13/09/2015
Et la Femen fut - pour l'honneur de la France
Publié dans le Figaro ( daté du 12 Septembre 2015 ) :
Les Femen s'immiscent au salon de la femme musulmane à Pontoise
Deux militantes du mouvement féministe qui ont fait irruption sur scène samedi soir ont été prises en charge par le service de sécurité avant d'être remises à la police. Les organisateurs du salon entendent porter plainte
Les faits se sont produits samedi vers 20h30, peu avant la fermeture des portes. Deux militantes du mouvement féministe Femen ont perturbé un salon consacré à la femme musulmane dans le Val-d'Oise. L'événement s'est tenu samedi et dimanche au parc des expositions de Pontoise, au nord de Paris
D'après une vidéo postée sur Twitter, les deux militantes étaient vêtues d'une abaya noire, elles ont alors fait irruption à la tribune où parlaient deux hommes en qamis blanc, dans le cadre de la troisième édition de ce « salon au féminin ». « Deux Femen sont montées sur la scène, habillées de djellabas qu'elles ont enlevées avant d'être prises en charge par le service de sécurité du salon et remises à la police », relate à l'AFP une source policière. Les deux femmes ont été entendues samedi soir. Leur garde à vue a finalement été levée dans la nuit, mais les organisateurs du salon ont annoncé leur intention de déposer plainte. « Nous allons poursuivre l'enquête et les auditions pour savoir ce qui s'est passé », précise le parquet de Pontoise.
« Sales putes, il faut les tuer »
Les « deux imams étaient en train de parler de la question de savoir s'il faut battre ou non sa femme », quand les deux militantes âgées de 25 et 31 ans, sont montées sur la scène, raconte à l'AFP, Inna Shevchenko, porte-parole des Femen à Paris. Elles ont crié, en arabe et en français, des slogans qui étaient également peints sur leurs seins et leur dos : « Personne ne me soumet, personne ne me possède, je suis mon propre prophète ». Les deux jeunes femmes étaient d'origine algérienne et tunisienne, précise la porte-parole des Femen. Aussitôt, des « Sales putes, il faut les tuer » ont fusé dans la salle et une « quinzaine d'hommes ont sauté sur la scène et leur sont tombé dessus », poursuit Inna Shevchenko. Cette dernière se montre reconnaissante à l'égard de la police qui est intervenue très vite pour les protéger.
Une pétition réclamant l'interdiction de la tenue de ce salon controversé avait recueilli près de 6000 signatures sur le site change.org. L'initiateur de la pétition dénonçait la présence parmi les invités de « prédicateurs fondamentalistes tels que Nader Abou Anas, connu pour avoir légitimé le viol conjugal et plus largement la soumission de la femme ». Le Parti des radicaux de gauche a également dénoncé également la présence de tels prédicateurs. - (Avec AFP)
°
MERCI,
dans le silence assourdissant des grands médias qui ont attendu ce soir pour évoquer cette sale affaire, quand la plupart des associations autoproclamées féministes sont restées étonnamment muettes, dans une actualité où l'on publie la photo d'un petit garçon mort noyé en se gardant en parallèle de publier la photo d'une fillette syrienne décapitée par des islamistes - ces deux Femen, en montant sur les tréteaux ou deux islamo-crétins débattaient sur la base d'une idéologie prélevée dans le raciste et sexiste coran pour savoir ( « savamment », cela s'entend ), s'il faut battre sa femme - eh oui, vous avez bien lu : force est de constater, une fois de plus, que ces incurables phallocrates, ennemis de la liberté,en sont toujours là...
En agissant aussi directement dans un des antres musulmans du monde de l'inégalité femmes-hommes, sorte de « salon », plutôt une tribune de la propagande islamique, les deux Femen non seulement font honneur à la France, pour ne pas dire sauve l'honneur de la France
D'autre part, et ce n'est pas le moins important, par ce coup médiatique montrent leur solidarité avec les femmes insoumises arabes, iraniennes - solidaires detoutes les femmes qui se battent partout dans les mondes dominés par les musulmans et autres autres mondes du même acabit qui en sus encouragent la délation, l'Inde par exemple : des mondes où le fanatisme religieux assassinent, emprisonnent* des athées ( * : y compris en Tunisie ), des laïcs tout autant que les femmes qui revendiquent leur autonomie
C'est la règle, la voyoucratie musulmane entend porter plainte contre les Femen, et non contre les fanatiques qui n'ont pas hésité à les injurier et à les menacer de mort*1, ni contre la quinzaine de crapules* qui se sont jetés comme des barbares dignes de la soldatesque de Daech pour rouer de coup les deux femmes ( * : ...des hommes courageux...)
