateurs des Frère musulmans se soient opposés à la loi. Et c’est toujours le cas —y compris une éminente députée, appelée Azza al-Garf.

 

Pourtant ce sont bien les hommes qui n’arrivent pas à se contrôler dans les rues, où, du Maroc au Yémen, le harcèlement sexuel est endémique, et c’est à cause des hommes que tant de femmes sont encouragées à se voiler. Au Caire, un wagon de métro est réservé aux femmes pour nous protéger des mains baladeuses et de pire encore; d’innombrables centres commerciaux saoudiens sont réservés aux familles, interdisant l’accès aux hommes seuls s’ils ne produisent pas la femme requise pour les accompagner.

 

Nous entendons souvent que les économies défaillantes du monde arabe empêchent de nombreux hommes de pouvoir se marier, et certains utilisent cet argument pour expliquer la hausse du niveau de harcèlement sexuel dans les rues. Un sondage de 2008 de l’Egyptian Center for Women's Rights révèle que plus de 80% des Egyptiennes déclarent avoir subi un harcèlement sexuel et plus de 60% des hommes admettent le pratiquer. En revanche, rien sur la manière dont un mariage plus tardif peut affecter les femmes. Les femmes ont-elles des besoins sexuels ou non? Apparemment, le monde arabe n’en est qu’à ses balbutiements en termes de rudiments de biologie humaine.

 

La vénération d'un Dieu misogyne

 

C’est là qu’intervient l’appel à la prière et la sublimation par la religion que Rifaat introduit si brillamment dans son récit. Tout comme les religieux nommés par le régime bercent les pauvres avec des promesses de justice —et de vierges nubiles— dans l’au-delà au lieu de reconnaître la corruption et le népotisme du dictateur dans cette vie, de même les femmes sont réduites au silence par une association mortelle d’hommes qui les détestent tout en leur affirmant que Dieu est fermement de leur côté, à eux.

 

Je reviens à l’Arabie saoudite, et pas seulement parce quand j’ai rencontré ce pays à l’âge de 15 ans, le traumatisme m’a propulsée dans le féminisme —il n’y a pas d’autre moyen de le décrire— mais parce que le royaume assume ouvertement sa vénération d’un Dieu misogyne et qu’il n’a jamais à en payer les conséquences, grâce à son maudit double avantage d’avoir du pétrole et d’abriter les deux sites les plus sacrés de l’islam, la Mecque et Médine.

 

A l’époque —dans les années 1980 et 1990— comme aujourd’hui, les religieux qui passaient à la télévision saoudienne étaient obsédés par les femmes et leurs orifices, et surtout par ce qui en sortait. Je n’oublierai jamais la fois où j’ai entendu que si un bébé mâle vous urinait dessus, vous pouviez garder vos vêtements pour prier, alors que si c’était une fille, il fallait vous changer. Mais qu’est-ce qui pouvait bien vous rendre impur dans l’urine de fillette ? m’étais-je demandé.

 

La haine des femmes.

 

Voulez-vous savoir à quel point l’Arabie saoudite déteste les femmes? Au point que 15 filles sont mortes dans l’incendie de leur école à la Mecque en 2002, quand la « police des mœurs » les a empêchées de fuir le bâtiment en feu —et empêché les pompiers de les secourir— parce qu’elles ne portaient pas les voiles et les manteaux obligatoires en public. Et il n’y a eu aucune conséquence. Personne n’a été jugé. Les parents ont été réduits au silence. L’unique concession faite à l’horreur par Abdallah, le prince royal de l’époque, a été de soustraire l’éducation des filles aux fanatiques salafistes qui ont néanmoins réussi à maintenir largement leur main de fer sur le système éducatif du royaume.

 

Haine en Arabie saoudite, haine en Tunisie, haine en Libye...

 

Il ne s’agit pas là d’un phénomène exclusivement saoudien, d’une curiosité odieuse dans ce désert riche et isolé. La haine islamiste des femmes se consume ardemment dans toute la région —aujourd’hui plus que jamais.

 

Au Koweït, où pendant des années les islamistes ont combattu le droit de vote des femmes, ceux-ci ont harcelé les quatre femmes qui avaient réussi à accéder au parlement, exigeant que les deux qui ne couvraient pas leurs cheveux portent des hidjabs. Quand le parlement koweïtien a été dissout en décembre dernier, un député islamiste a exigé que la nouvelle chambre —où ne siégeait plus la moindre femme— discute cette loi sur «la tenue décente

 

En Tunisie, longtemps considérée comme ce qui se rapprochait le plus d’un exemple de tolérance à suivre dans la région, les femmes ont retenu leur respiration à l’automne dernier quand le parti islamiste Ennahda a remporté la majorité des voix lors des élections de l’Assemblée constituante. Les dirigeants du parti se sont engagés à respecter le Code du statut personnel de 1956, qui déclare « le principe d’égalité entre hommes et femmes » en tant que citoyens et interdit la polygamie. Mais des enseignantes d’université et des étudiantes se sont plaintes depuis d’avoir subi des agressions et des intimidations de la part d’islamistes parce qu’elles ne portaient pas de hidjabs, tandis que de nombreux activistes du droit des femmes se demandent comment des débats sur la loi islamiste vont réellement affecter la loi réelle sous laquelle elles devront vivre dans la Tunisie post-révolution.