*1 : « Sales putes, il faut les tuer »
Le 11 Septembre dernier '' le Huffington post '' rappelait, qu'athée réfugié en France où il a publié '' Blasphémateur ! Les prisons d'Allah '' *2, l'écrivain Waleed al-Husseini * ( * : arabe palestinien ) faisait parti des rares voix, dont Yaël Mellul et Christine Le Doaré, qui se sont élevées, scandalisées par le fait que de tels discours qui représente un danger pour pour toute société libre puisqu'ils tentent d'y introduire la charia, puissent être promus en France, et atterrées par le silence des associations féministes. Quant au monde politique, seule Céline Pina s'est publiquement exprimée
*2 : Waleed al-Husseini, Blasphémateur ! Les prisons d'Allah, éditions Grasset, 14 janvier 2015
La vraie question qu'il faut poser : qui mérite d'être poursuivi pour incitation à la haine ?
Qu'attend la Garde des Sceaux pour saisir le Procureur de la République ?
Pourquoi la gauche ( elle est au pouvoir ) reste sans réagir à tous les débordements ou à tous les assauts théocratiques conduits contre les valeurs de la République émanant pour le principal de groupes de musulmans plus fanatiques les uns que les autres ?
Le Président Hollande, grand représentant d'une haute moralité qu'on nous assure génétiquement de gauche, a Twitter pour féliciter un sportif mais n'a pas eu un mot pour les Femen, à méditer... - Crab – 13 Septembre 2015
Suites : Religion de guerres et de haines
°
La cause des femmes - 2015
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/08/la-cause-des-femmes-2015.html
20:26 Publié dans Elle ne s'est pas couchée, Et la Femen fut - pour l'honneur de la France, État des patriarcats | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : femen, claude_askolovitch, daech, edwy_plenel, emmanuel_todd, pascal_boniface, gauche, télévision_publique, salon-de_la_femme_musulmane | Facebook | | | Imprimer |
18/02/2015
Pococuranté
Illustration of book V in a 1743 edition of Lucretius
°
Au pouvoir, ceux qui ne se soucient de rien, qui n'estiment rien, ne respectent ou ne réaffirment quand ils ne trahissent pas la laïcité, demeurent dans des mondes déconnectés des réalités de notre société, ils sont ces nouveaux pococuranté se satisfaisant des commentaires bidons, erronés émanant de l'observatoire de la laïcité dirigé par le non-moins peu crédible Jean-Louis Bianco
Dans ce concert de la négation des assauts théocratiques contre la laïcité émanant du fanatisme religieux produit par le '' monde musulmans '' sous le regard silencieux, finalement complices des minorités catholiques vivant de la manne des subventions des écoles confessionnelles et, en Alsace et Lorraine, du financement du Concordat, la voix de Laurence Parisot se fait entendre pour appeler '' patronats et syndicats '' à négocier sur la laïcité dans les entreprises
Selon Laurence Parisot : " je connais des entreprises où la question se pose d'ouvrir ou non une salle de prière", dit-t-elle, tout en rappelant que " l'entreprise est un espace privé, de travail et que la question religieuse ne devrait pas y être un enjeu " ;
elle considère que " le sujet existe et que le vivre ensemble est une préoccupation managériale quotidienne."
En effet sans relâche des fanatiques religieux musulmans s'attaquent à tous les espaces publics laïques : l'école, les universités et les entreprises pour y imposer du dieu mais surtout de leur dieu ;
mais pour Jean-Louis Bianco '' il n'y a pas de problème avec la laïcité en France '' -
Hors, Il n'y a rien à attendre du gouvernement Valls et encore moins de sa servante Nadia Vallaud-Belkacem visages certes actuels de la gauche, mais dans la continuité, après la droite, depuis Mitterrand et surtout depuis Jospin d'une gauche qui n'a eu de cesse de trahir la laïcité avec pour principale conséquence de se détourner de l'essentiel : soutenir sans concessions le féminisme universel seul susceptible de donner un contenu à nos valeurs : liberté – égalité - fraternité
Ceci vaut pour tous les croyants, vaut plus particulièrement pour les fanatiques musulmans - s'ils pouvaient penser, ne serait-ce qu'un moment, de lire autre chose que le raciste et sexiste coran : " La piété, ce n'est point se montrer à tout instant, couvert d'un voile et tourné vers une pierre, et s'approcher de tous les autels; ce n'est point se pencher jusqu'à terre en se prosternant, et tenir la paume de ses mains ouvertes en face des sanctuaires divins; ce n'est point inonder les autels du sang des animaux, ou lier sans cesse des voeux à d'autres voeux; mais c'est plutôt pouvoir tout regarder d'un esprit que rien ne trouble " – Lucrèce, V, 1198-1203 - ( premier siècle avant notre ère ) - - - Crab 18 Février 2015
Suites : Baby-loup
Dans l’espace public, un signe religieux ostensible mis en face de tous sans que ne nul ne puisse s’y soustraire devient exhibé sur les lieux de travail très pénible, voire même insupportable
http://laicite-moderne.blogspot.fr/search?q=Baby-loup
ou sur :
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/baby-loup-2011/
°
Signes ostensibles religieux
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2013/03/signe-religieux-ostensibles-dans-les.html
ou sur :
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/signe-religieux-ostensibles-dans-les-entreprises/
°
Elisabeth Badinter
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/02/elisabeth-badinter.html
ou sur
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2015/02/04/elisabeth-badinter-5551704.html
18:06 Publié dans " Pègre islamique ", Pococuranté | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : athéisme, aymeric_carron olympe_de_gouges, crab, edwy_plenel, féminisme, gauche, islam, laïcité, science, sexisme, Élisabeth_badinter, Émilie_du_châtelet | Facebook | | | Imprimer |
04/02/2015
Elisabeth Badinter
Elisabeth Badinter : " Je ne pardonne pas à la gauche d'avoir abandonné la laïcité "
Publié dans '' Marianne '' le Mardi 03 Février
Propos recueillis par Eric Conan
" Marianne " consacre un hors-série à la laïcité qui rassemble une sélection de grands textes sur le sujet signés de figures historiques comme Clemenceau, de Gaulle, Gambetta ou encore Hugo. Ce trimestriel réunit aussi des textes inédits comme cet entretien d'Élisabeth Badinter qui juge " désolant " le pouvoir accordé par la gauche aux curés, imams et rabbins et dénonce les lâchetés des socialistes depuis vingt-cinq ans à propos du voile.
Marianne : En 1989, lors de la première affaire médiatisée de voile à l’école, à Creil, vous avez, avec quelques autres, lancé dans le Nouvel Observateur un appel à défendre la laïcité. Où en sommes-nous un quart de siècle plus tard ?
Élisabeth Badinter : Il s’est produit un renversement à gauche sur la laïcité, produit d’une gêne considérable face à la montée de l’islamisme. Tétanisée à l’idée d’être taxée de stigmatisation d’une population d’origine immigrée, la gauche s’est empêchée de traiter cette situation nouvelle, mais pas si différente de l’affrontement avec l’Église un siècle plus tôt. C’est la phrase stupéfiante de Lionel Jospin à l’Assemblée : « Nous essaierons de les convaincre d’ôter ce signe religieux, mais, si elles ne veulent pas, nous les accepterons. » La gauche, à rebours de sa longue tradition, admettait que la religion entre à l’école publique, et son Premier ministre se défaussait sur l’avis du Conseil d’état qui l’organisa.
Était-ce un oubli du sens de la laïcité ou une décision d’y mettre un terme ?