 

En Libye, la première chose que le chef du gouvernement par intérim, Moustafa Abdel Jalil, promit de faire fut de lever les restrictions du tyran mort concernant la polygamie. Avant d’imaginer Mouammar al-Kadhafi comme un féministe, souvenez-vous que sous son règne, les filles et les femmes qui avaient survécu à des agressions sexuelles ou étaient soupçonnées de « crimes moraux » étaient jetées dans des «centres de réhabilitation sociale », des prisons en réalité, d’où elles ne pouvaient sortir tant qu’un homme n’acceptait pas de les épouser ou que leurs familles ne les reprenaient pas.

 

Et puis il y a l’Égypte, où moins d’un mois après le retrait du président Hosni Moubarak, la junte militaire qui le remplaçait, officiellement pour « protéger la révolution », nous a involontairement rappelé les deux révolutions dont nous, les femmes, avons besoin.

 

Même la voix est une tentation

 

Après avoir débarrassé la place Tahrir des manifestants, l’armée a arrêté des dizaines d’activistes, hommes et femmes. Les tyrans oppriment, battent et torturent tout le monde. Ça nous le savons. Mais ces officiers réservent les « tests de virginité » aux activistes femmes : un viol sous la forme d’un médecin qui insère ses doigts dans le vagin à la recherche de l’hymen ( le médecin a été poursuivi et finalement acquitté en mars ).

 

Quel espoir peut-il y avoir pour les femmes dans le nouveau parlement égyptien, dominé comme il l’est par des hommes bloqués au VIIe siècle? Un quart de ces sièges parlementaires sont désormais occupés par des salafistes, qui estiment que singer les us et coutumes de l’époque du prophète Mahomet est une prescription appropriée à la vie moderne. A l’automne dernier, en présentant des candidates aux élections [parce que la législation l’y obligeait], le parti salafiste égyptien Al-Nour a remplacé le visage de chaque femme par une fleur. Les femmes ne doivent être ni vues, ni entendues —même leur voix est une tentation— elles siègent donc au parlement égyptien, couvertes de noir des pieds à la tête et toujours absolument muettes.

 

Et nous sommes au beau milieu d’une révolution en Égypte! C’est une révolution au cours de laquelle des femmes sont mortes, ont été battues, mitraillées et agressées sexuellement en luttant aux côtés des hommes pour débarrasser notre pays de ce patriarche majuscule —Moubarak— et pourtant tant de patriarches minuscules nous oppriment encore.

 

Les Frères musulmans, avec presque la moitié de tous les sièges de notre nouveau parlement révolutionnaire, ne croient pas que les femmes ( ou les chrétiens d’ailleurs ) puissent être présidentes. Celle qui dirige le «comité des femmes » du parti politique des Frères musulmans a récemment déclaré que les femmes ne devraient ni défiler ni manifester car il est plus « digne » de laisser leurs maris et leurs frères le faire pour elles.

 

La haine des femmes va loin dans la société égyptienne. Celles d’entre nous qui ont défilé et manifesté ont dû négocier un champ de mines d’agressions sexuelles commises à la fois par le régime et ses laquais, et, malheureusement, parfois par ceux qui font la révolution à nos côtés.

 

Celui qui a décidé ainsi n'a jamais été une femme

 

Le jour de novembre où j’ai été victime d’une agression sexuelle dans la rue Mohamed Mahmoud près de la place Tahrir, par au moins quatre membres de la police anti-émeutes égyptienne, j’avais d’abord été pelotée par un homme sur la place même. Alors que nous dénonçons avec empressement les agressions commises par le régime, quand nous nous faisons violenter par des civils comme nous, nous imaginons immédiatement que ce sont des agents du régime ou des voyous car nous ne voulons pas ternir l’image de la révolution.

 

Quelles solutions ?

 

D’abord, arrêtons de faire semblant. Reconnaissons la haine pour ce qu’elle est. Résistons au relativisme culturel et sachons que même dans des pays qui connaissent des révolutions et des soulèvements, les femmes resteront toujours la cinquième roue du carrosse. On vous dira —à vous, le monde extérieur— que c’est notre « culture » et notre « religion » de faire ceci ou cela aux femmes. Sachez bien que celui qui en a décidé ainsi n’a jamais été une femme. Les soulèvements arabes ont peut-être été déclenchés par un homme arabe —Mohamed Bouazizi, le vendeur des rues tunisiens qui s’est brûlé vif par désespoir— mais ils seront terminés par les femmes arabes.