Je ne crois pas à l’oubli. Si cela avait été une provocation de catholiques intégristes avec de grosses croix, cela ne se serait pas passé ainsi. Le complexe de culpabilité face à des populations symbolisant les anciens colonisés a été le plus fort dans cette génération de socialistes qui ont ainsi favorisé, dans leurs propres rangs, la montée du communautarisme, cette idée que tous les rituels culturels ou religieux, y compris les plus intégristes, sont respectables et doivent être respectés. A cette époque, je me suis sévèrement fait taper sur les doigts pour délit d’« ethnocentrisme » par Mme Mitterrand et Jack Lang parce que je combattais l’acceptation de la polygamie et de l’excision ! Nous n’en sommes heureusement plus là, mais il me semble aussi désolant que la gauche accorde un tel pouvoir aux curés, aux imams et aux rabbins : c’est religieux, c’est sacré !
Ce fut un choc, à l’époque, de se découvrir soudain minoritaire à gauche.
Pourquoi cette minorité, dont vous faisiez partie à gauche, est-elle restée fidèle à sa tradition laïque ?
Il y a plusieurs raisons en ce qui me concerne. Je suis d’abord, philosophiquement, universaliste. Je crois aux bienfaits des valeurs universelles : on a toujours intérêt à mettre en avant nos ressemblances plutôt que nos différences. Je ne crois pas à la différence heureuse.
Ensuite, je suis juive : l’histoire familiale m’a appris que l’on avait tout intérêt à ne former qu’une seule humanité. Je regrette d’ailleurs que, en réaction à l’abdication de la laïcité face à l’intégrisme musulman, la partie communautariste des juifs se soit renforcée, développant le port de la kippa en public, et que certains catholiques réagissent de même, comme on vient de le voir à propos des crèches dans les mairies.
Enfin, je suis féministe et je me méfie extraordinairement du pouvoir des religieux et de leur vision de la femme. Que l’on impose aux femmes de cacher leurs cheveux parce que des hommes les tiennent responsables d’un désir sexuel qu’ils ne savent pas maîtriser me fait bondir. Il m’est insupportable que la gauche l’accepte, notamment au sein de l’école publique, censée avoir pour objectif de développer la raison et de lutter contre les préjugés ! On est passé du cogito ergo sum – « Je pense donc je suis » - au credo – « Je crois, donc j’existe »… C’est une trahison bouleversante pour ma génération, qui avait une autre conception de l’école comme outil d’émancipation, en particulier des filles.
Le pire de cette gauche communautariste est d’avoir accepté le concept d’« islamophobie » – qui a foutu en l’air le principe de laïcité, car s’élever contre des signes religieux devenait un crime – et l’invention de ce terme au sens propre insensé de « racisme anti-musulman ». D’où l’intimidation, qui a fonctionné sur de plus en plus de gens à gauche, se taisant par peur d’être dénoncés parce que la laïcité, devenue synonyme d’islamophobie, a été abandonnée à Marine Le Pen. Cela, je ne le pardonne pas à la gauche.
Ce revirement, empreint de gêne et de malaise, n’est pas franchement revendiqué : durant ces vingt-cinq années, la plupart des élus de gauche ont voté ou ne se sont pas opposés – se réfugiant dans l’abstention – aux lois de laïcité proposées par la droite…
Parce que, globalement, la gauche n’est pas au clair, qu’il n’y a plus de position majoritaire en son sein sur le sujet et qu’elle fait tout pour ne pas en débattre franchement. D’abord par manque de courage. Sur l’interdiction de la burqa, par exemple, il y avait à l’Assemblé nationale des pour et des contre qui ne s’assumaient pas : c’est pour cela qu’à sept exceptions près, ils se sont tous abstenus… Ce manque de courage prend de plus en plus la forme du déni : pour avoir la paix, on pense qu’il suffit de nier les problèmes. Comme la position comique du nouvel Observatoire de la laïcité, cet édredon qui a remplacé le Haut Conseil à l’intégration : il n’y a pas de problèmes, c’est vous qui les inventez, c’est pas si grave…
Mais il ne faut pas sous-estimer dans cette hésitation le rôle du calcul politique, électoral : le Parti socialiste a quand même gagné les élections avec les voix des musulmans des banlieues, donc, après les effets de la théorie du genre, ce n’est pas le moment de se les mettre à dos ! C’est pourquoi on laisse la laïcité, déjà bien attaquée par Sarkozy, se vider de son contenu originel : « laïcité ouverte », « laïcité positive » : la laïcité aujourd’hui, c’est « chacun fait ce qu’il veut » et, au nom de la religion, « on a tous les droits ». Le comble est de voir des défenseurs de la laïcité plaidant pour que les religions soient plus discrètes se faire traiter d’« ayatollahs de la laïcité » ou de « laïcards », le terme de Maurras… Voilà pourquoi pour les mères voilées en sortie scolaire, on recommence comme en 1989 : la gène, la confusion et la défausse sur les juges au nom du « cas par cas » ! Vous n’êtes guère optimiste sur l’avenir…
Je suis moins optimiste à court terme qu’à moyen terme. Je pense que l’on va redécouvrir que l’on ne peut pas se passer du concept de laïcité, nécessité absolue pour la paix sociale entre personnes d’origines différentes. Les religions peuvent devenir des facteurs de guerre épouvantables, on en a d’ailleurs la preuve tous les jours dans le monde. Et il y a une telle exaspération qui monte à l’égard des exigences des uns et des autres, de la constitution de séparatismes culturels revendiqués – par exemple pour éviter de côtoyer « l’impureté » – que l’observation rigoureuse des règles laïques va redevenir un impératif pour le bien commun, pour vivre en paix les uns avec les autres
Source de l'article :
°
Suites :
On est pas couché - dernière couvée
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2013/10/on-est-pas-couche-derniere-couvee.html
°
Pour ce que je suis - on me tue
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/02/pour-ce-que-je-suis-on-me-tue_2.html
°
Contextualiser le coran
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/01/contextualiser-le-coran.html
°
Changelejeu et Mahomet - Réédition
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2012/12/changelejeu-et-mahomet-reedition.html
09:21 Publié dans " Phallocratie sacralisée ", '' Lettre à Edwy Plenel '', '' Aymeric Caron '', '' Elisabeth Badinter '' | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : athéisme, crab, féminisme, Élisabeth_badinter, laïcité, edwy_plenel, aymeric_carron olympe_de_gouges, science, sexisme, islam, gauche, Émilie_du_châtelet | Facebook | | | Imprimer |
14/04/2014
Femme de prophète
La réalité identifiée
Certes, l'on peut reprocher très vivement à l'Église de se mêler du corps de la femme ou des sexualités de tout un chacun au lieu et place de se préoccuper de spiritualité, cependant :
à notre époque l'Église n'impose pas un code vestimentaire aux femmes, ne fait passer pour des putains celles qui se sachant séduisantes savent s'habiller ( et parfois très court - mini-jupe - )
L'été, une femme rentre en short dans n'importe quelle église pour la visiter ou pour assister à un concert de musique profane ou sacré
Ce n'est pas, de nos jours, l'Église qui prétend imposer ce qu'il faut manger une chose plutôt qu'une autre ni de partir en croisade* ( * Jihad )
L'incurie
Le mot laïcité sert de cache sexe, depuis plusieurs décennies, à tous ceux qui nous nous gouverne ( droites et gauches ) et cette feuille de vigne peut être taxée de bonne commodité pour une partie de l'élite '' bien pensante ''
Non ! Cache-sexe n'est pas un mot trop fort car il traduit un refus hypocrite d'identifier les véritables ennemis de l'égalité femmes-hommes, des droits des femmes et de la mixité dans l'espace public
Se draper dans le mot laïcité, c'est une facilité. Ça ne fâche ni le Qatar ni l’Arabie Saoudite, ni les imams ni la Courneuve, ni les quartiers nord de Marseille
Ce déni de la réalité conscient ou inconscient s'inscrit dans l'histoire la plus récente et la plus révoltante d'une désinformation permanente opérée par des gens qui finalement n'ont pas d'autres ressources que de vivre sur le dos de la crédulité de grandes parties de populations ;