 

N'attendons pas que nos Bouazizi meurent

Amina Filali —la jeune marocaine de 16 ans qui s’est empoisonnée après avoir été forcée à épouser son violeur, qui la battait— est notre Bouazizi. Salwa el-Husseini, la première femme égyptienne à s’ériger publiquement contre les « tests de virginité » ; Samira Ibrahim, la première à être allée devant les tribunaux ; et Rasha Abdel Rahman, qui a témoigné à ses côtés —elles sont nos Bouazizi. Il ne faut pas attendre qu’elles meurent pour le devenir. Manal al-Sharif, qui a passé neuf jours en prison pour avoir enfreint la loi de son pays interdisant aux femmes de conduire, est la Bouazizi d’Arabie saoudite. Elle est à elle seule une force révolutionnaire qui s’oppose à un océan de misogynie.

 

Nos révolutions politiques ne réussiront pas si elles ne sont pas accompagnées de révolutions de la pensée —des révolutions sociales, sexuelles et culturelles qui renverseront les Moubarak dans nos esprits autant que dans nos chambres à coucher.

 

« Vous savez pourquoi ils nous ont soumises à des tests de virginité? », m’a demandé Samira Ibrahim après que nous avons défilé des heures en l’honneur de la journée internationale de la femme au Caire le 8 mars.

 

« Ils veulent nous faire taire; ils veulent chasser les femmes pour qu’elles retournent à la maison. Mais nous ne bougerons pas. »

 

Nous ne nous réduisons pas à nos foulards et à nos hymens. Écoutez celles d’entre nous qui se battent. Amplifiez les voix de la région et regardez de près la haine dans ses yeux. Il y eut un temps où être islamiste était la position politique la plus vulnérable en Égypte et en Tunisie. Sachez qu’aujourd’hui, ce pourrait bien être celle de la femme. Comme ça l’a toujours été.

Mona Eltahawy [ Traduit par Bérengère Viennot ]

 

Suite page :

http://laicite.over-blog.com/article-polygamie-polyandrie-104030183.html

 

Et sur :

http://laicite.over-blog.com/article-le-pianiste-103971163.html

 

http://laicite.over-blog.com/article-demographie-104316987.html

 

http://laicite.over-blog.com/article-crimen-definition-dans-l-islam-103285689.html

 

 

 

 

 

30/04/2012

Démographie

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La démographie en baisse est devenu un prétexte pour justifier la migration en Europe et en particulier vers notre pays

 

Mais c'est aussi un alibi pour justifier le relativisme culturel, c'est à dire le communautarisme, autant dire des modes de vies de populations qui font fi pour le principal de l'égalité femmes-hommes et ne se réfèrent plus voire conteste la culture française

 

Conceptualisé sous le vocable de multiculturalisme, c'est la théorie rabâchée à longueur d'année par un Dominique Reynié, notamment hier soir sur le plateau de C/politique en face d'un Alain Finkielkraut dont la position lucide alerte avec juste raison sur la menace d'un mode '' vie '' clanique, une anticulture que l'islamisme fait peser sur la liberté dans notre pays

 

'' On '' ne peut pas d'un coté dire que le plus haut niveau de civilisation c'est l'égalité femmes-hommes, condamner sans appel l'homophobie, la polygamie institutionnalisée et accepter des idéologies en outre xénophobes qui vont jusqu'à interdire l'apostasie et prôner le sexo-séparatisme

 

Sur la démographie proprement dite, la '' perte de population '' en Europe est une bonne chose car comme je le rappelle souvent une pause de dix ou quinze ans avec une immigration réduite au minimum est une des solutions pour rétablir en outre dans notre pays ou réunir à nouveau les conditions du presque plein emploi, de se donner du temps pour mieux former les gens en difficulté pour en finir avec la précarité et loger décemment tout le monde

 

Selon Reynié les français ne comprennent rien à un monde pratiquement différend en totalité de ce que nous sommes et c'est la raison pour laquelle nous n'acceptons pas l'islam

 

C'est la méthode Reynié, tenter de faire oublier que l'islamisme c'est l'interdiction de toute liberté d'expression, l'emprisonnement ou l'assassinat des incroyants et des homosexuels – Qu'est-ce qu'ils sont bêtes et repliés sur eux-même les français, n'est-ce pas ? Voir ce '' monde islamique '' comme une menace, serait donc un fantasme ?

 

Reynié devrait s'installer dans le pays islamique de son choix, à titre personnel je l'encourage à faire le pas, je suppose qu'il peut faire preuve de temps à autre de cohérence...

 

Je reviens sur la démographie, nous savons que les pays plus pauvres sont ceux où l'on interdit l'accès à la scolarité pour les filles [ Mais, selon Reynié, les français sont trop bêtes ils refusent l'altérité '', sommes toutes '' altérité bien pensée '', permet d'asseoir la suprématie de l'homme sur la femme ] – quand même qu'est-ce qu'ils sont stupides ces incroyants, ces laïcs et ces non-musulmans de juger cela inacceptable...