par exemple , quand un ' essayiste ( Malek Chebel ) '' cherche '' désespérément '' des '' lumières '' inexistantes dans l'islam, l'autre ( Marek Halter ) s'efforce, plus ou moins indirectement, de faire oublier la pédocriminalité inhérente à la « nature humaine » du prophète en tentant « bien innocemment » à travers l'histoire des femmes de l'islam d'en faire les faire-valoir de Mahomet ;
une pédocriminalité la marque d'un abus de pouvoir pratiquer par la plupart des chefs de tribus ou de guerre dans toutes les périodes de l'histoire des patriarcats, ici, originalité de l'islam sacralisé par la religion ;
en l'occurrence au septième siècle de notre ère la vie arrangée et le mariage contraint de la fillette Aïcha mariée à six ans et mise dans son lit à neuf par le gourou
Une fiction, pour asseoir, surtout sécuriser dans les fors intérieurs ou l'inconscient collectif le « principe du meilleur », dans le « meilleur du monde musulman », pour accréditer, sans le dire explicitement, l'idée d'un dieu qui déresponsabilise l'ensemble des croyants, mais plus particulièrement déresponsabilise au yeux de toutes et de tous en choisissant pour le chef de la tribu sa future [ comme c'est commode... ] ;
La religion musulmane est la première religion de l'irresponsabilité :
pour l'établir ou l'installer dans la société arabe, du septième siècle au dixième siècle, les hagiographes fabriqueront de toutes pièces une historicité de la vie du fondateur de l'islam pour masquer qu'il s'agit en FAIT d'un mariage contraint ( forcé )
La fonction de cette fiction c'est de forger dans les esprits de l'époque cette idée toxique que l'homme ( tous les prophètes sont des hommes ) est supérieur à la femme, l'idée '' facilement '' acceptée, encore de nos jours, par la majeure partie des populations arabes comptant parmi les plus crédules – cette idée que l'homme peut traiter et disposer du corps de la femme d'autant plus autorisé s'il est un chef de clan ou de tribu - '' on '' sait que Mahomet faisait décapiter ses opposants incroyants qui le traitaient de charlatan
Mais aussi, là, c'est inventer, en cette matière, ce qu'il y a de mieux pour faire oublier cette sorte de pédocriminalité institutionnalisée par le dieu musulman, notamment à travers les « biographies » du prophète, qui ne savait ni lire ni écrire, dans le but de faire accroire cette idée qu'Aïcha à été mise par Allah dans son lit pour être à la fois sa mémoire et propagandiste du coran, alors quand en réalité tous les témoins, à l'époque, parlaient d'une très très belle femme* 1 d'une grande beauté
* 1 : ce qui, ainsi fait, évitait aux scribes ( tous des hommes ) de préciser que dans la réalité il s'agissait d'une fillette victime d'un mariage forcé
« Astucieusement » ces chantres du déni du réel à la solde du pouvoir clanique, ont tenté de faire passer Mahomet pour non-misogyne en rappelant qu'auparavant il avait épousé une femme plus âgée que lui, le moyen, du moins là une vaine tentative de faire oublier qu'Aïcha n'était qu'une fillette quand il l'a contraint à l'épouser - les faits sont têtus -
Plus que jamais, contrairement à ce que réclame le bigot Marek Halter, il n'est pas indispensable d'enseigner dans les écoles l'histoire des religions qui ne sont que des fables relevant du milieu familial mais de toute urgencele FAIT athée qui lui concerne tout le monde, c'est en ce sens qu'ici, je renvoie à un texte publié sur mes blogs le 23 Août 2011 titré '' L'INCIVILTÉ '' suivi d'un chapitre reproduisant un essai critique de la vie d'Aïcha, purement et simplement falsifiée, dénaturée sous la plume d'un quarteron de phallocrates, que j'avais publié le 09 04 2009 à seule fin de déconstruire, dans cette déplorable affaire de mœurs, le mythe de la grande générosité d'un chef de tribu imprégné des valeurs masculines négatives et ni plus ni moins guerrier que les autres chefs de clans
Suites :
http://laicite-moderne.blogspot.fr/search?q=A%C3%AFcha
ou sur :
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/aicha-et-psycholucide/
Crab 14 Avril 2014
09:47 Publié dans Femme de prophète | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : aïcha, marek_halter, malek-chebel, michel_onfray, l'eglise, islam, athéisme, coran, mahomet, pédocriminalité, france, gauche, droite, laïcité, féminisme, femen, crab | Facebook | | | Imprimer |