 

Ce que nous savons aussi, c'est que les femmes éduquées font moins d'enfants et de moins en moins d'enfants et ça c'est une bonne chose pour une décroissance salutaire de la population à l'échelle de la planète

 

Donc en résumé, éradiquer les patriarcats, les idéologies phallocrates dans notre pays, aider les laïcs partout dans le monde est un combat qui doit être conduit en permanence, il n'y a pas lieu de changer de civilisation sauf à renoncer à notre liberté - Crab - 30 Avril 2012

 

Suite page :

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/le-prophete-a-dit/

 



 

 

 

14/04/2012

Relents d'antisémitisme

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Les mots qui tuent !

Autant d'énoncés à lire sur des sites islamistes ou islamo-gauchistes qui font liens avec le délire verbal des partis d'extrêmes droites de notre pays où subsistent encore de vieux carrés d'antisémites incurables pour noir sur blanc approuver les propos manichéens de Günter Grass

 

Citation :

[ « Pourquoi ne dis-je que maintenant, d’une dernière encre, alors que je suis âgé : la puissance nucléaire d’Israël met en danger la paix déjà fragile dans le monde ?

Parce qu’il faut bien dire ce qui, demain, pourrait arriver trop tard. C’est aussi parce que ...nous autres Allemands, suffisamment chargés, nous pourrons devenir les fournisseurs d’un crime prévisible, ce qui rendrait notre complicité inexcusable à l’aide des prétextes habituels » - Günter Grass ]

Fin de l'extrait des propos émanant d'un individu dont aucune de ses positions précédentes ne prouvent qu'il n'était pas depuis toujours au plus profond de lui-même un antisémite

 

C'est la démonstration où la confirmation, j'exposais dans un de mes articles * récent que si l'État dans l'Allemagne d'après-guerre avait fait un travail critique exemplaire sur sa période nazie, il n'en était pas de même pour la plupart, la très grande majorité des allemands qui individuellement n'avaient pas vraiment cherché à savoir où se trouvaient leur parents ou grand-parents durant la période nazie de 33 à 45

Israël a l'arme nucléaire, par défaut je préfère encore que la bombe soit entre les mains d'une démocratie et non entre les mains des mollahs où autres fanatiques religieux lanceurs de roquettes qui pullulent au plus près des frontières de ce pays

 

Cet antisémite '' oublie '' que les pays arabes ou l'Iran ne reconnaissent pas la Nation Israélienne, par voie de conséquence cela suffit à autoriser les israéliens pour se défendre d'être mieux armés militairement que ses voisins régionaux sinon leur État ne serait plus depuis longtemps qu'un vague souvenir - Crab - 14 Avril 2012

 

* Szomorú vasárnap, page 11- [ et suivant ] :

http://laicite.over-blog.com/article-szomoru-vasarnap-101868197.html

 

 

 

 

 

 

 

10/04/2012

Le monde merveilleux de l'islam

[ « En Tunisie, je suis dans la peau de Salman Rushdie » - Nébil Karoui ]

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Citation :

" C'est affreux ce qui se passe aujourd'hui ", disait, au bord des larmes, une avocate, Yamina. " Nous sommes pacifiques, et ils nous interdisent l'avenue Bourguiba alors qu'ils l'ont livrée aux salafistes ", criait-elle. L'avenue est interdite aux rassemblements depuis des incidents lors d'une manifestation d'islamistes qui s'en étaient pris à des artistes

Samedi déjà, une manifestation de diplômés chômeurs qui tentaient d'accéder à l'avenue avait été violemment dispersée. " Je suis consterné. Les gens que la révolution a amenés au pouvoir sont aujourd'hui ceux qui nous empêchent de manifester ", a déclaré l'ancien président de la Ligue tunisienne des droits de l'homme Mokhtar Trifi. "Regardez, c'est ça la Tunisie de la liberté, la Tunisie d'Ennahda", le parti islamiste au pouvoir depuis les élections d'octobre dernier, lâchait un autre manifestant.

Deux journalistes, la correspondante de l'hebdomadaire français Le Point et la rédactrice en chef du site tunisien Kapitalis, ont été molestées par des policiers. 

/....

 

 Jamais les femmes tunisiennes ne renonceront à leur autonomie et à leur dignité

 

/...

Et pour preuve, la montée du salafisme dont la vision traditionaliste est entièrement articulée sur le maintien de la subordination institutionnelle des femmes aux hommes. Tout en prônant le califat (évidemment masculin), ses idéologues se sont autoproclamés censeurs de l'islam authentique. Tout ce qui n'est pas conforme à leur vision fondée sur un islam imaginaire et coupée de son histoire est apostasie. La démocratie, la liberté, l'égalité sont honnies. Plus grave encore est de considérer ces discours de haine dont la violence est inouïe (sur le mariage coutumier, l'excision) comme une liberté d'expression. A mon sens ils sont plus dévastateurs qu'un obus.

/...

Les femmes sont souvent les plus pauvres des pauvres

Les discours tenus sur les femmes tunisiennes sont la plupart du temps réducteurs de la difficulté de leur vécu. Lorsqu'on parle de justice sociale, on oublie que les femmes sont souvent les plus pauvres des pauvres et les plus marginalisées des exclus. Dans certaines régions, l'analphabétisme de la population féminine atteint plus de 50%. Elles n'ont souvent aucun accès à la propriété. Le chômage des diplômés est encore plus vrai pour les étudiantes. Dans le secteur agricole, elles ont la moitié de ce que reçoivent les hommes.  

Mais ceux qui pensent que la solution est dans le retour des femmes au foyer se trompent. Jamais les femmes tunisiennes ne renonceront à leur salaire, à leur autonomie financière gage de leur dignité - Sana Ben Achour

Source des extraits, L'EXPRESS

 

Rappel :

Il n'y a pas de religions modérées, les monothéismes institutionnalisent les vielles haines de la femme !

La religion, dans l'histoire contemporaine remplace les dictatures par la dictature de la médiocratie

Crab – 10 Avril 2012

Suite page :

http://laicite.over-blog.com/article-l-extreme-droite-religieuse-103046584.html

 

09/04/2012

Mon médecin et moi - et moi et moi

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Un cliché rabâché sur les forums religieux, je cite : « Je suis catholique pratiquante, je trouve normal qu'une femme musulmane choisisse dans un hôpital un médecin femme et non un homme, dans notre pays c'est un droit de la femme de disposer librement de son corps »

C'est exemplaire d'un détournement des droits de la femme, d'une perte du sens de la notion de féminisme, et la négation de la mixité propre au combat des féministes universels

Pourquoi ?

C'est tout simple, imaginez que ce soit la règle d'un médecin femme pour les femmes ou d'un médecin homme pour les hommes – dans un cas comme dans l'autre, que se passerait-il dans un service hospitalier ?

 

Oui, par exemple, à un moment où il n'y a pas de garde ou disponible de médecins femmes, le médecin homme présent ne saurait rien ni du corps ni rien de la psychologie de cette femme '' mal en point '' qu'il a devant lui, et par conséquent l'on pourrait douter de sa capacité à faire le bon diagnostic – [ idem pour la version femme-homme ]

 

Pour l'homme ou la femme sains d'esprits, la notion de nudité est absente - leur option spirituelle ?

C'est d'aimer se couvrir, soit pour se déguiser ou bien pour se parer - Crab – 09 Avril 2012

 

Suite :

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/assyrie-obama-les-voiles/

 

 

 

 

 

02/04/2012

Les Mecs de la Mecque

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Montage photo - Crab

 

 

Toujours plus fort

« L’histoire de Mohamed Merah renvoi la France à son miroir : il finit jihadiste sans réelle conviction après avoir été un citoyen sans réelle dignité. Cela n’excuse rien, encore une fois, mais c’est bien là que se terre un enseignement crucial » Djamel Debbouze

Cela n'est pas sans rappeler les Propos de Tariq Ramadan qui pernicieusement sous entendait que Charlie Hebdo avait mérité l'attentat dont ses locaux avait fait l'objet et de ne pas manquer dans l'actualité de minimiser les actes sordides du lâche tueur de Toulouse en le décrivant comme "gentil", " d’humeur très joyeuse et festive ", dans faire " un grand adolescent, un enfant, désœuvré, perdu, dont le cœur est, de l’avis de tous, affectueux "…

 

Propos habituel dans la bouche de tous ceux qui soit par cécité ou sectarisme s'évertue à masquer que la religion musulmane, au même titre que toutes les autres religions, ou la foi non critiquée ne peut que générer des extrémismes

Il n'y a pas d'islam modéré, Ben Laden était très croyant et coté chrétien Bush l'était tout autant croyant, prétendre le contraire c'est le lot de tous ceux qui n'ont qu'un seul intérêt, la religion est leur gagne pain et pour une partie notamment dans les théocraties de se maintenir au pouvoir

 

Quitte à me répéter pour ce lâche dont la psychologie de pathos sadique est la conséquence de sa croyance dans des textes obsolètes conjuguée à un antisémitisme aggravé, dans notre pays, depuis plusieurs années par l'activisme de pro-palestiniens sans nuances

Rappeler qu'il y avait une trentaine de jeunes [ pas dégoutté ] à son enterrement...sans doute de la solidarité bien placée...

 

Tenter de dédouaner ce lâche en le faisant passer pour une victime de la France, Debbouze n'en est pas son premier et minable coup d'essai, il avait accusé de racisme toutes les personnes qui avaient œuvré pour obtenir le vote de la loi d' interdiction de la burqa sous le fallacieux prétexte d'une attitude qui consistait, selon lui, à stigmatiser '' une race '' inventée de toute pièce [ l'homme musulman ]

Quand à son compère en profession de foi, je pense que les lecteurs savent tout depuis longtemps du double discours de Tarik Ramadan

C'est tellement facile de condamner la France – c'est sans doute la France, pour ces idéologues d'arrière zinc, qui est à l'origine d'un extrémisme qui crée des camps en Afghanistan ou au Pakistan, pend des incroyants ou des homosexuels...fait s'étriper les musulmans entre-eux quand ils n'ont pas d'autres populations, non soumises à Allah, à se mettre sous la dent

 

C'est bien cela, c'est la France qui donne le mauvais exemple en emprisonnant tous ses opposants, assassine ou emprisonne les homosexuels et est de par son droit la source des '' codes de l'infamie ''

 

Je n'accepte que l'on me dise qu'ils ne savent pas ce qu'ils disent, ce ne sont que des profiteurs dénués de tout altruisme

 

Ils sont du niveaux de cette avocate algérienne, d'un état d'esprit aussi brouillé que sa tête est voilée, qui prétend déposer une plainte, justifiée selon elle, contre la France

D'enseigne avocate, mais seulement d'enseigne, éloignée du rôle réel de l'avocat présent dans le débat contradictoire pour éclairer la justice, elle a ce visage de la mort, elle est de ces femmes qui poignardent les autres femmes dans le dos pour le plus grand bonheur des salafistes, frères musulmans en France, au Maghreb ou partout dans le monde   -  Crab – 02 Avril 2012

 

Suite page :

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/37-mecque-de-la-et-d-un-petit-mec/

 

 

 

 

 

20/02/2012

harâm

« Halal » signifie « licite » au regard de l'islam

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Une énormité !

« harâm », ou « interdits »

Accepter cet interdit, c'est dans les faits refuser sur les étals la viande provenant d'un animal qui n'est pas égorgé vivant

 

Voilà comment des groupes de religieux se gargarisent de mots, pour justifier l'inacceptable au yeux de toute personne qui ne voit en quoi cette pratique datant d'époques barbares ou l'inculture avait force loi vient faire dans un pays qui à travers ses lois s'efforce décennies après décennies d'humaniser notre société

 

Suite à partir de la page :

http://laicite.over-blog.com/article-l-halalie-99728935.html

 

 

 

 

 

...à la ville et au monde

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Hollande, peu habitué à faire joujou avec les concepts ou les symboles, dans une tentative des plus rétrogrades, infantile, sans doute persuadé de pouvoir en faire tout un fromage et d'en retirer ou prendre la meilleure part, au grand mépris des français, plus particulièrement des laïcs alsaciens qui considèrent que la réflexion critique est inexistante dans l'enseignement des religions, notent qu'en contrepartie dans ces écoles n'est pas envisagé d'introduire dans l'enseignement les options spirituelles et philosophiques des incroyants

 

Scandaleux de voir que des enseignants des religions sont salariés par l'État laïque...sans coupler avec un débat contradictoire de distiller au sein des écoles des croyances qui ne sont rien d'autres qu'habillages de pratiques séculaire de désinformations tant sur nos propres origines que celle de l'univers doublées de surcroît de moralines des plus indigestes peu susceptibles de favoriser l'émancipation de trop nombreuses populations encore bien trop captives de toutes ces idées reçues

 

En fonction de l'actualité, j'ai eu à plusieurs reprises l'opportunité de rappeler que mes grands-parents étaient opposés au déclenchement de ce conflit stupide [ pour ne pas dire plus ] de 14/18 , cependant ont fait cette guerre, s'ils avaient su qu'après la fin des hostilités serait maintenu le « concordat » pour l'Alsace et la Moselle, ils auraient, sans hésiter un seul instant, déserter

 

C'est la loi de 1924 qui doit-être abrogée, réintégrant d'une part l’Alsace-Moselle à la République, en maintenant le régime du Concordat dans ces départements, sans oublier pour autant d'y procéder pour les territoires outremers sous ce même régime

 

Rappel :

« la République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l’intérêt de l’ordre public. » Le principe de séparation est affirmé à l’article 2 de la loi : « La République ne reconnaît, ne salarie, ni ne subventionne aucun culte. »

 

Constitutionnaliser le statut dérogatoire des cultes en Alsace-Moselle, reviendrait à affaiblir définitivement la laïcité   - Crab – 20 Février 2012

 

Suite : Parabole de la différence

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/parabole-de-la-difference/

 



 

 

 

 

 

 

16/02/2012

Musulmans

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Cette peinture [ d'excellente facture, seulement du point de vue de l'art ] de Bruegel l'Ancien '' La Parabole des aveugles '' résume comment le '' monde des croyants '' s'ingéniait à distiller la haine de l'incroyant

Les incroyants sont censé ne pas trouver leur voie puisqu’ils n’ont pas de guide, donc finissent par tomber...

C'est un exemple de l'endoctrinement par l'image quand ce ne sont pas par des textes plus infantiles ou plus totalitaires les uns que les autres

 

Non à la propagande !

Lu sur le site '' On est chez-nous '', dans '' Notre Appel '', daté du 10 Février 2012

Extrait :

'' Hier, il y avait les espagnols, les portugais, les italiens, les juifs, aujourd’hui on agite chaque jour la peur du musulman, et on voit déjà pointer les reproches au chinois ou au roumain '' - Fin de l'extrait

C'est un comble, inacceptable, scandaleux cet amalgame qui consiste de rapprocher les espagnols, les portugais, les italiens, les juifs, qui sont des populations comme le sont les arabes ou nègres français, de musulmans qui eux ne sont que des croyants dans une religion, un code totalitaire

 

Ni tous les arabes ni tous les noirs ne sont pas tous ni des croyants ni tous des musulmans – musulman n'est pas une race et critiquer des idéologies religieuses ou une religion totalitaire c'est exactement le contraire d'une posture raciste

 

Une fois de plus il faut rappeler que l'on ne veut pas voir s'installer dans notre pays une idéologie totalitaire

 

Quand '' on '' observe que partout dans ce '' monde qui se réclame de l'islam '', selon les régimes en place, sont traqués, emprisonnés, assassinés, les incroyants, les agnostiques, les laïcs, les homosexuels, ceux qui osent évoquer l'égalité femmes hommes, s'opposent à la polygamie institutionnalisée, quand d'autres refusent la pratique de l'excision

[ dans d'autres cas, comme en Iran, des incroyants pendus en public par décision de '' Justice '' ]

 

Ajoutons que l'interdiction de l'apostasie signe le rejet de l'autre, le non-musulman...mais qui donc est stigmatisé ? - Crab – 16 Février 2012

 

Rappels d'articles précédents :

http://laicite.over-blog.com/article-culture-et-civilisation-98677740.html

 

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/0-le-petit-dieu/


http://laicite.over-blog.com/article-le-rire-92504885.html

 

 

 

 

 

01/02/2012

La mauvaise réputation

[ La censure est la limitation arbitraire ou doctrinale de la liberté d'expression de chacun, c'est une constante de constater qu'elle est systématiquement une demande émanant de religieux ou de dictateurs ]

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« Madame Anastasie » 1874

 André Gill

 

Conférence du processus d'istambul

L'Union Européenne aurait accepté de recevoir la prochaine conférence du processus d’Istanbul

Conférence du processus d'Istambul conduite par l'Arabie Saoudite contre la liberté d'expression, veut faire instaurer le délit de blasphème à l'échelle mondiale [ le faire inscrire dans le droit internationnal signifierait l'interdiction de critiquer les religions ] - resterait plus qu'à brûler nos livres ou bibliothèques d'obtenir une condamnation posthume de Démocrite, de glorifier l'assassinat du Chevalier de la Barre, et à la manière d'un J P II de canoniser un Robert Bellarminun des plus grands responsables du procès qui avait conduit le philosophe, Giordano Bruno, à être brûlé vif en 1600

 

Le silence assourdissant des organisations LDH, SOS Racisme, MRAP

La législation des pays musulmans interdit à un non-musulman d’épouser une musulmane, sauf s’il fait acte de « soumission » en reniant ses options philosophiques, ses convictions privées et doit se convertir à l’Islam

 

S'ajoute les discriminations sexistes subies par les femmes insoumises, contre leur volonté et au même titre que les autres femmes dans ces pays musulmans, dépendantes d'un droit islamique qui ne leur autorise aucun mode de vie libre et autonome

 

Mieux que le silence ces associations prétendent dans bien des ciconstances s'élever contre l'islamophobie, vouloir défendre '' l'homme musulman '', ce qui est un comble, c'est ce qui s'appelle s'imaginer pouvoir faire marcher les français la tête à l'envers

 

Il importe désormais d'obtenir que ces associations dont l'activité n'a pas d'autre finalité que de piéger le débat, de détourner l'antiracisme aux profits de luttes plus ou moins avouées contre le blasphème ne soient plus subventionnées par l'État

 

C'est mal connaître, dans notre pays, les ressources et la vitalité des gens qui pensent, pour qui démocratie ne se conjugue pas avec les aliénations diverses et variées institutionnalisées des anticultures des mondes de l'inégalité femmes-hommes, venant tout droit des territoires Arabo-iranien et Turc

 

S'insoumettre

Que cela devienne la coutume, l'homme citoyen à un rôle culturel, humaniste à jouer de tout premier plan, c'est à dire :

S'insoumettre à cette loi de la honte, c'est ce qu'a fait Frédéric Gilbert, journaliste télévision et réalisateur, et Hind, Marocaine, suite à un refus de la Mairie ont réussi en obtenant l'autorisation du Préfet à se marier sans que celui-ci ne soit obligé de se convertir à l'islam

 

Ce fait marque un précédent, fera jurisprudence, il faut lui faire une large publicité et de finir par obtenir que l'accord entre la France et le Maroc, '' sur ce point de droit honteux '' soit abrogé...par le Parlement s'il le faut...

 

C'est nier l'évidence que de partler d'extrémistes, alors que ce sont les lois de l'islam en vigueurs dans les pays islamiques que d'aucun tentent d'importer dans quelques-uns de nos quartiers des grandes villes de notre pays

 

L'absence de réactions ou de bien trop faibles réactions met en en cause tout simplement notre liberté, dors et déjà j'avais été sidéré, il y a de cela quelques années, à l'époque je n'en croyais pas vue ni mes oreilles en suivant un débat à la télévision sur la lapidation ; comment était-ce possible que ce sujet, dans mon pays, puisse être devenu un sujet à débattre et très médiatisé ?

 

Je n'aurais jamais pensé voir cela, sur le moment j'étais resté comme '' sans voix ''

 

Pour les talibans de tout horizons, chanter, faire de la musique était un délit, suivi de près, toujours d'actualité, par l'interdiction dans bon nombre de pays musulmans de clips ou C D '' occidentaux '' jugés contraire voire ennemi de dieu ou de l'islam

 

D'un artiste la chanson restera toujours quelque chose d'insolent voire de subversif pour toute société sclérosée

 

La France, un monde où la mère de Georges Brassens, une femme très pieuse et son père un homme serein, altruiste, libre penseur, opposé au clergé, et doté d'une grande indépendance d'esprit

 

Pour le couple Brassens, deux caractères différends, qu'une chose réunit : le goût de la chanson

Chez les Brassens tout le monde chantait disent ses biographes, c'est symbolique de cette France laïque que nous aimons...et nous n'en voulons pas d'autres - Crab – 01 Février 2012

 

Suite, ce que nous refuserons toujours et toujours :

http://laicite.over-blog.com/article-crimes-d-honneurs-98287812.html

 

 

 


 

25/01/2012

Ville rose

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Publié en 1988 « Les Versets sataniques », un roman de Salman Rushdie

À cause de ce livre, le 14 février 1989, l'ayatollah Khomeini publie une fatwa de mort contre lui...

[ Ici, je rappelle que la France, qui ne cesse d'être à coté de la plaque quand il s'agit d'islamistes, l'avait protégé sur notre territoire]

Son œuvre mis en cause avait forcé l'auteur à entrer dans la clandestinité...

 

'' Ville rose '', mais pas pour tous !

Presque un quart de siècle après la publication de ses « Versets sataniques », Salman Rushdie se voit stigmatisé par la censure de son pays natal, l'Inde

 

Cit : Mohammed a récité la sourate l'Etoile avec des versets reconnaissant plusieurs déesses de la kaaba. Les Mécquois ont été ravis de voir Mohammed ne plus dénigrer leurs idoles, et ils on fait la prosternation avec les musulmans. Le fait que les idolatres mécquois ont fait la prosternation est confirmé même par le sahih Bukhari, qui ne parle pas directement des versets cautionnant les 3 déesses de la kaaba, mais comment expliquer que les Mécquois hostiles se prennent d'un coup à faire la prosternation avec les musulmans? C'est invraisemblable. La seule explication que l'on trouve dans les sources islamiques est justement cet épisode des versets sataniques; même le Coran contient des références à cet événement. Fin de citation

 

Ce n'est qu'un extrait des versets sataniques, mais qui vaut la peine de mort, c'est ahurissant pour l'incroyant que suis que l'on puisse proposer la mise à mort ou de censurer ce qui n'est qu'un travail de chercheur que l'on partage ou non sonn analyse des faits sus-mentionnés

 

"Nous ne voulons pas voir son visage", avait clamé Pakar Farooq, porte-parole du Forum des musulmans du Rajasthan

«  Nous sommes blessés » avait déclaré Sanjay Roy, en cloture du festival du livre

[ Au Rajasthan, le Salon du livre de Jaipur est le plus important rendez-vous littéraire en Inde ]

 

La police, au lieu de faire son travail de sécurisation des assemblées, pourtant massivement présente sur les lieux, avait averti les organisateurs que cette vidéoconférence risquait de dégénérer en affrontements, sans permettre réellement aux organisateurs de faire face à la menace


Des militants musulmans organisés et en plusieurs groupes s'étaient glissés dans l'assistance avec la ferme intention de s'opposer à l'apparition prévue sur écran [ vidéo-conférence ] de l'écrivain...

Citation :

Le désistement forcé de l'écrivain aura jeté une ombre épaisse sur le Salon du livre.Dans un geste de défi, quatre auteurs indiens (Hari Kunzru, Amitava Kumar, Jeet Thayil et Ruchir Joshi) ont lu des passages des Versets sataniques. Ils ont dû ensuite précipitamment quitter le festival pour éviter une arrestation : lire publiquement des passages d'un livre interdit est illégal en Inde »

http://jaipurliteraturefestival.org/

Fin de citation

Quand en France ou dans le monde libre allons-nous nous décider, face à ces appels aux meurtres, aux recours à la censure, à faire comprendre au '' monde musulman '' que le sacré n'échappe pas à la loi, que la liberté d'expression n'est pas plus négociable que le droit de blashémer !? - Crab – 25 Janvier 2011

Suite :

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/laicite-in-chah-allah/